Vendredi 3 mars, de 18h00 à 21h00
Évelyne Dress attend ses amis de "Vivre le Marais !"
à la Librairie "Les Nouveautés"
45 bis, rue du Faubourg du Temple – 75 010 – PARIS
pour la sortie de son nouveau livre
"Je veux peindre et aimer"
Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris
Olga Dubynska, pianiste concertiste chef de chant et Dmytro Voronov, baryton
Sélectionnés par "Vivre le Marais !", ils ont accepté de se produire dans la salle des fêtes de la mairie de Paris-centre dans le cadre de la programmation de Benoîte Lardy, Adjointe au Maire, "De la culture avant toute chose".
Olga Dubynska est née en Ukraine où elle obtient en 2012 son diplôme de piano à l'Académie Nationale de Musique d'Ukraine. Elle poursuit des études d'accompagnement à Paris au CRR (conservatoire à rayonnement régional). Elle s'oriente ensuite vers la direction de chant au CNSM (conservatoire national supérieur de musique) de Paris et rejoint l'Académie de l'Opéra National de Paris en 2019.
Elle participe depuis comme accompagnatrice chef de chant (*) aux productions de l'Opéra de Paris et aux concerts du Palais Garnier et de l'Opéra Bastille.
Depuis 2014 elle contribue au soutien de l'Ukraine par des concerts à l'Opéra de Paris, au Conseil de l'Europe et en tournées aux États-Unis.
Dmytro Voronov est né en 1994 près de Kyviv (Kiev) en Ukraine. Il obtient un diplôme de chant solo à l'académie nationale de musique comme baryton et décroche en 2020 la première place au concours vocal international "American Protégé". Il se rend en France en 2021 où il obtient un diplôme de chant au conservatoire de Marseille. On lui décerne le meilleur prix de chant lyrique au concours international de Canari (Hte Corse) en 2022 et il est invité en 2023 à se produire au Carnegie Hall de new York.
Au cours du spectacle nous entendrons des airs d'opéras célèbres de Wolfgang Amadeus Mozart, Giacomo Puccini, Gaetano Donizetti et Pietro Mascagni, des mélodies de Camille Saint-Saëns, Gabriel Fauré et Jules Massenet. Nous découvrirons aussi des airs de compositeurs ukrainiens. En intermède, Olga Dubynska interprètera Frédéric Chopin au piano et "le plus beau des impromptus" de Franz Schubert. Voir le programme détaillé.
Venez nous retrouver pour partager un moment de ravissement musical et de solidarité avec une nation au courage exemplaire ! Faites nous part de votre intention de venir en cliquant ici.
Récital Dmytro Voronov baryton et Olga Dubynska piano
Le mardi 28 février 2023 à 19h30
Salles des fêtes mairie de Paris-centre, 2 rue Eugène Spüller IIIe
Entrée gratuite, sans réservation
Renseignements : vivrelemarais@orange.fr ou 06 80 88 87 10
(*) Le chef de chant accompagne au piano les répétions d'opéras. Il a un rôle de chef d'orchestre, chef de chœur et accompagnateur
Le Défenseur du Temps, 8 rue Bernard de Clairvaux (IIIe)
On a tué le veau gras ce lundi 6 février 2023 au Quartier de l'Horloge, pour célébrer le retour du "Défenseur du Temps", automate de l’artiste français Jacques Monestier, installé en 1979 et à l'arrêt depuis 2003 pour défaut de financement des opérations de sauvegarde et de maintenance.
Les artisans de son retour étaient là et se sont exprimés : le Directeur de Lafayette Anticipations Guillaume Houzé, pourvoyeur des fonds nécessaires, l'artiste Cyprien Gaillard, auteur de sa réactivation, l'inventeur de l’œuvre Jacques Monestier au discours entre-coupé par l'émotion, Laurent Bon, Président du Centre Pompidou, en voisin éloquent et le Maire de Paris-centre Ariel Weil qui a relié opportunément la réhabilitation de cette œuvre à l'opération de restauration de la fontaine Stravinsky, et ses automates de Nicki de Saint-Phalle et Jean Tinguely.
Au pupitre, le Maire et Jacques Monestier
La croisade de la Présidente de l'ASSACTIVE, Ulla Claude, en faveur de la protection de l’œuvre, a été saluée comme un exemple de combat pour la culture et l'environnement.
Il est intéressant de se rappeler comment Jacques Monestier dépeint son œuvre et les métaphores sur lesquelles elle est construite :
"Le Défenseur du Temps lutte victorieusement contre les trois animaux qui l’entourent : le crabe, le dragon et l’oiseau, symbolisant la mer, la terre et le ciel. A chaque heure du jour (entre 9 heures et 22 heures), l’homme est attaqué par l’un des trois animaux, choisi par un programmateur de hasard. A 12 heures, 18 heures et 22 heures, il est attaqué par les trois animaux à la fois. Quelques instants avant l’heure, les trois coups annoncent le spectacle. Un tambour en bronze sonne l’heure. Le déferlement des vagues de la mer, le grondement terrestre ou le souffle du vent accompagne le combat choisi. Le personnage et les animaux, animés par des vérins pneumatiques, sont en laiton martelé et doré à la feuille, les rochers sont en laiton oxydé."
GS
Mur-pignon du 95 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe)
A deux pas du musée Picasso, on ne peut pas tout se permettre. Ce mur-pignon a été pourtant pendant des années le musée des horreurs et le dépotoirs de tous les barbouilleurs en mal de sévices visuels infligés à la Ville.
Pour ceux qui auraient oublié un passé qui n'est pas forcément tout rose, voici à quoi ce mur ressemblait :
Si, si, je vous garantis que c'est le même. La 4 mai 2014. Voyez les armoires qui témoignent…
Entre ces deux époques, un homme s'est intéressé au sujet. Propriétaire de la brasserie "La Perle", en face de ce mur et en diagonale, et de trois autres établissements dans le Marais, Jean-Philippe Nikoghossian s'est approprié le mur pour en assurer et garantir la décoration. Il ne s'est pas exposé à des poursuites au civil car il a négocié l'accord du propriétaire du pignon mais il n'est pas certain qu'il soit en règle avec les services de la mairie eu égard au RLP (règlement local de publicité) de Paris.
Il aurait cependant été incongru que la mairie le sanctionne alors qu'elle s'est montrée incapable, là et ailleurs, de faire régner l'ordre vis à vis des barbouilleurs de tout poil qui défigurent le paysage urbain. Il est même plus que probable que la mairie s'en réjouisse car M. Nikoghossian lui retire une épine du pied, à l'exemple d'un autre site au carrefour Bretagne-Charlot qui accueille lui aussi une fresque monumentale de son cru.
Le créateur de la fresque est la franco-péruvienne Hydrane Lo (alias H²O – l'eau), 35 ans. Elle vit et travaille à Paris. Voici comment elle décrit son style : "j'utilise un langage graphique abstrait plein de détails mais qui reste énigmatique. Mon expression graphique est très similaire aux formes dessinées dans le désert de Nazca (Pérou). Les détails sont visibles mais ils restent abstraits et mystérieux, entre l'infiniment petit et l'infiniment grand."
Ne passez pas devant le carrefour sans vous arrêter un instant pour la contempler ! Vous pouvez ensuite aller boire un verre en face…
GS
Résident de retour chez lui, dans son parking (Photo VlM)
IMPORTANT !
Nous avons lancé hier la pétition "Piétonisation du Marais : on demande pour les résidents les mêmes droits de circuler que pour les bus et taxis !".
La mairie de Paris-centre annonce pour 2023 un plan de circulation dans le Marais avec des inversions de sens sur des tronçons rues des Archives (entre Plâtre et Rambuteau) et Quatre-fils (entre Vieille du Temple et Archives). Le but est de nous compliquer la vie quand on rentre ou qu'on sort de chez nous en voiture ! Les bus et les taxis en sont dispensés.
Nous demandons que les résidents bénéficient du même régime que les bus et les taxis. La mairie persiste dans son intention de nous pénaliser.
La pétition vient d'être lancée. Plus de 300 personnes l'ont déjà signée. Rejoignez les !
Vous pourriez aussi nous aider à la diffuser ? Voici le QR Code en PJ
Notre objectif est d'atteindre un maximum de signatures.
Pour lire et signer la pétition cliquez ici !
Pour éditer son QR Code cliquez ici
Merci !
GS
Postscriptum :
Au 12 février nous enregistrons le chiffre très satisfaisant de 745 signatures !
Carrefour rue Pavée, rue Malher (IVe)
Il y a plusieurs haut-lieux autour de cette placette : la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Hôtel de Lamoignon, 24 rue Pavée ; l’emplacement de la prison pour femmes de La Force et un vestige au 22 rue Pavée ; la synagogue œuvre d’Hector Guimard, chantre de l’Art Nouveau, au 10 rue Pavée et enfin « La Mouette Rieuse » au 17 bis, une librairie « sauvée des eaux » dont l’espace commercial s’achève sur un Café des plus accueillants avec terrasse et jardin.
Quant à Malher, dont l’autre rue porte le nom, il ne s’agit pas du grand Mahler Gustave, qui nous a laissé dix symphonies monumentales et la suite de lieder « Le Chant de la Terre » mais du sous-lieutenant Auguste Emile Malher tué pendant l’insurrection de 1848 à Paris.
La mairie de Paris-centre évoque la démarche « Embellir votre quartier » pour annoncer la prochaine piétonisation de ce secteur. En application du processus de révision du plan de circulation du Marais », « la rue Pavée va être fermée au trafic motorisé au niveau de la rue des Francs Bourgeois ».
Information officielle du site de la mairie de Paris-centre :