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Année : 2025

  • « Vivre le Marais ! » commence une nouvelle vie sur WordPress….

    Les tourelles de l’Hôtel de Clisson, attenant à l’Hôtel de Soubise mais bien plus ancien, de style renaissance, début d’une série d’hôtels allant jusqu’à l’Hôtel de Rohan qui abrite les décors de la Chancellerie d’Orléans, en passant par les Hôtels d’Assy, de Breteuil, de Fontenay et de Jaucourt qui figurent la rive nord de la rue des Francs-Bourgeois (IIIe).

    Depuis 2006, notre blog était hébergé par le pionnier en la matière : TYPEPAD, du groupe Six Apart à San Francisco. Nous n’avons eu qu’à nous en féliciter et nous serions volontiers restés chez eux s’ils n’avaient pas annoncé en août leur décision de cesser leur activité au 30 septembre 2025, en nous priant de prendre toute disposition d’ici là pour transférer le contenu du blog, articles, commentaires, liens utiles, photos…. vers un autre hébergeur.

    A sa création en 2006, l’hébergement de notre blog fut confié au leader mondial de l’époque, Typepad, une société basée à San Francisco. Nous apprenions en août qu’elle cessait son activité d’hébergeur et que nous devions prendre des dispositions pour transférer le contenu, articles, commentaires, liens, photos… sur un autre hébergeur avant le 30 septembre 2025.

    Nous avons choisi WordPress et confié le transfert à Laurence Duflos, spécialiste en communication et membre de notre conseil d’administration. Une semaine avant l’échéance fatale, Laurence nous apprenait que la migration avait eu lieu.

    Nous ne sommes pas au bout de nos peines car il faut se familiariser maintenant avec un outil dont nous devons maitriser le maniement et dont nous découvrons à la fois la richesse et la complexité.

    Faites la connaissance aujourd’hui avec ce nouveau media et n’hésitez pas à l’utiliser. Si vous souhaitez être publié, envoyez nous par mail en pièce jointe à vivrelemarais@orange.fr un document Word et une illustration format JPEG. Notre modérateur, garant de la ligne éditoriale de l’association, interviendra s’il y a lieu.

    Dans la perspective des prochaines élections municipales nous ferons connaitre notre opinion aux candidats principaux en sollicitant de leur part une réponse à nos interrogations et des engagements.

    Nos questions portent sur les sujets qui sont au cœur de nos actions : la sauvegarde du patrimoine, la protection de la qualité de vie des habitants et les activités culturelles.

    Place du Bourg-Tibourg et ses bancs Davioud (IVe)

    S’agissant du patrimoine, autour des années 2020 à l’initiative des Verts de la mairie de Paris, un mobilier urbain de récupération, qualifié par certains de zadiste ou de Mikado, avait sévi sur nos places en les défigurant. Emmanuel Grégoire, Premier Adjoint en charge de l’Urbanisme y avait mis fin en réhabilitant les bancs Davioud et on lui en sait gré. On voudrait être sûrs que la nouvelle mandature sera inspirée de la sorte et s’appliquera à préserver l’esthétique de la Ville dans le respect de ses traditions.

    On regrette à ce propos que le rôle de l’ABF (architecte des bâtiments de France) ne soit plus aussi déterminant que par le passé. Avant 2008, rien en matière de construction n’échappait au contrôle éclairé de ses services et la référence au règlement du PSMV du Marais (plan de sauvegarde et de mise en valeur – 1986) avait un sens. Le PSMV s’est transformé en SPR (site patrimonial remarquable) et les moyens d’intervention de l’ABF ont connu le triste sort d’une peau de chagrin pour finir en service « proforma »…. C’est dommage car l’intervention d’un expert dans un processus de décision peut être vécue comme une gène mais il est garant d’une compétence dont on a bien besoin en matière de sauvegarde d’un patrimoine architectural et historique.

    Restons proches du patrimoine en évoquant la politique de logement social pour rappeler que quoi qu’on pense de Paris c’est la ville où la densité de population est la plus forte d’Europe. Opter pour son accroissement implique de revoir les services publics (éducation, transports, santé, sécurité…,), leur financement et l’acceptation des inconvénients d’un trop-plein dans divers domaines. Sous l’influence de l’allié communiste, depuis ces trois dernières mandatures, le logement social a été vécu comme une obsession qui s’est traduite par des dépenses au-delà du raisonnable et le chargement de la barque des déficits avec une dette qui atteint aujourd’hui près de 10 Milliards d’€, alors qu’elle n’était que de 1 Millard en 2001.

    Rue des Archives apaisée, à hauteur de l’église protestante des Billettes (IVe)

    Sur le registre de la qualité de vie, nous sommes plutôt satisfaits de la politique de circulation et de la réduction du trafic automobile qui est incontestable et saluée. Le « Marais étendu » (j’inclus dans sa définition les deux Îles et la rue St Martin jusqu’à la rue du Vertbois) ravit à la Corée le titre de « pays du matin calme » ! Il reste dans son périmètre trois interdictions hautement contestables (Archives, Quatre-Fils et Turenne) qui pénalisent injustement et inutilement les résidents. Nous demandons instamment leur suppression.

    La piétonnisation des berges de la Seine est vue comme une réussite. Le site mérite désormais l’appellation de « plus beau paysage urbain du monde » ! On veut s’assurer qu’il n’y aura pas de retour en arrière.

    La volonté des Verts de végétaliser Paris au maximum (à l’exemple de l’esplanade de l’Hôtel de Ville…) est louable. Pourquoi faut-il que leur image soit ternie par des gabegies comme « l’Académie du Climat » ? Elle a squatté la totalité de l’ancienne mairie du IVe et livré ce prestigieux bâtiment aux happenings d’une foule pétrie d’idéologie qui pense ingénument qu’on peut par des incantations et en faisant la fête maitriser l’évolution du climat ! On demandera aux candidats, pour élargir ce dossier, ce qu’ils comptent faire s’ils sont au pouvoir, des anciennes mairies des 1er, IIe et, évidemment, celle du IVe.

    Terrasse sauvage Rambuteau/Pecquay (IVe)

    On ne peut pas parler de la qualité de vie à Paris sans faire mention des terrasses de bars. Chez certains de nos amis, dans le XIe notamment, des gérants de bars indélicats rendent la vie impossible à des riverains privés de sommeil.

    Le COVID a conduit la mairie de Paris à accorder de nouveaux droits au titre de « terrasses estivales ». Elles ont vu le jour en 2022. Nous avons admis, en ce qui nous concerne, que l’élimination des voitures de l’espace urbain et l’accroissement de la place disponible pour les piétons pouvait rendre acceptable la création d’un certain nombre de nouvelles terrasses en version « estivale » pourvu que leur nombre soit raisonnable.

    Nous aimons tous les terrasses des cafés parisiens mais nous détestons le bruit le jour et surtout la nuit. On doit le reconnaitre, le Maire de Paris-centre Ariel Weil a usé de son droit « avec parcimonie et à bon escient », n’hésitant pas à aller en justice pour confondre les établissements en infraction. Ses concurrents devront nous convaincre qu’ils auront une politique au moins aussi exigeante.

    Nous avons gardé le dossier « propreté » pour la fin car il y matière à se plaindre mais peu de certitude quant aux résultats attendus. Nous écouterons sagement les candidats qui vont tous peaufiner leurs propositions pour marquer des points vis à vis d’une opinion publique qui ne fait pas dans la dentelle quand il s’agit d’un dossier qui mériterait pourtant plus d’objectivité.

    Sabotage par des vandales d’une fresque murale et des bancs publics place Renée Vivien (IIIe)

    Nous examinerons avec attention les déclarations qui nous seront faites à ce sujet et les mesures envisagées. On rappelle par ailleurs que la mairie de Paris dépense chaque année 300 millions d’€ en subventions dont une part, selon les observateurs, à des fins électoralistes (100.000 € par exemple au Pierrots de la Nuit !). Un coup de rabot sur ces subventions pourrait permettre de réduire la taxe foncière (augmentée de 52 % en 2024 – oups !) et/ou accroitre les moyens des services de la propreté.

    Depuis longtemps nous consacrons efforts et attention au fléau des tags qui défigurent notre paysage urbain par leur laideur et le caractère anxiogène de l’environnement qu’ils créent autour d’eux. Des progrès sensibles ont été obtenus par les services spécialisés de la mairie de Paris et le recours à l’application « Dans ma Rue« . Nous sommes loin encore cependant de la réponse appropriée.

    Tant que ces barbouilleurs constateront que leur méfait reste visible plusieurs jours, quelques semaines voire quelques mois (place Renée Vivien par exemple) ils continueront de sévir. Des spécialistes dans nos rangs, Jean-François Daull et Yazid Aksas notamment, ont proposé leurs services aux dirigeants de la mairie, en insistant sur la nécessité de traiter les dernières souillures en priorité (mode LIFO : last in, first out). On attend qu’une coopération constructive se concrétise et que ce fléau régresse, avec comme priorité les rideaux métalliques des boutiques de commerçants, tous hideusement tagués.

    Dans le domaine de la culture, nous avons débordé d’activité avec 25 concerts organisés depuis 2017 par les « Moments Lyrique du Marais ». Le Maire nous a fait l’honneur de sa présence pour les premiers, consacrés au chant lyrique mais nous avons eu du mal à le mobiliser pour les derniers, pourtant les plus prestigieux avec des florilèges d’airs d’opéras et surtout deux représentations de CARMEN de Bizet en version scénique.

    Une version scénique également de « Cosi fan Tutte » de Mozart est en préparation. Nous verrons quel accueil lui est réservé par les uns et les autres.

    Gérard Simonet

  • Transfert du blog sur WordPress

    L’hébergeur de notre blog, Typepad, nous informait il y a un mois qu’il cessait son activité le 30 septembre 2025. Il nous suggèrerait de transférer le contenu de notre blog sur un autre hébergeur. Nous avons choisit WordPress.

    Pour accéder à notre nouveau blog, cliquez sur vivrelemarais.fr

    Nous profitons de cette occasion pour vous informer de notre prochain concert du vendredi 17 octobre 2025 !

  • La troupe des Moments Lyriques du Marais nous a donné un CARMEN éblouissant !

    Troupe 2025La troupe au complet pour le salut final. De g à d : Erminie Blondel, Brenda Poupard, 
            Pauline Feracci, Eléonore Pancrazi (Carmen), Kaëlig Boché, Nicolas Poli,
         Antoine Foulon, Benoît-Joseph Meier, Laurent Deleuil et Flore Merlin (piano)
                                          



    Laissons parler un spectateur qui nous a envoyé ce message - GS

                                            Crédit photos Maciej Kotlarsky


    "Je ne vous ai pas félicité hier soir car j’avais entendu que vous étiez très sollicité. Je tenais
    absolument à vous complimenter pour cet extraordinaire « Moment Lyrique » que, grâce
    à vous, nous avons vécu hier. Je me félicite de vous avoir rencontré, et je remercie l'association "Culture et Patrimoine"
    et sa présidente de m'avoir si intelligemment conseillé. Je ne sais pas comment vous faites pour arriver à monter de tels événements, rassembler
    les
    artistes, programmer une œuvre, louer une salle, un piano de concert, attirer des
    sponsors et
    équilibrer un budget. C’est extraordinaire !
    Carmen assistance Mais là, vous avez franchi un palier ! un opéra ! De poche certes mais quand même le

    sommet de l’opéra français. Quelle performance réussie et quels artistes ! La pianiste : une heure et demie a jouer une partition qui vise à remplacer tout un orchestre, le récitant, bondissant acteur à part entière, et colonne vertébrale de l’œuvre, les chanteuses et chanteurs : quelles voix et quels acteurs ! On ne peut que
    s’extasier tant ils furent tous excellents.
    Troupe joyeuse                                                La troupe, à la "générale"
    Ils furent très applaudis, mais merci de les complimenter encore pour nous. Ils sont tous
    très
    doués, et ont déjà beaucoup travaillé pour arriver à ce niveau. Nous ne pouvons que
    leur
    souhaiter une grande réussite dans leur carrière. Avec tous nos compliments et nos remerciements renouvelés
    Gérard Cancelier"

  • L’Agence Immobilière des Enfants Rouges nous invite au spectacle de CARMEN !

    ERL'Agence des Enfants Rouges, 44 rue de Bretagne (IIIe)

     

    Partenariat de L'Association "VIVRE LE MARAIS !" avec L'AGENCE DES ENFANTS ROUGES :  un engagement culturel au cœur de nos quartiers !

     

    L’association « Vivre le Marais ! » est heureuse d’annoncer son partenariat avec L’Agence des Enfants Rouges, agence immobilière à Paris, à l’occasion du concert exceptionnel qui se tient le 20 juin 2025 à la Cathédrale Ste Croix des Arméniens.

    Organisé dans le cadre des Moments Lyriques du Marais, cet événement met à l’honneur une version revisitée de CARMEN de Bizet, en plein cœur de Paris. Ce partenariat s’inscrit dans la volonté de L’Agence des Enfants Rouges de soutenir des initiatives culturelles locales et de participer activement à la vie de nos quartiers.

     

    « Préserver, animer et faire rayonner le patrimoine ! »

    L’association "Vivre le Marais !" œuvre depuis plus de vingt ans pour la préservation du patrimoine architectural et urbain des quartiers historiques du Marais. Elle défend aussi une vie de quartier équilibrée, animée par des propositions culturelles de qualité, accessibles à tous. Par ses actions, l’association joue un rôle essentiel dans la valorisation du centre de Paris et dans le renforcement du lien social. 

    Un partenariat initié par le président de l'association "Vivre le Marais !"

    Engagé et actif dans le Marais depuis plus de 25 ans, Gérard Simonet préside "Vivre le Marais !" Sous son impulsion, l’association a su concilier défense du cadre de vie, culture et rayonnement du quartier. Le Marais, cœur historique de Paris, allie patrimoine architectural, vie locale dynamique et ouverture sur le monde.

    Son implication permanente, la qualité de son dialogue avec les institutions et les acteurs du quartier, ont permis la constitution d’un partenariat fructueux avec l’Agence des Enfants Rouges

    L’Agence des Enfants Rouges : un ancrage local et des valeurs humaines

    Implantée au cœur du Marais, L’Agence des Enfants Rouges, accompagne depuis plusieurs années habitants, futurs résidents français et porteurs de projets immobiliers, du quartier et de tous horizons, avec une approche fondée sur l’écoute, la transparence et la connaissance fine de son territoire. Son nom fait référence à l'orphelinat des Enfants Rouges, installé à l'emplacement du plus ancien marché couvert de Paris, le Marché des Enfants Rouges. Il porte ainsi le souvenir de ces orphelins, et il est le symbole d’un quartier vivant, historique et en perpétuel mouvement.

    Soutenir la culture locale : un engagement évident

    En soutenant ce concert, L’Agence des Enfants Rouges souligne son attachement au patrimoine vivant du Marais et à la richesse des initiatives locales. Ce partenariat est l’expression de nos valeurs respectives avec l'association "Vivre le Marais" : proximité, engagement, et transmission. Nous croyons en une culture accessible à tous, qui crée du lien et qui donne à chacun l’occasion de (re) découvrir les lieux qu’il habite ou fréquente.

    Un rendez-vous à ne pas manquer le 20 juin 2025 !

    Nous invitons tous les amoureux de musique, d’histoire et de convivialité à venir assister à cette représentation unique. Le 20 juin, c’est tout un quartier qui vibrera au rythme de l'opéra de Georges Bizet, CARMEN, dans un esprit de partage et d’ouverture. Une belle occasion de célébrer ensemble l’art et la culture, à vivre et à partager avec toute la troupe des Moments Lyriques du Marais : Eléonore Pancrazi, Kaëlig Boché, Erminie Blondel, Antoine Foulon, Pauline Feracci, Brenda Poupard, Benoit-Joseph Meier, Laurent Deleuil, Flore Merlin et Nicolas Poli.

     

    Philippe Gaudry

    Co-fondateur associé de l'Agence Immobilière des Enfants Rouges

     

  • CARMEN de Georges Bizet : des places à 10 € pour faire découvrir aux jeunes l’art lyrique et l’opéra !

    Affiche-Carmen-VD

     

    Opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet

    Version scénique avec huit voix, piano et récitant

    Vendredi 20 juin 2025 à 20h00

    Cathédrale Ste Croix des Arméniens

    13 rue du Perche – 75 003 Paris – (Marais)

     

    Participation aux frais : 25,00 € par personne, et 10 € pour attirer les jeunes de moins de 20 ans vers l'art lyrique et l'opéra

    Réservation : vivrelemarais@orange.fr  ou  06 80 88 87 10 

    Placement dans l'ordre des réservations

    Paiement par chèque à Vivre le Marais !  6 rue des Haudriettes – 75003 – PARIS,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013  

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée par carte bancaire, en cliquant sur le bouton :

     

     

    Spectacle soutenu par L'AGENCE Les Enfants Rouges

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    et l'Association des Commerçants de la rue de Bretagne

       

  • Les terrasses estivales nous font encore le coup de la roue à rochet !

    AterTerrasse estivale, rue Beaurepaire Xe

     

    Des associations parisiennes, réunies sous la bannière de "Droit au Sommeil", représentant des micro territoires mis à mal par les nuisances des terrasses (une rue autrefois calme, un carrefour paisible avant l'installation d'une terrasse, etc.) , sont remontées par l'annonce par la mairie de Paris du report à 23h00 de l'heure d'ouverture des "terrasses estivales".
     
    Que penser aujourd'hui, cinq ans après l'arrivée du COVID, de ces structures en bois style ranch ou hacienda que la mairie de Paris a autorisées ça et là pour satisfaire des intérêts marchands ?
     
    La réponse est – partiellement – dans la question. Partiellement car il existe avec la réduction significative du nombre de voitures une justification objective de la création d'un nombre maitrisé de nouvelles terrasses.
     
    Le Maire de Paris-centre Ariel Weil s'est exprimé sur le sujet en réclamant à son niveau une plus large autonomie en matière d'attribution des autorisations. Il connait mieux que ses collègues de l'Hôtel de Ville, trop sensibles aux sirènes des débitants de boissons alcooliques, la gène potentielle d'une terrasse vis à vis des résidents. Il a démontré qu'il savait aller au bout de sa volonté en n'hésitant pas à se rendre devant la justice.
     
    Si la réponse est tout de même dans la question c'est que nous avons conscience d'être victimes du syndrome de la roue à rochet. C'est une roue crantée qu'un cliquet ne permet de tourner que dans un seul sens. Appliquée aux bars-restaurants, on se rappelle qu'en 2020 à l'apparition du COVID la mairie a laissé toute licence aux exploitants d'installer des terrasses ad libitum. Le COVID a disparu, on aurait dû revenir au point de départ. Le cliquet insidieux s'est manifesté sous la forme de terrasses estivales, ouvertes l'été de juin à septembre et jusqu'à 22h00.
     
    Un an plus tard le fameux cliquet se manifeste derechef en empêchant le retour à l'horaire de 22h00 et en reportant l'heure de fermeture à 23h00.
     
    Il faut se débarrasser de la roue à rochet. On peut admettre que la surface totale des terrasses à Paris soit revue une fois pour toutes dans des proportions raisonnables pour la raison et dans les conditions évoquées mais le concept de terrasse estivale avec ses plateformes et barrières en bois qui ne respecte d'aucune manière le style propre à Paris et encore moins le règlement d'urbanisme de secteurs patrimoniaux protégés comme le Marais, doit être envoyé aux oubliettes.
     
    Qu'en dit l'ABF, garant de la sauvegarde de l'esthétique de notre cadre de vie ?
     
    GS
     
     

     

  • Plaidoyer pour un street art bien tempéré….

    Blois

     

    Nous sommes nombreux à avoir un préjugé réservé pour ne pas dire défavorable à l'égard du street art. Il faut dire que ses adeptes donnent le sentiment d'avoir un goût prononcé pour la provocation avec des thèmes agressifs qui créent autour des sites décorés un sentiment de violence et d'insécurité.

    Celui que nous publions échappe à cette critique. Il est esthétique, en harmonie avec le paysage urbain et apaisant.

    Hélas, nous ne sommes pas à Paris mais à Blois, sur les bords de la Loire, à proximité du célèbre château….

     

  • Fin des zones à faible émission (ZFE) : un soulagement pour beaucoup d’entre nous !

    ZFE

    Illustration "40 Millions d'automobilistes"

     

    Elle était concernée par l'interdiction en 2028 des véhicules "Critair 2", comme de nombreux autres dans Paris et l'Île-de-France, soucieuse aussi de l'interdiction de tous véhicules autres qu'électriques à partir de 2030. 

    Le vote du 28 mai de l'assemblée nationale en faveur de la suppression des ZFE en soulage plus d'une et plus d'un. Une habitante du IVe nous confie sa réaction :

     

    "Je veux d’abord souligner l’absurdité de mettre à la casse des millions de voitures en parfait état de fonctionnement, ayant satisfait aux test anti-pollution des contrôles techniques. Ne s’agirait-il pas plutôt de faire vendre des voitures neuves ? au risque de détruire notre industrie automobile traditionnelle, pour favoriser les voitures électriques chinoises ?

    En effet, le classement Critair se fonde sur l’année de fabrication du véhicule, c’est-à-dire son âge, non sur son émission effective de polluants. Evidemment, une grosse cylindrée même récente produit plus de pollution qu’une petite voiture, même âgée de quelques années.

    De plus, Critair ne prend en compte que la pollution des carburants. Or celle-ci est très inférieure aux autres sources de pollution d’un véhicule : usure des freins, particules fines, batteries électriques…

    Je déplore l'absence de pensée globale de nos décideurs : quel réseau de bornes de recharges sera-t-il nécessaire ? Quel réseau de transports publics ?

    Ensuite, la circulation routière n’est maintenant qu’une cause mineure de pollution atmosphérique. Souvenons-nous qu’en 2020, en plein confinement, quand aucun véhicule ne roulait, Paris a connu l’un de ses pires épisodes de pollution, provenant des industries des pays voisins, dont les nuages n’avaient pas été arrêtés à nos frontières.

    Donc les ZFE utilisaient l’écologie comme un déguisement, elles n’ont quasiment aucun impact sur l’environnement ni la santé. Mais elles ont des effets dévastateurs sur les habitants et les travailleurs. C’était une violence d’interdire à des gens de circuler ou de travailler. Quel Français « ordinaire », quel artisan peut aujourd’hui se payer une voiture électrique ? De combien aurait chuté la clientèle des commerces ?

    Certes, les décideurs dans leur grande condescendance, proposaient de solliciter un pass de 24 heures, 24 fois dans l’année. Pour obtenir cette autorisation exceptionnelle, il fallait créer un compte, s’identifier, indiquer la date prévue du déplacement, ses motifs. De qui se moque-t-on ? Au fond, les ZFE ne seraient-ils qu’un outil de contrôle social, imposé d’abord aux citoyens les plus modestes, puis étendu à tous progressivement ?

    Laissons le parc automobile se renouveler naturellement, les voitures les plus anciennes étant progressivement retirées. Et ne brutalisons pas les ménages par une mesure inutile, discriminatoire et purement idéologique."

    Denise T.

     

  • Hommage à Jean-Claude Théodart, administrateur de Vivre le Marais, qui nous quitte à 87 ans…

    JCTbisNotre cher ami Jean-Claude Théodart

     

    Il nous a quittés ce lundi 26 mai à l'âge de 87 ans au terme d'une maladie qui ne lui a laissé aucune chance, en exprimant sa gratitude au personnel médical qui le suivait à l'hôpital St Antoine.

    Nous nous sommes rencontrés en 2000 au moment de la création de l'association. Il en a été l'un des administrateurs, compétent sur les questions d'environnement avec des connaissances géopolitiques étonnantes qu'il devait à une vie professionnelle en détachement dans toutes les parties du monde, toujours disponible pour des actions de terrain avec ce bon sens déroutant qu'on aimerait rencontrer plus souvent chez nos compatriotes.

    Cher Jean-Claude, nous te souhaitons de reposer en paix dans le village des Landes d'où tu viens. Nous sommes présents aux côtés de ton fils et de tes proches dont nous partageons le chagrin.

    Gérard Simonet

     

  • CARMEN, la belle affiche que vous ne verrez pas sauvagement collée sur les murs de Paris !

    Affiche-Carmen-VD …. car nous sommes respectueux de la loi qui interdit l'affichage non autorisé….

     

     

    Nous vous attendons nombreux le vendredi 20 juin à 20 heures dans la cathédrale Ste Croix des Arméniens pour assister au spectacle des Moments Lyriques du Marais :

     

    CARMEN

    opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet

    Version scénique à huit voix, piano et comédien récitant

    L'opéra chez nous, à portée de tous !

     

    Avec Eléonore Pancrazi, mezzo-soprano dans le rôle-titre qu'elle a tenu à quatre reprises au théâtre royal de Versailles en janvier 2025 et la troupe des Moments Lyriques du Marais. Réservez vos places à 25 € (10 € pour les moins de 20 ans) sur

    vivrelemarais@orange.fr