Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2024

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    TerrasseDepuis 2020 et l'épidémie du COVID, les terrasses ont étendu leur surface à Paris grâce aux faveurs qui leur ont été accordées avec le concept de "terrasse estivale"…

     

     

    Le COVID n'est plus présent dans sa forme virulente mais les terrasses estivales lui ont survécu. On s'y attendait quand la décision de la Maire de Paris de les autoriser a été connue. On savait qu'il faudrait se faire entendre ensuite pour que les gérants de bars-restaurants rentrent dans le rang après avoir goûté aux charmes et au lucre de l'élargissement de leur emprise.

    A Paris-centre, on doit reconnaître que le Maire Ariel Weil a équitablement géré la situation (*). Les terrasses estivales ont été maintenues "avec parcimonie et à bon escient" mais l'agrandissement de la place réservée aux piétons dans de nombreuses rues compense généreusement notre besoin d'espace vital.

    Cependant, les débits de boissons reviennent à la charge dans la perspective des JO de Paris. Ils demandent pour leurs terrasses estivales une extension des heures d'ouverture au-delà de  22h00 !

    Dans une lettre ouverte adressée à la Maire de Paris Anne Hidalgo et au Maire de Paris-centre, le conseil de quartier Halles-Beaubourg et Montorgueil réfute les arguments avancés par le GHR, syndicat des hôtels cafés restaurants , en soulignant que "Paris-centre est une zone résidentielle très dense où la concentration bistrotière est l'une des plus élevées du monde et où le niveau des nuisances sonores dues au bruit festif est très au-dessus des recommandations de l'OMS. La question des terrasses est un sujet sensible."

    En conclusion, le conseil de quartier demande qu'il ne soit pas fait droit à la demande du GHR.

    Notre opinion est que ces terrasses estivales bénéficient déjà d'une décision d'exception. N'en ajoutons pas une deuxième avec la crainte légitime qu'elle se pérennise !

    GS

     

    (*) Notamment les épineux dossiers des places du Marché Ste Catherine et du Bourg-Tibourg (IVe)

     

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    Tentes sous pont bisSous le Pont au Change, on dénombre 35 tentes sur le trottoir (Photos VlM, cliquer gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    Du Pont Sully au Pont Neuf, en passant par les ponts Marie, Notre-Dame et au Change, au cœur de cette perspective des ponts de Paris que nous avons qualifiée de "plus beau paysage urbain du monde" sans être démenti, des dizaines de détenteurs de tentes Quéchua et d'un mobilier rudimentaire ont élu domicile, en provenance vraisemblablement de sites où ils ont été désignés non grata, comme l'esplanade de l'Hôtel de Ville, l'espace des Billettes ou l'école St Merri….

    Les promeneurs les regardent avec compassion, soucieux du danger que constitue la Seine qui est bien au-dessus de son étiage en ce moment. Il existe pourtant à proximité des bâtiments qui pourraient les héberger, par exemple l'ancienne mairie du IVe, convertie en "Académie du Climat", et qui de l'avis général ne sert à rien et coûte très cher.

    Une académie se définit comme une assemblée de gens de lettres, de savants ou d'artistes reconnus par leurs pairs. En matière de climat, il n 'y a pas de savants capables de dire la loi et cette académie-là se distingue surtout par la propension de ses adeptes à danser devant le buffet et passer son temps dans de vains débats autour de sujets sur lesquels les humains n'ont qu'une influence insignifiante.

    Mairie 4L'ancienne mairie de Paris IVe convertie en "académie du climat" !

     

    Dans les locaux et les cours intérieures de l'ancienne mairie du IVe, il y a de quoi accueillir une bonne partie de cette nouvelle misère qui s'abat sur Paris….

     

  • Salut

    "La Colombe" de Charles Gounod, le 22 janvier 2024, cathédrale Ste Croix des Arméniens – IIIe – Marais. Salut final des artistes : Françoise Tillard, directrice artistique et piano, Silvia Lenzi violoncelle, Paul-Alexandre Dubois baryton – le majordome, Clara Penalva soprano – la comtesse Sylvie, Charles Mesrine, ténor – l'amoureux Horace et Laura Muller, mezzo – le valet Mazet (Photos VlM)

     

     

    Fidèles à notre engagement de promouvoir "l'opéra pour tous", en association avec l'association de la rive gauche "Parole et Musique" et son président Jean Rossier nous avons enchainé, après Carmen de Georges Bizet en octobre, sur un autre opéra-comique français, beaucoup moins connu : "La Colombe", de Charles Gounod, livret de Jules Barbier. Avertis que cette histoire plonge ses racines dans le Décaméron et chez Jean de la Fontaine les spectateurs pouvaient s'attendre à un scenario fantasque et même carrément déjanté !

    Attentifs aux événements qui posent au début les jalons de l'action dramatique ils sont restés un moment perplexes, pour céder très vite au ravissement des premières polyphonies. Trios et quatuors se sont succédé, en alternance avec des solos qui ont permis à la soprano notamment de faire valoir sa colorature et son art des vocalises. 

    La mezzo, dans son rôle de travesti, a séduit par son timbre tout en rondeur et son talent scénique. Les voix d'hommes, ténor et baryton, leur ont fourni une réplique à la hauteur.

    Nos compliments vont légitimement à la directrice artistique à qui on doit un accompagnement sans faille au piano et au violoncelle et la transcription pour deux voix,  de la partition d'orchestre qui est attachée à l'œuvre de référence.

     

    Assistance

    Le public très dense (180 spectateurs) s'est laissé emporter par la magie de l'œuvre. On voit au premier plan Marie-Françoise Masféty-Klein, présidente de Culture & Patrimoine, l'organisatrice avec "Vivre le Marais !" des "visites guidées". Les artistes ont été gratifiés de plusieurs rappels.

     

    Le spectacle a bénéficié du soutien de "l'Agence Immobilière des Enfants Rouges" et de son gérant Philippe Gaudry, à qui nous adressons nos remerciements pour son implication. Il a tenu notamment à réunir les artistes et organisateurs autour d'une collation à la brasserie de La Perle à l'issue du concert.

    Enfin, nous avons été honorés de la présence parmi les spectateurs de deux descendants directs (arrière-petits-enfants) de Charles Gounod. L'un des deux, Nicolas Gounod, nous a adressé ce commentaire : "Un grand bravo pour cette belle soirée qui m'a permis d'entendre différemment que sur un disque cette œuvre un peu oubliée de mon aïeul".

    Gérard Simonet

     

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    Capture d'écran 2024-01-18 084814

     

    CULTURE ET PATRIMOINE

    Vous réserve beaucoup de surprises avec une visite

    où vous pourrez aussi venir avec vos enfants

    Le Musée de l’Illusion

    Mardi 23 janvier 2024

    Rendez-vous à 14h15 devant le 98 rue Saint Denis 75001

    Métros Châtelet ou Hôtel de Ville

     

    Pour cette visite guidée pleine de sensationnels imprévus, venez nombreux y compris avec des enfants, pour entrer dans de fantastiques univers trompant votre perception. Merci de prévenir de votre visite Marie-Françoise Masfety-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 06 50 96 05 12 et de prévoir une participation de 20,00 € par adhérent et de 25,00 € pour les non-adhérents sachant que l’association prendra en charge tous les frais (coût de l’entrée et du guide). Nous vous réadressons tous nos vœux d’excellente année 2024 avec l’assurance de notre fidèle amitié.

    Marie-Françoise Masfety-Klein

     

  • Hôtel Raoul portail 24 11 21Raoul

    A droite le portail de l'Hôtel Raoul avant restauration, à gauche la chantier de restauration tel qu'il apparait aujourd'hui (Photos VlM/PM)

     

     
     
    L’échafaudage bâché qui entoure le portail de l’Hôtel Raoul signe le début des travaux de rénovation de ce vestige de l’Hôtel particulier « entre cour et jardin » bâti dès 1604 et démoli vers 1960 pour y édifier l’immeuble de la rue du Petit Musc que l’on voit en arrière-plan. "Vivre le Marais !" finance en partie les travaux. La mairie de Paris et la celle de Paris-centre assument une part significative de la dépense.
     
    Le figuier a dû être taillé mais ses branches nues en hiver repousseront dès le printemps.
    Les travaux de maçonnerie seront conduits en collaboration entre un groupe d’une dizaine d’élèves du lycée professionnel Hector Guimard (XIXe) encadrés par leur professeur et une entreprise classique (Techno Pierre). Cette phase doit s’achever en mars prochain.
     
    Il restera alors à rénover les vantaux en bois et l'association "Le portail de l'Hôtel Raoul" devra trouver des fonds pour achever la rénovation de l’ensemble. Toutes les contributions sont les bienvenues. Les dons, qui bénéficient d’une réduction d’impôt au taux de 66%, sont à adresser par virement à l’adresse suivante : https://www.helloasso.com/associations/le-portail-de-l-hotel-raoul/formulaires/1/ 
     
    Information de Michel Cribier
    Président de l'association "Le portail de l'Hôtel Raoul"