Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2023

  • Raphael feuillâtre savarez

    Raphaël Feuillâtre 27 ans, et déjà la consécration ! On l'écoute dans le prélude n° 5 pour guitare du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos

     

     

    Après l'avoir entendu en récital au "Festival International de Guitare de Paris le 25 novembre 2022 nous avons souhaité qu'il se produise chez nous dans le cadre des Moments Lyriques du Marais. Il a fallu attendre qu'il rentre d'une tournée de 20 concerts aux États-Unis en mars et avril pour que notre invitation se concrétise.

    Master avec les plus hautes distinctions du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et âgé de 27 ans seulement, Raphaël Feuillâtre est déjà au firmament de la guitare classique, un instrument qui doit sa célébrité et sa forme  actuelles à l'engagement au XIXème siècle de quelques passionnés, musiciens, compositeurs et luthiers. Berlioz et Paganini lui donnèrent ses lettres de noblesse. Le siècle qui a suivi porte la marque d'interprètes exceptionnels qui en ont fait un instrument pour salles de concert. Andrès Segovia, Alirio Diaz, John Williams, Ida Presti et Julian Bream sont considérés comme les plus grands.

    De nos jours on se réjouit qu'ils aient fait école et qu'on ait réussi à améliorer encore la technique de jeu de cet instrument merveilleux aux timbres multiples et délicats qu'est la guitare classique. Raphaël Feuillâtre séduit le public international par sa virtuosité, ses interprétations inspirées et la perfection de sa technique, des qualités qui le portent au rang des meilleurs interprètes mondiaux.

    Il s'est mis en lumière en décrochant en 2018 le premier prix du concours international de la prestigieuse Guitar Fondation of America (GFA), après d'autres distinctions européennes en France, Espagne, Portugal et République Tchèque. Il a obtenu en 2021 la distinction "Talents Classiques" de l'ADAMI (les quatre meilleurs instrumentistes de l'année).  Enfin le prestigieux label allemand Deutsche Grammophon a conclu avec lui en 2022 un accord de partenariat exclusif.

    Il se présente pour son récital chez nous avec un répertoire qui fait une large part à Jean-Sébastien Bach, à des compositeurs de la période classique comme François Couperin et Jacques Duphly et il se rapproche de notre époque avec des œuvres espagnoles post-romantiques avec, pour finir, le feu d'artifice de l'éblouissant et inclassable Astor Piazzolla.

    Gérard Simonet

     

    Récital de guitare classique

    Soliste Raphaël Feuillâtre 

    Jeudi 11 mai à 20h00

    Salle des fêtes mairie de Paris-centre, 2 rue Eugène Spüller – Paris – IIIe

     

    Participation aux frais : 20,00 € – Réservation vivrelemarais@orange.fr ou 06 80 88 87 10

    Placement dans l'ordre des réservations

    Paiement : par chèque à Vivre le Marais -  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 

    identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée ou par carte bancaire, en cliquant dans le lien suivant :

     

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    Gopuff temple 109 Gopuff montmorency 4

            Gopuff, 109 rue du Temple (IIIe)                        Gopuff, 4 rue de Montmorency (IIIe),

    deux facettes d'un dark store qui a tenu quelques semaines avant de fermer

                

     

    Le magazine l'Obs communique :

    "Le Conseil d’Etat juge que les dark-stores sont des « entrepôts » et donne raison à la mairie de Paris

    Le Conseil d’État a jugé ce jeudi 23 mars que les « dark-stores » étaient des « entrepôts » au sens du code de l’urbanisme et du plan local d’urbanisme parisien, donnant raison à la mairie de Paris dans le contentieux qui l’oppose à Frichti et Gorillas.

    Ces sociétés de livraison rapide, qui avaient gagné une première bataille judiciaire en octobre 2022, « auraient dû déposer une déclaration auprès de la mairie pour utiliser comme “dark-stores” des locaux qui étaient à l’origine des commerces traditionnels », a tranché la plus haute juridiction française.

    Les dark-stores sont des locaux où ces sociétés de livraison rapide stockent des produits du quotidien, les mêmes que dans une supérette de centre-ville (nourriture, papier toilette, shampoing…), pour les livrer rapidement aux utilisateurs de leurs applications."

     

    Nous avons publié un article en janvier 2023 sous le titre "Fermeture du dark-store Temple-Montmorency : raisons conjoncturelles ou échec d'un concept ?" en posant la question de fond sur la pertinence de ce genre de commerce et la validité du modèle économique.

    La décision du Conseil d'Etat apporte un début de réponse : il rend ce type d'activité plus problématique sans pour autant l'exclure  définitivement, car il peut se justifier dans des contextes qui lui conviennent mieux.

     

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    Carrefour Temple/Rambuteau : changer le sens d'une rue peut coûter cher !

    Ramb temple 13 03 23Carrefour Temple/Rambuteau (IIIe – IVe), travaux du 6 aux 17 mars 2023

     

    La circulation va être inversée rue du Temple de la rue des Blancs-Manteaux (IVe) à la rue des Haudriettes (IIIe). De sud-nord elle va passer à nord-sud. Des véhicules arrivant de la rue Rambuteau (à droite sur la photo) pourront tourner à droite (et peut-être en bourrique !) s'ils décident de descendre la rue du Temple. Le croisement était un peu raide pour les gros véhicules et les camions. Les experts de la voirie ont décidé de remodeler la chaussée pour adoucir le virage. Trois bonnes semaines de travaux à cinq ou six personnes et des engins de chantiers !

     

    Frénésie d'injonctions de ravalement à l'approche des JO de 2024 !

    Temple ravalementAu carrefour Temple/Michel le Comte (IIIe), immeubles mitoyens qui abritent la Galleria Continua" (Photo VlM)

     

    Est-ce la perspective des Jeux Olympiques de 2024 qui incite la mairie à refaire une beauté à Paris ? Les injonctions de ravalement d'immeubles ont plu (mais pas forcément plu !) sur les copropriétés, et même sur des immeubles de la Ville comme ceux de la rue des Haudriettes (IIIe) qui de mémoire d'habitant du quartier ne l'avaient jamais été.

    C'est lourd de payer pour ces travaux mais les parisiens doivent rendre grâce à André Malraux qui a œuvré dans les années 60 pour imposer une obligation de ravalement. Ceux qui ne sont plus tout jeunes se rappellent que Paris était noirci par les gaz d'échappement et qu'on l'a re-découvert quand les façades des monuments et des immeubles ont retrouvé leur lustre originel.

    La loi (code de le construction et de l'habitation) exige que le ravalement soit effectué tous les dix ans. En pratique ce délai est largement dépassé, (notamment pour les immeubles de la Ville !), et la loi mériterait d'être adaptée car la pollution due aux voitures et motos diminue régulièrement comme leur nombre et devrait même disparaitre quand les moteurs thermiques seront interdits.

    Depuis 2017, de surcroît, la loi fait obligation aux propriétaires d'assurer l'isolation thermique des façades. Une problématique nouvelle qui est vécu par les intéressés comme un casse-tête et un gouffre financier…

     

    La rue du Temple en mode "tête-bêche" à partir de lundi 20 mars 2023

    TempleRue du Temple, carrefour Rambuteau (IIIe)

     

    Les panneaux "sens-interdit" sont en place. Les véhicules arrivent désormais du nord. Ils peuvent continuer tout droit jusqu'à la rue des blancs-Manteaux (IVe) ou tourner à gauche dans la rue Rambuteau (IIIe – IVe). L'angle est plutôt aigu. Pour l'adoucir, le chantier qui s'affairait en face s'est reporté du côté de l'agence du Crédit Lyonnais pour une nouvelle intervention de deux ou trois semaines.

    Pendant que les chantiers poussent dans le Marais comme des champignons, les résidents font leurs calculs pour savoir comment ils pourront désormais sortir de chez eux ou y rentrer et dans quelles conditions. Le moins qu'on puisse dire est qu'ils appréhendent ! Un signal apaisant du Maire Ariel Weil serait le bienvenu…

     

     

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    GaîtéFaçade du Théâtre de la Gaité depuis le square Émile Chautemps signé Davioud, 3 bis rue Papin (IIIe) (Photo VlM – clic gauche deux fois pour agrandir)

     

     

    Temple de l'opérette, ce théâtre "à l'italienne" garde vivant le souvenir du grand Jacques Offenbach qui le dirigea de 1873 à 1875 et y donna sa "Vie Parisienne". Il a connu depuis sa construction en 1835 un nombre incalculable de déboires mais de succès aussi.

    Des personnalités aussi variées que l'empereur Napoléon III, son épouse Eugénie, Luis Mariano  et les Compagnons de la Chanson s'y sont affichées, en passant par Camille Saint-Saëns et Serge Diaghilev, jusqu'à sa fermeture pour difficultés financières en 1963.

    Jacques Chirac, Maire de Paris, fit mine de s'y intéresser en 1977, promit de l'argent mais inaugura finalement une pratique qui fera florès, celle des promesses non tenues…

    Le site est à l'abandon jusqu'en 2001 où Bertrand Delanoë, nouveau Maire de Paris, s'en saisit pour créer un "centre culturel consacré aux arts numériques et aux musiques actuelles". Il a fallu une dizaine d'années pour que ce nouveau projet voie le jour. Nous sommes incapables de dire s'il a atteint son but : les activités de la Gaîté-Lyrique nouvelle formule sont rapportées dans un langage si ligneux qu'on n'y comprend goutte.  (Exemple : Elle permet de comprendre les relations entre les progrès techniques et l’évolution des formes artistiques en assurant la rencontre de la culture, de l’histoire et de la modernité. Elle témoigne ainsi de l’hybridation des médias propre à l’expression artistique du XXIe siècle). Dont acte !

    Quoiqu'il en soit, au terme d'un appel à candidatures lancé en avril 2022, la Ville de Paris annonce : " La Gaîté Lyrique ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec la Fabrique de l'époque, un projet porté par une alliance inédite de quatre structures associées : l’association culturelle Arty Farty, l’association de mobilisation makesense, l’ONG internationale citoyenne SINGA, le média européen ARTE France, ainsi qu’un grand partenaire éditorial : la maison d’édition Actes Sud.

    Pour s’ancrer dans son territoire et participer à la vie du quartier, la Gaîté-Lyrique "souhaite se mettre au service de ses habitantes et habitants de manière à encourager les initiatives collectives, favoriser les rencontres et la créativité. La Gaîté Lyrique souhaite inventer un lieu de vie d’un nouveau genre, tourné vers la création et l’engagement, par et pour celles et ceux qui font ce quartier si particulier du centre parisien". (Mairie de Paris-centre)

    Les habitants du quartier et au-delà sont invités par le Maire à s'exprimer pour ré-inventer ce lieu. Rendez-vous à la Gaîté-Lyrique le 22 mars 2023 de 09h00 à 11h00 pour un petit déjeuner ou de 18h00 à 20h00 pour prendre un verre.

    GS

     

  • PicassoSur fond de décor mural de Paul Smith, le fils de Pablo Picasso et de son épouse en 1918 la danseuse Olga Khokhlova, Paul en tenue d'Arlequin

     

     

    Inauguration lundi dernier 6 mars d'une exposition consacrée à Pablo Picasso, en prélude à la célébration le 8 avril 2023 du 50ème anniversaire de sa disparition et aux cérémonies en l'honneur de son œuvre et de l'héritage artistique qu'il a légué à la France et au monde.

    Pour célébrer l'événement, le musée national Picasso-Paris à invité le designer britannique Sir Paul Smith, dont on connait le goût pour la couleur, à se charger de la décoration de toutes les salles du musée pour mettre en valeur la collection .

    Le long du parcours, "les deux créateurs se rencontrent, autour d'un  amour partagé pour des objets ou des costumes, et une mise en espace des œuvres inventive et spectaculaire" (dossier de presse).

     

    Célébration Picasso, La collection prend des couleurs

    Direction artistique Paul Smith

    Musée Picasso Paris

    7 mars au 27 août 2023

     

     

    L'art de la rue, révérence gardée, n'a pas voulu être en reste. La fresque du pignon du 95 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe) a fait peau neuve sous la signature de Fleur Blume, mandatée comme d'habitude par le patron de la brasserie La Perle Jean-Fi.

    Il y a de la délicatesse dans cette œuvre éthérée. Elle contribue avec élégance à la mise en valeur du secteur.

     

    Fresque fleur blume 13 03 23Mur du Marais, Fleur Blume (*)

     

    (*) Fleur Blume : formée aux Beaux-Arts de Paris et originaire du Sud de la France, c'est une artiste peintre pluridisciplinaire qui maitrise, entre autres, la peinture à l'huile et l'acrylique, le spray, le fusain et la gravure (Wikipédia).

    GS

     

  • Arch taxis 13 03 23Taxis en "file réservée", carrefour Archives/Francs-Bourgeois (IIIe-IVe)

     

     

    Les taxis doivent commencer à réaliser que la Maire de Paris leur fait un cadeau royal en les rendant maitres du cœur de la capitale. Les itinéraires courts leur sont réservés ainsi qu'aux bus alors que les VTC (Uber et autres, moyens très utilisés par les jeunes) sont rejetés comme les riverains dans des parcours facétieux et punitifs.

    Au "Café du Maire" samedi 11 mars, nous avons échangé avec Ariel Weil, Maire de Paris-centre, sur le constat que les taxis vont tout naturellement profiter de la possibilité qui leur est offerte de traverser Paris à l'aise du sud au nord et de plébisciter ainsi la fameuse circulation de transit qu'on a voulu éviter !

    Que dire aussi de l'autorisation d'utiliser les voies prioritaires donnée aux "transporteurs de fonds" ? Autorisation qui est, pour le moment, refusée aux résidents ?

    Les questions que nous soulevons ne sont pas dérisoires. Le trafic des taxis dépasse de loin celui des riverains qui à 70 % n'ont pas de voiture et, quand ils en ont, n'en font usage que très rarement et ne transitent jamais dans le centre. Ils se bornent à simplement entrer et sortir de chez eux !

    Police municipaleDéploiement d'effectifs de la police municipale, lundi 23 mars, carrefour Archives/Blancs-Manteaux

     

    La police municipale était de sortie aujourd'hui pour tenter de réguler le comportement des véhicules engagés dans nos quartier. On souhaite que la mairie réussisse car nous n'avons aucun goût pour le chaos ; les JO de 2024 approchent et nous ne voulons pas donner au monde le spectacle affligeant d'une pagaille généralisée.

    Le nouveau plan de circulation qui nous est proposé est inutilement compliqué, comme le sont les usines à gaz. Mais nous ferons tout pour qu'il fonctionne si le Maire Ariel Weil reconnait que les résidents (habitants et commerçants) ont le droit élémentaire d'aller et venir sans souffrir les brimades qu'on veut leur imposer. Ils sont plus de 1.200 à avoir signé une pétition dans ce sens et la liste des signataires s'allonge chaque jour.

     

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    Arch 57bisMur-pignon du 57 rue des Archives (IIIe)

     

    Entre ces deux photos il s'est écoulé dix jours. Celle du bas est la plus récente !

     

    Arch 57bis nett

     

    Les auteurs de qu'ils qualifient de "street art" en sont pour leur temps et leur argent. Il y a quelques jours, ils ont débarqué à hauteur du 57 rue des Archives (IIIe) avec leurs bombes, pots de peinture, escabeau et autres accessoires pour s'attaquer à ce mur qui ne demande rien à personne mais qui est depuis toujours la cible intéressée des tagueurs en tout genre et afficheurs sauvages.

    Ils ont pris tout leur temps sans se cacher le moins du monde pour laisser sur le mur-pignon du 57 rue des Archives (IIIe), copropriété privée, un dessin coloré signé "One United Power". Le nom est connu : "1UP (ou One United Power) est un collectif de graffeurs de Berlin actif depuis 2003, célèbre pour ses graffitis vandales dans l'espace public, réalisés de manière rapide" (Wikipédia).

    Le dessin en soi n'est pas laid mais il porte en lui quelque chose de subversif. Au gérant du bar voisin qui les interrogeait pendant leur intervention, les auteurs ont répondu qu'ils agissaient en "accord avec la mairie". Le mur pourtant est privé et il est improbable qu'une autorisation préalable ait été sollicitée pour cette enseigne !

    Nous nous sommes demandé pourtant si la signalisation déposée sur "DansMaRue" par les résidents serait suivie d'effets car il y a des précédents qui montrent qu'il n'en est rien. La mairie généralement "n'ose pas". Il n'est plus permis d'en douter aujourd'hui car le "graff" a bel et bien disparu et avec lui l'investissement de ceux qui comptaient sur sa présence durable pour imposer une image dont la finalité ne saute pas aux yeux.

     

  • Arch 09 03 23Rue des Archives, carrefour Blancs- Manteaux (IVe). Tronçon à double sens. Voie montante réservée au bus, taxis, vélos et transporteurs de fonds. Les riverains sont les grands oubliés….

     

     

    La mairie de Paris-centre n'est pas avare de communication sur le sujet. Elle présente aujourd'hui ce qu'elle qualifie de phase 2 :

    • La rue Vieille du Temple est inversée de Francs-Bourgeois à Quatre-Fils
    • La rue de Turenne entre Saint-Antoine et Francs-Bourgeois est réservée aux bus, vélos, taxis
    • La rue des Blancs-Manteaux est inversée de Temple vers Archives
    • Rue des Archives : le tronçon Ste Croix/Rambuteau est à double sens mais la voie sud/nord est réservée aux bus, vélos, taxis ET transporteurs de fonds !

    La phase 2 se poursuit :

    • La rue du Temple change de sens de Haudriettes vers Blancs-Manteaux et devient "zone de rencontre" (priorité aux piétons et vitesse limitée à 20 km/h
    • La rue des Quatre-Fils change de sens de Archives vers Charlot mais une voie réservée aux bus, vélos, taxis est conservée de Charlot vers Archives
    • Le rue Charlot change de sens de Quatre-Fils vers Poitou

     

    Notre demande reste inchangée : nous voulons, ce qui a toujours été assuré par la Maire de Paris, que les riverains bénéficient des mêmes droits de circulation que les bus, vélos, taxis (et transporteurs de fonds !). Nous relançons la lettre-pétition publiée il y a quatre semaines et qui a recueilli à ce stade 1.190 signatures.

    Gérard Simonet

     

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    Charlot
    Carrefour Charlot/Quatre-Fils : le panneau bleu à droite oblige à prendre la rue Charlot, le panneau rouge à gauche l'interdit ! (
    photo VlM – clic gauche pour agrandir)

     

     

    Si on se fie aux panneaux qui fleurissent dans le Marais pour informer des nouvelles règles de circulation, en arrivant au confluent de la rue Charlot sur la rue des Quatre-fils, il nous est intimé de tourner à droite (panneau bleu) dans la rue Charlot.

    Mais si on jette un regard à gauche, on découvre que la rue est en sens interdit (panneau rouge barré de blanc) !

    On n'a pas fini de découvrir des incohérences de ce genre, dans un quartier où la mairie a décidé de créer la révolution. Bien sûr elles rentreront dans l'ordre et il y aura sans doute des retouches à l'ordonnancement prévu. La mise au point que nous attendons de bon droit c'est la permission pour les riverains d'emprunter les voies affectées aux bus et taxis. Il ne peut pas en être autrement : un riverain n'est au moins légitime qu'un taxi et les gens qu'il véhicule quand il rentre ou sort de chez lui !

    GS

     

     

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    Open café vacant 03 03 23Devanture de l'ex Open-Café, 17 rue des Archives (IVe). C'était l'un des plus beaux établissements du Marais ! (Photo VlM – clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    La mairie de Paris a marqué des points dans sa lutte contre l'affichage sauvage. Les espaces libres sur les murs-pignons de certains immeubles comme le 36 de la rue des Archives dans le IVe ont trouvé la paix grâce à une politique répressive à l'égard de annonceurs.

    Il reste un cas de figure où à l'évidence ses services sont inopérants : quand une devanture est en déshérence du fait d'un changement de propriétaire ou de gérant, une nuée de charognards de la pub accourent pour appliquer sur les surfaces existantes, sans considération pour les publicités qui y sont déjà, des couches d'affiches qui l'une sur l'autre finissent par constituer une croute de plusieurs centimètres d'épaisseur !

    Le travail est fait au vu et au su des passants : chacun de nous a déjà repéré ces gens qui arrivent avec leurs stock d'affiches et leur seau de colle pour appliquer avec leur brosse à rallonge la même affiche en 10, 20 ou 30 exemplaires ! Une fois le travail accompli, le colleur sort un téléphone pour prendre son travail en photo. C'est probablement sur cette base qu'il est rémunéré.

    Le résultat est esthétiquement désastreux comme on le constate avec l'Open Café et il se reproduit partout où un changement est en cours. Le donneur d'ordre est pourtant en infraction. Comment se fait-il que la police municipale qui assiste au manège comme nous (pour autant qu'elle ne reste pas dans ses cantonnements… ) ne remonte pas à l'employeur du colleur ou même à l'annonceur qui est généralement une marque avec pignon sur rue ?

    GS