Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2019

  • Gymnase michel le comte embellir paris

    Gymnase Michel le Comte, carrefour Temple/Michel le Comte (IIIe)

     

     

    Le Marais paye lui aussi son tribut à la laideur. Le IVe a l'école/piscine Saint Merri, conçue pour être avant-gardiste mais qui défigure toute une portion de la rue du Renard. Cette rue nous offre heureusement à quelques encablures un duo d'immeubles Art Nouveau et Art Déco qui semblent là érigés l'un contre l'autre pour illustrer trente années de création en matière d'architecture comparée.

    Renard 12 synd épicerie française et renard 10

    Les travaux engagés pour améliorer l'esthétique du bâtiment en béton qui abrite l'école, contemporain du centre Beaubourg, ses abords et les cheminements  apporteront sans doute un réponse. Sera-t-elle à la hauteur des attentes ? La mairie du IVe s'y est investie sur deux mandatures successives. Nous saurons bientôt si son engagement est venu à bout de la laideur congénitale de l'édifice.

    Dans le IIIe, la palme de la laideur va incontestablement au gymnase Michel le Comte qui date des années 80. Son préau et la dizaine de colonnes qui le délimitent en font un espace rebutant, désordonné et sale. Les commerces qu'il abrite ne sont pas mis en valeur. C'est finalement le centre des impôts qui s'en sort  le mieux car il s'est étendu en absorbant l'espace jusqu'aux colonnes dont on ne voit que le demi cercle extérieur. 

    On dit depuis longtemps que le bâtiment dans son ensemble devrait subir un lifting. Il y a quelques années, le Maire Pierre Aidebaum l'avait fait ravaler. On s'est accordé à dire qu'il n'était pas devenu plus beau mais qu'il était moins laid…

    Le sujet refait surface à propos du projet d'Anne Hidalgo "Embellir Paris" (à consulter)" dont on découvre qu'il s'intéresse à notre gymnase. Pour en faire quoi ?

    Le site de la mairie de Paris propose quelques idées (à feuilleter). Rien de bien créatif. Quelques coups de peinture plus ou moins farfelus. A titre d'exemple….

     

    List_16x9_capture_decran_2019-02-28_a_16.42.49_51d64Le gymnase Michel le Comte revisité en rose bonbon…

     

    Exprimez votre avis. On va s'efforcer de guider le projet vers quelque chose de raisonnable, en accord avec notre Maire. Il a vu juste avec les trois fresques de Sempé, Combas et L. Hours qui rehaussent le décor de lieux du IIIe qui en avaient besoin. On ne croit pas qu'il accepte de céder aux facéties déjantées de gens qui ne pensent qu'à se faire remarquer.

    GS

     

     

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    Archives 57 affiches arrachéesMur-pignon du 57 rue des Archives (IIIe) après le passage de la tornade anti-affiches (Photo VlM)

     

     

    Il a décidé de déverser sa colère sur les affiches sauvages, leurs commanditaires-annonceurs et les officines qui ont choisi d'exercer au grand jour cette activité illicite, au nez et à la barbe des autorités de la Ville.

    Spécialiste des murs-pignons, après le 36 rue des  Archives dans le IVe, il vient de signer le carnage du placard d'affiches du 57 de cette même rue des Archives dans le IIIe. Sa technique est éprouvée maintenant : après son passage, il reste un décor d'affiches arrachées, lacérées, déchiquetées, jetées au sol avec une hargne palpable. On aimerait que, à l'instar d'Attila, on puisse dire qu'après lui les affiches ne repoussent pas mais l'assertion reste à démontrer…

    Il n'a probablement pas le droit de se faire justice lui-même mais qui s'en plaindra sérieusement ? La mairie peut-être, qui peut se dire que ces désastres écologiques seraient évités si elle intervenait plus tôt…

    Rappelons à ce sujet que nous continuons à soutenir que les services de la propreté doivent appliquer la méthode LIFO (last in first out) de gestion des files d'attente c'est à dire intervenir sur la souillure la plus récente. En agissant comme elle le fait sur les événements les plus anciens, elle offre aux annonceurs un temps de présence de leurs visuels qui les satisfait pleinement et les incite à donner de nouveaux ordres aux afficheurs, entretenant ainsi la situation déplorable que nous dénonçons.

    GS

     

    PS : Nous ne sommes pas dans l'air du temps en supposant qu'il s'agit d'un homme et en affichant par là-même un sexisme qui n'est plus de mise. Faisons amende honorable en reconnaissant que l'action peut tout aussi bien être le fait d'une main féminine.

     

  • Beaumarchais 5 devanture KFC 07 03 19

    KFC (Kentucky Fried Chicken ou poulet frit du Kentucky) en travaux 5 boulevard Beaumarchais (IVe). Ils ambitionnent d'occuper le rez-de-chaussée et le premier étage (Photos VlM/FB)

     

     

    La décision a été rendue ce jour par la Cour d’Appel de Paris statuant au civil. Elle fait droit à une demande d’arrêt des travaux de la part des habitants de l'immeuble et de ses voisins. La Cour d’Appel fait interdiction au sous-traitant de KFC France, la société Bastirest et, en tant que de besoin, à la société KFC France, de poursuivre les travaux d’aménagement en vue de l’ouverture d’un restaurant fast-food au 5, boulevard Beaumarchais, 75004 Paris.

    C'est une étape importante dans le combat des habitants contre ce projet d'implantation d'un fast-food en remplacement de la confiserie fine Dalloyau appréciée de tous. Ils ont bénéficié dans leur démarche du soutien actif du Maire du IVe Ariel Weil et du Député du IVe Pacôme Rupin qui n'a pas hésité à intervenir auprès de Ian Brossat à l'Hôtel de Ville car une partie des locaux, le 1er étage, étaient en principe sous un statut d'habitation qui se trouve  modifié de fait.

    La demande des habitants se basait sur plusieurs fondements. Celui qui a emporté la décision du tribunal concernait l'extraction des fumées et les gaines prévues à cet effet.
     
    L'avocate des riverains a d’ores et déjà demandé par huissiers à la partie adverse de cesser les travaux. KFC prévoyait d'ouvrir son fast-food dans les jours prochains.
     

    Beaumarchais 5 immeubles

     

  • Haud 5

     

     

    Ces immeubles du IIIe ont été acquis par la Ville de Paris en 2001 par Bertrand Delanoë sur recommandation de Pierre Aidenbaum pour en faire des logements sociaux. Ils étaient alors habités par des locataires privés. Certains sont partis, beaucoup sont restés sachant que le bailleur-social de l'époque, la SAGI (société anonyme de gestion immobilière), les avait assuré de maintenir leur bail.

    Michèle Panicali s'était établie là en 1977. Avec son mari architecte elle avait signé un bail à loyer réduit avec le propriétaire privé de l'époque avec l'engagement pour eux de procéder à des travaux pour installer notamment le chauffage et une salle de bains. Le loyer fut réévalué en 1993 conformément aux prescriptions de la "commission départementale de conciliation". Michèle considère légitimement que son ménage payait dès lors un juste loyer.

    La SAGI  est restée propriétaire quelques années avant de transférer ce bien immobilier en 2007 à un autre bailleurs social la RIVP (régie immobilière de la Ville de Paris) en application d'un plan de redistribution de la gestion des logements sociaux à Paris. Elle est aujourd'hui propriétaire du logement de Michèle.

    En réponse aux critiques qu'on a entendues ces dernières années sur le caractère quasi permanent voire  "héréditaire" des baux sociaux, des contraintes nouvelles dans la gestion du parc locatif sont apparues, notamment dans la loi ELAN, qui conduisent les bailleurs-sociaux à réviser périodiquement les loyers pour tenir compte d'une évolution éventuelle des moyens d'existence de leurs locataires. 

    Personne n'est par principe opposé à une telle logique qui découle du pur bon sens.

    La RIVP a donc cru bien faire en demandant à Michèle son avis d'imposition pour vérifier si ses revenus étaient compatibles avec le loyer de 1.000 € par mois qu'elle acquitte aujourd'hui pour son 75 m². En réponse, Michèle a déclaré qu'elle n'a aucune raison d'entrer dans un processus de gestion applicable aux logements sociaux puisqu'elle n'a jamais demandé ce type de logement et qu'elle se trouve impliquée par la force des choses et non du fait de sa volonté. 

    En réaction à son refus, la RIVP lui annonce qu'elle devra acquitter un sur-loyer de 3.141,15 € à compter du 1er janvier 2019, qui s'ajoute aux 1.000 € qu'elle paye déjà ! Oups…

    Elle est venue nous conter sa mésaventure. Membre de l'association depuis sa création, elle méritait bien qu'on lui ouvre nos colonnes. De la même manière, nous sommes prêts à publier une réponse de la RIVP ou de la mairie de Paris qui en assure la tutelle.

    De notre point de vue, la loi qui a créé ce concept de "sur-loyer" (code de la construction et de l'habitation, article L441-3) n'est applicable qu'aux locataires qui ont conclu un bail en application du même code. Le bail de Michèle date de 1977, il sort complètement de ce champ.

    Nous sommes donc en présence d'une forme de vide juridique. Dans ce cas, de notre point de vue, l'affaire doit être traitée "en équité" ex aequo et bono. Il nous semble que le bon sens commande en l'espèce que la RIVP continue d'appliquer à Michèle les dispositions in naturalibus du bail existant.

    GS

     

    Michèle Panicali ouvre une pétition

     

  • Brigade urgence propretéBrigade urgence-propreté (Photo mairie de Paris)

     

     

    Ceux d'entre nous qui bénéficient d'une expérience professionnelle dans de grandes entreprises savent que face à une difficulté majeure, quelques fois insurmontable, le management se doit de présenter un "plan d'action" et des mesures pour l'implémenter. On n'est pas sûr du résultat mais il faut de l'action pour obtenir, de la part de ceux qui jugent, de la bienveillance et du temps.

    C'est peu de dire que la Mairie de Paris s'est construit une mauvaise image en matière de propreté et elle en est responsable car elle a concentré ses moyens financiers sur d'autres dossiers qu'elle avait jugé au départ plus importants. A l'approche des élections municipales de 2020 elle doit convaincre qu'elle est prête à modifier ses priorités, qu'elle prend le dossier au sérieux et qu'elle est capable d'amener Paris au niveau des grandes villes qui ont su le traiter.

    Elle vient d'annoncer un plan sous le titre "De nouvelles mesures pour la propreté". Il s'agit principalement de l'extension du nombre de "brigades urgence propreté" déjà expérimentées dans les arrondissements du nord, de nouvelles poubelles et de la répression des infractions (jets de mégots par exemple). 

    Les parisiens approuvent ces mesures a priori mais ce ne sont pas les plans qu'ils vont regarder maintenant, c'est le trottoir, c'est l'état des murs et devantures tagués et recouverts d'affiches sauvages, du mobilier urbain (bancs publics, armoires électriques de commandes des feux, boîtiers électriques d'alimentation de l'éclairage, parcmètres, poteaux et potelets, plaques de rues, boites à lettres, tuyaux de descente d'eau….), tout un paysage de la rue que faute d'attention on a laissé se dégrader au point que la situation peut sembler irréparable.

    Il n'y a pourtant rien d'irrémédiable, il faut s'en donner les moyens en procédant à des arbitrages financiers pour que les améliorations ne viennent pas gonfler de déficit et la dette. Un nouvel élu en la personne de Paul Simondon a été nommé Maire-Adjoint auprès d'Anne Hidalgo pour relever le défi. Il est désormais sous les feux des projecteurs.

    GS

     

  • Sempé détLa très jolie fresque du Sempé, rue Froissart (IIIe), carrefour boulevard des Filles du Calvaire (Photos VlM)

     

     

    Nous nous excusons auprès de Jean-Jacques Sempé, dont nous aimons la délicatesse et le talent jusqu'à lui trouver une similitude dans les couleurs avec Raoul Dufy, et auprès de la Mairie de Paris, d'avoir manqué l'inauguration  le 16 février par Anne Hidalgo et le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum de la fresque qui habille depuis lors un mur nu de la rue Froissart. 

    Franceinfo Culturebox en a fait un excellent reportage qui réserve une large place à la vie de l'artiste, à la jeunesse difficile qu'il a eue, et à sa carrière d'humoriste artistique.

    Sempé géné

    Vue de la fresque dans son cadre

     

    Il y a tout lieu de se réjouir que la Ville nous ait gratifiés de cette oeuvre décorative. Soucieux de perfection, nous formulons néanmoins trois remarques dont deux peuvent être exaucées : (1) la fresque aurait gagné à occuper une surface un peu plus grande sur son support (là, il n'y a plus rien à faire…), (2) le panneau publicitaire qui est dessous devrait aller se faire voir ailleurs et (3) les tags hideux du rez-de-chaussée doivent disparaître. La Ville sait faire, on s'étonne qu'elle n'ait pas encore agi…

    GS

     

  • Archives 36 façade 01 03 19Le mur-pignon des 36 et 38 rue des Archives (IVe), nettoyé par les services de la Propreté de Paris porte encore les stigmates des annonceurs-afficheurs indélicats Sandro et Weston (Photo VlM)

     

     

    Le Maire du IVe Ariel Weil nous envoie à ce propos un message intéressant que nous reproduisons ci-dessous :

     

    "En ce qui concerne le mur-pignon, j’avais dès le début de mon mandat de maire sollicité la direction des espaces verts et financé un beau projet de mur végétal auquel les élèves de l’école auraient été associés. J’avais pour ce faire appelé moi-même le président du conseil syndical de l’immeuble concerné, et même envoyé des agents de la direction pour présenter le projet à la copropriété (entièrement financé par la ville, y compris pour l’entretien, et sur une façade non visible des habitants de l’immeuble).

    Hélas, rien n’y fit, les copropriétaires votèrent contre, pour une raison incompréhensible (peut-être préfèrent-ils la publicité sauvage et ses colles nocives pour la façade ?) Voilà des contraintes difficiles pour nous élus quand il s’agit de proposer des solutions pour ces mur-pignons (qu’il s’agisse de végétation ou d’une œuvre d’art), et que les habitants méconnaissent sans doute en partie".

    Ariel Weil.

     

    On a du mal à comprendre la réaction de la copropriété. Nous espérons que des personnes qui en font partie nous éclaireront et nous aideront à reprendre ce dossier à la base. Il est possible qu'à cette époque les Sandro et Weston ne sévissaient pas encore et qu'on ait jugé la démarche intéressante mais inutile….

     

  • Hocquard cabinet

    Frédéric Hocquard, Maire-Adjoint en charge de la Nuit et ses assistants Thierry Charlois et Anaïs Boutard, à l'Hôtel de Ville, recevant  des représentants de "Vivre le Marais", "Vivre  Paris" et "Habiter Paris" en novembre 2018 (Photo VlM)

     

     

    Le changement d'attitude de Frédéric Hocquard et de son staff du "Conseil de la Nuit" se confirme dans  un appel à projets pour de "nouvelles nuits parisiennes". Manifestement l'Hôtel de Ville fait maintenant patte de velours lorsqu'il s'agit de "réinventer" Paris en général ou comme ici ses nuits, car la population a appris à se méfier de ces projets qui  trop souvent sont des menaces pour sa qualité de vie.

    Qu'on en juge, l'annonce dit ceci : "l’appel à projets a pour objectif de favoriser la diversité et l’accessibilité de l’offre d’activités nocturnes à Paris, tout en respectant le bien-être des habitants. Ils devront : proposer des activités gratuites et originales, être inclusifs, s’adresser à un public varié, préserver le sommeil et la tranquillité des riverains et respecter l’environnement" [NDLR : on a supprimé les emprunts à l'écriture dite inclusive que nous considérons, avec les académiciens, comme un alourdissement inutile de la langue française]

    Accéder à l'annonce

    Il faut relever l'attention qui est portée aux habitants. On n'a pas eu droit à ce genre de sollicitude dans le passé. Les choses ont visiblement changé, nous en sommes reconnaissants aux organisateurs. Nous restons vigilants cependant car il ne faudrait pas que les intentions affichées soient dévoyées et que nos espoirs et notre confiance soient trahis.

    GS

     

  • Coeur façade

    La "maison de Jacques Coeur" au 38-40 rue des Archives (IVe), une façade désordonnée qui comporte en apparence de nombreux ajouts. Trois fenêtres à meneaux sont visibles sur la partie droite du bâtiment (Photos VlM)

     

     

    Jacques-Cœur est né à Bourges, y a vécu et prospéré dans les affaires. Un magnifique palais gothique construit au milieu du XVème siècle rappelle qu'il a été la personnalité marquante de la ville par l'immense richesse accumulée et l'influence qu'il a eu auprès du roi Charles VII dont il a été le "ministre des finances" (grand argentier) avant de connaitre le genre de disgrâce que subissent souvent les créanciers quand leurs débiteurs n'ont pas d'argent pour rembourser mais la capacité politique de leur nuire. Emprisonné par le roi Charles VII et dépouillé de ses biens puis banni, il illustre parfaitement le dicton qui nous enseigne et nous prévient que "La roche Tarpéïenne est proche du Capitole".

    Il n'y a pas de lien a priori avec le Marais sauf que Jacques-Cœur y fit construire cette maison au 38-40 rue des Archives. Elle abrite aujourd'hui prosaïquement une école primaire dont la façade est la première face du dièdre qu'elle forme avec l'immeuble décalé du 34, propriété du fameux architecte de Beaubourg, Renzo Piano, où il dispose de bureaux et d'un atelier de production de maquettes visible de la rue.

    C'est à sa petite fille, Marie Cœur, qu'elle fut offerte à la fin du XVème siècle. Ce bâtiment a ceci d’étrange qu'il mélange les éléments architecturaux au point d'en être déroutant : pierre de taille, motifs polychromes en briques rouges et briques noires, fenêtres à meneaux, caractéristiques du style renaissance et ouvertures traditionnelles percées semble-t-il au hasard sans aucun ménagement pour le nombre d'or…. Il en ressort une impression de pagaille où domine néanmoins le style Henri IV, caractéristique de la place des Vosges, qui fait en grande partie la valeur de ce monument.

    Coeur porchePortail en double voûte, arc brisé et "anse de panier", entouré de pilastres finement décorés

     

    L'autre face du dièdre est un mur-pignon qui fournit aux afficheurs-vandales l'opportunité d'y apposer des placards d'affiches sauvages. Nous en avons parlé ces jours-ci pour constater que la dernière vague consacrée à Sandro et Weston avait été elle-même vandalisée et saccagée avec hargne. La DPSP, pour constater et sévir, et les services spécialisés de Propreté de Paris sont intervenus pour effacer les traces du combat entre les afficheurs et ceux qui ont décidé de "résister à l'agression publicitaire".

    Coeur pignonLes deux faces du dièdre. Mur-pignon du 34 récuré dans l'attente de la prochaine incivilité. Il jouxte la façade de la maison Jacques-Cœur où une fenêtre à meneaux est visible au premier étage

     

    Nos quartiers où l'histoire et la culture affirment leur présence sont familiers de ce genre de contraste. Certains sont incités à en tirer un bénéfice marchand, les autres et nous sommes nombreux à en faire partie, prônent le respect de l'environnement, des sites et des monuments. Il a suffi d'un dièdre pour que ces deux attitudes se rencontrent et s'affrontent.

    Gérard Simonet

     

  • Haudriettes soleil d'hiver
    Eclairage public type "Marais"

     

     

    Frédéric Hocquard, Maire-Adjoint de Paris délégué à la nuit, président du "conseil de la  nuit", dont on a souvent regretté son attention insuffisante en faveur de la protection de la qualité de vie des parisiens a décidément pris un virage puisqu'il s'implique maintenant dans des activités d'intérêt général notamment l'amélioration de l'éclairage public.

    Le service de l’éclairage de la Ville nous invite à découvrir les dernières innovations en matière d'éclairage urbain. Pour nous convaincre des progrès réalisés dans ce domaine, des essais nous sont proposés sur trois voies parisiennes aux noms fort plaisants : rue de Croulebarbe, rue des Reculettes et place de la Bergère d'Ivry, toutes trois dans le XIIIe.

    La présentation se déroulera le mardi 13 mars à 19h30. Au programme :

    • détection de présence place de la Bergère d’Ivry ;
    • télégestion avec gradation des niveaux d’éclairement rue de Croulebarbe et détection de présence des retours piétons ;
    • comparaison des ambiances lumineuses et du rendu des couleurs des rues de Croulebarbe (LED) et des Reculettes (En Sodium Haute Pression).

    Si vous êtes intéressés, faites le savoir à Thierry Charlois, qui fait partie de la délégation de Frédéric Hocquard, en vous inscrivant par mail auprès de lui : thierry.charlois@paris.fr