Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2022

  • Ju'bisLe Ju', brasserie 16 rue des Archives (IVe)

     

     

    Ils sont là depuis trois ans au moins ces parapluies colorés qui forment un univers ciel de lit au-dessus du trottoir et de la terrasse. Ces corolles au nombre de 24 ne sont pas laides en soi et elles ont bien résisté aux intempéries depuis qu'elles sont là mais on se demande au nom de quelle permission elles ont ainsi pris possession de l'espace public.

    Le Maire de Paris-centre, après quelques hésitations sans doute, a décidé – comme nous – de fermer les yeux et de se dire "Autant en emporte le vent !". On se dit quelques fois, face à une infraction, que les choses s'arrangeront toutes seules… On n'est pas à Marseille hélas, où un bon coup de mistral aurait mis fin aux hésitations !

    Le miracle ici ne s'est pas produit, bien au contraire, et l'établissement s'est doté de bâches plastiques pour fermer sa terrasse. Nous savons que depuis 2011 et la nouvelle réglementation des étalages et des terrasses, les bâches plastiques tout comme le chauffage des terrasses ouvertes sont interdits à Paris. Nous sommes ici de surcroît dans le SPR (site patrimonial remarquable) du Marais qui a ses exigences propres en matière d’esthétique.

    Les établissements voisins respectent peu ou prou ces contraintes et ne comprennent pas que la mairie de Paris-centre ne soit pas encore intervenue pour rétablir l'ordre et l'égalité de traitement. Nous sommes dans notre rôle en les soutenant. L'attractivité du Marais, dont les commerces profitent, ne supporte pas qu'on porte atteinte aux règles qui en régissent l'harmonie. Ceux qui les enfreignent oublient qu'en s'écartant du droit chemin ils menacent tout simplement de tuer leur poule aux œufs d'or !

     

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    CharlotNeuf rideaux tagués en pied d'immeuble 1 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Il est indéniable que la lutte contre les tags à Paris a marqué des points. La Maire adjointe Colombe Brossel, en charge de la propreté à l'Hôtel de Ville, et ses services, ont multiplié par deux selon nos sources le budget d'intervention contre ce fléau et les résultats sont visibles. Les souillures sur les murs et autres supports ont régressé et les délais d'intervention sont quelques fois – mais hélas pas toujours – étonnants de rapidité.

    Il reste des exceptions et nous veillons à ce qu'elles soient corrigées. C'est le cas du jardin Berthe Weill dont nous venons de relater le triste état dans notre article du 14 décembre.

    C'est heureux parce que 2024 et les Jeux Olympiques arrivent à grands pas. C'est l'occasion pour la Maire de Paris Anne Hidalgo de redorer un blason quelque peu terni. Elle voudrait que Paris soit enfin qualifiée de ville propre par les observateurs nombreux qui sont attendus pour l'événement.

    Aussi a-t-elle demandé à ses services de l'habitat d'être exigeants à l'égard des immeubles qui mériteraient d'être ravalés. Des lettres de mise en demeure ont été envoyées avec un zèle remarqué. Sauf que, curieusement, des immeubles de la Ville, dont certains n'ont pas vu de leur vie la couleur d'un ravalement, ne semblent pas concernés ! Il nous semble que les obligations en la matière doivent être les mêmes pour tout le monde ?

    L'approche des JO devrait aussi ouvrir les yeux de la mairie sur la cause d'enlaidissement de la Ville que constitue l'état des rideaux métalliques de commerces en pieds d'immeubles. Ils créent de surcroît, avec leur esthétique agressive, une ambiance anxiogène qui contribue au sentiment général de mal-être et d'insécurité.

    Lorsqu'on dépose une signalisation visant ce type de supports sur le site DansMaRue, il est maintenant répondu que le traitement de l'anomalie sera assuré dans le cadre d'une intervention programmée dont la date n'est pas indiquée. Il faut comprendre que la mairie attend de rassembler suffisamment de points à nettoyer pour justifier le déploiement d'équipements appropriés. Cette manière de s'organiser a sans doute du sens mais il ne faut pas que la date d'intervention soit portée pour autant aux calendes grecques !

     

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    Alice marie odeliaAlice Letort et Marie Sans, le duo de guitares romantiques ODELIA

     

     


    Alice Letort et Marie Sans vous feront découvrir la sonorité délicate et chaleureuse des guitares romantiques dans un programme consacré à la musique du XIXème siècle, où la guitare était très en vogue dans les salons à Paris et à Vienne. Tantôt légères, tantôt rêveuses, pétillantes, théâtrales, ces œuvres se mêlent à celles de clavecinistes parisiens du siècle précédent. Les transcriptions pour deux guitares du Duo ODELIA apportent au répertoire pour clavier des couleurs nouvelles. Nos deux artistes ont le plaisir de faire chanter aujourd'hui deux guitares fabriquées vers 1825 par François Roudhloff, luthier de l'école de Mirecourt.

    Vous entendrez des œuvres de Fernando Sor, Jean-Philippe Rameau, Clara Schumann, Élisabeth Jacquet de la Guerre, François Couperin, Frédéric Chopin, Fanny Hensel-Mendelssohn et Mauro Giuliani…. dans des transcriptions du duo ODELIA.

     

    Concert de guitares romantiques duo ODELIA

    Une sélection des "Moments Lyriques du Marais"

    Dans le cadre des soirées "De la culture avant toute chose"

    de la mairie de Paris-centre

    Jeudi 12 janvier 2023 à 19h30

    Auditorium Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan – 75002 – PARIS

    Entrée gratuite sans réservation

     

    Venez nombreux partager avec nous un moment de fraicheur avec ces deux jeunes et talentueuses musiciennes !

    Télécharger le programme détaillé

    Contact : vivrelemarais@orange.fr et 06 80 88 87 10

    Site Internet : ODELIA

     

     

     

  • Berthe weill jardin tags bisLe jardin Berthe Weill, rue de Thorigny (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Nous n'avons pas de tendresse envers les élus Verts chaque fois qu'ils défigurent Paris par des initiatives plus inspirées par l'idéologie que par le bon sens et le bon goût. On pense au mobilier urbain et aux pieds d'arbres, on relève la gabegie et les nuisances de l'Académie du Climat, on appréhende les prochaines mesures en matière de circulation automobile dans le centre de Paris…. Une de leurs initiatives mérite pourtant un satisfecit : le jardin Berthe Weill, rue de Thorigny, dans l'espace attenant à l'Hôtel Salé qui abrite le musée Picasso.

    Un panneau d'information en décrit les visées : "Ce jardin est un îlot de fraîcheur. Des espaces de détente alternent avec un jardin pédagogique ouvert à toutes les générations et aux personnes en situation de handicap. La pelouse est accessible et un salon de lecture avec bancs invite au repos. L'autre partie du jardin, la plus végétalisée, est conçue pour protéger la biodiversité et attirer insectes et oiseaux."

    Des barbares débiles et malfaisants qui profitent de la complicité de la nuit pour saccager le cadre de vie des habitants, ont sévi dans ce havre de paix en barbouillant leur signature sur les murs et les bancs. Plusieurs semaines après, les marques de leur passage sont toujours là. On le regrette car la lenteur des services de la mairie à réparer les dégâts les comble d'une satisfaction malsaine. Nous le martelons sans répit : l'intervention en mode LIFO (last in first out) ne prend pas plus de temps mais elle est apte à décourager des actions qui ont pour leurs auteurs un coût et comportent un risque non nul de sanction, apte à les guérir d'une addiction aussi stupide que nuisible.

    GS

     

  • MonopLe Monop' Haudriettes, 3-5 rue des Haudriettes (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Ce commerce, apprécié des habitants du quartier, a une enseigne parallèle (monop') et une enseigne en drapeau en forme de virgule. Ces deux enseignes sont lumineuses mais depuis toujours les habitants de la rue ont obtenu qu'elles ne soient pas éclairées car leur lumière est violente, criarde même, non conforme aux exigences en la matière dans le Marais qui est un SPR (site patrimonial remarquable, ex PSMV).

    Un inspecteur du franchiseur MONOPRIX est intervenu récemment auprès du gérant de l'établissement pour lui signifier que les enseignes devaient être éclairées "pour attirer les clients". L'enseigne en drapeau l'a été l'espace de trois ou quatre jours et nuits. Plutôt que lancer une procédure nous nous sommes adressés au manager pour lui exposer nos griefs.

    Il nous a réservé le meilleur accueil et compris tout de suite que sa hiérarchie n'avait pas conscience d'obligations environnementales qu'il convient de respecter. Il se trouve de plus que nous traversons une période de pénurie d'énergie et que des économies doivent être faites. Dans ce contexte, on sait que l'éclairage des enseignes la nuit est interdit.

    Le gérant s'est engagé à éteindre sa virgule rouge la nuit. On l'en a remercié mais comme elle n'est pas particulièrement esthétique et que son efficacité à attirer les chalands n'est pas démontrée, il nous serait très agréable qu'on en revienne à la situation antérieure où les deux enseignes étaient éteintes de jour comme de nuit.

     

     

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    Place

     

    On découvre ces affiches dans un petit jardin du IIIe. Pour ceux qui ne comprendraient pas, il s'agit du pronom "IEL" que les tenants de l'écriture inclusive proposent pour remplacer "IL" chaque fois que le genre est neutre. C'est une fusion de "IL" et "ELLE". Ainsi, au lieu de "il s'agit" nous devrions écrire "iel s'agit".

    Quel progrès !

    Nous avons demandé au service DansMaRue qu'ils (pardon, "qu'iels")  nous débarrassent de cette pollution qui utilise l'affichage sauvage pour défendre une cause que l'académie française, avec sagesse et bon sens, a condamnée sans appel.

     

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    Arbalet proprePassage des Arbalétriers rive ouest, réhabilité. Vue du 38 rue des Francs-Bourgeois (IIIe) (Photos VlM, clic gauche dans les photos pour agrandir)

     

     

    Depuis le début des années 2000, nous ne cessons de regretter l'état de ce passage qui conserve des souvenirs très anciens de Paris. En 1400, les spadassins du roi l'empruntaient pour aller à la muraille Philippe Auguste s'entrainer à l’arbalète. Ils passaient par une poterne de la muraille pour gagner le Paris intramuros de l'époque.

     

    Charles VISacre de Charles VI, dit "le fou"

     

    La reine Isabeau de Bavière vivait tout près dans un hôtel particulier rue Barbette, à bonne distance de son mari le roi Charles VI qui occupait l'Hôtel Saint Paul et qu'on traitait de fou dans son entourage. Elle entretenait des relations plus que courtoises avec le Duc d'Orléans qui, justement, un jour de 1407 rentrait de chez elle où il s'était rendu pour s'enquérir de sa santé. Il trouva la mort, peut-être dans ce passage, pas très loin en tout cas, sous les coups de sbires de son cousin le duc de Bourgogne, jaloux de son influence sur les affaires du royaume.

     

    Arbalétriers rive 56-58 vieille du TemplePassage des Arbalétriers rive ouest, état des murs en 2013

     

    Nous ne connaissons pas de lieux à Paris qui peuvent revendiquer de pareils vestiges du Moyen-Âge. Pourtant, cette ruelle et les corps de logis qui la bordent avec leurs encorbellements sont restés longtemps sans attention ni surveillance. La grille d'accès était ouverte de jour comme de nuit. De quoi attirer les vandales qui ont sévi cruellement en revêtant de tags immondes tous les murs de la ruelle.

    Les premiers à réagir ont été les propriétaires de la rive Est, notamment le Centre Culturel Suisse. Il y a une dizaine d'années il entreprenait avec les copropriétaires concernés de ravaler la rive. C'est à ce moment que fut décidé de fermer la grille la nuit, pour éviter que les vandales s'acharnent de nouveau sur des parois redevenues propres.

    Il restait la rive Ouest dont l'état était pitoyable. On sait que le consensus nécessaire entre copropriétaires concernés a été difficile à atteindre pour que les travaux de ravalement et de protection soient entrepris. Selon toute apparence, à en juger par la photo que nous publions plus haut, une forme d'accord a bien été trouvée.

     

    Arbalt tagsPassage des Arbalétriers, partie souillée résiduelle rive Ouest

     

    Un accord qui n'est probablement que partiel car il reste près de la grille d'accès une partie des murs qui n'a pas (encore ?) bénéficié de la réhabilitation. Nous encourageons les conseils syndicaux concernés à dépasser leurs divergences, s'il y a lieu, pour que la remise en état de ce lieu emblématique soit totale.

    Gérard Simonet

     

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    Laurence hugues

    Laurence Hugues, ancienne Adjointe au Maire du IIIe, en charge de l’éco-responsabilité, des espaces verts et de la nature en ville

     

     

    Lecture dédicace par Laurence Hugues

     

    Laurence Hugues lira des extraits de son livre "Pas vu Maurice", publié aux édition Créaphis, et illustré des photos Claude Benoit à la Guillaume. La lecture sera suivie d'un échange avec le public et d'une séance de dédicaces.

     

    Samedi 10 décembre 2022, de 18h00 à 19h30

    Bibliothèque municipale, 10 rue Portefoin – Paris IIIe

    Entrée gratuite

     

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    Arch 37 devanture37 rue des Archives (IVe) : devanture rénovée attend enseigne… (Photo VlM)

     

     

    Il y avait une boucherie à droite. Dans un local tout petit, un commerçant apprécié des habitants du quartier ; jusqu'en 2018 où il passa la main à des successeurs qui n'ont pas vraiment réussi à le faire oublier.

    A gauche, un magasin plus grand abritait un marchand de pralines, qui sont comme chacun sait un produit essentiel. Il ne nous a pas semblé débordé par la demande et l'épidémie de COVID a eu raison de lui.

    Ces deux boutiques sont restées en déshérence, envahies par les afficheurs marron qui agissent comme des charognards sur les devantures sans surveillance et les recouvrent sans vergogne d'affiches qui deviennent rapidement une croute lépreuse. Berk, berk…. !!!

    Récemment, une entreprise est intervenue. Il a suffi d'une dizaine de jours pour qu'apparaisse une nouvelle devanture qui englobe les deux espaces. On a perdu un boucher mais on a hérité d'une boutique élégante qui s'étend sur toute la largeur de l'immeuble.

    Questionnés par nos soins et par les personnes qui résident dans l'immeuble, les intervenants n'ont pas su ou pas voulu nous dire ce que sera ce nouveau commerce. Ils affirment, et après tout c'est plausible, que le propriétaire des murs a fait le choix de réhabiliter l'espace en attendant que des candidats locataires se manifestent. Nous pensons au vu de la qualité esthétique de la rénovation, qu'il s'agira d'une commerce de qualité, sans qu'on puisse à ce stade en dire plus, ni préciser ce qu'on entend par là….

    GS

     

  • Δ Capture d’écran 2022-12-03 163809Une centrale nucléaire en France. NB : les émanations sont de la vapeur d'eau…

     

     

    Dans notre société, les personnes politiques, les journalistes, les influenceurs affichent des positions mais n'en sont pas réellement comptables dans le temps car le public a la mémoire courte.

    Fin 2022, une menace de pénurie d'électricité pèse sur nous. Il faut dire clairement à qui nous la devons. Dans les années 70, le président Giscard d'Estaing présentait le programme civil nucléaire de la France comme sa plus grande réussite. De fait, pendant trois décennies, elle a fourni à notre pays 75 % de son énergie.

    Au même moment se développait en Allemagne un mouvement écologiste "Les Vert" (die Grüne) idéologiquement opposés à l'engagement de leur pays dans le nucléaire civil. Grâce au mécanisme des alliances dans un pays où règne la proportionnelle, grâce aussi à leur nombre et leur détermination, les Grüne ont bloqué toute velléité de leur pays de s'équiper de centrales nucléaires. Ils ont ainsi poussé l'Allemagne et ses industriels à développer l'éolien, domaine où ils règnent désormais en maitres, tout comme la Chine dans le photovoltaïque.

    Ces deux sources d'énergie étant intermittentes et peu performantes, les Allemands ont été jetés dans les bras de la Russie pour la fourniture de gaz en grande quantité, sans se douter qu'ils devraient un jour en payer le prix fort. Ce jour est arrivé avec la guerre en Ukraine et les difficultés d'approvisionnement qui en découlent…

    Centrale charbonCentrale à charbon

     

    Avant même que se déclenchent les hostilités, l'Allemagne avait dû se remettre au charbon, du lignite de piètre qualité, qui produit quantité de CO² et pollue ses voisins. C'est grave mais ce n'est pas tout. Les Grüne ont entrainé dans leur délire les Verts français trop contents de trouver un appui solide au-delà du Rhin. Nicolas Hulot et ses disciples en ont tiré avantage au point d'influencer le gouvernement français il y a dix ans à renoncer au nucléaire et à notre savoir-faire, alors qu'il s'agissait d'un domaine d'excellence pour notre industrie et un atout pour nos exportations.

    Le gouvernement Macron amorce à ce sujet mais trop tard un virage à 180 degrés. On rattrape difficilement le temps perdu. La moitié de nos centrales nucléaires sont à l'arrêt faute d'entretien. Les énergies intermittentes sont insuffisantes et on lance en même temps un vaste programme d'électrification des voitures…. C'est un euphémisme de dire qu'on va dans le mur ! On observe que seule la Corse échappe à la pénurie…. car c'est l'Italie qui l'alimente !

    Face à ce fiasco annoncé, j'ai la mince consolation d'avoir écrit ceci, il y a presque quatre ans dans un article du 8 mai 2019 :

    On ne remet pas en cause l'évolution des comportements et des modes de déplacements dans la ville moderne car on ne va pas contre son temps. Le développement du GPS, du téléphone cellulaire, des centrales à inertie et  leurs gyroscopes, des batteries, des mini-moteurs électriques, des "applis" sur nos GSM font que beaucoup d'initiatives fleurissent et construisent l'économie d'aujourd'hui et de demain. Il convient de les accompagner, en domestiquant les nuisances quand elles en créent.

    Observons au passage que toutes ces nouveautés fonctionnent avec du courant électrique, une énergie propre et soucieuse de la planète. A une condition toutefois : que sa production soit propre également en terme de CO² et autres polluants…. A ce stade, seule l'énergie atomique répond à ces critères.

    De quoi rendre blêmes les écolos les plus idéologues qui voient rouge quand on leur parle d'exploiter le processus naturel qui est celui du soleil et des étoiles, de l'univers, une énergie qui repose sur la transformation d'atomes et qu'Albert Einstein a familiarisée avec sa miraculeuse formule ΔE = ΔM.C²

    Gérard Simonet