Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2023

  •  

    Ghibli fileFile de 50 mètres devant le 19-21 rue des Archives (IVe), devant la boutique des produits dérivés Ghibli

     

     

    "The Kooples", le marchand de prêt-à-porter qui lui fait pendant, doit faire grise mine car sa devanture est oblitérée et sa porte interdite d'accès par la file d'attente des amateurs de produits dérivés Ghibli dont la boutique est ouverte tous les jours même le dimanche jusqu'au 24 décembre de cette année. Le succès est tel que les gens doivent attendre sous contrôle d'une hôtesse. On n'est pas loin du ticket numéroté de la Sécurité Sociale !

    Le studio Ghibli Inc est l'équivalent japonnais de Walt Disney et sa renommée n'a plus vraiment à envier à son illustre concurrent américain. Fondé par Hayao Miyazaki en 1985, son studio produit des longs et courts métrages d'animation qui connaissent de nos jours et dans le monde un énorme succès (la princesse Mononoké, le voyage de Chihiro, Kiki la petite sorcière et le prochain attendu : Le garçon et le héron, etc…).

    Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ses produits dérivés soient recherchés chez nous à l'approche de Noël et que la société commerciale qui les diffuse ait choisi le Marais, dont l'attractivité n'est plus à démontrer.

     

    Ghibli imageUn personnage de Ghibli

     

    Il est regrettable toutefois que la population du quartier se voie dépossédée du trottoir sur une longueur notable et que l'accès aux autres commerces soit un parcours du combattant !

    Une fois encore, c'est la rançon du succès !

    GS

     

  •  

    Salut

    Salut final de la troupe des Moments Lyrique du Marais, longuement applaudie et rappelée par un public conquis. De gauche à droite : Nicolas Poli, le récitant ; Benjamin Mayenobe, le Dancaïre, Antoine Foulon, Escamillo ; Etienne Duhil de Bénazé, le Remendado ; Brenda Poupard, Mercedes ; Magali Albertini, pianiste chef de chant ; Pauline Feracci, Frasquita ; Erminie Blondel, Micaëla ; Kaëlig Boché, Don José et Eléonore Pancrazi, Carmen (Photo VlM. Clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    Monter et jouer CARMEN avec dix artistes seulement : c'est le défi que s'était donné hier la troupe des Moments Lyriques du Marais. Avec de tels moyens on ne peut pas rivaliser avec l'opéra, son orchestre et ses chœurs, mais on peut faire mieux qu'une version de concert, où les airs s'enchainent sans lien avec l'action dramatique.

    La direction artistique des MLM a opté pour une version "théâtrale" du chef-d’œuvre de Bizet, avec un récitant qui développe l'argument et assure le lien entre les principaux événements de la pièce. L'absence de chœurs permet paradoxalement de mettre en valeur des scènes à plusieurs voix. Le quintette associant les contrebandiers, les bohémiennes et Carmen à la taverne de Lillas Pastia a eu pour sa part un fort succès.

    Troupe 2La joie dans les coulisses après le concert….

    Près de deux cents spectateurs se sont pressés dans la cathédrale Ste Croix des Arméniens dans le Marais pour découvrir cette version sur mesure de CARMEN. Le Maire de Paris-centre Ariel Weil nous a fait l'honneur de sa présence en confirmant ainsi l'intérêt qu'il porte à nos activités culturelles notamment dans le lyrique. Une façon aussi de se déconnecter des tracas journaliers d'une municipalité et de ses soucis de terrain….

     

    PublicLe public, pendant le court entracte de la fin de l'acte II

     

    L'intérêt du public pour nos spectacles lyriques nous incite à continuer dans cette voie. Le 22 janvier 2024, dans cette même église, nous le retrouverons avec "La Colombe" un petit opéra-comique de Charles Gounod, et une troupe de musiciens et de chanteurs animée par l'association-amie du Ve "Parole et Musique". L'annonce détaillée en sera faite en temps utile.

    Gérard Simonet

     

  • PortailLe portail de l'Hôtel Raoul, 6 rue Beautreillis (IVe)

     

     

    Michel Cribier, le président de l'association "Le portail de l'Hôtel Raoul" donne le signal de la restauration du monument. Nous reproduisons ci-après le texte de sa déclaration qui fournit de nombreux détails de l'exécution du projet.
     
    On y retrouve l'annonce de la subvention de 10.000 € que notre association a décidé d'affecter aux travaux. Le chiffre est élevé comme M. Cribier le souligne. A ce titre, il ne me parait pas inutile de fournir des précisions sur notre motivation et sur l'origine des fonds.
     
    Nos statuts le précisent : l'objet de l'association est triple : respect et sauvegarde du patrimoine, protection de la qualité de vie des habitants et organisation d'activités et manifestations culturelles. Le portail est reconnu comme un élément du patrimoine architectural et historique du Marais. Il appartient à la première catégorie.
     
    Les fonds résultent des excédents d'exploitation que nous avons accumulés sur une période de près de 25 ans grâce à une gestion serrée et le recours aux moyens modernes de traitement de l'information : logiciels de gestion, messagerie électronique, réseau sociaux.
     
    Nous n'avons bénéficié d'aucune subvention de quelque origine que ce soit. Soucieux de notre indépendance, nous préférons le loup famélique de la fable de La Fontaine au chien bien nourri qui porte au cou les traces du collier. Certains auraient bien voulu nous épauler…. Nous les avons écartés.
     
    Nos finances se sont pourtant bien portées. Les adhérents sont nombreux. La cotisation est modeste mais le nombre des adhérents compense, et certains d'entre eux sont spontanément généreux voire très généreux. Les actions en justice, Correctionnelle et Tribunal de Police, nous ont procuré des dommages-intérêts significatifs avec plusieurs procès gagnés.
     
    Après notre contribution à la restauration du portail, nos réserves nous permettent encore d'agir en mécènes dans l’organisation de concerts lyriques ou instrumentaux. Ces fonds sont mobilisables aussi pour soutenir des actions en justice contre les auteurs de nuisances inacceptables, sonores notamment.
     
    Cette attitude générale peut durer quelque temps sans qu'il soit nécessaire de solliciter la contribution financière de nos adhérents. Le moment viendra cependant où l'association devra décider d'un nouveau départ. Son champ d'action et sa notoriété sont tels que des gens dynamiques et compétents, attachés au lien social, devraient relever le défi. Je les y aiderai bien entendu dans la limite de mes forces et de celles des membres de notre conseil d’administration.
     
    Gérard Simonet
     
     
    Voici le message de Michel Cribier :
     
     
    En ce début d’automne il est grand temps de vous donner quelques informations sur les nombreuses avancées de ces derniers mois sans vous cacher les difficultés restantes en vue de la restauration du Portail de l’Hôtel Raoul.
     
    Le 4 juin dernier La Fête du Portail a réuni environ 50 à 70 personnes. Sous un beau soleil ils ont pu écouter des morceaux de musique de l’ensemble Amaranthe. Des compagnons tailleur de pierre, verrier, menuisier ont réalisé des œuvres et initiés les participants à ces techniques d’art. Karen Taïeb, adjointe à la Mairie de Paris en charge du patrimoine, Ariel Weil, maire de Paris Centre, Clara Chassaniol députée de Paris,  Corine Faugeron et Aurélien Véron conseillers de Paris et fidèles soutiens de cette cause nous ont honorés de leurs présences. Le lancement des travaux a été symbolisé par le dévoilement de l’inscription au fronton du Portail Raoul.
     
    Cette manifestation a permis de lancer la campagne de dons. Nous avons ainsi recueilli 3 835 € provenant de 34 donateurs particuliers. Cette collecte de fonds bien qu’encourageante et se rajoutant aux fonds propres de l’association (25 000 €) est loin de couvrir le budget nécessaire à la restauration du portail (maçonnerie et huisserie) par des entreprises classiques.
     
    Depuis de nombreuses années l’association "Vivre le Marais !" soutient ce projet de restauration et s’est fait souvent écho dans son blog des multiples péripéties autour du portail. Aujourd’hui c’est une subvention généreuse de 10.000 € qui couronne son soutien. Que l’association et son président Gérard Simonet en soient très sincèrement remerciés
     
    Et, » last but not least »  le 4 octobre dernier, le Conseil de Paris a voté une subvention de 40.000 € à notre association, complétée par 10.000 € que verse la Mairie de Paris Centre. Un grand merci à Mme Karen Taiëb et à M. Weil ainsi qu’à Mme Faugeron et M. Véron pour cet important soutien financier.
     
    L’association se trouve donc dotée d’un budget d’environ 90.000 € avant d’engager les travaux. Une telle somme peut sembler confortable mais tout est loin d’être rose.
     
    Tout d’abord les contraintes réglementaires restreignent les possibilités d’intervention des élèves du lycée Hector Guimard ; il faut donc qu’une entreprise classique de maçonnerie supplée aux tâches non couvertes. Pour ce faire nous avons accepté le devis de Techno-Pierre pour un montant de 80.000 €. Nous sommes toujours en attente de l’autorisation de travaux et à ce jour l’entreprise prévoit de débuter le chantier en janvier 2024.
     
    Les vantaux du portail sont l’autre gros poste de travaux. Plusieurs sociétés spécialisées ont présenté des devis dont les montants s’échelonnent de 51.000 à 75.000 €. Il semble nécessaire de déposer les vantaux pour effectuer cette restauration dans leurs ateliers. Il est toujours espéré que le lycée Léonard de Vinci, spécialisé dans ce genre de travaux, puisse contribuer à cette partie mais sa réponse se fait attendre. De premiers échanges ont eu lieu avec l’Architecte des Bâtiments de France portant sur la couleur du portail rénové.
     
    On voit donc que l’ensemble des coûts est loin d’être assuré à ce jour. C’est pourquoi en tant que membres du Conseil d’administration de l’association il serait très utile que vous puissiez convaincre vos amis, vos proches de nous aider financièrement dans cette tâche et pour ceux qui ont oublié de le faire jusqu’à présent de contribuer vous mêmes. Je vous rappelle le lien pour les dons défiscalisés :
     
     
     
  •  

    St merri 2

     

    L'espace a un nom : "Parvis Elise et Célestin Freinet", au carrefour des rues du Renard et Saint-Merri (IVe). Sur les piliers en béton de cette construction contemporaine qui soutient une école maternelle et élémentaire publique d'avant-garde et un centre sportif, ont fleuri une douzaine d'affiches porteuses de dessins et de messages qui feignent de viser les enfants mais atteignent plus surement les adultes.

    On trouve sur les piliers ces affiches soigneusement encadrées qui portent ces messages :

    • Construire une passerelle entre l'Afrique et l'Europe pour que les réfugiés puissent venir sans danger
    • Punir les adultes pour leur montrer ce que ça fait !
    • Faire des robinets avec du Coca et du Fanta en plus de l'eau.
    • Construire une machine à remonter le temps pour nous prévenir du Covid
    • Ne pas confier nos vies à l'IA même si dans le futur on pourra faire voler les voitures
    • Faire que tous les pays se rassemblent pour détruire l'île de plastique
    • Faire en sorte que toutes les villes en Afrique soient comme Paris
    • Construire de vrais foyers pour les sans-abris
    • Créer un "jour des ordures" où tous les adultes et enfants nettoient les rues
    • Égalité salariale entre les femmes et les hommes
    • Arrêter la faim chez les enfants
    • Que chaque enfant ait un adulte qui le protège !

    Cette campagne de communication mérite qu'on en fasse l'exégèse. L'auteur ne signe pas mais nous croyons l'avoir identifié. Il s'agit selon toute vraisemblance de Quentin Seven, un artiste peintre qui s'est fait connaitre en 2020 au moment de la percée du Covid, avec de l'affichage sauvage qui avait touché la place des Vosges et la rue du Temple notamment.

    Il a depuis acquis des lettres de noblesse. Nous n'excluons pas qu'il ait agi ici dans le cadre d'une mission qui n'a plus rien de sauvage, commanditée et rémunérée par la Ville de Paris. Nous serions heureux que Karine Barbagli, Première Adjointe au Maire de Paris-centre, en charge de l'enfance et de la famille nous éclaire à ce sujet et nous précise quel est le message de fond que l'artiste a été chargé de véhiculer.

    Il n'est pas aisé de le percer comme le souligne le titre de notre article. La naïveté et le truisme (*) font douter de la réalité de l'humanisme qui s'efforce d'inspirer la démarche, et du désintéressement politique de l'auteur. Il est intéressant de savoir comment les habitants du secteur et les familles des élèves réagissent à ce qui ressemble tout de même à une campagne. Laquelle ?…..

    YLG/GS

     

    (*) Vérité banale, si évidente qu'elle ne mérite pas d'être énoncée

     

    Voici ce qu'on peut lire sur l'artiste :

    (suite…)

  •  

    CarmenCélestine Galli-Marié, bien-aimée de Georges Bizet, créatrice du rôle de Carmen en 1875. Carmen est à ce jour l'opéra le plus joué dans le monde.

     

     

    Opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet

    Version "concert" avec dix artistes

    Jeudi 19 octobre 2023 à 20h00

    Cathédrale Ste Croix des Arméniens

    13 rue du Perche – 75 003 Paris – (Marais)

     

    Participation aux frais : 20,00 € par personne

    Réservation : vivrelemarais@orange.fr  ou  06 80 88 87 10 

    Placement dans l'ordre des réservations

    Paiement par chèque à Vivre le Marais !  6 rue des Haudriettes – 75003 – PARIS,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée par carte bancaire, en cliquant dans le lien :

     

     

    Ce spectacle exceptionnel a le soutien de l'Agence Immobilière des Enfants Rouges (Bretagne, place des Vosges, Oberkampf, Saint-Martin et Cherche-Midi)

     

  •  

    Bernardins

     

     

    CULTURE & PATRIMOINE et VIVRE LE MARAIS !

    Vous convient à une nouvelle très intéressante visite guidée

    Le Collège des Bernardins

    26 octobre à à 14h15 (durée 1h30)

    20, rue de Poissy 75005

    (métro : Maubert Mutualité ou Cardinal Lemoine)

     

    Le Collège des Bernardins est l’un sinon le plus ancien monument de Paris, créé en 1248 il est l’héritier de 8 siècles d’Histoire. Pendant plus de 4 siècles il a accueilli les jeunes moines et professeurs venus de toute l’Europe. Vendu comme bien national en 1791, il devint prison puis entrepôt, enfin caserne de pompiers…

    En 2001 il est racheté à la ville de Paris par le diocèse. En 2008 après d’importants travaux de rénovation, il devient un lieu de recherche et de débats.
    Le nombre de participants est limité, inscrivez-vous assez vite mais nous vous attendons nombreux. Merci de prévoir une participation de 20 € pour les participants de Culture et Patrimoine et de 25 € pour les non-adhérents et de prévenir de votre venue Marie-Françoise Masfety-Klein par mail : mfmk@free.fr ou par téléphone. Nous vous adressons nos fidèles amitiés.

    Marie-Françoise Masfety-Klein

    01.42.72.61.41  et  06.50.96.05.12

    Blog de Culture et Patrimoine

     

  •  

    Charlot 43 floreEspace livraisons devant une entrée d’immeubles 43 rue Charlot (IIIe)

     

     

    Nous demandons à Florent Giry, Adjoint au Maire en charge de la circulation, de redescendre sur terre. Les protestations s'accumulent : à notre demande d'en finir avec le culte du labyrinthe et de donner aux résidents les mêmes droits de circulation qu'aux taxis sur deux tronçons rues des Archives et des Quatre-Fils (et un micro tronçon rue de Turenne) s'ajoute maintenant une protestation très vive d'habitants de la rue Charlot (IIIe).

    Samedi dernier 7 octobre, au "café du Maire", Ariel Weil a été pris à partie par un riverain de cette rue qui n'en est pas à son premier échange avec le Maire et son Adjoint Florent Giry. Sa protestation vise la création de places de livraisons devant la boutique et la vitrine du luthier d'instruments à vent Guy Colin, un des rares survivants d'un artisanat d'art dans le Marais.

    La présence de gros camions stationnés, qui masquent l'entrée et la devanture du magasin sont une entrave sérieuse à son activité. Il suffirait pourtant de déplacer la zone livraisons de quelques mères pour l'installer le long du mur aveugle de l'église Ste Croix des Arméniens. Apparemment, M. Giry n'y a pas pensé ! La survie d'un artisan, fût-il artiste, ne l'a pas incité à cette décision de bon sens… On ne désespère pas de le convaincre cependant.

     

    Charlot pascalPascal Fonquernie exprime visuellement son souhait que les poids lourds ne bloquent pas sa porte ! Pierre-Yves Bournazel, élu de Paris, commission urbanisme-logement, lui apporte son soutien

     

     

    Un autre plaignant de marque, le directeur de l'agence de communication PARISMARAIS.COM,  Pascal Fonquernie. Il fait justement remarquer que des places de livraisons ont été créées le long de trottoirs qui font guère plus de 50 centimètres, SANS ÉPARGNER LES ENTRÉES D'IMMEUBLES. Des entrées qui sont pratiquement condamnées quand un poids lourd stationne devant. Une personne à mobilité réduite du fait d'un handicap ou simplement d'une charge ne peut simplement pas passer !
     
    Les pompiers n'ont pas la place non plus d'intervenir. M. Giry n'a pas songé à la responsabilité qu'il assume en organisant l'éventualité d'un drame !
     
    Là encore, la solution est simple : éviter les entrées d'immeuble comme le 43 de la rue Charlot ! Globalement le nouveau plan de circulation dans Paris-centre peut être un succès si le Maire veut bien effacer les erreurs manifestes qui l’entachent encore.
     

     GS

     

    Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places (20,00 €) en cliquant  ici….

     

  • Francophonie 2023Francophonie 2023, réunion d'avril 2023 à l'invitation d'Anne Hidalgo Maire de Paris

    Chers.ères amis.es,

    ou  Ch.er.ère.s ami.e.s ?

     

    La première formulation est le copier-coller de l'en-tête d'un message diffusé le 4 octobre par le premier Adjoint de la Maire de Paris Emmanuel Grégoire, autrement dit le numéro 2 de la capitale française de la francophonie !

    Pour annoncer que ce samedi 7 octobre, à partir de 14h00, Anne Hidalgo, Maire de Paris, et toute l’équipe municipale, donnent rendez-vous aux parisiens "pour un bilan d’étape du mandat. Avec, au menu, animations conviviales, ludiques et gratuites…."

    Nous croyons Emmanuel Grégoire trop scrupuleux pour prendre l'initiative de défigurer ainsi la langue de Molière et ignorer la responsabilité culturelle qui pèse sur la mairie de Paris au sein de la francophonie. Cette tentative d'imposer aux français une expression dite "écriture inclusive", qui a été sèchement rejetée par l'Académie Française, est à notre connaissance l’œuvre des Verts (qu'ils le démentent si c'est faux !).

    Nous ne sommes pas des experts de cette novlangue mais il nous semble cependant que la logique de l'écriture n'a pas été respectée dans la formulation de M. Grégoire. A priori la deuxième serait plus conforme à l'effet recherché… Dans les deux cas on aboutit à un charabia qui n'a plus rien à voir avec notre langue.

    Rendons hommage à ce propos à la mairie de Paris-centre (1er, IIe, IIIe et IVe arrts) qui écrit "Chers et chères membres" pour s'adresser aux conseils de quartiers…. Dans le cas de l'Hôtel de Ville, serait-ce si choquant d'écrire "Chers amis", ou si on a attrapé le virus du genre "Chers amis, chères amies", qu'on peut sophistiquer davantage encore en "Chères amies, chers amis" et rester fidèle ainsi à la tradition courtoise qui est une des valeurs de la France.

    Gérard Simonet

     

    Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant  ici….

     

  • Picasso bisAnnonce de l'exposition "Sophie Calle", à partir du 3 octobre 2023

     

     


    La rentrée culturelle nous réserve une surprise !

    Une nouvelle exposition débute ce 2 octobre par un vernissage au Musée National Picasso à Paris. On se rappelle que ce musée a ouvert ses portes en 1985 après la mort de l'artiste pour accueillir la dation de ses héritiers et être ainsi doté du plus grand nombre de "picassos" au monde.

    Le musée confie son espace jusqu'au 7 janvier 2024 à Sophie Calle, artiste plasticienne, photographe, femmes de lettres et réalisatrice française contemporaine dont le travail consiste à faire de sa vie une œuvre.

    Surprenant ! dans ce temple picassien par excellence aucune œuvre du grand peintre n'est présentée à l'exception de trois autoportraits accrochés trop bas, une manière de rabaisser insidieusement l'image du peintre dans l'inconscient du visiteur. La sculpture de la chèvre est là, enveloppée de papier blanc et de straps de scotch blanc, façon Christo.

    Il y a dans cette exposition un désir de rendre Picasso invisible jusqu'à l'oubli. Serait-il devenu encombrant au point de le chasser du musée qui lui est dédié ?

    Touristes, étrangers, visiteurs, avides de découvrir, de voir et de revoir des œuvres de Picasso dans ce musée de référence, regardez l'affiche dans les détails, Picasso se cache dans les rayures du T-shirt de Sophie Calle et dans les mains qui rappellent la célèbre photo aux petits pains de Robert Doisneau.

    Christine Albertin

     

    Attention !!! Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant  ici….

     

  • Pac nettRue du Pont aux Choux (IIIe), propre comme un sou neuf après "l'intervention d'envergure" la veille des équipes de Propreté de Paris. Pour en savoir plus sur cette voie au nom insolite, lire ou relire cet article ancien…

     

     

    Le Maire de Paris-centre, Ariel Weil, nous informe que les services de Propreté de Paris sont intervenus rue du Pont aux Choux dans le IIIe pour nettoyer tous les rideaux métalliques.

    Nous insistons depuis des semaines sur la nécessité pour Paris et ses représentants de soigner l'esthétique de la Ville, dans l'absolu car nous avons tous une exigence de beauté pour notre lieu de résidence, a fortiori quand on sait que les projecteurs vont se braquer sur nous avant et pendant les Jeux Olympiques de 2024.

    On le reconnait, l'affichage sauvage et les tags ont régressé et on s'en réjouit. Il reste en revanche la problématique des rideaux métalliques. Ils offrent une surface considérable aux vandales et il n'est pas possible aux services de la mairie d'intervenir sans l'accord et la coopération des gérants des boutiques.

    Nous comprenons des informations qui nous parviennent que la mairie aurait décidé de mettre ce problème en attente, en procédant malgré tout, rue par rue, à une intervention annuelle avec la volonté d'en tirer les enseignements et adapter sa politique en conséquence.

    Pac atOn est toujours rue du Pont aux Choux. Ce magasin et ses rideaux métalliques sont restés "dans leur jus", comme pour témoigner de ce que c'était avant, et plus probablement en raison de difficultés administratives dans la relation avec le gérant…

     

    Il est probable que la rue du Pont aux Choux ait bénéficié de ce régime mais on en conclut qu'il n'y aura peut-être plus de nettoyage avant un an, une garantie que les tagueurs exposeront leurs œuvres pendant tout ce temps…. C'est loin de la politique que nous défendons, qui est elle basée sur une intervention immédiate apte à décourager ces vocations nuisibles….

    Nous espérons que la Ville se rende à cette évidence et dégage les moyens de la mettre en application.

    Gérard Simonet

     

    Attention !!! Ne ratez pas notre spectacle exceptionnel du 19 octobre : CARMEN, opéra-comique de Georges Bizet en version de concert avec 10 artistes. Voyez l'affiche et retenez vos places en cliquant  ici….

     

    Postscriptum du 2 octobre

    Le Maire de Paris-centre réagit à notre article. On vient de recevoir en substance le message suivant de son conseiller Alexandre Bondoux : "Nous avons mis en place des actions renforcées pour le traitement des tags et graffitis. Depuis 2020, plus de 79.000 opérations ont été effectuées à Paris-centre. Le propriétaire du commerce « TARTAIX » a refusé l’intervention de traitement de ses rideaux métalliques. La procédure en vigueur nous oblige à obtenir l’accord du commerçant avant de procéder au nettoyage. Nous maintenons nos efforts pour le convaincre de s'y conformer."