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Multiplication des épaves de deux-roues abandonnées

IMG_2833Vélo en partie démembré, abandonné depuis plus de 6 mois, accroché à un panneau de signalisation rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

 

Renforçant l’impression de laisser-aller, comme un écho aux bicyclettes plantées depuis des années dans les murs de monuments historiques sans qu’il soit procédé à leur enlèvement, nos rues  offrent de plus en plus le spectacle de vélos abandonnés souvent depuis des mois.

Il s'agit de véritables épaves qui, à un poteau de signalisation, qui,  à un  râtelier à bicyclettes, dépecées au fil des semaines. Elles agrémentent les circuits touristiques, encombrent les trottoirs et réduisent les places de stationnement réservées aux deux roues.

 IMG_2831Bicyclette abandonnée et dépecée dans un râtelier près du gymnase de la rue Michel le Comte (IIIe) (photo VlM)

 

Peu est fait pour apporter à notre quartier tant visité le soin qu’il mériterait. En effet cette situation qui s’ajoute à d’autres négligences et à un entretien qui laisse à désirer contribue à déclasser un ensemble qui devient de moins en moins unique puisqu’il n’a pas de traitement spécifique, malgré une « surfréquentation » que  personne ne conteste.

Mais dans les faits, normalisation à tout crin oblige, il semble qu’aucune disposition spécifique n’ait été mise en place, malgré l’existence d’un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) qui entraine pourtant des devoirs qui semblent tout simplement oubliés…

Quand sera entreprise une campagne d’enlèvement des deux roues abandonnés ?

Dominique Feutry

 


Commentaires

2 réponses à “Multiplication des épaves de deux-roues abandonnées”
  1. Les choses auxquelles il faut s’habituer lorsqu’on est un parisien:
    – les épaves de deux-roues dans nos rues,
    – les autocollants « serruriers » qui détériorent quotidiennement nos boites à lettres et nos digicodes,
    – les petites annonces scotchées sur les panneaux de signalisation et nos gouttières,
    – les flyers collés quotidiennement sur nos portes avec les fameux numéros utiles (mairie, police, plombier, serrurier)
    – les énergumènes qui, avec le clés pompiers, rentrent impunément dans nos immeubles pour bourrer nos boites à lettres de prospectus,
    – le mobilier abandonné laissé en pleine rue (lampes, canapés, matelas, etc),
    – les nourrisseurs de pigeons,
    – les énergumènes qui chaque soir éventrent nos sacs poubelles, et fouillent dans celles-ci au mépris de notre vie privé et des règles d’hygiène,
    – les flyers sur nos parebrises,
    – les odeurs d’urine dans nos rues,
    – les poubelles qui débordent,
    – la camions de nettoyage, ultrabruyants, qui ne nettoient pas du tout (mais bloquent très bien les rues aux heures de pointe),
    – les mégots qui s’amoncellent dans les rigoles…
    Etc.
    Toutes ces petites choses, qui choquent les touristes et les provinciaux, et auxquelles (malheureusement) la Parisiens se sont habitués… Toutes ces petites choses qui nous pourrissent la vie au quotidien.
    On ne devrait pas s’habituer à tout cela. Quand on y pense c’est juste inacceptable. Et rien n’est fait pour changer cela.

  2. Dans le 19eme arrondissement les habitants ont réussi à faire condamner la Mairie de Paris pour manquement à sa mission d’assurer la propreté.
    Triste qu’il faille en arriver là.
    On mesure les désarroi des habitants face à une telle inertie.

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