Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2022

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    Victor hugo olivia voisinAriel Weil, Maire de Paris-centre, entouré d'Olivia Voisin, Commissaire scientifique de l'exposition, Directrice des musées d'Orléans et Gérard Audinet, Commissaire général, Directeur des musées Victor Hugo de Paris-Guernesey  (Photos VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Louis Boulanger n'est pas le peintre le plus célèbre de son époque. Quatre ans plus jeune que Victor Hugo (il est né en 1806) ils sont devenus amis comme Montaigne et La Boétie. Cette relation avec une personnalité aussi forte que celle de Victor Hugo a sans doute contribué à faire de l'ombre au peintre.

     

    Victor hugo fillesHuiles sur toiles de Louis Boulanger : Léopoldine (à gauche) et Adèle, filles de Victor Hugo

     

    Sur un parcours en quatre étapes, la maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges (IVe) expose du 10 novembre au 5 mars 2023 pas moins de 190 œuvres de l'artiste. Parmi elles, deux portraits des filles de Victor Hugo, Léopoldine qui a eu la fin tragique que l'on sait à 19 ans et Adèle dont on connait la vie de misère par l'interprétation d'Isabelle Adjani dans le film de François Truffaut "La vie d'Adèle H". La préparation du projet a été aussi l’occasion de restaurer certaines œuvres maitresses comme "Le Martyre de Saint-Laurent" et le "Le Triomphe de Pétrarque".

    MazeppaLe supplice de Mazeppa

     

    On reste en arrêt devant le réalisme de la représentation du supplice de Mazeppa, personnage semi-mythique d'Europe centrale condamné à périr emporté dans la steppe par un cheval fougueux. Victor Hugo, dans "Les Orientales", en a fait un poème dédié à Louis Boulanger et Franz Liszt une œuvre symphonique de la veine des "Préludes".

    Toujours dans le sillage de Victor Hugo et de Notre-Dame de Paris, on peut admirer "L'enlèvement d'Esméralda par Quasimodo et Claude Frollo". Honoré de Balzac est présent lui aussi comme l'un des amis intimes du groupe de romantiques qui comprend d'autres peintres et le grand Alexandre Dumas.

    GS

     

    PS : en marge de l'exposition, Ariel Weil nous a indiqué que "près de l’opéra, un commerçant se moquait depuis des mois des piétons, des autorités, et de sa profession, en bloquant le passage sur le trottoir et près du métro, malgré de nombreuses amendes. Aujourd’hui, la police municipale de Paris a retiré et confisqué son mobilier manu militari". 

     

  • Conseil de secteur paris-centreConseil de secteur Paris-centre (1er, IIe, IIIe et IVe) en réunion dans la salle des fêtes (photo mairie de Paris)

     

     

    Nous ne voulons pas abreuver nos lecteurs de chiffres mais rappeler que la dette de Paris avoisine les 9 Milliards d'€ (alors qu'elle n'était que de 1 Milliard en 2001) et que la tendance à l'endettement reste à la hausse.

    En même temps, la mairie de Paris subventionne une myriade d'associations aux objectifs abscons, souvent électoralistes, pour un montant annuel de 300 Millions d'€. L'ordre du jour du conseil de secteur de Paris-centre du 8 novembre 2022 fournit un aperçu de la façon dont ces budgets se répartissent à travers la capitale. Rien que chez nous, en attendant de découvrir ce que coûte la gabegie de l'Académie  du Climat qui squatte l'ancienne mairie du IVe et ses soirées techno, pour cette seule séance de novembre 16,5 Millions d'€ sont attribués.

    Il est vrai que plus de 11 Millions vont au Théâtre de la Ville et personne n'en discute la pertinence. Il reste cependant de quoi satisfaire l'appétit de nombreux dévoreurs de subventions. Chacun peut s'en faire une idée à la lecture de l'ordre du jour, et participer au conseil à titre d'observateur.

    Il est vrai aussi que ces décisions sont généralement prises à l'unanimité. Le Maire et sa majorité sont pris dans un maelström de générosité, l'opposition n'ose pas s'opposer….

    Si nous revenons sur le sujet c'est que les sommes allouées à la propreté de Paris sont manifestement insuffisantes si on en juge par les résultats, alors qu'un coup de rabot de seulement 10 % sur les subventions douteuses aux associations apporterait sans faire de dégâts de quoi financer une amélioration significative de l'état de la capitale. 

    A titre d'exemple, la lutte contre les tags coûtait 4 Millions d'€ par an en 2019. Elle a été portée à 8 Millions d'€ avec des améliorations visibles. Une nouvelle contribution à ce poste de dépenses permettrait vraisemblablement d'éteindre le fléau et faire bonne figure aux JO de 2024, dont Anne Hidalgo attend beaucoup pour son image.

     

    NB : depuis sa création en septembre 2000, notre association n'a pas reçu et n'a pas demandé un centime de subvention des pouvoirs publics. Elle existe grâce aux cotisations de ses membres. A ce propos, si vous n'avez pas encore réglé votre cotisation 2022, allez sur la page d'accueil d'oncle Picsou, le sympathique avatar de notre Vice-président Trésorier…

     

  • Weil terrassesRue Montmartre : Ariel Weil (à droite – bien que de gauche…) s'assure du retrait complet des terrasses estivales (Photo mairie de Paris)

     

     

    Ariel Weil est quelqu'un qui ne transige pas avec les engagements. Le démontage des terrasses estivales doit intervenir le 2 novembre car le 1er est férié. Aucune rue n'y échappe. Il s'est rendu sur le terrain pour le vérifier et nous avons constaté nous-mêmes que l'obligation était respectée.

    Il reste un débat sur ces terrasses dont le statut est devenu une bizarrerie parisienne. Doit-on les maintenir et quelle doit être leur heure de fermeture le soir ?

    Sur le maintien ou non de deux types de terrasses à Paris, la raison commanderait que quelques unes de ces terrasses estivales deviennent permanentes au prix de la suppression définitive des autres. Le ratio entre les deux pèse lourd évidemment sur l'appréciation et les conséquences d'une telle mesure. Quant à l'horaire de fermeture, un Tweet d'Olivia Polski, Adjointe à la Maire de Paris pour le commerce, nous apprend qu'elle serait favorable à l'alignement de l'heure de fermeture des deux types de terrasses sur minuit, sachant que les horaires actuels sont respectivement de 22h00 et 02h00 du matin.

    Les habitants, qui craignent le bruit et les désordres, et leurs Maires d'arrondissements, ont là matière à réfléchir et à manifester leur point de vue.

    GS

     

  • ErdilinAncien magasin "Erdilin" et sa devanture outragée, 14 rue des Haudriettes (IIIe)

     

     

    Les touristes s'y arrêtent et prennent des photos. Excellente publicité pour Paris, à l'aube des Jeux Olympiques qu'on attend avec angoisse. Pour attester que Paris et la France sont capables du meilleur comme du pire. Ici, on a affaire au pire ! Des affiches, sauvages comme il se doit, empilées avec leur colle les unes sur les autres, conséquence d'un ballet incessant de professionnels marron qui pratiquent le collage illicite de jour et en toute tranquillité !

    Nous venons de faire une tentative : signaler cette "anomalie" (quel euphémisme !) au service municipal DansMaRue – qui sait par moment être efficace -  pour voir ce qui se passe. On constate sur le site qu'une signalisation a été déposée le 20 octobre 2022. Le délai n'est pas choquant mais on voit, en comparant les photos, avec quelle rapidité cette horrible croute s'est construite et développée.

    La mairie de Paris a pourtant mis en œuvre, avec un certain succès, une politique de poursuite des afficheurs sauvages et de leurs annonceurs. Que faire de plus ?

    Colombe Brossel, Maire de Paris en charge de la propreté, et les responsables de sa technostructure le savent : il faut de la SURVEILLANCE. Comment se peut-il que tout le monde ait assisté, ici et là, au manège des ces professionnels de l'affiche avec leur véhicule et leur matériel, s'affairant sereinement pour coller leur papier sans que les forces de l'ordre municipal s'en aperçoivent et interviennent ?

    Rappelons nous cette déclaration en substance de Mme Brossel au lendemain de sa ré-élection à l'Hôtel de ville et de sa nomination aux commandes de la propreté de Paris : "Je placerai des agents municipaux dans chaque quartier pour assurer un contrôle permanent de ce qui s'y passe". Nous avions applaudi et remercié la Maire pour sa sagacité et immédiatement pensé à ces "gardes-champêtres" d'antan qui avaient l’œil à tout et agissaient.

    Plus personne n'en parle et la mairie continue à demander aux citoyens de bonne volonté de faire office de donneurs d'alerte. Nous n'y sommes pas opposés et nous le faisons individuellement avec bonne grâce mais ce dispositif est fragile car il n'est pas professionnel. Nous disons à Colombe Brossel : "faites ce que vous avez annoncé, l'intention est louable. Vous en recueillerez les fruits".

    En attendant, nous devons boire la honte d'horreurs comme celle que nous dénonçons rue des Haudriettes, tout près du musée de la chasse et de la nature, à mi-chemin de Beaubourg et du musée Picasso, à cent mètres du musée d'Art et Histoire du Judaïsme.

    Gérard Simonet

     

    Postscriptum du 8 novembre

    Il faut croire qu’Attila est passé par là. Les affiches en croûte, comme des pâtés du même nom, encombrent le trottoir. Nous avons déposé une signalisation sur DansMaRue

     

    Haud 14

     

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    Bm 28Devanture élégante avec éléments en fer forgé 28 rue des Blancs-Manteaux (IVe), attenante à la brasserie "La Fronde" (Photos VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Après avoir hébergé "Le Monjul", un restaurant qualifié par certains de "bistronomique", qui se caractérisait par une certain niveau de recherche culinaire, ce local a failli accueillir un restaurant déclaré "péruvien" à l'enseigne de "Altitudes" mais il est resté vacant. L'épidémie de COVID n'est pas étrangère à cet échec.

    Les riverains se sont étonnés pourtant de constater que, bien que fermé, le local était éclairé jour et nuit !

    Il n'est plus vacant et les nouveaux locataires déclarent vouloir en faire un bar gay, le "Purple", mais la forte concentration de licences IV sur le secteur leur rendra la tâche difficile. Nous savons que la préfecture de police est attentive à ce paramètre et le Maire du IVe Ariel Weil vigilant sur l'équilibre du tissu commercial. Inutile de dire que, par crainte du bruit, les résidents sont plus que réservés face à cette perspective.

     

    Arch 37L'ancienne "Praline " et ce qui reste de la boucherie, 37 rue des archives (IVe)

     

    Tout près de là,  au 37 rue des Archives, deux commerces côte à côte, les " Pralines Mazet " et la "boucherie des Archives", ont fermé pendant le COVID. Des travaux sont en cours pour rassembler les deux boutiques. On voit des ouvriers ici en train de poser les devantures, qui paraissent sobres. Difficile de savoir ce qui se prépare. Les gens qui s'affairent sont muets comme des carpes ou ne savent pas. C'est la porte ouverte à toutes les conjectures. Parmi elle : attention, c'est une boite de nuit qui se prépare !

    On ne le croit pas mais mieux vaut être attentifs. Cette partie de la rue des Archives échappe encore au déferlement d'établissements recevant du public comme c'est le cas au bas de la rue des archives, et aux foules qu'elle draine tous les week-ends. On ne souhaite pas que l'agitation se déplace maintenant vers le nord !

     

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    Conques abassialeL'abbatiale Ste Foix de Conques, classée monument historique depuis 1840 (Photos VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Pierre Soulages est mort le 26 octobre 2022 à Nimes, âgé de 102 ans. Natif de Rodez il a témoigné tout au long de sa vie un grand attachement à cette ville où il a ouvert son musée. Son œuvre la plus célèbre est la réalisation des 104 vitraux de l'abbatiale Ste Foix de Conques, la perle du Rouergue dans l'Aveyron.

    Conques est un "site patrimonial remarquable (SPR)", au même titre que le Marais, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme le sont les berges de la Seine qui bordent le Marais et Paris-centre.

    Cette parenté a incité sans doute le Maire de Paris-centre Ariel Weil à rendre hommage au peintre sur Twitter en ces termes : "Le Centre Pompidou et le Musée du Louvre lui avaient rendu hommage pour ses cent ans, il y a deux ans. Le Musée Soulages de Rodez continuera à dévoiler son immense talent. L’outrenoir (*) est une éternité. À bientôt Pierre Soulages." (*) [outrenoir : au-delà du noir une lumière reflétée, transmutée par le noir.]

    Nous avons nous-mêmes décidé d'accompagner cet hommage en nous rendant à Conques pour admirer le joyau que constitue cette commune rurale et son abbatiale, et en ramener des photos à la gloire de Soulages et de son esthétique.
     
    Conques 2
     
    Vue de fenêtres et de leurs vitraux signés Soulages
     
     
    Conques 3
     
    Conques, rue principale
     
     
    Gérard Simonet
     
     
     
  • BergesLes berges de la Seine entre le Marché aux Fleurs et le boulevard du Palais (photo VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Notre association n'est pas une adepte de la critique systématique. Il nous arrive de distribuer des satisfécits. Il en est ainsi d'une initiative de la mairie de Paris-centre : à intervalles réguliers, elle informe la population de façon claire et succincte des chantiers qui affectent son quotidien. L'instigateur en est Florent Giry, Adjoint au Maire Ariel Weil en charge de la voirie, des mobilités et de la gestion des chantiers <communication-pariscentre@info-mairies.paris.fr>

    Ses messages ne retiennent que l'essentiel : "C'est quoi ce chantier ?" – "Quand ?" – "Quels impacts ?"

    On apprend ainsi que les marchands de fleurs du quai de Corse vont être débarrassés de leurs tags hideux, dans la nuit du 23 au 24 octobre, à l'aide d'une nacelle circulant sur le quai. Il en résultera la fermeture à la circulation du tronçon de quai concerné, le report de la circulation des piétons sur le trottoir opposé (pas très grave !) et l'obligation des cyclistes de mettre pied à terre (c'est la moindre des choses !).

    Nous sommes ravis de cette information dont nous apprécions le fond et la forme. Pour les besoins de cet article, nous nous sommes rendus ce matin sur les berges rive droite. Il nous semble que M. Giry s'est légèrement trompé sur la date : les supports bois et pierre de la rive opposée sont parfaitement propres, ce qui suggère que l'intervention a eu lieu un peu plus tôt qu'annoncé.

     

    Renée vivien Charlot tags

     

    A propos des bulletins d'information, il nous semble que les mairies d'arrondissement disposent depuis 2020 d'une délégation accrue en matière de communication. Sur le dégraffitage, qui est le bienvenu, il reste encore trop de sites qui souffrent de lacunes dans le traitement des signalisations : plus de deux mois pour traiter le sabotage de la fresque de la place Renée Vivien (IIIe), plusieurs semaines, voire intervention sine die, pour les rideaux métalliques des commerces….

    On ne règlera pas cette plaie si on continue à offrir aux saboteurs un temps long d'exposition de leurs œuvres funestes. Il n'est pourtant pas plus lourd, en terme de moyens, de nettoyer un tag le lendemain que d'attendre des mois. La différence est que le passage à un mode LIFO (last in, first out) porte atteinte au phénomène lui-même et le décourage, en dégageant de ce fait des moyens croissants. Il faut que nos décideurs le comprennent, s'ils veulent présenter une face de Paris propre pour les JO de 2024…. et au-delà !

    GS

     

  • Concert 23 mars 2022 l'assistanceVue de l'église N.D. des Blancs-Manteaux et des spectateurs de la Xème édition des Moments Lyriques en mars 2022 (Photos VlM)

     

    La troupe des Moments Lyriques du Marais retrouve son public pour la XIème édition de l'événement musical phare de Paris-centre. Une distribution modifiée, avec l'arrivée d'Éléonore Pancrazi mezzo-soprano et d'Antoine Foulon baryton.

    Éléonore Pancrazi, ancienne élève de l’École Normale de Musique de Paris, est une étoile montante de l’Art Lyrique, sacrée "Révélation Artiste Lyrique" aux "Victoires de la Musique Classique" en 2019. Elle a toutes les références et le talent pour enchanter le public averti de Paris-centre.

    Antoine Foulon a étudié le chant lyrique au Conservatoire Régional de Paris où il a obtenu son prix de chant. Il est passé par l'opéra du Rhin et l'opéra de Stuttgart. Il s'est illustré dans des rôles divers en Allemagne et en France, dont celui de Leporello de Don Giovanni, Figaro des Noces de Figaro et de Papageno de la Flûte Enchantée, de Mozart.

    Antoine foulon photo  Pancrazi éléonore

     

     

     

     

     

     

     

     

    Antoine Foulon et Éléonore Pancrazi

    On retrouvera pour notre grand bonheur les autres membres de la troupe : Magali Albertini au piano, Pauline Feracci soprano et Kaëlig Boché ténor.

     

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    Pauline Feracci, Magali Albertini et Kaëlig Boché

     

    Le concert est placé sous le signe de l'Espagne. Elle n'est pas le sanctuaire de l'opéra comme le sont l’Allemagne, l'Italie et la France, malgré les zarzuelas et le Tricorne de Manuel de Falla, mais des œuvres nombreuses s'y rattachent. Il en est ainsi du Barbier (de Séville) de Rossini, des noces de Figaro (à Séville) de Mozart, Don Carlos (infant d'Espagne) de Verdi… de Carmen de Bizet bien sûr, et d'autres comme Massenet auteur d'un opéra sur Le Cid.

    Le spectacle bénéficie du soutien apprécié de l'agence immobilière du Marais ENGEL & VÖLKERS, 27 rue du Roi de Sicile (IVe) tél. 06 98 15 64 27 . Interlocuteur : Macire DIALLO conseiller

    Nous vous attendons nombreux le :

     

    JEUDI 17 NOVEMBRE 2022 à 20h00

    Église N.D. des Blancs-Manteaux

    12 rue des Blancs Manteaux – Paris IVe

     

    Participation aux frais : 20,00 €

    Réservation : vivrelemarais@orange.fr  ou  06 80 88 87 10 

    Placement dans l'ordre des réservations

    Paiement par chèque à Vivre le Marais !-  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée par carte bancaire, en cliquant dans le lien :

     

     

     

  •  Ma bourgogneCafé-restaurant "Ma Bourgogne", 19 place des Vosges (IVe) et son dispositif de chauffage de terrasse

     

     

    Les terrasses chauffées sont interdites à Paris depuis le 1er avril 2022. C'est une bonne décision. Il était aberrant de consommer de l'énergie et produire du dioxyde de carbone pour chauffer l'atmosphère dans le but d'offrir un confort discutable aux consommateurs installés à l'extérieur.

    Dans la réalité, en parcourant les rues de Paris, on constate que de nombreux appareils de chauffage, au gaz ou à l'électricité, sont restés en place. C'est le cas sur la place des Vosges et plus précisément sur les terrasses de "Ma Bourgogne" et du "Café Hugo".

     

    Cour des vosgesL'hôtel "La Cour des Vosges", 19 place des Vosges (IVe) et sa terrasse enchâssée. (Photos VlM – clic gauche pour agrandir)

     

    Un autre a fait très fort : l'hôtel 5 étoiles "La Cour des Vosges", qui jouxte Ma Bourgogne, a choisi de construire une grande boite en verre et métal qui occupe une large part du trottoir. Ses consommateurs sont à l'intérieur, comme des poissons rouges dans le meilleur des cas, comme des reliques dans une châsse pourrait-on dire dans une vision tragi-comique de la chose !

    Nous avons notre idée sur l'origine de cette initiative qui défigure l'esthétique de la place et de ses arcades : la loi qui bannit le chauffage stipule qu'il est cependant autorisé quand la terrasse est fermée de tous côtés y compris au-dessus. Il faut toutefois que la terrasse ait été approuvée par les autorités de la Ville et par l'Architecte des bâtiments de France (ABF). Le hic est que les arcades de cette place et les trottoirs sont la propriété privée des immeubles (qui ont toutefois l'obligation d'assurer la circulation des piétons).

    Les propriétaires du 19 place des Vosges peuvent penser qu'ils sont libres de défigurer un site mondialement connu qui est un joyau de Paris, pour assurer le confort de leurs consommateurs !

    Nous sommes intervenus auprès de la mairie de Paris-centre. Voici la réponse de Yann Connan directeur au cabinet du Maire Ariel Weil :

     

    "Comme vous, nous sommes choqués par l’ampleur et [le manque] d’esthétique de ce dispositif. C’est pourquoi nous avons immédiatement mobilisé la Direction de l’Urbanisme pour clarification de la règlementation à cette adresse de statut privé.

    La Police municipale va également se rendre sur place pour procéder à un premier constat d’usage.

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites qui seront données."

     

    Nous sommes certains que l'indignation de l'entourage du Maire est sincère et qu'une mise en demeure interviendra, avec le concours probable de l'ABF. Il reste que c'est un vrai sujet d'étonnement qu'un tel projet ait pu germer dans l'esprit de personnes de bon sens.

    GS

     

    Postscriptum du 28 octobre 2022

    Le magazine "La Tribune de l'Art" consacre après nous un dossier très documenté sur cette affaire

     

     

  • Pauline arnaud 18 10 22La soprano des Moments Lyriques du Marais, Pauline Feracci et son accompagnateur au piano Arnaud Tibère-Inglesse, salle des fêtes de la mairie de Paris-centre

     

     

    Ce récital s'est tenu dans le cadre du programme "De la culture avant toute chose" de la mairie de Paris-centre, par accord entre son Maire Ariel Weil, son Adjointe à la culture Benoîte Lardy et les "Moments Lyriques du Marais", créés en 2017 par l'association "Vivre le Marais !" Une rencontre que le Maire a saluée dans son message d'accueil ; une convergence de vues que nous constatons par dessus les frictions naturelles que nous avons au fil des jours à propos de la qualité de vie dans nos quartiers et de l'environnement.

    Le programme avait pour thème le mariage dans tous ses états et ses déclinaisons dans l'art lyrique, avec des airs et mélodies qui s'y réfèrent à des degrés divers. Les artistes ont puisé dans des styles et des époques différents mariant sans hésitation l'opérette de Rénaldo Hahn, l'opéra de Mozart ou de Gounod et le bel canto de Puccini et Bellini. Des compositions pour tous les goûts qui ont toutes bénéficié de la suavité de la voix de Pauline Feracci et de la délicatesse du clavier d'Arnaud Tibère-Inglesse.

    Nous adressons nos remerciements au public qui s'est déplacé malgré les grèves et au Maire Ariel Weil et à son Adjointe Benoîte Lardy. A travers eux c'est à tout le personnel et à l'organisation logistique de la mairie que nous exprimons notre gratitude pour avoir hébergé l'événement avec un grand professionnalisme.

     

    Récital 18 oct groupe mairieLe Maire Ariel Weil et son Adjointe à la culture Benoîte-Martine Lardy, avec Pauline Feracci, Arnaud Tibère-Inglesse et Gérard Simonet

     

    Le prochain concert des Moments Lyriques du Marais, avec le quatuor vocal au complet et sa pianiste aura lieu en novembre 2022 en l'église Notre-Dame des Blancs-Manteaux. L'annonce en sera faite prochainement.

    Gérard Simonet