Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2022

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    Police

     

    L'information a été publiée hier dimanche 29 mai par l'AFP, Radio Bleue, Le Parisien et RTL : un homme a été retrouvé mort à 4h00 du matin dans la nuit de samedi  à dimanche par deux passants, appuyé contre un mur, victime de coups de couteau dans le thorax. Les pompiers appelés n'ont pu que constater le décès. On ne sait rien de plus que son âge, 33 ans. L'enquête a été confiée à la police et une autopsie aura lieu ce lundi 30 mai.

    Le site PARISMARAIS publie également l'information et situe de drame autour de la rue Charlot. Son animateur regrette que les "écolos" de la mairie de Paris aient "refusé depuis des années l'installation dans nos quartiers de caméras de surveillance dans les petites rues. Elles n’empêchent pas les crimes mais permettent à la police d’être prévenue plus tôt".

    GS

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    Temple 67Un tag tenace qui résiste aux services de nettoiement de la mairie depuis à peu près un mois ! Pourquoi ? 67 rue du Temple (IIIe)

     

     

    En général c'est le matin qu'on découvre les saccages de la nuit par les tagueurs. La mairie a raison de dire qu'il est difficile de poursuivre les auteurs tant qu'ils ne sont pas interpelés en flagrant délit de débilité mentale nuisible. Le Procureur de la République lui fait malheureusement écho en classant les plaintes sans suite.

    Cette fois pourtant, l'association des utilisateurs de DansMaRue (AUDMR) publie sur Twitter une prise de vue en plein jour de deux tagueurs qui s'en prennent à l'école de la rue Béranger (IIIe), à visages découverts. La mairie doit déposer plainte car l'école dépend d'elle et le Procureur doit déférer les délinquants devant la justice. Nous appuyons avec vigueur la protestation de l'AUDMR. qui demande à nouveau "plus de patrouilles des polices municipale et nationale et des poursuites du Parquet de Paris"

    La Vidéo qui nous fait découvrir à quoi ressemblent ces voyous en action

     

  • Clément beaune rédClément Beaune et Clara Chassaniol avec Philippe Lanta et Gérard Simonet. Yvon Le Gall est derrière l'objectif…

     

     

    Notre ami Pascal Fonquernie, directeur du site PARISMARAIS.COM, le mieux informé et documenté de Paris-centre, nous avait précédé. Il publie le contenu de son entretien avec le candidat député pour la 7ème circonscription : le IVe, une partie du XIe et une partie du XIIe. On sait depuis hier qu'il fait partie du gouvernement d’Élisabeth Borne en tant que Ministre Délégué aux affaires européennes.

    Clément Beaune : entretiens avec PARISMARAIS

    En fin politique, Clément Beaune n'a pas répondu à toutes les questions et en a aussi éludé quelques unes. Il en est ainsi de la propreté ("Anne Hidalgo n'en a pas fait sa priorité….") et du sort de la place de la République maintes fois dénoncé par nos amis de "Vivre République !".

    Nous avons insisté auprès de lui sur la nécessité de déjudiciariser au maximum les infractions car la justice est saturée et pas nécessairement motivée. Il en est d'accord.

    Son jugement n'est pas systématiquement négatif envers la Maire de Paris, mais il regrette que trop de mesures soient inspirées par une idéologie qui fait des dégâts. C'est le cas des déplacements et de la circulation : elle n'a pas suffisamment pris en compte la nécessité d'adapter et d'améliorer les alternatives à la voiture notamment les transports en commun.

    Sur les terrasses, Clément Beaune avance une vision qui a sa logique : revenir à la situation antérieure avec des terrasses de plein droit étendues pour occuper une partie de la place laissée par les voitures, mais attribuées avec rigueur. La finalité étant de supprimer le double régime qui oblige les exploitants à intervenir à deux horaires différents : une heure pour les terrasses estivales, une autre différente pour les terrasses permanentes. Nous l'avons prévenu que cette approche ne serait pas du goût des riverains, notamment nos amis du XIe qui dénoncent une anarchie en la matière…

    Dans un autre domaine, Clément Beaune souhaite modifier la loi sur la fin de vie. Sur ce sujet un consensus est possible et son aboutissement pourrait marquer la prochaine mandature.

     

  • Beaune clément et chassaniol claraClément Beaune et Clara Chassaniol

     

     

    Vendredi 20 mai 2022 vers 10h00 le matin. Clément Beaune a souhaité s'entretenir avec nous dans la perspective des élections législatives des 12 et 19 juin. Il est candidat LREM (macroniste) au poste de Député de la 7ème circonscription (IVe, partie du XIe et partie du XIIe). Il était secrétaire d’État aux affaires européennes du gouvernement Castex. Il nous présente son projet, sa vision des choses et répond à nos sollicitations. Nous y reviendrons dans un prochain article.

    A côté de lui Clara Chassaniol, ancienne élève de l'ENA et collaboratrice parlementaire de Pacôme Rupin, le Député LREM actuel, qui a souhaité changer d'orientation pour raisons personnelles et ne se représente donc pas. Elle s'affiche comme suppléante de Clément Beaune.

    Le même jour 16h15 : Clément Beaune revient au gouvernement et monte d'un cran dans la hiérarchie. Il est promu Ministre Délégué aux affaires européennes et entre donc au gouvernement d’Élisabeth Borne. En toute logique, Clara Chassaniol le remplacera s'il est élu. S'il ne l'est pas, son sort au gouvernement, à l'instar de la Première Ministre si elle n'est pas élue à Vire, sera problématique.

    Gérard Simonet

     

  • Copla
    La formation de guitares classiques COPLA et ses six solistes, retardés par le Covid, vont enfin se produire chez nous : Clarisse Sans, Martin Vieilly, Giorgio Albiani, Léonard Chantepy, Hugo Brogniard et Arnaud Sans.

     

     

    "La guitare est un petit orchestre. Chacune de ses six cordes est une couleur, une voix différente" (Andrès Segovia). On sait qu'Hector Berlioz et Niccolo Paganini l'affectionnaient et en jouaient. Berlioz l'aurait utilisée pour rechercher les harmonies de sa célèbre Symphonie Fantastique.

    L'ensemble de guitares COPLA réunit six artistes premiers prix de conservatoires nationaux, professeurs de guitare dans des conservatoires du sud de la France. Il nous propose des adaptations et transcriptions d’œuvres classiques célèbres pour la guitare ou pour orchestre.

    Au programme : ALBENIZ (Asturias), BOCCHERINI (Fandango), SAINT-SAËNS (Danse macabre), RODRIGO (adagio du concerto d'Aranjuez), BERNSTEIN (trois pièces de West Side Story), VERDI/TARREGA (deux airs de la Traviata), ROSSINI (Ouverture du Barbier de Séville).

     

         Le mardi 14 juin 2022, à 20h00

    en la cathédrale Ste Croix des Arméniens de Paris

    13 rue du Perche – 75003 Paris (Marais)

     

    Port du masque facultatif.

    Réservez vos places au 06 80 88 87 10 ou par mail vivrelemarais@orange.fr  ERA Immobilier (2016) - en reserve - Couleur (5)

    Affectation des places dans l'ordre des réservations

    Participation aux frais : 20,00 € par personne

    Paiement par chèque à Vivre le Marais -  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 

    identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée ou par carte bancaire, en cliquant dans le lien suivant :

     

     

  • Beaubourg 73 perspectiveLa rue Beaubourg (IIIe), au niveau du n° 73, avec ce tag monumental dans la perspective des tours de Notre-Dame

     

     

    Dans la foulée de la campagne #saccageparis dont l'animateur est membre de notre association, Didier Rykner, fondateur et directeur de la rédaction de La Tribune de l'Art, une revue qui fait autorité à Paris, publiait en janvier un brûlot intitulé "La disparition de Paris" (éditions Les Belles Lettres), très critique sur la gestion de la Ville par la Maire de Paris.

    Dans ses 236 pages, il y du vrai et il n'y a peut-être que du vrai. Nous partageons l'analyse. Qu'il s'agisse de la propreté, des tags et des affiches sauvages, du mobilier urbain, des travaux de voirie, des arbres et des espaces verts, de la circulation, des terrasses estivales, du réaménagement des places, des constructions, des soins portés aux monuments historiques et de quelques autres dossiers, nous consacrons nous-mêmes notre temps et notre énergie à dénoncer sur ce blog et dans les instances municipales ce qui de notre point de vue appelle des critiques.

    Un caractère nous différencie cependant de M. Rykner : nous ne disons pas que tout est mauvais, que tout empire et que la nef parisienne est en train de couler en dépit de sa devise, car cette posture est contre-performante. Nous disons au contraire que des erreurs sont en voie de correction (bancs publics, pieds d'arbres, mobilier urbain…), que les bars-restaurants abusent de l'autorisation qui leur a été donnée d'occuper l'espace public ce qui leur vaut d'être quelques fois redressés, et que des progrès ont été accomplis en matière de propreté mais qu'ils sont insuffisants et doivent être renforcés.

     

    Beaubourg 67 façadeLe 67 !

     

    Cette portion de la rue Beaubourg illustre notre propos. Que chacun se souvienne de ce qu'était cette rue au début des années 2000. Circulation anarchique, façades saccagées, camions tagués garés un peu partout, plusieurs immeubles en déshérence à l'image des 67-69-71….

    Les progrès sont évidents aujourd'hui. Il reste néanmoins des motifs de se plaindre : tous les rideaux métalliques des commerces sont horriblement tagués et créent de ce fait une ambiance zonarde. Quant à l'immeuble du 69-71, qui a été remarquablement restauré pour les besoins de Skello, il porte la marque du vandalisme des tagueurs sur toute la hauteur du pignon du 67. Il faut enlever cette souillure. Mais comment procéder ? peut-on y parvenir en faisant appel aux "alpinistes"… La Ville se distinguerait en réglant ce problème manifestement difficile.

    Pour ce qui est des rideaux métalliques, la mairie a commencé à s'en occuper, en traitant des rues entières quelques fois, mais le processus semble marquer le pas. Ce serait une erreur qu'elle s'arrête en chemin. A notre connaissance, elle n'a pas réussi encore à convaincre les propriétaires/gérants des commerces à contribuer. Il est vrai que les dégâts ne sont plus visibles quand le magasin est ouvert mais l'image de l'établissement ne peut que souffrir d'une devanture qui se cache en fin de journée derrière une protection hideuse.

     

    Beaubourg  75 rideau metUne raison d'espérer : ce commerce de la rue Beaubourg (n° 73) est en train de faire peau neuve pour son rideau métallique. Le coin en bas à droite témoigne de l'état primitif…. Une deuxième couche sera nécessaire. Il faudra ensuite conserver ce rideau en l'état !

     

    Gérard Simonet

     

     

     

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    C'était un petit jardin, qui sentait bon le métropolitain….

     

     

    Nous avons reçu un dossier très documenté d'un collectif qui s'intitule "Association de Défense du Parvis Vert". Son propos : conserver l'usage d'un jardin attenant à l'église St Denys du St Sacrement de la rue de Turenne (IIIe). La Ville de Paris, dans le cadre d'un projet de construction d'immeubles d'habitation sur le site de l'implantation industrielle de Weber-métaux qu'elle a rachetée, prévoit d'user de son droit de propriété pour en faire un accès aux bâtiments nouveaux.

    Elle met en avant la  loi de 1905 de séparation de l'église et de l’État qui la fait propriétaire du terrain. Les paroissiens et leur Curé le Père François Lainé s'appuient sur la même loi pour conserver l'usage du jardin. Ils s'expriment ainsi :



    L’Association de défense du Parvis vert de SaintDenysduSaintSacrement a été créée en 2022 pour sauvegarder l’intégrité de l’espace paroissial de SaintDenys, constitué autour d’un jardin : notre « Parvis vert », ainsi appelé pour bien montrer le prolongement de cet espace avec l’église, et son affectation cultuelle.

    C’est un endroit clos, en partie pavé et en partie fleuri, accessible par l’église via la sacristie, les salles paroissiales et le presbytère adjacent. La bibliothèque et la chapelle du presbytère sont des lieux ouverts aux paroissiens. C’est aussi le bâtiment du presbytère qui abrite le secrétariat et les bureaux paroissiaux. Le Parvis vert est donc géographiquement situé au cœur de la vie cultuelle et paroissiale.

    St denys cour

    C’est là que se rassemblent les paroissiens pour prier, célébrer des évènements paroissiaux ou simplement pour profiter ensemble, en toute quiétude, du jardin. En dehors de ces évènements particuliers, il y a toujours du passage : prêtres, catéchistes et autres bénévoles dévoués à leur église, personnes extérieures appelées pour l’entretien des bâtiments.

     

    Il s'ensuit un  argumentaire accompagné de photos et une invitation à adhérer à l'association pour rejoindre les 450 personnes déjà inscrites.

    Un article a été publié le 10 mai sur le sujet par Le Parisien sous la signature de Philippe Baverel.

    Chacun se fera sa propre idée du sujet et nous espérons qu'il ne débouche pas sur une dispute à la manière des empoignades entre Gino Cervi et Fernandel dans "Le petit monde de Don Camillo". Nous relevons en ce qui nous concerne une forme d'incohérence dans la politique conduite par les politiques de la Ville. On sait que Paris est la ville la plus dense d'Europe et que les habitants aspirent à disposer d'espaces verts. Pourquoi ne pas détruire cette friche industrielle pour en faire un jardin et en donner l'accès à tous ? En lieu et place d'une densification supplémentaire !

    GS

           

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    Fronde 03 05 22Terrasse de la brasserie La Fronde 33 rue des Archives (IVe), en trois strates : terrasse de base à gauche, extension estivale autorisée sur la rue, et occupation additionnelle (chaises rouges) à l'initiative du gérant… (Photo VlM)

     

     

    Articles, sondages et reportages foisonnent. Les associations "qualité de vie" se mobilisent. Vivre Paris dépose un recours en carences fautives contre la mairie de Paris (Le Figaro du 2 mai, Angélique Négroni)

    Le quotidien publie en outre une enquête auprès de ses lecteurs pour savoir ce que pensent les parisiens des terrasses estivales. Sur 155.098 votants, 47,4 % les approuvent, 52,6 % s'y opposent.

    Pour autant qu'on reconnaisse un panel dont on ne sait rien si ce n'est qu'il s'agit de lecteurs, les avis sont donc apparemment partagés.

    A nos yeux toutefois cette enquête n'a pas de sens. Elle constitue même un sophisme. En effet, il n'est pas juste de mettre en balance l'opinion de gens qui jouissent d'une situation (consommer en plein air en terrasse) et ceux qui en souffrent (défaut d'accessibilité, tapage nocturne). En d'autres termes, dormir tranquille et user de l'espace public sont des droits absolus et une exigence de santé publique pour le sommeil, consommer en terrasse ne l'est pas. S'il n'y avait qu'un seul citoyen dont la santé soit affectée par le bruit, les fautifs ne sauraient justifier leur comportement par le nombre.

    Il n'est pas interdit toutefois d'être accommodant. La terrasse de La Fronde qu'on a choisie comme échantillon s'y prête parfaitement. On constate que son gérant a respecté le cahier des charges de la mairie pour sa terrasse estivale. La clôture de la plateforme est à claire-voie et elle a les dimensions et la hauteur requises. Échanger des voitures en stationnement contre des consommateurs peut convenir au voisinage si les horaires sont respectés et si les exploitants veillent au comportement paisible de leurs clients .

    Il reste cette rangée de tables/chaises rouges ajoutée sur le trottoir. Elle est potentiellement génératrice de thromboses surtout quand les chaises sont occupées. Elle enfreint le règlement qui impose un passage garanti pour les piétons de 1,80 mètre. Il importe qu'elle soit retirée.

    Chaque terrasse estivale doit faire l'objet d'un examen attentif et des correctifs doivent être appliqués. C'est le rôle de la police municipale. L'assume-t-elle ? Il semble que son engagement et sa détermination varient d'un arrondissement à l'autre. L'Hôtel de Ville, assommé par l'échec politique de la Maire de Paris aux présidentielles, n'a jamais paru aussi détaché du sujet, laissant de fait les Maires d'arrondissements assumer le problème et le gérer.

    Il y a du répondant à Paris-centre, nous en remercions les élus et la police municipale, mais les échos que nous avons d'autres secteurs de Paris montrent qu'il n'en est pas partout ainsi.

    GS

    Le 4 mai 2022

     

    Postscriptum :

    Il y aura une suite à cet article quand la mairie et ses services auront réagi

     

    Le 9 mai 2022

    L'occupation du trottoir par les tables et les chaises rue des Archives persiste. Des abus manifestes sont signalés également rue du Temple, terrasse du OKEN (Temple/Rambuteau – IVe) ; une habitante du IIIe, Valérie, adresse une plainte écrite avec photo au Maire de Paris-centre Ariel Weil en ces termes :

     

    A l'attention de M. A. Weil

    Monsieur,

    Charlot 06 05 22

    Nous vous avons rencontré avant les élections municipales, entretien au cours duquel nous vous avons exposé les abus et les errements du Café Charlot (75003) depuis une dizaine d'années. Nos observations tant auprès de vous que de l'ancien Maire du troisième sont restées lettre morte. Mais depuis l’automne dernier, la situation rue Charlot s'est détériorée dans la mesure où le gérant ne se contente plus d'une rangée de tables illégale, mais en a ajouté une seconde. La situation est tellement critique que les riverains ne peuvent plus emprunter le trottoir (ci-dessus photo).

    Il serait temps que la mairie de Paris-centre réagisse enfin, puisque vous disposez de tous les moyens réglementaires pour faire valoir ce que de droit [et d'une police municipale – NDLR].

    Valérie

     

    Les services du Maire semblent dépassés par les événements et les bars-restaurants s'en délectent. Voici la réponse à Valérie de l'Adjoint au Maire en charge du respect du droit des terrasses, Yann Connan. Il a toute l'apparence d'un homme qui désespère et cède à la panique…

     

    "Monsieur le Maire, qui a bien pris connaissance de votre signalement, tient à vous faire savoir que cet établissement ne dispose d'aucune autorisation de terrasse estivale, cela faisant écho à la décision de la Mairie de Paris Centre.

    En conséquence, les effectifs de la Police municipale ont été missionnés aux fins d'un renforcement des contrôles et le cas échéant des verbalisations à l'égard de ce commerce, bien connu pour ses multiples abus, que nous ne pouvons en effet plus tolérer.

    Notre vigilance reste (et restera) de mise."

     

    La vigilance ne suffit pas, il faut agir, et refuser que l'anarchie s'impose par la force. Les candidats aux élections législatives, qui déjà nous abreuvent de leur prose, font bien de s'emparer du sujet. Il serait plus digne cependant que ceux qui ont allumé l'incendie à l'Hôtel de Ville avec ces terrasses sans foi ni loi se mobilisent et fassent revenir l'ordre.

    Quant au Maire de Paris-centre, il a su montrer jusque là qu'il n'admet pas qu'on lui marche sur les pieds. C'est pourtant ce qui lui arrive en ce moment. On attend de lui des mesures exemplaires.

     

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    Jackpot devantureJulien Agobert, patron du restaurant "Le Jackpot", 10 rue des Haudriettes – 75 003 -        tél.  01 42 71 61 46

     

     

    Il s'est lancé dans le Marais en 2007 avec un restaurant rue des Blancs-Manteaux (IVe), le Monjul, qui a surpris par un genre hors du commun : une cuisine inventive et innovante qui joue avec les saveurs et les mélanges. Il a fermé ce restaurant en février 2020 et ouvert le Jackpot rue des Haudriettes (IIIe).

    Ce nouveau restaurant s'inspire des mêmes principes mais il les a développés dans un concept différent : des petits plats originaux à base de produits frais et de saison.

    "Trip Advisor" le classe 94ème sur 15 894 restaurants parisiens et la note est proche de 5/5 !

    Il n'y a pas de carte car elle se renouvelle tous les trois jours, mais une grande ardoise avec des noms qui résonnent comme des spécialités étrangères et exotiques : Burrata et tomates confites, olives de Calamata, Dhal lait de coco, cardamome (*), gingembre, curcuma, patate douce rôtie à la crème de graines de courge et de noisette, Letcho (ratatouille hongroise fumée et charcuterie ibérique), salade de poulpe caponata sicilienne et crème de basilic, ravioles de poisson fumé, pommes Granny et émulsion de poireau, riz cantonnais crème cacahuète et "œuf parfait".

    Les desserts sont plus classiques : riz au lait caramel salé avec glace pommes noisettes caramélisées ou crumble pommes-poires, cardamome, poivre et glace au riz coco

    Il est suggéré de commander deux plats (8,00 à 12 € chacun), et un dessert éventuellement au même prix. Avec la boisson, le repas est à 30,00 € environ par personne.

     

    Jacket JA

    La salle est le rez-de-chaussée d'un immeuble XVIIIème siècle à pans de bois, poutres et solives. Les murs sont faits de pierres et de briques apparentes. On est en pleine atmosphère de bistro vintage. Un vrai délice visuel !

    GS

     

    (*) La cardamome est le fruit séché d'une plante herbacée vivace de la famille des gingembres (zingibéracées). La plus connue est la cardamome verte originaire du sud de l'Inde. Les amateurs y retrouvent une saveur subtilement citronnée et poivrée mais non piquante.

     

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    Buvette nadia"Chez Nadia" ! Buvette conviviale et pas chère, ambiance sereine, dans le plus beau paysage urbain du monde ! Pont Louis-Philippe, rive droite (Photo VlM – clic gauche pour agrandir)

     

    Elle est nichée dans un coin de la pile du Pont Louis Philippe….

    On hésite à révéler à quel point c'est miraculeux de savourer la moindre consommation dans ce cadre sublime car il est encore possible d'y prendre un verre sans être incommodé par la foule et on ne voudrait pas qu'elle s'y précipite !