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Malraux et Pompidou : deux influences contradictoires dont on se partage l’héritage à Paris

Beaubourg tuyauxLe centre Georges Pompidou et la piazza Beaubourg (IVe) : génie et saccage ont laissé leurs marques à cette exceptionnelle réalisation (photo VlM)

 

 

La campagne médiatique dont la Maire de Paris Anne Hidalgo est accablée en ce moment, ouvre un débat inattendu sur "Le Figaro" du 26 février : Bernard Esambert, ex conseiller du président Georges Pompidou puis président de la banque Edmond de Rothschild, né dans le Marais en 1934… donne la réplique, pour le compte de son mentor, qui n'est plus là pour se défendre, à Alexandre Gady, ce professeur de l'histoire de l'art à la Sorbonne, président de la SPPEF (société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France), en abrégé "Sites & Monuments, que nous connaissons bien dans le Marais car il est l'auteur d'un "guide historique et architectural : Le Marais" édité chez "Le Passage".

Alexandre Gady est pétri de patrimoine, qu'il s'agisse de monuments ou de paysages. S'agissant de Paris, il a pris position contre les tours, contre Roland Garros et la destruction partielle des Serres d'Auteuil. Nous ne pouvons que l'approuver. Il s'est élevé contre la location des catacombes à Airbnb, contre la grande roue de M. Campion à la Concorde, contre les bâches publicitaires. Nous avons de la sympathie pour ces combats. Il doute du résultat de la rénovation du musée Carnavalet au nom du manque d'empathie pour la culture dont il soupçonne la Maire de Paris. Peut-être entrons nous là dans un procès d'intention qui n'a pas lieu d'être.

Berge rive droite pont neuf 18 01 18Berges rives droite interdites à la circulation au Pont Marie (IVe)

 

Il en vient à la voiture. Probablement le dossier pour lequel – l'Histoire jugera – il est moins logique de charger la Maire de Paris en faisant le constat qu'elle ne pense qu'aux 100 km² de sa commune, oubliant ainsi qu'elle doit son élection aux 2 millions de personnes qui vivent là et qui l'ont choisie sur un programme. Que font les 10 millions de la petite et grande couronne, sinon penser à eux, quand ils condamnent les difficultés de circulation dans la capitale, une ville hyper dense et encombrée où les parisiens aspirent légitimement à respirer mieux ?

Le débat repose sur le trait d'union anachronique et paradoxal entre Georges Pompidou et Anne Hidalgo. Celui qui a été le président de la France entre 1969 et 1974 était fan des tours (*) et a semblé parfois faire fi du patrimoine. Comme Anne Hidalgo, pense A. Gady ! On imagine que le sang de Bernard Esambert, grand admirateur de Georges Pompidou, n'a dû faire qu'un tour  comme s'il s'agissait d'un crime de lèse-majesté.

Il est clair que les personnages n'ont pas la même épaisseur mais en matière de patrimoine G. Pompidou nous a laissé les tours du XVe le long de la Seine, et surtout le réaménagement de l'espace Beaubourg où de nombreux immeubles des XVII et XVIIIème siècles ont été détruits sans considération pour le plan qu'André Malraux avait lancé en 1962 pour réhabiliter le centre historique de Paris sous l’influence de Miche Raude, président-fondateur de l'Association pour la Sauvegarde du Paris Historique

Grenier st lazare vue generale fev 11Rue du Grenier St Lazare : un ensemble de bâtiments hétérogènes et disparates qui dégagent un charme étonnant (photo VlM)

 

La trace indélébile de cette erreur nous est livrée par les deux rives de la rue du Grenier St Lazare (IIIe) qui nous offrent côté pair le spectacle plein de charme d'immeubles anciens restaurés et côté impair l'architecture froide  impersonnelle et bétonnée du quartier de l'Horloge. Même constatation rue St Martin où les immeubles anciens réhabilités en bordure de piazza nous rappellent que c'est tout l'espace qu'on aurait pu traiter de la sorte.

En matière de circulation, on ne peut rapprocher G. Pompidou et A. Hidalgo qu'en les opposant puisque le premier a fait la voie rapide qui porte son nom tandis que l'autre a décidé de la fermer. Leur point commun  n'est-il pas cependant que l'un comme l'autre ont agi en épousant la tendance de leur époque ?

Enfin serait-ce être iconoclaste de se demander si la piazza était le bon endroit pour construire le centre Beaubourg ? Gageons que Georges Pompidou et Anne Hidalgo seraient d'accord pour dire oui avec enthousiasme. Mais qu'en ont pensé André Malraux et Michel Raude à l'époque, au milieu des années 70, avant de disparaitre ?

Il est clair que ce bâtiment est une prouesse technologique au service de l'usage qui en est fait. Son esthétique a surpris et peut choquer aujourd'hui encore mais n'est-ce pas principalement à cause de sa localisation au cœur d'une architecture vieille de 300 ans, avec laquelle la notion de contrepoint ne fonctionne pas nécessairement ?

Gérard Simonet

 

(*) Georges Pompidou assuma souvent un choix, celui des tours, qui caractérisait, selon lui, la vision contemporaine de la modernité: «Je ne suis pas un fanatique des tours. Il me paraît absurde d'écraser une petite ville ou un village par des tours, même de hauteur médiocre. Mais c'est un fait que l'architecture moderne de la grande ville se ramène à la tour".

 

 


Commentaires

14 réponses à “Malraux et Pompidou : deux influences contradictoires dont on se partage l’héritage à Paris”
  1. Nous mélangeons là deux choses, la question esthétique et des logiques de circulation; contre la rénovation: tout raser, seule l’UP6 est venue proposer un contre-projet aux habitant de l’îlot Saint-Martin (avec l’architecte Fortier). Par ailleurs, le patrimoine architectural doit permettre aux populations de vivre, donc à la ville de rester fluide (pour aller travailler essentiellement) et permettre le ravitaillement aisé des choses de la quotidienneté, essentiellement alimentaire, ce qui implique de ne pas trop piétonniser, et de ne laisser les quais nord, la voie sur berge aux promeneurs que le dimanche, ou à la rigueur entre 11 heures et 16 heures: ce serait cela, partager l’espace, dont on fait tant de publicité.

  2. Avatar de askharia

    Tout à fait d’accord avec Bouyssy pour l’immédiat. Le temps de repenser l’agglomération de façon globale en fonction des intérêts de tous les Franciliens.Quant au passé tous les regrets sont permis mais c’est un exercice concrètement assez vain. Certains peuvent même regretter qu’Hitler n’ait pas brûlé Paris afin que Le Corbusier puisse démontrer son génie ! Il est préférable de vivre avec son temps mais sans saccager le meilleur de TOUS les heritages

  3. @Bouyssy : assurer la fluidité des transports, oui, mais au prix d’une autoroute urbaine comme la voie Pompidou ? J’ai tendance à dire Non !

  4. Avatar de Hugues L.

    L’esthétique du quartier de l’Horloge n’est pas réussie (passages trop bas, recoins…) mais les habitants que je connais sont heureux d’y vivre. Peut-être l’auraient-ils été dans des immeubles réhabilités mais comment savoir ?

  5. Avatar de Jérôme Pl
    Jérôme Pl

    Georges Pompidou a fait construire Beaugrenelle ou le centre qui porte son nom, mais avait choisi d’habiter le quartier le plus préservé de Paris: l’île saint-Louis. Pas fou, il ne serait pas allé habiter dans une tour de Beaugrenelle! En quelques sortes, c’est l’incarnation du dédain des élites dites éclairées qui décident pour d’autres ce qu’elles ne veulent pas pour elles-mêmes…

  6. Commentaire de Jérôme Pl : en effet le couple Pompidou vivait quai de Béthune dans l’Île St louis.

  7. Merci pour cet excellent article, qui donne à réfléchir sur l’évolution des modes et des esprits en matière de patrimoine.
    Il faut également rappeler que le plateau Beaubourg était alors, le seul site disponible à l’époque et que l’alternative au Centre Pompidou eût pu être un quartier d’habitat aussi attractif que le quartier de l’Horloge.
    Qu’aurait pensé Malraux de cette construction. Celle-ci, décidée en 1969, juste après son départ du ministère de la Culture, n’a, à ma connaissance, pas été critiqué par lui (il est mort en 1976, un an avant l’inauguration). Malraux avait, par ailleurs, été, en 1967, le créateur du Centre National d’Art contemporain (CNAC) … qui a été transféré en 1977 … au centre Pompidou. Il avait également prononcé (ce n’est peut-être pas ce qu’il a fait de mieux) l’oraison funèbre de Le Corbusier (auteur du plan Voisin, qui prétendait démolir tous les monuments de Paris sauf Notre Dame). Bref, il est abusif de présenter Malraux comme un adversaire résolu de toute modernité architecturale.
    Quant à moi, je pense que le succès indéniable du Centre Pompidou tient en partie à  » sa localisation au cœur d’une architecture vieille de 300 ans, avec laquelle la notion de contrepoint (…) fonctionne fort bien dans ce cas.

  8. Bonjour,
    Je voudrais intervenir sur cet article, et surtout saluer le passage consacré a la question de la localisation d’un bâtiment plutôt qu’a son aspect architectural propre. C’est le fond du débat en effet, car c’est la légitimité du bâtiment d’un point de vue global, c’est a dire sur le plan de l’urbanisme qui pose problème la plupart du temps. Chaque architecte peut défendre son projet comme il le souhaite, mais c’est l’intégration du bâtiment en question dans l’espace urbain qu’il faut traiter avec maitrise et circonspection. Pour l’exemple, Beaubourg en est justement le plus probant après avoir tant fait parler, n’aurait-il pas été mieux adapté et mis en valeur dans un environnent moderne ou même tout simplement naturel? Ce n’est pas lui qui faut remettre en cause, tous les gouts sont défendables, mais l’enchâsser au beau milieu de bâtiments d’un autre siècle et comprimant une rue Beaubourg au point de la faire mourir d’un coté, c’est faire peu de cas du paysage et de ses alentours.
    Pourquoi ne pas envisager Versailles avec des meubles IKEA tant qu’on y est?

  9. Avatar de JP 75003

    @ Bouyssy « ..laisser les quais nord, la voie sur berge aux promeneurs que le dimanche, ou à la rigueur entre 11 heures et 16 heures: ce serait cela, partager l’espace, dont on fait tant de publicité. »
    Pourquoi pas le Dimanche en alternance avec les jours de pluies, et de grand froid réservés aux piétons en sus et quel accès de générosité pour les piétons : entre 11 heures et 16 heures.
    @askharia « Le temps de repenser l’agglomération de façon globale en fonction des intérêts de tous les Franciliens. »
    Puisque les Franciliens ont participé à l’élection de la Maire de Paris, et adhéré à son programme il est normal de penser à eux. Il est vrai que le meilleur héritage laissé par POMPIDOU est cette voie qui porte son nom.
    @MERLIN, c’est exact « La localisation, le plateau Beaubourg a été choisi parce que c’était le seul terrain disponible dans l’immédiat et que je voulais aller vite sûr que si j’attendais, rien ne se ferait jamais . C’est en partie pour répondre aux aspirations des créateurs et au désarroi de la jeunesse exprimé en Mai 1968 que POMPIDOU décide l’année suivante d’ériger une Centre culturel aussi ambitieuse au cœur de Paris ». in Alain Pompidou et César ARMAND : Pour l’amour de l’Art- Une autre histoire des POMPIDOU Ed. PLON Nov. 2017
    « Qu’aurait pensé Malraux de cette construction du Centre Beaubourg ? »
    Malraux dans « Le musée Imaginaire » et « La politique et la culture », ce dernier livre contient l’essentiel de ses discours, ne dit rien de cette construction..
    Par contre, Jeanne Laurent « Arts et pouvoirs en France de 1793 à 1981 : Histoire d’une démission artistique » (Université de Saint-Etienne 1983) souligne que « Malraux avait bien pensé à un grand musée du XX siècle, pas imaginaire celui-là, pour exposer l’art de son temps. L’Architecte était désigné, ce devait être Le Corbusier, tout comme le site : au coeur de Paris, en lieu et place des halles. Mais, selon l’auteur la motivation de Malraux était loin d’être réelle.
    Concernant Michel Raude, il convient de réécouter ce dernier sur France Culture, dans « La fabrique de l’histoire » en postcast : Histoire des quartiers : le festival du Marais n°2/4, Marais qui devait être rasé par le baron Haussmann à l’exception de quelques perles, mais non réalisé et préservé suite à des erreurs accidentelles, historiques. Ce point essentiel n’est évoqué nulle part, ni même dans les mémoires pro Domo dudit Baron, hormis par Alexandre Gady, . Copier/Coller l’URL
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-l-histoire/histoire-des-quartiers-24-la-ville-comme-la-scene-le-festival-du
    jp 75003

  10. x
    Envoyé de mon Galaxy A3 Orange

  11. Pour mémoire 1: regarder du côté de LYON, premier périmètre sauvegardé qui a inspiré ce qui a précédé le PSMVM.
    A la Renaissance, période d’apogée de la cité lyonnaise, les trois quartiers qui la composent prennent leurs caractéristiques : Saint-Paul au Nord : quartier de la grande bourgeoisie, centre financier et commercial ; Saint-Jean entre les deux autres : quartier du haut clergé et de l’aristocratie ; Saint-Georges au Sud : quartier des artisans.
    L’évolution du quartier se prolonge aux XVIIe et XVIIIe siècles, le rayonnement de Lyon se transforme et la ville prend un nouvel essor. La cité se développe alors de l’autre côté de la Saône.
    Après des années d’abandon et de désintérêt, après avoir échappé à des démolitions inconsidérées et des projets de voie express, grâce à la loi Malraux, le Vieux Lyon devint en 1964, le premier secteur sauvegardé de France. Les vieilles pierres et les maisons anciennes restaurées ont repris vie.
    Ce sont donc plus de 2000 ans de vie qui ont été inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1998.

  12. Pour mémoire 2:
    Hitler avait donné des ordres fermes ;
    Août 1944, Paris est sur le point d’être libéré. Dans la nuit du 24 au 25, le général allemand Dietrich von Choltitz (1894-1966), gouverneur du Grand Paris, n’a qu’un ordre à donner pour que l’un de ses hommes appuie sur le détonateur et tout sera anéanti : les ponts, les monuments, les Parisiens et la capitale, noyée sous les eaux. Mais, à force de ténacité, le consul suédois Raoul Nordling (1881-1962) l’en dissuade.
    C’est le scénario du film du cinéaste allemand Volker Schlöndorff, Diplomatie,
    Paris est-il vraiment passé à deux doigts de l’anéantissement ?
    Non. Les Allemands envisageaient de faire sauter les ponts pour empêcher l’avancée des Alliés.
    Ils ont commencé à placer des explosifs sous certains ponts et monuments. Mais la ville n’est pas entièrement plastiquée.
    Hitler a bien donné l’ordre de détruire Paris. Mais le général von Choltitz n’a pas les moyens militaires d’exécuter cet ordre. Il dispose de seulement 20 000 hommes à ce moment-là.
    Il y a des explosifs entreposés au Sénat, sous le pont de Saint-Cloud, mais sûrement pas assez pour faire sauter toute la ville.
    Il a contribué à libérer des milliers de prisonniers politiques français en négociant avec les Allemands, pour qu’ils passent sous le contrôle du consulat de Suède et de la Croix-Rouge.
    Nordling a aussi servi d’intermédiaire entre le gouverneur et la Résistance pour qu’une trêve soit signée. Et il a obtenu des ravitaillements pour la population.
    Une petite relation de confiance s’est bien nouée entre lui et von Choltitz en quatre ou cinq rencontres.
    Quels ont été les arguments de Nordling pour influencer von Choltitz ?
    Vous avez perdu la guerre. Vous allez être fait prisonnier. Pour votre procès à venir, ne soyez pas celui qui a commis des représailles contre la population parisienne.
    Et Nordling garantit à von Choltitz que lui et ses hommes ne seront pas fusillés sans jugement, au moment de leur reddition.
    Hitler avait créé une loi l’autorisant à exécuter les familles des militaires désobéissants. Nordling a-t-il promis de protéger la famille de von Choltitz, restée en Allemagne, comme on le voit dans le film ?
    Nordling n’y fait pas référence dans ses Mémoires. Plusieurs faits avancés dans le film sont fantaisistes et ont été introduits pour servir le drame.
    Autre exemple : il n’y avait pas de porte secrète dans la suite de von Choltitz à l’hôtel Meurice, qui aurait servi à Nordling pour l’espionner !
    * Raoul Nordling, Sauver Paris : Mémoires du consul de Suède , édition établie par Fabrice Virgili, éditions Complexe, 2002.
    Nosu avons la chance d’avoir dans le Marais le centre de recherche historique allemand ( rue du parc Royal) et le centre culturel suédois (Rue Payenne et rue Elzevir) ; espérons que l’on rendra justice un jour à la bienveillance de M. Nordling et à la lucidité de von Scholtiz avec une exposition, une plaque …

  13. Pour mémoire 3:
    il y a avait bien un plan à la fin des années 40, début des années 50 pour raser une partie du Marais, en particulier de faire une large trouée entre le Bd Beaumarchais et le Bd Sébastopol ; les éxperts du Crédit Foncier et d’autres étudiaient cela de près
    Heureusement André Malraux a pesé dans un sens différent et il est juste de lui en savoir gré même si quand on tape Malraux + Marais sur internet, on voir apparaitre en premier lieu les offres et conseils de défiscalisation

  14. Avatar de JP 75003

    Tout ceci nous éloigne de l’intégration du centre Beaubourg dans l’espace urbain, mais votre sujet est intéressant, notamment Sur mémoire 2 :
    Avant de prendre sa décision de refuser de détruire Paris, Choltitz avait pris la précaution de mettre sa famille à l’abri des représailles collectives familiales sur ordre de Hitler, en faisant appel à son ami Hans SPEIDEL. Dans le cas contraire Paris aurait il brulé ?
    En outre, fait prisonnier, en Angleterre puis détenu 2 ans dans une prison aux USA, Dietrich von Choltitz est relâché par les Alliés en 1947. Ses propos sont enregistrés à son insu pendant sa captivité. Il reconnait notamment avoir participé à l’extermination des juifs pendant la campagne de Russie. Il publie ses mémoires en 1950 (Un soldat parmi les soldats). Le texte décrit approximativement sa carrière et élude tout ce qui contreviendrait à l’honneur traditionnel du soldat ou au mythe de la Wermacht. Bref les mémoires Pro Domo d’un Gouverneur militaire.
    Pour NORDLING, bien sûr une triple plaque avec une exposition retraçant la confrontation entre les 2 hommes au centre culturel suédois mais pour son interlocuteur, c’est une autre paire de manche. Personnage trop sulfureux et clivant pour poser une plaque devant le Centre de recherche historique allemand ou devant l’Hôtel Meurice, son quartier Général.
    JP 75003

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