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« Lancel » ouvre une boutique dans le Marais

A2Le nouveau magasin de la marque "Lancel", 43 rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo VlM)

 

Bien que disposant d'un « corner » au BHV Marais, la marque Lancel, suivant en cela le mouvement de maillage du Marais pas les grandes enseignes de la mode et de la parfumerie, vient de s’installer rue des Francs Bourgeois (IVe).

Une boutique sobre aux devantures peintes de couleur noire, la tendance actuelle, sur laquelle ressortent les lettres blanches de la marque teinte retenue aussi pour l'intérieur de la boutique .

Ces arrivées successives sont telles que le jeu va bientôt consister à chercher quels sont les noms de la mode et du luxe qui ne sont pas encore installés dans le Marais ?

 


Commentaires

11 réponses à “« Lancel » ouvre une boutique dans le Marais”
  1. Et la valse des grandes marques continue…
    Le Marais devient de plus en plus une vitrine pour les « Fashion victims » du monde entier…je n’ai rien contre les marques mais je regrette les petits commerces plus conviviaux avec un véritable esprit de quartier…il y a aussi une prolifération de pâtisseries haut de gamme en tout genre un peu partout…le luxe à outrance n’est pas tout dans un quartier…davantage de diversité serait souhaitable…Le Marais perd un peu de son âme semble t-il…

  2. Avatar de Adrien

    En ce qui me concerne j’aimerais bien que la rue de Turenne monte en gamme ainsi certains secteurs du Marais Nord que je trouve assez mal tenus. Donc oui aux patisseries haut de gamme en ce qui me concerne !

  3. Avatar de Moustik
    Moustik

    On est à des lustres du Marais sympathique des petits artisans !
    Quel dommage ! J’ai connu le Marais avant Malraux !
    Rien à voir mais il avait aussi son charme ! Humainement !

  4. On va pouvoir jouer au jeu du « te souviens tu » par exemple la bonne pâtisserie Pommier face aux blancs manteaux et ses religieuses, Dominique et ses primeurs caché dans le porche d’un immeuble près de la rue Pecquay, le petit monsieur si gentil qui vendait ses fleurs sur un chariot rue rambuteau, Mme « tout au beurre » rue vieille du temple et ses amandines à la framboise. Les boucheries dont une chevaline rue rambuteau, la maison de la presse rue du temple dont le patron mort trop jeune avait un humour redoutable, j’espère que son épouse vit toujours car je ne la voit plus. Et tant d’autres remplacés par des futilités.

  5. Le Marais…oups, pardon pour l’oubli du S

  6. Avatar de Lévy-Garboua Evelyne
    Lévy-Garboua Evelyne

    Je n’ai pas réussi à m’abonner au flux des commentaires… J’habite toujours le quartier, où nous avons acheté notre appartement voici 29 ans, et puis donc répondre à JPS que l’épouse du propriétaire de la Maison de la Presse de la Temple habite toujours au même endroit et que je la rencontre de temps en temps, toujours active. ELG

  7. Avatar de Peter

    Je me souviens, mais sans aucune nostalgie de cette boîte de nuit qui a fermé ses portes et je préfère mille fois mieux un établissement de luxe. Ceci étant, si l’aménagement du territoire avait encore un sens, cela serait effectivement bien qu’on ait plus de commerces de bouche aux alentours.

  8. Avatar de Pierrot
    Pierrot

    On pourra toujours regretter la disparition des commerces que nous aimions (Maison de la Presse, petit boucher ou boulanger habituel) mais d’un manière générale je ne peux que me réjouir de l’arrivée de ces belles devantures.
    Je préfère mille fois cela aux devantures laides et irrespectueuses que l’on trouve encore dans de trop nombreuses rues de nôtre quartier : maroquinerie, verroterie, etc, où ce ne sont qu’une succession de vitres sales, d’enseignes criardes et de cartons entassés.
    Comme le dit si bien Adrien, beaucoup de nos rues sont encore « assez mal tenues ».
    Quand bien même il semble totalement absurde de continuer à conduire une activité de commerce de gros en plein cœur de Paris, dans des ruelles étroites sans stationnement.

  9. Avatar de Monique B-F
    Monique B-F

    Le Marais perd son âme, ou bien son âme rajeunit-elle ?
    Le Marais devient ce que sa population le fait, et réciproquement. Oserai-je faire savoir que je le fréquente depuis une cinquantaine d’années,et que j’y habite depuis quarante-cinq ans ? J’ai connu et aimé un quartier populaire, très mélangé et sans histoire. Sympathique…et insalubre souvent, avec des endroits de mauvaise réputation que l’on n’osait pas trop fréquenter à la nuit tombée (le haut de la rue des Archives vers le square du Temple,la rue Charlot, réputée pour sa boîte de nuit « La Serrure » et ses bagarres de bandes à coup de barres de fer, si ma mémoire est bonne,et certaines rues du quartier St-Paul…)Avec aussi son festival créé dans les années soixante par de jeunes provinciaux amoureux du Marais , qui siégeait rue François-Miron et organisait des concerts dans les cours et jardins des hôtels particuliers (je me souviens d’un concert de Manitas de Plata dans les jardins de l’Hôtel de Sully sous une pluie battante…mais artiste et public ont tenu bon jusqu’au bout !)
    J’ai connu les nombreux marchands des quatre-saisons de la rue Rambuteau, les boucheries, dont au moins une chevaline, tripiers, charcutiers, fleuriste, marchands de primeurs : mais pour que ces petits commerces vivent, il faut les fréquenter régulièrement. Et la nouvelle population bobo qui fréquente et habite le quartier préfère les marques chic et chères, et tant mieux si leurs produits sont bons en prime ! Le quartier évolue, et il n’y a pas que du mauvais dans cette évolution. Certes les traditions se perdent, d’autres habitudes les remplacent, les « vieux » s’en vont vers d’autres cieux plus cléments et les jeunes y apportent leur vitalité et leur exubérance, avec leurs débordements bruyants et pas toujours respectueux. Les anciens hôtels particuliers, dégradés par des activités artisanales parfois corrosives (les fabricants de luminaires, comme la maison REDON sise dans l’hôtel d’Albret au 31 rue des Francs-Bourgeois -qui ont disparu du quartier depuis des décennies, ainsi que les nombreux drapiers et tailleurs- utilisaient des produits parfois très agressifs pour la pierre…et les poumons !)Les pauvres ont fait place à de plus riches, les personnes âgées qui occupaient des logements insalubres rénovés par la loi Malraux ont été « déportées » en périphérie, les bâtiments historiques ont fait l’objet de luxueuses rénovations « aidées » souvent par des facilités fiscales, et se sont parallèlement fermés à la curiosité des amoureux du quartier…Ils y ont gagné de retrouver leur splendeur d’antan, leurs peintures et dorures, plafonds à la française et fresques murales commandées par les aristocrates et riches bourgeois qui les avaient fait construire lorsque le quartier était alors à la mode. En effaçant toute trace des dégradations que leur avaient fait subir les nombreux ateliers qui leur ont succédé, après leur désertion pour le faubourg St-Germain.
    Le quartier est redevenu à la mode donc,une autre mode pour une autre population.
    Les temps changent, la société évolue, parfois en bien, parfois en mal, mais ils changent sans aucun doute…

  10. Voilà une marque dont les propriétaires veulent vendre depuis des années mais ils n’y arrivent pas, car surcotée, étrange idée alors d’aller mettre de l’argent dans l’ouverture d’une nouvelle boutique. Comme s’ils ne perdaient pas assez d’argent ainsi. Bref, on va dire que dans moins d’un an cette boutique aura disparu du Marais.

  11. Avatar de Marie

    et Lancel fait sa pub sur le sol des trottoirs

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