Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2020

  • Notre dame grue upério 26 12 19Notre-Dame en travaux. Grue géante et arc-en-ciel de l'espoir ! (Photo Upério)

     

     

    François Douady, président de l'association XVIe Demain, membre comme nous de l'alliance "Vivre Paris !" et de la Plateforme des associations d'habitants, signe un article pour son journal sur la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame. Nous sommes en parfaite résonance avec son analyse. En voici le contenu :

     

    L'architecte doit fermer sa gueule !

    C’est l’ordre intimé par le général Georgelin, président de l’établissement public Notre-Dame de Paris, à Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques responsable de la cathédrale, devant la commission de la culture du Sénat le 13 novembre 2019. Franck Riester, ministre de la Culture, a regretté ces propos et défendu son architecte. Cet accrochage ne doit pas surprendre si l’on se souvient du souhait du Président de la République de « reconstruire Notre-Dame plus belle qu’avant, en cinq ans » pour coïncider avec les JO de 2024.

    La flèche a été érigée en 1250, puis démontée au XVIIIe siècle. Viollet-LeDuc l’a reconstruite en 1859 en harmonie avec l’ensemble de son travail sur la cathédrale. Mais depuis la signature en 1964 par la France et 42 autres pays du traité international sur la conservation et la restauration des monuments historiques dit "Charte de Venise", la règle est que « le monument doit être reconstruit dans le dernier état connu ».

    Cette première escarmouche entre l’État et la Culture pourrait être suivie par d’autres conflits. On se souvient de cette réponse à un imprudent appel à idées qui proposait une toiture en verre abritant un potager participatif, en oubliant que la cathédrale, appartenant à l’État, est avant tout un lieu de culte confié à l’église catholique par la loi de 1905. Aussi ressortent certaines idées, contestables, contenues dans le rapport de la Mission de la Cité de 2016 établi par Dominique Perrault concernant la cathédrale telle qu’un parvis de verre montrant le sous-sol archéologique et un centre commercial, ainsi qu’un accès par le quai de Seine.

    D’autres conflits sont en germe dans la loi du 30 juillet 2019, votée dans l’émotion de l’incendie, pour aller vite. L’établissement public Notre-Dame de Paris, créé le 28 novembre 2019, aura toute autorité pour déroger par ordonnances aux textes protégeant ce monument classé. Cependant, cette loi n’a pas pu écarter l’application des dispositions du code du travail quant aux mesures de dépollution au plomb qui ralentissent les actuels travaux de consolidation. Cette idée bien française qu’à un nouveau problème il faut une loi dérogatoire ad hoc permet de se demander à quoi peuvent bien servir les services du ministère de la Culture.

    En effet, il semble qu’une consultation citoyenne décidera du « geste contemporain » pour la restauration de la flèche, puis qu’une autre consultation décidera si les Français veulent une cathédrale restaurée à l’identique ou "plus belle". Un sondage Yougov du 29 avril 2019 réalisé pour le Huffington Post et CNews indique que 54 % des Français sont pour une restauration à l’identique, dont Anne Hidalgo, 21 % ne savent pas et 25 % sont pour un "geste architectural".

    François Douady

    Président

     

  • Hidalgo photo rognéeAnne Hidalgo devant un étalage de primeurs (Photo Le Parisien)

     

     

    Le Parisien publie ce dimanche 12 janvier, comme prévu, la déclaration de candidature d'Anne Hidalgo. Le texte est long et couvre tous les sujets que nous avons mis au programme de nos entretiens avec les candidats. (Cliquer ici pour en prendre connaissance). Chacun décidera en conscience dans quelle mesure elle répond ou non à ses attentes.

    Paris-centre fait l'objet d'une déclaration ciblée : "Le centre de Paris sera piétonnisé et la circulation sera limitée dans les quatre premiers arrondissements aux riverains, aux taxis, aux navettes électriques, aux véhicules d'urgence et de livraison pour les commerces et les artisans et aux personnes à mobilité réduite".

    Il y a trois ans, nous discutions déjà du  sujet avec Christophe Najdovski, Maire-Adjoint en charge des déplacements à l'Hôtel de Ville. Voici ce qui ressortait : "Dans ce périmètre [le Marais], la circulation des véhicules sera interdite sauf aux riverains, taxis, bus, services publics. Nous insistons pour que les VTC (véhicules de transport avec chauffeur), issus de l'économie numérique de partage (ex. UBER), soient admis. Le mode de contrôle est à l'étude".

    La déclaration d'Anne Hidalgo n'est pas très éloignée des conditions évoquées à l'époque. Elle comporte à nos yeux cependant une lacune : il n'est pas fait mention des parkings publics existants, comme Beaubourg, et de la nécessité de laisser leur accès libre à tous les véhicules, sauf à décider de leur fermeture avec toutes les conséquences prévisibles. Cette nécessité conduit à exclure du champ des restrictions de circulation des axes comme Beaubourg/Renard….

    Il plane aussi sur sa déclaration un voile pudique à propos des deux-roues motorisés. On sait que Christophe Najdovski et la Maire n'ont pas réussi à s'entendre sur le fait par exemple que ces véhicules paient leur stationnement. On sait aussi que les citoyens ont une perception très négative de ces engins bruyants et polluants qui encombrent les trottoirs. Anne Hidalgo est-elle prête à affronter l'ire de "la fédération des motards en colère" et leurs manifestations monstres chaque fois qu'on fait mine de s'attaquer à leurs privilèges ? Est-il clair que l'interdiction de circuler dans Paris-centre s'adresse clairement à eux tout autant qu'aux voitures ?

    Pour finir, la question reste entière sur le mode de contrôle de l'interdiction de circuler.

    GS

     

  • Dante-et-Virgile-aux-enfers-par-Eugene-Delacroix

    Dante Alighieri (1265-1321) en compagnie de Virgile qui l'accompagne dans son entrée aux enfers. Peinture d'Eugène Delacroix (1822), inspirée par la Divina Commedia

     

     

    Anne Hidalgo passe au confessionnal du "Parisien" aujourd'hui pour l'annonce officielle de sa candidature à la mairie de Paris. "Le Monde" anticipe en annonçant "l'entrée en campagne d'Anne Hidalgo" brûlant ainsi d'une certaine manière la politesse à ses confrères. Nous n'hésitons pas à en faire de même car la Maire de Paris, lors de notre déjeuner avec elle le 4 octobre, nous avait laissé entendre avec un sourire que sa décision était prise et qu'elle n'attendait que le bon moment pour l'annoncer. 

    Allez savoir pourquoi cette nouvelle nous fait penser au troisième chant de la Divine Comédie de Dante qui traite de l'enfer ?

    "Per me si va ne la città dolente,               par moi on entre dans la ville douloureuse
    "per me si va ne l'etterno dolore,              par moi on accède à la douleur éternelle          
    "per me si va tra la perduta gente".          avec moi on se mêle à la foule perdue (NDLR).

    A en juger par l'intensité de la compétition à Paris et le nombre de candidats, l'enfer qu'elle abrite en son sein en attire plus d'un. Il faut croire qu'il n'est pas aussi redoutable qu'on pourrait le craindre.

    GS

     

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    Mérian 10 01Paris, le plan de Matthieu Mérian (1615), illustration de la carte de vœux du Maire du IVe. L'île Saint-Louis est encore "l'île aux vaches", séparée de l'île Notre-Dame devenue l'île de la Cité

     

     

    Ariel Weil Maire du IVe envoie ses voeux à ses administrés, pour la dernière fois es-qualité, en reprenant une carte du vieux Paris en soulignant qu'elle épouse miraculeusement 400 ans auparavant les contours du nouvel arrondissement Paris-centre dont il espère être le Maire en 2020. Il commente sa trouvaille avec des vibratos dans la voix. Ce qu'il nous rappelle ou nous apprend est d'ailleurs fort intéressant. Nous nous faisons un plaisir de le publier :

     

    "Nous avons fait le choix du plan de Mérian, représentant Paris au temps de Louis XIII, parce que c’est l’un des rares à montrer la « ville » et la Cité (sur la « rive gauche », bien moins développée, c’est encore l’Université) dans son extension maximale à l’ouest, avant la disparition complète de l’enceinte de Charles V et l’accroissement de Paris par absorption de ses nombreux faubourgs.

    Avec l’enceinte dite des « Fossés-Jaunes », le périmètre de la Ville, construite à partir de la Cité et d’une partie de l’actuel 4e arrondissement (qui possède des vestiges des 3 grandes enceintes successives : antique, Philippe Auguste et Charles V désormais exposée au jardin Teilhard de Chardin depuis 2019) c’est en fait le périmètre du futur « Paris Centre » qui est dessiné… il y a 4 siècles (en réalité bien avant l’actuelle numérotation des arrondissements) ! Chacun y lira ce qu’il voudra mais cette plongée dans le passé de Paris montre une fois encore qu’à chaque époque la ville a su se réinventer. L’an dernier, nous avions fait le choix des bitumeurs de la rue de Rivoli qui, en remontant certes moins loin (1947) montrait cette même réalité.

    Dans les deux cas, je suis aussi heureux de l’opportunité de mettre à l’honneur les fonds prodigieux de nos institutions culturelles locales (l’an dernier la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, et cette année les Archives Nationales), que nous avons fouillé pour y dénicher ces trésors (même si le plan de Mérian était en fait déjà accroché au mur de mon bureau !) Les Archives Nationales ont d’ailleurs programmé une très belle exposition achevée cette semaine et intitulée « Quand les artistes dessinaient les Cartes » qui m’a donné l’idée d’en interroger le fonds. C’est l’occasion de saluer leur directeur Bruno Ricard et toute son équipe, Emmanuel Rousseau et Céline Gaudon.

    Pour aller plus loin, il s’agit de l’un des plans les plus exacts du XVIIème siècle où l’on voit Paris embelli, transformé et maîtrisé. Le Pont-Neuf, premier pont parisien non bâti, traverse la Seine de part en part (il est agrémenté d’une statue fantaisiste de Henri IV). Au premier plan figure donc l’enceinte des Fossés-Jaunes – représentée sur les plans de Quesnel et de Vassalieu – et qui fut totalement détruite en 1705, peu de temps après son achèvement (ce qui explique aussi la rareté des plans qui la représentent). Une enceinte historique qui revêt donc une importance particulière pour la ville de Paris dans sa configuration actuelle et plus particulièrement pour le Centre de Paris.

    C’est donc un choix qui nous pousse à imaginer notre avenir sans oublier le passé. Ce passé qui résonne dans nos mémoires comme le garant de notre présent et à partir duquel nous construisons notre futur (proche) : Paris Centre."

    Ariel Weil

    Maire du IVe

     

  • Giottani

    Galerie Sabine Bayasli, 99 rue du Temple (IIIe) Tél. 06 34 29 4382. Non, il ne s'agit pas d'une photo mais d'une peinture hyper réaliste exposée dans la galerie (Clic gauche dans la photo pour une haute définition)

     

     

    Au beau milieu ou presque du décor contesté que la démarche "Embellir Paris" nous a laissé au carrefour Temple/Michel le Comte, en lieu et place d'un grossiste qui est parti, une galerie d'art a fleuri sans que les familiers du lieu s'en rendent vraiment compte.

    Elle occupe le local du rez-de-chaussée  de l'immeuble années 80 qui abrite des logements sociaux RIVP (régie immobilière de la Ville de Paris), le centre des impôts et le gymnase dont l'esthétique est tant décriée. Elle s'intéresse essentiellement à la peinture et aux sculptures contemporaines. L'échelle de valeur des œuvres va de 100 à 10.000 €.

    Galerie

    Elle expose Johann Rivat "Hell or High Water" à partir du 24 janvier jusqu'au 22 février.

     

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    Commissariat du IIeL'ex- commissariat du IIe, 18 rue du Croissant

     

     

    Dans le cadre du regroupement des forces de police des quatre arrondissements centraux, cet immeuble dont le propriétaire est privé, a été libéré en septembre 2019 par le personnel du commissariat de police du IIe. Un permis de construire a été demandé à la Ville – et obtenu – selon des témoins locaux, pour sa réaffectation en résidence hôtelière.  

    L'immeuble est en période de latence. Nous avons reçu hier 6 janvier ce message en forme d'alerte de Laeticia Mougenot, avocate au barreau de Paris et habitante du IIe. Elle met en cause Jacques Boutault, Maire du IIe, qui aurait aidé des squatters, le DAL (Droit au Logement) et La France Insoumise à prendre possession des lieux sans autorisation :

    "Depuis des années nous savons que l'immeuble du commissariat du 2ème arrondissement va être libéré par la police. Depuis des années la mairie du 2ème pouvait réfléchir à quoi faire, en relation avec son propriétaire, de cet immeuble par ailleurs connu comme à la limite du salubre. Depuis plusieurs mois il y a un projet de création d'un hôtel pour lequel la Mairie a accordé des permis de construire. Depuis ce matin DAL, La France Insoumise et Jacques Boutault, notre Maire vert, ont réquisitionné l'immeuble et sont en train d'y installer des sans-logis. Est-ce raisonnable? Est- ce qu'il aurait pu être fait autrement ? Dans le respect du droit, de la propriété privée, de la sécurité des riverains (branchements électriques sauvages avec risques d'incendie, par ex). Je le crois. Mais ce n'est pas ce qui se passe actuellement et je ne remercie pas la Mairie du 2ème. A suivre…"

    Le Maire du IVe, Ariel Weil, candidat à la mairie de Paris-centre sous la bannière d'Anne Hidalgo, publie une information sur Twitter aujourd'hui 7 janvier : "Nous avons pris notre part en mobilisant notre patrimoine et celui des bailleurs sociaux en attente de travaux pour y mettre de l’hébergement temporaire. Le parc privé doit prendre sa part à l’approche du plan Grand Froid". 

    Au commissariat du IIIe, on confirme que les locaux étaient surveillés mais les occupants se seraient introduits sans effraction. Il s'agit désormais d'une occupation de fait. La police attend le jugement en référé que le propriétaire a sollicité du TGI (tribunal de grande instance). Il va statuer sur la situation. Une décision d'expulsion pourrait en découler.

    Chacun est sensible à la détresse des sans-abris. Mais tout le monde se souvient des dérives des squatts, qu'il s'agisse de "Marais-Publique" rue Charlot dans le IIIe au début des années 2000, de la rue de la Banque ou de Rivoli. Il est normal que les habitants aux alentours s'en préoccupent. Le commentaire de Laeticia Mougenot rappelle que nous sommes dans un Etat où les situations sensibles ont leur droit à un traitement humain en toute légalité. L'occupation par la force ou la ruse, et la réquisition, sont des mesures d'exception qui n'ont pas leur place dans notre société.

    GS

     

    Postscriptum du 7 janvier

    Candidat à la mairie de Paris-centre aux prochaines élections municipales, le Maire du IVe Ariel Weil s'est impliqué dans l'affaire et nous donne son analyse, qui "n'est pas très loin de la nôtre" selon lui. Voici ce qu'il en dit : 

     

    "Je fais suite à votre article sur le squat de la rue du Croissant.

    Le nombre de logements vacants dans le Centre de Paris est estimé à 25%. Compte tenu de la pénurie et de la cherté du logement, c’est bien trop.

    A sa manière, le DAL a le mérite depuis des décennies d’alerter sur ce sujet important pour tous les habitants et de mener des opérations qui sensibilisent le public à ce sujet majeur.

    En tant que Maire, ma préférence est d’une part de mobiliser et mettre à profit les vacances dans les bâtiments publics pour y proposer de l’hébergement, et d’autre part d’engager un dialogue coopératif avec des propriétaires privés en les convainquant de mettre à disposition des plus démunis leurs bâtiments inoccupés, pour des périodes transitoires comme celles d’attentes de travaux.

    Plusieurs centaines de personnes ont ainsi été logées, sur mon initiative, en coopération avec l’Etat, à l’hiver 2018 au sein de la tour Morland avant que les travaux ne commencent : d’abord lorsque l’immeuble était propriété de la ville, puis après transfert à son acquéreur privé, qui avait accepté de prolonger l’opération d’hébergement d’urgence avant d’engager la transformation en logements pérennes.

    Depuis cette opération, la Ville de Paris a créé une charte en faveur de l’occupation temporaire pour solliciter les propriétaires fonciers privés et engager une dynamique partenariale permettant notamment de remettre à disposition des m² pour des usages d’hébergement d’urgence. C’est une grande avancée.

    Et une démarche constructive, coopérative, rassurante et concrète que je souhaite voir adoptée par davantage encore de propriétaires privés.

    Ariel Weil

    Maire du 4ème arrondissement de Paris"

     

  • Nanashi

     

    Fermeture de Nanashi

     

    Le restaurant qui porte ce nom de "Nanashi" au 57 rue Charlot (IIIe) étalait son emprise sur l'espace compris entre les rues Charlot, Forez et Picardie dans le IIIe. Il a été lancé par Addy Bakhtiar, le "roi de la nuit parisienne". Les riverains du secteur ont eu avec lui des démêlés pour tapage nocturne. La justice l'a condamné et nous avons transigé en février 2016 sur le règlement de dommages-intérêts. Nous nous étions finalement séparés en bons termes avec l'assurance d'un comportement de sa part plus attentif à la tranquillité de ses voisins.

    Des voisins qui nous apprennent que "Nanashi vient d’être mis en liquidation le 17 décembre dernier après de longs mois de redressement judiciaire". On peut voir d'ailleurs un panneau « A céder » sur la façade. On ne doit pas se réjouir des déboires d'autrui mais les riverains concernés se déclarent "heureux car les habitants n’en pouvaient plus des nuisances sonores et olfactives générées par le commerce. Une action d’expertise était en cours, après un essai de médiation sans résultat. Ce conflit aura coûté des sommes très importantes à la copropriété"

    Ils déclarent pour conclure "n'avoir plus qu’à espérer que le prochain commerce sera plus respectueux de ses voisins". La  propriétaire des murs, quant à elle, annonce qu’elle ne veut plus louer à un commerce de bouche compte tenu des nuisances et du fait que l’établissement n’est pas aux normes sur la ventilation des cuisines. 

     

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    Era immobilier

     

    Lancement d'une nouvelle agence immobilière rue Beaubourg

     

    ERA Immobilier Agence Beaubourg s'implante au 56 de la rue dans le IIIe. Son propriétaire Bernard Le Bris nous a reçus dans ses locaux rénovés et réaménagés. Il soutient que l'existence dans nos quartiers d'une association d'habitants comme la nôtre, qui propose des activités culturelles de haut niveau mais accessibles, est perçue comme un atout en faveur du Marais et de Paris-centre. L'agence expose l'affiche de notre récital Beethoven du 29 janvier sur son écran électronique à défilement d'images. 

    Nous lui en sommes reconnaissants et nous lui savons gré, en outre, d'avoir mis fin par son arrivée à la situation indigne du local commercial dont la devanture est restée à l'abandon pendant des mois, livrée à l'affichage sauvage et aux tags.

     

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    Paris vue du ciel le parisien 03 01 20

     

    Paris se dépeuple ? (Photo Fred Dugit Le Parisien)

     

    Le Parisien du 2 janvier publie un article de fond sur la population parisienne avec cette question : "Paris se dépeuple ? Les derniers chiffres de l’Insee confirment que la capitale se dépeuple au rythme de 11 000 habitants en moins chaque année. On compte officiellement     2 187 526 Parisiens, soit -2,4 % sur cinq ans". Et s'agissant de Paris-centre : -5,2% dans le IIIe, +1,1 % dans le IVe, -6,7% dans le IIe et -4,9% dans le 1er

    Nous posons en ce qui nous concerne la question autrement : la population de Paris décroit-elle vraiment, et si c'est avéré, est-ce dramatique ? Revenons à ce propos six ans en arrière avec une tribune de Marc Ambroise-Rendu qui s'exprime au nom de France Nature Environnement.

    Pour résumer sèchement le débat, disons qu'il est incohérent de se plaindre de la surpopulation à Paris, ville la plus dense d'Europe et la plus visitée du monde, et en même temps se lamenter sur une baisse de la démographie, peu significative car elle reste à l'intérieur de la très forte marge d'erreur des recensements. Réflexion appuyée par le fait que le nombre d'électeurs augmente ! (Le Parisien, 24 novembre 2019 – Marie-Anne Gairaud)

     

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    Notre dame charpente

     

    La charpente de notre-Dame sera en chêne (Photo Le Point)

     

    Tous les observateurs en sont convaincus : la nouvelle charpente sera en bois. On peut lire dans "Le Point" du 31 décembre un reportage très riche sur le sujet avec des témoignages. Extrait : "L'un de mes informateurs m'a confié que, désormais, même le général Georgelin, à la tête de l'Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame, y est favorable. Les spécialistes l'ont convaincu que la reconstruction à l'identique s'avère la solution la plus rapide à mettre en œuvre, la moins chère et, surtout, la plus fiable. C'est en tout cas la seule option qui permette de tenir le délai de cinq ans fixé par le président de la République ! Reste à ce dernier à donner son feu vert ultime, malgré le lobbying intensif des entreprises du BTP et de certains architectes avides de gloire".

     

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    La places Vosges en 1976 avec France Gall (Photo parismarais.com)

     

    Pascal Fonquernie, directeur éditorial de PARISMARAIS.COM, nous parle de la place des Vosges en 1976 : "On remarque que les arbres autour ne sont pas plantés. On les doit à Jack Lang dans les années 1982/83. En 1976, il n y avait que le bouquet d’arbres autour de la statue de Louis XIII qui sont plus que centenaires. La place Royale à son origine était un marché festif ouvert. Elle n'a pas été conçue comme un jardin, (archives Carnavalet).

    France Gall  est morte voici 2 ans. Regardez et écoutez cette vidéo d'archives de 1976 où elle chante sur une place des Vosges délabrée avec des immeubles mal entretenus. Cette page qui constitue un morceau d'histoire récente est émouvante à plus d'un titre". Nostalgie, nostalgie...

     

  • Beethoven

     

    (Rappel)

    RECITAL OLIVIER CANGELOSI

    en hommage au 250ème anniversaire de la naissance de

    Ludwig van Beethoven

     

    Olivier cangelosi en concert

    Dans le cadre des Moments Lyriques du Marais,

    "Vivre le Marais !" et Culture & Patrimoine

    vous invitent à une soirée exceptionnelle 

    Mercredi 29 janvier 2020 à 20h00 dans le Marais,
    Cathédrale Sainte-Croix des Arméniens (dont on pourra admirer la restauration récente),
    13 rue du Perche 75003 PARIS

    Au programme quatre sonates pour piano :
    n° 4, n° 14 "Clair de Lune", n° 20 et n° 31 "opus 110"

     

    Sotheby's logo

              Spectacle recommandé par PARISMARAIS.COM

    Contribution aux frais : 20,00 € par personne

    Placement dans l'ordre d'arrivée des réservations
    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10.

    Paiement :
    – par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" 6 rue des Haudriettes – 75 003 – PARIS
    – par virement / IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174  2N02013   BIC : PSSTFRPPPAR
    – Par virement sécurisé Paypal : clic gauche dans le bouton "Faire un don".