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6 septembre 2016

Prix de l’immobilier en hausse dans le Marais !

Immeuble XVIIIème siècle à pans de bois, rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

La Chambre des Notaires vient de publier ses chiffres pour l'immobilier. La stabilité observée ces dernières années et le niveau historiquement bas des taux d'intérêt incitent désormais les acquéreurs à passer à l'acte. Résultat : 13% de hausse du nombre de transactions sur un an en région parisienne !

Dans ce contexte, le IIIe subit une hausse moyenne des prix entre 2015 et 2016 de 5,7 %, à 10.140 € le m². Dans le centre de Paris, seul le 1er affiche une progression supérieure avec un taux de 8,6 %. Le nombre réduit des transactions dans cet arrondissement peu peuplé invite cependant à considérer ce chiffre avec prudence.

Immeuble rue Saint-Merri (IVe), escalier monumental (Photo VlM)

Dans le IVe, la variation est moins nette avec une hausse de 3,0 %. Le prix moyen au m² de 10.790 € reste plus élevé que celui du IIIe mais l'écart se resserre et les chiffres doivent être regardés à la lumière de la structure particulière du IVe arrondissement qui inclut les quais de la Seine et les Îles Saint-Louis et de la Cité, où l'immobilier est très cher, tandis que le prix moyen du IIIe bénéficie de l'effet modérateur des quartiers hors Marais, au nord et à l'ouest.

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Vivre le Marais

dans Logement, Société

Commentaires

8 réponses à “Prix de l’immobilier en hausse dans le Marais !”

Adrien

7 septembre 2016

Le changement possible de majorité présidentielle incite peut-être aussi un peu à l’optimisme. Après la loi Alur et l’avalanche de mesures anti-foncier (ne parlons pas de la nomination d’Emmanuelle Cosse…) qui ont déprimé le secteur, 2017 annonce peut-être un nouvel air. L’immobilier qui est un secteur qui prend tout son sens sur le long terme, anticipe non sans raison de meilleurs jours. Et c’est tant mieux.

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Philippe

7 septembre 2016

On peut aussi attribuer l’augmentation des prix au développement de la location saisonnière qui aiguise l’appétit des investisseurs.

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Pierre MERLIN

7 septembre 2016

Le commentaire d’Adrien me paraît particulièrement mal venu.
Outre son côté politicien déplacé, il constitue un éloge de la spéculation immobilière (ce germe a pour origine l’anticipation par les acteurs de l’immobilier des hausses de prix).
Sur le fond, on ne peut pas se réjouir, du point de vue de l’intérêt général, d’une hausse des prix de l’immobilier, dont il est inutile de souligner le niveau déjà très élevé à Paris et la progression en longue période (depuis des décennies) très supérieure à celle des prix et des revenus (depuis 1960, les prix à la consommation (depuis 1976, les prix ont été multipliés par 4 environ, ceux de l’immobilier parisien par 20 au moins).

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tikeum75

7 septembre 2016

Les commentaires d’Adrien toujours à côté de la plaque, toujours en train de placer sa petite prose néo-libérale qui ne sert que lui. Décidement, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

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Catherine

7 septembre 2016

@ Adrien n’a jamais entendu parler de « bulle immobilière »? c’est pourtant la 1°crise qui a déclenché toutes les autres aux USA.
Et qui risque de recommencer à Londres, et ailleurs : surestimation des biens, banques en difficulté ayant trop prêté sans assez de fonds propres( ça repose sur quoi, des taux négatifs, sinon la planche à billets et non l’économie réelle?)
Avons nous besoin de cette courte vue, pour une valeur qui doit rester patrimoniale et non spéculative?
Quand on veut jouer aux connaisseurs, on se renseigne!

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Adrien

7 septembre 2016

@Catherine et @Tikeum75. Ah, la fameuse « bulle immobilière » dont on attend toujours qu’elle éclate… Ne parlons pas de l’attaque ad hominem de @Tikeum 75 dont on attend avec impatience les arguments… Libres à vous de penser ce que vous voulez. Pour ma part, je considère que la reprise de l’immobilier (y compris la relance de la construction), à Paris mais aussi partout en France est plutôt une bonne nouvelle pour le pays. Aucune comparaison possible avec les Etats-Unis, l’endettement des ménages et les mécanismes de crédit (les banques françaises sont relativement sélectives) sont sans commune mesure avec les excès américains ou même espagnols. Alors Catherine, c’est très bien de faire la leçon avec des formules à l’emporte-pièce encore faut-il soi-même l’avoir apprise.

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Andre

8 septembre 2016

Bonjour
Adrien vous avez parfaitement raison et votre analyse est pertinente. Laissez dire Catherine et tikeum75 … Il n’y connaissent vraisemblablement rien. Je m’occupe de gestion patrimoniale immobilière depuis 20 ans … Les prix parisiens ont de beaux jours devant eux. Quant a savoir si on doit se réjouir de le remontee des prix, honnetement je trouve la question idiote: on peut être pour ou contre : quelle importance ? on ne peut pas nager en permance a contre courant. Cordialement . Laurent

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Catherine

8 septembre 2016

@Adrien, quand je parle du taux 0 auquel les banques empruntent aux banques centrales, à votre avis, c’est quoi?de la planche à billet. Si vous lisiez les journaux financiers, vous sauriez qu’une des grandes inquiétudes des économistes est cette totale déconnexion de la valeur argent d’avec nos richesses économiques.Un bien ne peut avoir de valeur que pour sa seule rareté dans une société d’emprunts interdépendants.
Ca fait pschit à un moment.
Quant aux fonds propres des banques, ils ne seront pas suffisant en cas de krach pour compenser les emprunts+dépots, les avertissements pleuvent à qui veut bien les entendre.
Mais pour ceux qui font de l’argent en ce moment, c’est juteux. A courte vue, peut-être dans une vision globale, mais après nous, le déluge.

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