Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2020

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    Archives beaubourg carrefour 17 03 20

    Très animé d'ordinaire, le carrefour Archives/Rambuteau (IIIe et IVe) est désert. Les habitants sont confinés chez eux, les établissements recevant du public sont fermés à l'exception des pharmacies et des commerces de bouche. De rares véhicules circulent, seules quelques voitures en stationnement résidentiel indiquent que la ville n'est pas tout à fait morte (Photo VlM – clic gauche dans la photo pour l'améliorer).

     

     

    La lutte contre le virus est passée à la vitesse supérieure ce mardi 17 mars avec l'obligation pour chacun de justifier ses déplacements en dehors du domicile avec une attestation, assez symbolique il est vrai, rédigée par soi-même… Tous les rassemblements sont désormais interdits afin de limiter la transmission du virus de personne à personne.

    Les informations qu'on diffuse sur le virus sont glaçantes : en l'absence de mesures de confinement le nombre de personnes infectées double tous les 3 jours. Autrement dit, en un mois le nombre de personnes contaminées et de malades est multiplié par 1000 !

    Les services de soins sont rapidement saturés à ce rythme. Déjà, dans la région Grand-Est de la France, très touchée avec 700 cas confirmés et 61 morts, on envisage l'installation d'un hôpital de campagne. A ce stade, les soignants sont amenés à choisir ceux qu'on traite…

    Aujourd'hui devait se tenir à 18h30 dans la salle des fêtes de la mairie du IIIe l'assemblée générale de notre association. Nous l'avons annulée, remplacée par une réunion "sur table" que nous tiendrons en audio-conférence entre membres du conseil d'administration détenteurs du nombre de procurations nécessaire au quorum.

     

    Chloé lacroixChloé Lacroix, mezzo-soprano

     

    Pour nos adhérents, nous avions préparé une surprise avant de les accueillir autour du buffet traditionnel. Il est temps de la dévoiler : accompagnée du soliste Olivier Cangelosi, que beaucoup d'entre nous ont découvert et admiré dans son exécution de quatre sonates pour piano de Beethoven le 29 janvier en la cathédrale Ste Croix des Arméniens, la mezzo-soprano Chloé Lacroix avait prévu de nous livrer le fameux air de Rosine du Barbier de Séville de Rossini "una voce poco fa…". Le contact est établi pour une prochaine occasion !

    En attendant que la courbe du nombre de porteurs du virus connaisse une inflexion, passe par un maximum, décroisse et connaisse son ultime inflexion libératrice, nous devons nous occuper aussi intelligemment que les circonstances le permettent. Nous vous proposons d'échanger vos impression sur ce blog en déposant des commentaires sur la façon dont vous vivez votre quarantaine. N'hésitez pas non plus à demander de l'aide si vous en avez besoin. Vivons ce blog comme un réseau social aux contours particuliers…

    Bon courage

    Gérard Simonet

     

  • Poésie lecture bis

    Une "lecture" dans la salle de théâtre de la Maison de la Poésie. Avec ou sans accompagnement  musical. Elle peut réunir 170 spectateurs, dans un cadre rénové et des sièges bien confortables…. Une autre salle en cave voutée peut accueillir de son côté 50 personnes. Passage Molière, 157 rue St Martin 75003 Paris

     

     

    C'est plus qu'une "maison", c'est autre chose qu'un théâtre, c'est un centre culturel qui s'est jadis consacré au théâtre puis à la poésie et qui est dédié aujourd'hui à la littérature, sous  l'impulsion depuis six ans de son Directeur Olivier Chaudenson. Situé au milieu du passage Molière dans le IIIe, une voie privée qui relie les rues St Martin et Quincampoix, bordée d'immeubles de la Ville de Paris actuellement en phase de rénovation.

    La frontière entre littérature et poésie, entre poésie et théâtre est ténue. Georges Pompidou dans son anthologie sur la poésie française a retenu des pages des tragédies de Corneille et de Racine ou du théâtre de Paul Claudel. Olivier Chaudenson n'a pas voulu que la Maison dont il a la charge reste enfermée dans une définition trop étriquée et trop exclusive de la poésie. Dans ce but il a choisi de consacrer sa mission culturelle à la littérature en général. 

    Chaudenson ter

    Olivier Chaudenson 

     

    Dans un entretien réalisé pour Télérama avec la journaliste Anne Segal, le Directeur de la Maison de la poésie, qualifiée de "scène littéraire", déclare : “On essaie de rebattre les cartes du snobisme littéraire. Avec 85% de salles remplies en moyenne et 35.000 spectateurs par an, Paris n’a pas à rougir. En proposant un programme éclectique, j'espère remporter un autre pari : transmettre la littérature au public le plus large. Faire de la poésie un genre littéraire comme un autre, pour lui donner plus de lisibilité et de visibilité".

    "Le projet porté par mon prédécesseur était dominé par le théâtre, le mien, plus du tout. Désormais, le lieu accueille toute la littérature, avec la poésie au centre, sauf paradoxalement celle écrite pour la scène. Pas par hostilité à l’égard du théâtre, mais parce qu’il y a 200 à 300 théâtres à Paris, alors qu’un lieu totalement dédié aux auteurs, il n’y en avait aucun, et surtout pas ouvert au quotidien".

    "Pour ouvrir à toute la littérature, le changement a dû être multiple. Premièrement, parce que les genres littéraires sont moins cloisonnés qu’auparavant, ils se superposent, se fertilisent. Les auteurs eux-mêmes circulent, écrivent parfois de la poésie, parfois d’autres choses. Le terme de « poésie » n’est pas sans ambiguïté non plus : des auteurs reconnus comme poètes ne souhaitent pas être désignés comme tels ou, lorsqu’ils écrivent un livre, ne mettent pas « poésie » dessus. Deuxièmement, la poésie contemporaine étant dans une certaine crise de lisibilité et visibilité, l’urgence est de la reconnecter à un public plus large, à commencer par celui de la littérature en général".

     

    Poésie élévationChaque soir, 200 à 220 personnes se pressent dans les salons cosy de la Maison dans l'attente de l'ouverture des portes.

     

    La Maison de la Poésie reçoit chaque année près de 1 million d'€ de subvention de la Ville de Paris. On a connu une époque, au début des années 2000, où l'institution fonctionnait avec des frais généraux qui dévoraient la subvention. Aujourd'hui, les spectacles sont nombreux et le public les plébiscite. Des places à 10,00 € et un public nombreux assurent désormais des recettes qui suffisent à l'équilibre économique de l'institution.

    On a pour ce prix-là des séances de une heure avec des auteurs qui présentent leurs oeuvres, ou des lecteurs qui les font découvrir ou approfondir. Une façon par exemple d'apprivoiser Marcel Proust grâce à une lectrice virtuose de notre grand écrivain, qui nous guide à travers lui et son oeuvre comme un médium.

    GS

     

     

     

     

     

  • Verrerie tags

    Décor sinistre sur ce mur de la rue de la Verrerie, tout proche de la jolie placette du Bourg Tibourg (IVe)

     

     

    Nous avons demandé aux candidats principaux à la mairie de Paris de se prononcer sur les moyens d'éradiquer le fléau que constitue les tags à Paris et l'affichage sauvage. Ariel Weil et Pacôme Rupin, au titre de Paris-centre, se sont déjà prononcés ; voici la réponse d'Aurélien Véron qui conduit la liste Rachida Dati pour Paris-centre :

     

    La propreté de nos rues est un élément crucial dans le quotidien des Parisiens. Elle est d’autant plus importante que nous avons la chance d’habiter les arrondissements parmi les plus riches de Paris en termes de patrimoine historique. Le Marais est l’un des plus vieux quartiers de Paris, et aussi l’un des plus visités. Son esprit village, malheureusement affaibli par l’arrivée progressive des grandes chaines, est encore bien présent. Il souffre hélas d’une malpropreté indigne de la beauté et du prestige de nos rues et de nos bâtisses.

    Les tags ou créations murales peuvent être de vraies œuvres d’art et embellir une rue. Mais soyons réalistes. Ce sont le plus souvent de simples graffitis ou affiches qui enlaidissent nos quartiers. De plus, le tag appelle le tag. Plus nos murs sont dégradés, plus les tagueurs taguent. C’est un cercle vicieux qu’il faut arrêter dès le début.

    La première mesure freinant ces dégradations est l’éducation. Nous travaillerons avec nos écoles pour éduquer les jeunes générations au respect de leurs lieux de vie, pour leur faire connaître et aimer leur quartier. L’amour de son quartier est le premier motif de respect.

    La seconde mesure consiste à réprimer sévèrement les tagueurs. Rachida Dati a prévu la création d’une vraie police municipale armée et formée. Elle sera très présente sur le terrain et disposera des historiques d’incivilités et d’agressions. Le Marais sera couvert pour empêcher qu’il soit souillé ou que certaines rues se transforment en coupe-gorge. Cette police complètera la police nationale et sera pilotée par chaque mairie d’arrondissement. Elle aura notamment la charge de sanctionner toutes les incivilités.

    Nous triplerons les caméras de vidéosurveillance et ferons appel aux outils de ville connectée pour optimiser la lutte contre ce type de dégradations volontaires. Nous poursuivrons avec fermeté les marques faisant leur promotion par des affiches sauvages. Nous réfléchissons à développer les Travaux d’Intérêt Général afin de faire nettoyer les dégradations par leurs auteurs afin de leur proposer une peine alternative dans une perspective éducative.

    Une fois le tag réalisé, nous arrivons à la troisième mesure. Nous réorganiserons le service de la propreté et le rassemblerons sous l’autorité d’une seule direction afin d’en améliorer le management. Actuellement les services de propreté souffrent de démotivation, d’absentéisme, et d’une mauvaise organisation. Chaque mairie d’arrondissement pilotera la propreté au niveau de son arrondissement. Cela nous permettra de déployer des brigades de propreté afin de faire effacer rapidement les dégradations constatées.

    Croyez en notre ferme volonté de mettre en action ces trois axes dès notre arrivée à la tête de la mairie.

    Aurélien Véron

    Candidat Paris-centre

     

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    AttilaMur-pignon 36 rue des Archives (IVe)

     

     

    Nos protestations à propos de l'affichage sauvage, relayées par les commentateurs de la campagne des élections municipales, ont donné quelques résultats. On assiste à une sorte de course à l'échalote entre les afficheurs, commandités par de grandes marques et enseignes du Marais et les services de nettoyage de la Ville de Paris. On voit régulièrement les afficheurs arriver avec leur barda et plaquer en toute décontraction des douzaines d'affiches sur l'espace choisi. Ils prennent des photos de leur méfait et s'en vont en sifflotant…

    On constate cependant que les équipes de la mairie interviennent plus souvent que par le passé. Il arrive que des sites restent vierges de toute invasion pendant plusieurs jours…

    Les affiches finissent par revenir. Tant qu'elles sont humides elles sont faciles à décoller mais d'un contact plutôt répugnant. Quelques habitants s'y résignent néanmoins dans un geste citoyen… et pour se défouler. On les comprend. Les affiches qui ont résisté vont sécher et remplir leur triste mission pendant un nombre variable de jours. Leur durée de vie dépend de la volonté et de la disponibilité des services de la Ville.

    On constate depuis le démarrage de la campagne des municipales que le délai d'intervention est sensiblement plus court. On note aussi le retour sur la scène d'un personnage qu'on surnomme "Attila". En regardant la photo, on comprend pourquoi ! Doué du même flegme que les afficheurs clandestins, il s'installe avec ses outils et lacère méthodiquement les affiches pour laisser sur le mur un décor tourmenté porteur d'un message qui évoque "le goudron et les plumes" en usage au Far-West.

    Bien qu'il ne soit pas membre de l'association et que nous ne défendions pas ses méthodes, nous reconnaissons qu'Attila est un allié objectif de tous ceux qui s'élèvent contre la publicité invasive dans tous ses états, et contre l'affichage sauvage en particulier.

    Il nous invite à "communiquer son adresse courriel aux personnes qui la demanderaient car elles souhaitent participer au regradage (néologisme créé par Attila pour signifier la remise en état des murs après affichage sauvage – NDLR) ne serait-ce qu'en spectateurs ou spectatrices et en soutien".

     

     

  • Gravilliers 28 boucherie manu 05 03 20"Manu" devant sa boucherie, 28 rue des Gravilliers (IIIe) – Tél. 01 42 77 55 24 (Photos VlM, clic gauche pour magnifier la vue))

     

    Emmanuel Mesnil, artisan boucher, a ouvert ce commerce en 2007, il y a 13 ans, ce qui était courageux et non sans risque, étant le tout dernier métier de bouche subsistant dans cette portion de la rue située entre la rue Beaubourg et la rue du Temple. En effet, depuis de nombreuses années, tous les locaux se libérant étaient repris par des grossistes en maroquinerie, bimbeloterie et petite bijouterie.

    Il y a une vingtaine d’années, le phénomène s’est accéléré sous la pression d’une flambée des prix, faisant fuir le petit commerce de proximité. Ainsi, disparaissaient en relativement peu de temps, deux magasins de fruits et légumes, une supérette, deux boulangeries, une poissonnerie, une boucherie chevaline, une blanchisserie, un café, et l’on en oublie probablement.

    Cette transformation a vidé la rue de son animation traditionnelle, pénalisant les riverains. La Mairie du IIIe s’en est préoccupée activement, ce d’autant plus que les appartements au-dessus des grossistes se transformaient en entrepôts de stockage et en ateliers, parfois au mépris des règles d’hygiène et de sécurité.
    Dans ce contexte, des dispositifs pour faciliter le maintien ou la réinstallation de petits commerces variés ont été mis en place.

    Ainsi, E. Mesnil a bénéficié de l’aide de la SEMAEST (Société d’économie mixte de la Ville de Paris spécialisée dans la redynamisation du commerce et de l’artisanat de proximité), de la Chambre de Commerce de Paris, de la Mairie et de la Fédération de la Boucherie. Grâce à cette politique volontariste, la rue des Gravilliers change de visage, les grossistes partants étant remplacés par diverses boutiques : prêt à porter, bijouterie-horlogerie, coiffure, salon de thé, poissonnerie, épicerie de luxe, divers points de restauration, galeries d’art.

    Gravilliers 15 chic & mode 05 03 20Le nouveau visage de la rue des Gravilliers, élégance, "chic et mode", mais aussi hôtel, galeries d'art, restaurants…

     

    Ainsi, « Manu » fait figure d’Ancien. Presque quinquagénaire, originaire de Pont L’Evêque en Normandie, il entre en boucherie à l’âge de 13 ans, par un stage de formation. Suivent le CAP, 2 ans d’apprentissage dans une boucherie de Lisieux. Ensuite Paris, dans une boucherie du XIIe pendant 7 ans, et enfin en tant que boucher expérimenté 6 ans dans un magasin ATAC AUCHAN à Paris, avant de s’installer à son compte.

    Cette solide expérience professionnelle lui confère une compétence et une réelle passion pour son métier. Toutes les viandes proposées sont d’origine française dont il connaît la provenance et les éleveurs et il privilégie la qualité. Dans sa boucherie, pas très grande, mais bien agencée, il crée une ambiance conviviale par sa présence très active, n’hésitant pas à conseiller sa clientèle sur le choix de tel ou tel morceau, avec éventuellement une recette pour le préparer.

    Son humour est le reflet d’une personnalité de bon vivant qui aime lui-même cuisiner, que ce soit pour la charcuterie faite maison, ou un petit rayon traiteur qu’il propose.

    Il est devenu agréable de flâner dans cette rue.

    Claude Verrier

     

  • Temple bm

    Carrefour Temple/Blancs-Manteaux (IVe)

     

    Jérôme se trouvait là vers 23h30 dimanche soir 2 mars, rue des Blancs-Manteaux. Il nous raconte : "J'ai vu surgir rue du Temple une vingtaine de Black-Blocs, tout de noir vêtus, cagoulés, avançant à vive allure et jetant sur la chaussée trottinettes et vélos, renversant les poubelles et hurlant "Antifa !", taguant rideaux métalliques et murs. Les passants se cachaient effrayés, les personnes dans les bars se demandaient ce qui se passait. Les rues du Temple et des Blancs-Manteaux avaient un air du Berlin des années 30. C'était effrayant !"

    "La police a surgi une minute après à toute vitesse, recherchant le groupe, sirènes hurlantes, dans une course poursuite. J'ai pris la rue des Blancs-Manteaux. Ils me suivaient. Puis ils ont traversé la rue des Archives et continué dans l'autre section de la rue des Blancs-Manteaux en direction de la rue Vieille du Temple. J'ignore ce qu'ils ont fait ensuite"

    Bm pecquayRues des Blancs-Manteaux et Pecquay (IVe)

     

    Selon d'autres sources, ils étaient 12. La police en a interpelé 4 qui ont été mis en garde à vue.

    Nous sommes nombreux à constater une recrudescnce des actes d'incivilité la nuit le long de rue du Temple jusque dans le IIIe. Il y du trafic de stupéfiants dans l'air et des mini-markets qui n'ouvrent que la nuit pour fournir en alcool ceux qui veulent boire. Il s'ensuit des désordres avec des hurlements et des rixes au petit matin. Les riverains sont de plus en plus nombreux à souhaiter une surveillance accrue avec des caméras et la présence visible d'agents de la force publique.

    Un arrêté de la préfecture interdisant la vente à emporter et la consommation d'alcool sur ce secteur sensible ne serait pas inutile. Il est étrange qu'aucun de nos candidat aux élections municipales n'y ait songé… Mais il n'est pas trop tard !

    On a une pensée aussi pour celles et ceux, des apprentis sorciers, qui ont œuvré avec acharnement depuis 2014 pour développer les activités nocturnes festives en sachant que les forces de sécurité sont réduites ou absentes et que la nuit et l'obscurité sont complices des exactions en tout genre qui s'y produisent.

    GS

     

  • Lorrie église

                                                                                                                                                       

    Concert 30 10 19 trio finalConcert les artistes
     

    Pour la première fois depuis le lancement des "Moments Lyriques du Marais" par "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine, notre troupe de solistes sera au complet. Nous avons commencé en 2017 avec la soprano Pauline Feracci, lauréate du prix Paris-Marais au concours international de Canari (Hte Corse), accompagnée par la sublime Magali Albertini au piano, puis Thibault de Damas baryton-basse, finaliste du concours, les a rejointes ainsi que Lorrie Garcia mezzo-soprano et Kaëlig Boché ténor, révélation de l'ADAMI 2017.

    Tous ces artistes réunis vont se produire devant nous pour notre bonheur sur le thème "Voyage Lyrique autour du Monde, Opéras et Mélodies", dans des airs, chansons, duos et quatuor. 

    Au programme G. Puccini, G. Rossini, W.A. Mozart, G. Bizet, G. Verdi, R. Schumann, H. Purcell, C.W. Glück, H. Villa-Lobos, R. Hahn, F. Poulenc, G. Ropartz et K. Weil.

    Le spectacle est organisé en partenariat avec Sotheby's International Realty Paris Marais. Les spectateurs sont invités en clôture à un cocktail où ils auront l'occasion d'échanger avec les organisateurs et les artistes.

    Venez nombreux nous retrouver dans la joie d'entendre des œuvres vocales célèbres interprétées par des artistes jeunes de grande classe, qui font à chacune de nos sessions les délices des spectateurs avec leur voix et leur talent scénique. Réservez dès à présent. Le placement est effectué dans l'ordre d'arrivée des demandes.

    Gérard Simonet

     

    Mercredi 22 avril 2020, à 20h00 en l'église ND des Blancs Manteaux dans le IVe

    12 rue des Blancs-Manteaux 75004 Paris

    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10 ou vivrelemarais@orange.fr

    Entrée : 20,00 €

    Paiement :
    – par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – PARIS
    – par virement / IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174  2N02013   BIC : PSSTFRPPPAR
    – Par virement sécurisé Paypal : clic gauche dans le bouton "Faire un don".

     

     

  • 4 filsMur-pignon 16 rue des Quatre-Fils. Déjà deux semaines de présence ! (Photo VlM)

     

    Après Anne Lebreton  (liste Cédric Villani) et Ariel Weil (liste Anne Hidalgo), Pacôme Rupin, candidat Paris-centre aux côtés d'Agnès Buzyn,  nous envoie sa contribution sur la question spécifique des tags et de l'affichage sauvage chez nous et dans Paris. Nous l'en remercions et soumettons intégralement sa réponse à l'analyse et aux commentaires de nos lecteurs :                                

     

    Monsieur le Président,

    Vous trouverez ci-dessous ma réponse à votre article du 24 février dernier.

    L'état de nos rues est indigne de Paris. Ce n'est pas pour rien que la propreté, avec la sécurité, est la préoccupation majeure des Parisiens pour cette élection. Avec Agnès Buzyn, nous voulons changer en profondeur l'organisation des services de propreté mais surtout arrêter avec l'impunité qui règne aujourd’hui.

    Premièrement, nous serons intraitables sur les sanctions. Nous créerons une vraie police municipale, formée et armée, afin qu'elle fasse respecter toutes les règles sur l'espace public. La réforme du statut de Paris demandée par Anne Hidalgo a été une erreur. Le transfert d'une partie des compétences de la Préfecture de Police vers la Ville de Paris n'a fait qu'empirer la situation, puisque la Ville ne dispose pas d'une véritable force de police et a donc été incapable de sanctionner efficacement les délits. Nous multiplierons aussi par trois le nombre de caméras de vidéosurveillance, notamment dans les rues qui font le plus l'objet de dégradations, afin de systématiquement poursuivre leurs auteurs.

    Deuxièmement, nous répondrons au manque de réactivité des services. Nous mettrons en place des « managers de rue » qui seront en relation constante avec les riverains et les commerçants pour identifier le plus rapidement possible une dégradation et demander sa réparation dans la journée par le service compétent. Un tag ou une affiche enlevé dans la journée, c'est le bon moyen de dissuader l'auteur de réitérer. Cette réactivité sera possible aussi par la décentralisation des services de propreté sous la responsabilité directe du Maire de secteur. Ce n'est pas normal que les services répondent à des grandes directions de la Ville de Paris, alors même que ce sont les élus de terrain qui doivent assumer la situation vis-à-vis de la population. Ce sera donc au pouvoir politique de proximité de mettre en place un service de nettoyage efficace et réactif contre les tags et l'affichage sauvage.

    Vous pouvez compter sur mon volontarisme pour rendre à nos rues leur élégance et pour rendre aux habitants le plaisir de déambuler dans leur quartier.

    Pacôme Rupin
    Candidat à la Mairie de Paris Centre
    Liste Ensemble pour Paris avec Agnès Buzyn

     

  • Petite place 27 02 20

    Où qu'on tourne la tête c'est ce genre de laideur qui nous agresse… Place Thorigny, près du Musée Picasso (IIIe). Qui saura arrêter le massacre ?

     

     

    Tout en regrettant que nous l'interpellions, ainsi que les autres candidats, avec une verve volontairement empreinte d'impertinence dans notre article du 24 février, Ariel Weil, candidat à la mairie de Paris-centre sur la liste de la Maire Anne Hidalgo Paris en commun nous répond ce qui suit :

     

    "Sur le fond,  je vous rejoins volontiers. La perception de la saleté vient en effet en bonne partie du désordre de l’espace public produit par les dégradations en tous genres sur les immeubles et commerces ainsi que sur les mobiliers urbains. Et comme chacun sait, la saleté entraîne la saleté. Au cœur du Marais, sur le plateau Beaubourg, aux Halles, les inscriptions et affiches sauvages nous tournent la tête, sans répit.

    Y remédions-nous quotidiennement ? Oui. Est-ce suffisant ? Non.

    Notre nouveau plan d’action exige des moyens considérables compte tenu du nombre important d’infractions identifiées sur le territoire de Paris Centre. C’est pourquoi, la candidate Anne Hidalgo a annoncé qu’elle mettrait 1 milliard d’euros par an pour la propreté, l’entretien et l’embellissement de notre ville.

    Aujourd’hui, nombre d’entre vous se sont emparés du dispositif « DansMaRue » pour signaler les tags à enlever. Face à l’explosion des signalements, le prestataire actuel du marché de nettoyage peine à traiter ces dégradations faute de moyens suffisants, entraînant l’incompréhension des usagers.

    Demain, un nouveau budget dédié, associé à un meilleur calibrage des besoins dans le cadre d’un prochain marché public, permettra d’améliorer la situation de manière significative, en particulier dans les rues les plus régulièrement touchées.

    En outre, nous proposerons que la prochaine loi de décentralisation prévue pour l’automne prochain permette aux villes d’augmenter le montant des amendes pour qu’elles soient enfin dissuasives : jusqu’à 150 € pour le jet de mégot ou de papier, 300 € pour l’épanchement d’urine, 500 € pour le dépôt sauvage d’encombrants, plusieurs milliers d’euros pour l’affichage sauvage [Quid des tags ? NDLR]. Sur ce dernier point, nous devons pouvoir infliger des amendes proportionnelles au chiffre d’affaire des marques qui se livrent à ces infractions. La végétalisation de tous les murs pignons des bâtiments municipaux et des copropriétés qui le souhaitent, nous permettra également d’éviter cet affichage sauvage envahissant.

    Enfin, nous utiliserons la vidéo verbalisation contre les dépôts sauvages d’encombrants et de déchets de chantier.

    Sur la base de ces mesures, je m’engage à garantir aux habitants de Paris Centre des espaces publics communs plus propres et mieux respectés.

    Ariel Weil

     

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    Caserne minimes 26 02 20La caserne 12 rue du Béarn (IIIe) et sa place centrale (Photo VlM)

     

     

    L'inauguration de ce qu'on peut appeler désormais la "Résidence des Minimes" a eu lieu le 26 février 2020 en présence de la Maire de Paris Anne Hidalgo, des Maires des IIIe et  IVe arrts, Pierre Aidenbaum et Ariel Weil avec une invitée d'honneur en la personne de Nicolle Beltrame, la mère du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a perdu la vie héroïquement le 24 mars 2018 sous les coups d'un djihadiste en se substituant à une otage dans un Super-U à Trèbes (Aude) au cours d'une attaque terroriste qui a fait deux autres victimes.

     

    Hidalgo anne et nicolle beltrame 26 02 20Nicolle Beltrame et Anne Hidalgo (Photo VlM)

     

    La mairie de Paris a pris la décision d'honorer sa mémoire en donnant son nom à cette nouvelle résidence.

    Située à deux pas de la place des Vosges, elle occupe tout l'espace de l'ancienne caserne des Minimes qui était dévolue à la gendarmerie nationale. Un budget de 12,3 millions d'€ a été affecté par la Ville à sa transformation. Confiée en gestion à ELOGIE-SIEMP, elle abritera 70 logements sociaux, une crèche, un restaurant associatif, des artisans, des bureaux et un cabinet médical. 

    Contrairement à la caserne dont l'entrée était interdite, le nouvel ensemble est ouvert sur le quartier avec sa place qui devient un jardin traversant et animé, et des accès sur les rues qui l'encadrent

    Pour Pierre Aidenbaum, qui met fin à quatre mandats successifs de Maire du IIIe, cette inauguration sonne comme un couronnement. Elle lui rappelle qu'à deux pas de là, rue Saint-Gilles, il a réhabilité aussi un vaste espace connu sous le nom de Cour de Venise, qui abrite depuis le début des années 2000 logements sociaux et activités dans une architecture rénovée qui s'accorde harmonieusement avec celle du Marais.

    Ariel Weil, Maire du IVe et candidat Paris-centre, indique pour sa part qu'il est heureux de savoir que des familles vont s'installer là avec des enfants pour repeupler des écoles qui ont tendandance à se vider et apporter leur écot à l'activité économique du secteur.

    GS