Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Année : 2025

  • Tags rené vivien

    Pauvre jardin ! Il y a trois semaines que ces dégradations honteuses ont été signalées aux services de la mairie : des bancs publics souillés, une belle fresque murale défigurée par un tag exécrable. D'autres barbouillages apparaissent ça et là sur la fresque et sur le mobilier urbain.

     

     

    Nous avons exprimé dans notre article du 1er mai 2025 l'opinion que le dossier de la propreté serait un discriminant décisif dans le choix des parisiens aux prochaines municipales en 2026.

    Nous venons d'en recevoir confirmation d'une personne très qualifiée puisqu'il s'agit de Jean-François Daull qui a contribué à la mairie de Paris à la création du site DansMaRue.

    Voici ce qu'il en dit :

     

    "Votre propos rejoint mes propres réflexions.

    "Je viens d’écrire à la Maire de Paris, et à ses adjoints, aux maires d’arrondissements, aux "responsables des groupes représentés au Conseil et à d’autres élus et personnalités qui "s’intéressent à ces deux dossiers : la propreté (l’affichage sauvage et les graffitis,) d’une part, et la voirie d’autre part.

    "Mon objectif est de mettre l'accent sur ces deux dossiers à l’approche des élections "municipales de 2026.

    "Je sollicite des partis qui présenteront des candidats à la gestion de Paris, qu’ils prennent en compte prioritairement les préoccupations des parisiens sur les sujets qui impactent la qualité de leurs vies quotidiennes et notamment la propreté et l'état de la voirie, deux sujets sur lesquels je travaille depuis des années et pour lesquels j’alerte régulièrement la municipalité sortante avec des constats objectifs et des préconisations.

    JF. Daull"

     

    On peut prendre connaissance de l'intégralité de son intervention en téléchargeant les deux documents qui suivent. On notera au passage qu'il a, comme nous, apprécié le travail de Colombe Brossel à son poste d'Adjointe à la propreté  et qu'il considère un peu comme un dilettante celui qui l'a remplacée lorsqu'elle s'est fait élire sénatrice de Paris en 2022.

    GS

     

    Lettre de M. Jean-François Daull aux élus et responsables de la technostructure à la mairie de Paris

    Affichage sauvage et graffitis : échanges avec Antoine Guillou Maire Adjoint à la propreté de Paris.

     

  • PoubelleSpectacle de plus en plus courant rue de Turenne (IIIe): les corbeilles de rues se transforment en pôles de décharge publique pour les résidents, les touristes et les commerces (Photo VlM/DS)

     

     

    Les corbeilles de rues ont été installées en grand nombre au début des années 2000. La doctrine de Propreté de Paris est qu'on en compte une au moins à portée de vue en chaque point de la ville. Il semble que cet objectif ait été respecté. Mais un autre paramètre concourt à l'état de la voirie : la fréquence et les modalités de changement des sacs plastiques. On relève que cette intervention est assignée au personnel attaché aux bennes d'enlèvement des ordures ménagères.

    Au passage journalier de la benne, le préposé les retire et installe un nouveau sac. Cette opération est effectuée à la hâte car le personnel est soumis au rythme de l'équipe à laquelle il est attaché. Premier écueil : la fréquence de remplacement n'est pas suffisante pour éviter que ces sacs  débordent et leur remplacement pressé ne permet pas d'éviter qu'une partie du contenu se répande sur la chaussée et y reste.

    Autre constat : la capacité de ces sacs n'est pas dimensionnée aux besoins qui viennent autant des touristes que des commerçants locaux et même des résidents dont certains ne se satisfont pas de leurs poubelles privées.

    Il y a donc aujourd'hui une forte inadéquation entre la production des ordures et leur enlèvement. Il ne faut pas s'étonner en conséquence que la ville soit moins propre qu'elle ne devrait.

    On s'intéressera donc à ceux des candidats qui parlent de revoir l'ensemble du dispositif, à effectif constant car avec ses 55.000 (ou 50.000) employés suivant les sources, la mairie de Paris est largement pourvue.

    Signalons au passage qu'on sera attentifs à la lutte contre les gabegies qui saignent les finances de la ville et sont une des causes de la hausse scandaleuse de la taxe foncière (+ 52% en 2023). Sont visées entre autres les subventions électoralistes aux associations , l'Académie du Climat ou Les Pierrots de la Nuit….

    La municipalité actuelle a des atouts cependant si elle veille à bien choisir ses alliés. Elle a l'art du contact et peut se prévaloir de sa politique en faveur des circulations douces, de la qualité de l'air et de la végétalisation de Paris. Elle est crédible si elle veut bien reconnaitre les  échecs que nous rapportons et s'engager dans des mesures correctives.

    GS

     

  • BusLe bus 29, carrefour Quatre-Fils/Vieille du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Depuis des mois notre Maire surveille le temps moyen de déplacement de nos bus 29,75 et 72 dans Paris centre, comme un signe attendu de l'amélioration des conditions de circulation.

    La RATP vient de publier ses derniers chiffres : à l'exception du parcours Rivoli, les vitesses de déplacement sont en augmentation de 1 à 2 km/h. Et même 2,1 km/h pour le bus 29 qui traverse le Marais d'est en ouest !

    Ariel Weil s'en réjouit dans un message adressé à "Vivre le Marais !" où il cite un article paru à ce sujet le 23 avril dans le Parisien ; dans l'attente que nous relayions l'information et conscient que nous en profiterons pour rappeler que nous n'avons pas digéré l'interdiction faite aux résidents de prendre, comme y ont droit les taxis, les trois fameux tronçons (Archives, Quatre-Fils et Turenne) qui leur permettent de rejoindre normalement leur domicile.

    Nous reprenons bien volontiers l'information, tout en avertissant que la vitesse des bus n'est pas à nos yeux le bienfait le plus attendu de la réduction de la circulation des véhicules à moteurs. Il nous parait plus important de bénéficier de l'amélioration de la qualité de l'air que nous respirons (*), du bruit qui s'est atténué et de la place accrue accordée désormais aux piétons dans l'espace urbain.

    Nous ne disposons d'aucun moyen scientifique de mesure mais nous observons pragmatiquement qu'un calme de bon aloi règne maintenant sur nos quartiers, en dehors des week-ends après-midi qu'on se voit contraints bon gré mal gré de concéder à la masse des touristes et promeneurs du dimanche.

    Gérard Simonet

     

    (*) Baisse sensible du nombre de voitures à Paris

    D’après les relevés de l’association indépendante AIRPARIF, entre 2005 et 2024, « les concentrations des polluants de l’air les plus nocifs pour la santé humaine, à savoir les particules fines et le dioxyde d’azote, ont été divisées par deux (respectivement -55 % et -50 %). » Leur inhalation augmente le risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires et impacte la santé périnatale.

     

  • Picsou

    Notre Vice-président Trésorier revient chaleureusement vers vous !

     

     

    Toujours pas d'inflation chez nous : la cotisation annuelle est immuablement fixée à la modeste somme de 20,00 €. Si modeste que chacun est libre d'aller au-delà… Les cotisations de nos adhérents nous permettent de couvrir nos frais de fonctionnement, les charges afférentes à la plateforme informatique, le site Internet (blog), tous ces moyens qui nous permettent de maintenir un contact journalier avec nos adhérents et nos lecteurs (environnement administratif, mairie, police, milieu associatif, presse…) et à soutenir nos activités culturelles.

    La cotisation a une autre vertu, celle d'attester du nombre d'adhérents, critère d'évaluation de la représentativité d'une association. Sont "adhérents" chez nous ceux qui ont fait acte d'adhérer individuellement ou collectivement, et payé une cotisation. Plus de 2.600 s'en sont acquittés à ce jour.

    La notoriété de "Vivre le Marais !" repose aussi sur nos échanges : 500 à 1.000 visites du site par jour (record :  159.355 le 16 décembre 2023), 370.000 pages lues depuis sa création en 2006, 3.475 articles publiés et 14.990 commentaires reçus.

    Nous poursuivons les visites guidées avec l'association amie Culture et Patrimoine et, depuis 2017, avec la création des "Moments Lyriques du Marais", nous produisons des spectacles lyriques autour de l'opéra, la comédie musicale, le lied et la mélodie avec une troupe d'artistes de niveau international ; des activités hautement culturelles qui bénéficient d'un vif succès et contribuent à la valorisation de notre image et à l'affirmation de notre statut de lien social dans Paris centre.

    Nous n'avons pas de pouvoirs, nous ne disposons pas d'une baguette magique, mais les décideurs nous connaissent et sont attentifs à notre opinion. En cela, il est probable que nous ayons une influence sur l'ordre des choses. Aidez nous, par votre soutien moral et financier, à la maintenir !

    L'exercice 2025 vient de commencer. Vous pouvez régler votre cotisation. Vous n'aurez plus ainsi à y penser ! "Oncle Picsou" s'en frotte les mains et l'association vous en remercie ! Vous serez informés de votre versement par retour de courrier électronique.

    Gérard Simonet – Président

    Philippe Lanta – Vice président Trésorier

     

    Modalités de règlement :

    Paiement par chèque à Vivre le Marais -  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée ou par carte bancaire, en cliquant dans le lien suivant :

     

     

  • Mlc 11Barbouillages immondes 11-13 rue Michel le Comte (IIIe)

     

    Les choses les plus simples, les vérités les plus évidentes, ne sautent pas nécessairement aux yeux (Lao Tseu *).

     

    Il en est ainsi de la façon dont les services de la propreté fonctionnent : un tag est déposé la nuit, un résident le lendemain le signale à l'application "dansmarue", l'anomalie est enregistrée en mode FIFO, "first in first out". Les services de la propreté indiquent au déposant qu'elle sera traitée "dans un délai moyen de 15 jours".

    Ce qui revient à dire (même s'il y a des exceptions) que les tagueurs sont assurés d'exposer leur "oeuvre" pendant deux semaines en moyenne. Il faut croire que cette durée les enchante puisqu'on les voit prospérer, et si les tagueurs sont satisfaits de leur sort il n'y a aucune raison pour qu'ils en changent.

    A l'opposé, si les services de la propreté travaillaient en mode LIFO  "last In, first Out", dès le premier jour de son application un certain nombre de barbouilleurs compulsifs découvriraient que leur investissement n'a duré que la vie d'une rose, l'espace d'un matin, comme dit notre grand Malherbe….

    Il est permis de penser qu'un nombre croissant de déçus réfléchiraient à une autre manière d'occuper leurs nuits et disparaitraient de la scène en offrant ainsi aux services de nettoyage le moyen de traiter des souillures plus anciennes, en remontant le temps au lieu de lui tenir la main.

    GS

     

    * Lao Tseu n'a rien à voir avec ce sujet et cet aphorisme n'est évidemment pas de lui. C'est divertissant de jouer avec le n'importe quoi qui caractérise la communication ambiante, qu'elle soit le fait des médias ou du personnel politique !

     

     

  • Mlc 10
    L'état de cet ancien "Centre des Finances Publiques", 10 rue Michel le Comte (IIIe) interpelle un résident de la rue qui s'en est ouvert par notre entremise à la mairie de Paris-centre. La réponse a été rapide et la réactivité des responsables de la mairie doit être portée à son crédit. Le fond de la réponse cependant est inquiétant : on ne sait pas se protéger des vandales qui s'attaquent aux rideaux métalliques et ne respectent rien même pas la fresque artistique de la place Renée Vivien qui a été grossièrement dégradée par un de ces barbares qui font de la souillure leur passe-temps préféré ! Voici le verbatim des  échanges avec la mairie :

     

     

    "Je vous écris concernant le bâtiment du centre des finances du 10, rue Michel le Comte. Depuis sa fermeture, sa dégradation s'accentue avec des tags sur son rideau métallique et sur sa porte vitrée. C'est vraiment très laid et cela fait tâche dans une rue qui abrite des hôtels particuliers prestigieux.

    Y a-t-il un moyen de faire en sorte que ces tags soient nettoyés ? J'ai fait une demande à "dansmarue", mais les rideaux métalliques n'ont pas été nettoyés car il faut une autorisation des responsables du bâtiment. A qui dois-je m'adresser pour que cette anomalie soit réglée  ?

    Laurent P. habitant de la rue Michel le Comte (IIIe)"

    Réponse de la mairie de Paris-centre :

     

    Cher M. laurent P.,

    Je vous remercie pour vos emails. Mme Bregman [Maire- adjointe en charge de la propreté – NDLR] m’a chargé de vous répondre.

    Dès réception de vos messages, j’ai pris contact avec les services de propreté de la Ville afin de trouver une solution pour le Centre des Finances Publiques situé au 10 rue Michel Le Comte, qui a été tagué comme voue l’indiquez à deux endroits. Malheureusement, en raison de contraintes techniques et d’accès, ni les services de la Ville ni leur prestataire ne peuvent intervenir directement sur ce bâtiment pour effacer ces tags. En effet, il nous a été indiqué qu’il n’est pas possible d’intervenir sur les matériaux concernés, à savoir le rideau métallique de l’entrée et le film plastique situé à droite de l’entrée.

    À regret, aucune solution à court terme ne peut être envisagée par les services de la Ville de Paris. Je vous remercie néanmoins pour ce signalement.

    Bien cordialement

    Quentin Robertson

     

    Réaction de Laurent P.

    A Dorine Bregman et Quentin Robertson, 

     
    Je vous remercie pour votre réponse rapide, que Mr Simonet [Vivre le Marais !] m'a transmise. 
    Je vous avoue que je suis surpris par les arguments avancés, surtout celui concernant le rideau de métal saccagé, qui est la nuisance la plus importante. Vous parlez de problèmes d'accessibilité pour nettoyer ce rideau, relatifs à la porte vitrée . Il me semble que ceci est un détail et qu'il faut tout simplement demander aux responsables de ce bâtiment de vous en donner l'accès.
    Le plan de sauvegarde du Marais demande aux résidents d'entretenir leurs façades. Je ne vois pas pourquoi cela ne s'appliquerait pas également à un bâtiment public…
    Si vous restez dans l'immobilisme et/ou le manque d'initiative, il y a fort à parier que cette horreur picturale, restera des années voire des décennies. Je vous rappelle au passage, que le centre des finances est définitivement fermé et que le rideau incriminé est baissé 24/7 ; donc une pollution visuelle non-stop !
    On sait également que le vandalisme appelle le vandalisme : que deviendra cette façade si on laisse s'installer les dégradations ? Personne ne veut cela pour la rue Michel le Comte, entrée très fréquentée du Marais, riche en hôtels particuliers prestigieux…. et 'accessoirement', mon lieu de résidence qui a une vue plongeante sur ce rideau dégradé. 
    J'ai acheté mon appartement pour m'installer dans le 3ème, il y a peu, et j'apprécie au plus haut point la politique urbaine d'Ariel Weil, que je trouve audacieuse et respectueuse de ses administrés. Vous comprendrez alors que j'aie du mal à comprendre que ce dossier de tag soit déjà refermé sans même que vous ayez essayé de faire le nécessaire auprès des personnes en charge de ce bâtiment. 
     
    Dans l'attente de vous lire. 
    Bien cordialement, 
     
    Laurent P.
     
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    Affiche-Carmen-VD
    Créée en 1875 à l'Opéra comique de Paris, Carmen est l'œuvre majeure de Georges Bizet dont on célèbre cette année le 150ème anniversaire d'une mort prématurée. Carmen est à ce jour l'opéra le plus joué dans le monde. Notre reprise en version scénique dans le Marais est un événement à ne pas manquer !
     
     
     

    Opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet

    Version scénique avec huit voix, piano et récitant

    Vendredi 20 juin 2025 à 20h00

    Cathédrale Ste Croix des Arméniens

    13 rue du Perche – 75 003 Paris – (Marais)

     

     

    Participation aux frais : 25,00 € par personne

    Pour attirer les jeunes de moins de 20 ans vers l'opéra : tarif jeunes à 10,00 €

    Réservation : vivrelemarais@orange.fr  ou  06 80 88 87 10 

    Placement dans l'ordre des réservations

    Paiement par chèque à Vivre le Marais !  6 rue des Haudriettes – 75003 – PARIS,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013  

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée par carte bancaire, en cliquant sur le bouton :

     

     
    L'œuvre de Bizet, compositeur à la vie trop brève comme Mozart, Schubert ou Mendelssohn, est célèbre pour ses airs expressifs, avec un don marqué pour la mélodie qu'on découvre dès sa symphonie en ut écrite à 18 ans. Riche en émotion, sa musique  convient parfaitement à la nature sauvage et excessive de Carmen. Avec ses rythmes endiablés et ses harmonies colorées, elle transporte le public dans un univers musical envoutant.
    Ne manquez pas l'opportunité de découvrir ou redécouvrir "Carmen". Laissez vous emporter par sa personnalité ensorcelante et offrez vous une soirée de bonheur intégral, avec Eléonore Pancrazi dans le rôle-titre qu'elle a assumé à quatre reprises en janvier 2025 au Théâtre Royal de Versailles !

     

    Distribution : Carmen : Éléonore Pancrazi - Don Josè : Kaëlig Boché - Micaela : Erminie Blondel - Escamillo (Toreador) : Antoine Foulon - Frasquita : Pauline Feracci - Mercedès : Brenda Poupard – le Remendado : Benoit-Joseph Meier et le Dancaïre : Laurent Deleuil

    Accompagnement au Piano : Flore Merlin

    Comédien (transition entre épisodes musicaux) : Nicolas Poli

     

     

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    Cain

    Square Georges Cain, rue Payenne (IIIe) : autant de chiens que de personnes ! (Photo VlM, clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    Les conseils de quartiers (CQ) constatent une pression croissante des propriétaires de chiens et du "Collectif Canin du Marais" pour un partage plus large des jardins, avec des visées sur le jardin des Blancs-Manteaux (IVe).
     
    La mairie et les CQ préconisent une concertation avec "l'association des jardiniers" (comprenez : ceux qui jardinent) de Paris centre et de l'école de Moussy-Archives. Un de ses membres a formulé des propositions, apparemment raisonnables. Il faudra s'assurer qu'elles sont en mesure de conduire à une entente et un arrangement qui évite toute animosité de part et d'autre.
     
    Si accord il y a, il devra statuer sur un horaire de fréquentation, les conditions d’accès à l’espace, les responsabilités civiles à l'égard des enfants des écoles et des visiteurs, les obligations d’hygiène et d’entretien de l'espace… Un accord avec la police municipale chargée de faire respecter ces différentes mesures devra être conclu.
     
    Les conseillers de quartiers reconnaissent le rôle affectif des chiens vis à vis des personnes âgées ou isolées, ainsi que leur bienfait dans l’éducation des enfants. Quoi de plus attachant que l'amour indéfectible d'un chien pour son maitre ? Néanmoins, la vie pour eux en appartement est difficile.  Par ailleurs,  les chiens causent leur part de dégâts au parcs et aux jardins et contribuent à la difficulté d'assurer la propreté et l’hygiène de nos rues. 
     
    Des voix s'élèvent pour solliciter de leurs propriétaires une "participation civique" ou une contribution financière. De telles mesures peuvent aussi s'avérer contre productives comme l'ont été les motocrottes des années 2000 !
     
    Interview des conseils de quartiers
     
     
  • PerleMur-pignon du 93 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe), face à la célèbre brasserie La Perle.

     

    Dites nous ICI ou en "commentaires" ce que cette décoration vous inspire ; nous reproduirons ici même votre texte dans l'ordre d'arrivée de vos interventions.

     

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    "A quoi sert le plan de sauvegarde du Marais exigeant des habitants de soigner leur façade si c'est pour mettre ce genre de mur « patrimonial ?" Geneviève DV.

     

    "Plutôt moche ! Je ne comprends pas le sens.  Daniel S."

     

    "Bonjour à tous.  Je m’intéresse toujours à ce mur autrefois si disgracieux ; Laissons libre court aux inspirations des artistes Ça ne plaît pas toujours à tout le monde mais est ce un problème car de toute façons ces inscriptions sont éphémères ! Ce sera toujours ainsi !!! Attendons le suivant 😉😉 Jean Jacques P."

     

    "Bonjour à vous tous. Pas génial, mais laissons les artistes s'exprimer tant que leurs œuvres restent décentes. Daniel Pj"

     

    "Habitant dans le Marais, nous aimerions oublier "les murs" omniprésents. Là, c'est plus que difficile ! Comme presque toujours, l'"adaptation" de l'œuvre à son environnement n'est pas prise en compte que ce soit par l'artiste, les décideurs etc. L'important semble de pouvoir plaquer/caser une "création" (Fresque, sculpture..) et peu importe quoi et où. Elisabeth"

    "C’est affligeant ! Lilas Ch"

    "La création artistique est subjective par essence et ne fait pas forcément l'unanimité. Le centre Pompidou est super moche mais désormais il fait parti du décor et il a replacé un îlot vétuste et miséreux. Maupassant disait de la Tour Eiffel, qui n'était pas faite pour demeurer, qu'il valait mieux être sur l'édifice plutôt que de le voir tant il le trouvait laid et inutile. Le groupe statuaire de la "danse" de Carpeau ornant le côté droit de l'Opéra Garnier a été jugé laid et scandaleux en son temps, le compositeur de cour Salieri, très ordinaire, était préféré à Mozart qui est un virtuose unique, des salons des "refusés" se sont organisés pour recevoir et exposer les œuvres refusées par les grands salons artistiques et renommés etc. Donc, comme le souligne JJ P, avant c'était un mur lépreux et moche et désormais il accueille des œuvres de toute façon éphémères; et celle-ci est le résultat d'une certaine maestria même si on n'aime pas. L'art n'est pas fait pour être beau mais donner une représentation du monde au moment de la création. Et je trouve d'autant plus remarquable de se donner de la peine pour créer une œuvre qui ne durera pas. Marie Benedicte"

    "Une horreur probablement pertinente à Hong Kong mais une insulte au patrimoine parisien. Cette image grotesque est indigne de la capitale et arrêtons de parler de travail d'artiste à son propos : n'est pas artiste qui veut ! Résident du 11ème"

    "Ce n’est pas beau !!! Je ne comprends pas ce que cela représente et je n’ai aucune envie de le regarder. Michèle W."

    "Je déteste ces murs criards, aux couleurs vulgaires, aux dessins agressifs… L'espace public ne doit pas être privatisé par quelques personnes. David Dubois"

     

    "Je n'apprécie pas particulièrement cette peinture, mais je pense qu'on pourrait la laisser vivre un peu, contrairement aux tags : De façon générale, je regrette qu'il y ait confusion, et identité de traitement, entre tags (les "signatures", sans vocation artistique, à effacer rapidement) et les peintures (à vocation artistique, plus ou moins réussie, selon les gouts, qu'on pourrait laisser un temps). Il me semble qu'à ce même endroit, il y a quelques années, il y avait eu une peinture assez réussie, que ce site avait signalé, en indiquant qu'il demanderait son enlèvement immédiat "comme pour tous les tags". Françoise c."…

    "Quelle agressivité dans les couleurs et banalité dans le graphisme ! Si l'objectif est de recouvrir un mur dégradé et d'éviter qu'il ne soit envahi par des tags immondes, c'est plutôt réussi et la démarche mérite bien d'être généralisée. La réalisation est soignée, et contrairement à certains j'y vois un incontestable travail d'artiste. En revanche les couleurs sont beaucoup trop criardes et le thème est inadapté au Marais. L'intituler "Mur du Marais" avec la signature de l'artiste en grand me semble prétentieux. Comme s'il n'existait qu'un seul mur dans le Marais… J'ai un peu de mal à comprendre la logique des services de l'urbanisme, si prompts à faire intervenir l'Architecte des Bâtiments de France pour vous mettre en demeure si vos nouvelles fenêtres ne comportent pas le nombre de croisillons réglementaires. L'ABF a-t-il seulement été consulté ? Il serait intéressant que la mairie publie un cahier des charges à respecter pour ces fresques de façades (couleurs, dimensions…), afin que les artistes puissent s'exprimer librement dans le respect du beau patrimoine de notre ville. Hugues M. "

    "Ce mur change régulièrement pour le meilleur et… le moins bon! A titre personnel, je suis preneur, j'aime que le quartier soit vivant et cela y participe. Etienne R, ERA"

    "Même si je n'aime pas toutes les œuvres, je trouve plus agréable qu'un mur gris, les couleurs gaies, souvent utilisées. Martine P."

    "Beurk, le mur ! Lees de F.

    "Le seul intérêt que j’y vois, est de décourager (pour un moment) les graffitis sales et moches. Dire que j’aime est une autre affaire… mais bon, avec le temps, il va passer au soleil ! Brigitte AD"

    "Tout ne se vaut pas. Pourquoi pas écrire sur les murs, mais sous certaines conditions. pas dans n'importe quel lieu, pas n'importe quoi. Il faut également que cette image ou écriture donne un plus esthétique à l'ensemble. Or, ici l'image choque, n'est pas belle et détruit l'ensemble esthétique de ce quartier. Donc, je ne suis pas d'accord avec ce projet. Malvina T."

    "Quand va t on arrêter de dégrader les murs parisiens ? Le tag est omniprésent tout est laid et sale. Que le mairie intervienne et sanctionne. On veut un Paris propre ! Astrolabe"

    "Je trouve la peinture sur le mur pignon moche, les couleurs agressives. Anne Iacino."

    "Celle là est particulièrement moche et les précédentes l’étaient pour la plupart (pas toutes). François M."

    "C’est navrant, il y’a tant de jeunes avec du talent et voici ce que l’on ose mettre en exergue ; qui a choisi le pseudo artiste ? Régine Cardin"

    "L'art n'existe que par l'émotion qu'il suscite, en toute subjectivité bien sûr.
    Pour moi, cette fresque est grossière et agressive. En clair, je n'aime pas et déplore la liberté qui est donnée aux auteurs sans concertation des résidents qui se voient imposer cette "œuvre" au quotidien. Fabrice B."

    "L'horreur. Que dirait la ville si je peignais mes volets en rose et rouge ? Eh bien, c'est pareil : ça ne s'intègre pas et on est, rappelons le, en secteur sauvegardé. Adrien B."

    "Qui, cette Gorgone, veut-elle pétrifier ? m1933"

    "Ce mur accueille des fresques éphémères, comme le mur rue Charlot : qu'une des oeuvres déplaise, je ne pense pas que cela soit un problème ? Ils essayent de suivre l'air du temps (en l'occurrence, celle-ci est pour l'année du serpent de bois)… Donc oui, j'aime bien les "Murmures" de la rue, ça change des cris et du vacarme 😉Laurence."

     

     

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    Alma

    Alma Mahler  (Illustration The Art Newspaper)

     
     
     
    Pour goûter ce véritable « Liederabend » de musique « spätromantik » autrichienne, nous avons demandé à la mezzo soprano Anne Schuldt de faire le voyage avec nous. Un choix de Lieder qui vous séduira, avec le scintillant Knabenwunderhorn (Le « Cor enchanté de l’Enfant »), populaire, humoristique et ravageur… Anne Schuldt a une des plus belles, plus riches, plus larges voix de mezzo que nous avons entendue depuis très longtemps. Ne manquez pas cette chance de l'écouter !
     
    Les Lieder de Zemlinsky (1871-1942) au programme sont un choix de poèmes autour de la nuit et du rêve, Sieben Lieder von Nacht und Traum, que Richard Dunser a édités en 2013 pour voix moyenne et petit ensemble. Ils sont un aperçu magnifique de l’art de Zemlinsky et une introduction au travail de son élève, Alma Schindler (1879-1964) dite Alma Mahler. Les quatre Lieder que celle-ci a publiés en 1915 ne rappellent que peu son célèbre époux mais plutôt la relation fusionnelle et passionnée qu’elle eut avec le peintre Kokoschka dont vous pouvez admirer un des éventails qu’il peignit pour elle.
     
    Ce sont peut-être les Lieder les plus freudiens et viennois de ce programme. Zemlinsky (chez qui Alma et Gustav se sont rencontrés), tout comme Mahler (1860-1911), marquent dans leurs Lieder leur fort attachement aux thèmes populaires. Des Knaben Wunderhorn, dont nous donnerons sept Lieder, est le plus bel hommage qu’on ait jamais rendu à la richesse née des souffrances et des joies du monde rural.
     
     
    Tout cela sur le superbe Érard n°3 de 1884 que vous avez déjà entendu !

    Avec toutes mes amitiés,
     
    Jean Rossier
    Membre de l’Institut
    Président de  Parole et Musique
     
     
     
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