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Une galerie d’art cède à la dérive ambiante et tague sa propre devanture !

Haudriettes 5 galerie

 

Il nous arrive régulièrement d'entrer dans un local commercial comme celui-ci pour compatir avec le gérant du comportement incivique des tagueurs et le conseiller sur la démarche à suivre vis à vis de la Mairie de Paris pour faire enlever les graffiti sinistres qui défigurent sa devanture . 

Cette fois-ci, à notre grande surprise, la personne présente nous apprenait que cette décoration était de leur fait et qu'elle visait à inciter les passants à entrer pour la visite d'une exposition de décors modernes. Des tableaux que nous sommes allés voir et que nous avons jugés d'ailleurs tout à fait dignes d'intérêt.

Faire l'apologie et la publicité de ces  inscriptions indigentes et des "dégoulis" qui coulent sur les vitres relève de la perversion. Nous avons rappelé à notre interlocuteur, s'il était besoin de le faire, que l'enlèvement des graffiti coûtait chaque années 4 à 5 millions d'€, à la charge naturellement des contribuables. Il faut ajouter que la galerie en question bénéficie des conditions forcément favorables du propriétaire des murs qui n'est autre que le bailleur social RIVP (régie immobilière de la Ville de Paris).

On marche donc d'une certaine manière sur la tête. Il nous est apparu nécessaire de le dénoncer et d'en aviser les autorités compétentes.

Tags rupestres

Ce mode d'expression fait trop d'émules. Ici, les "artistes" se sont rués sur un mur du IVe qui ne leur avait rien fait !  Si les régimes totalitaires ne s'étaient pas approprié l'expression, on n'hésiterait pas à dire qu'il s'agit d'art décadent.

 


Commentaires

Une réponse à “Une galerie d’art cède à la dérive ambiante et tague sa propre devanture !”
  1. Le Centre Culturel Suisse a fait la meme chose : il possède une entrée à I’interieur du Passage des Arbalètriers qui est dévasté, comme chacun sait, par les tags et Graffittis. Comme réponse, sans doute à notre action pour lutter contre ce vandalisme, Le Centre culturel Suisse a « commandé » une « oeuvre  » ( assez hideuse selon moi) pour décorer l’exterieur de son immense porte qui donne sur Le passage (représentant des femmes nues évidemment ….Notez l’originalité! ( aucune autorisation n’a été demandée aux autres coproprietés proprietaires du passage, bien entendu).
    A mon Avis, Les graffitis et soit disant « street Art », aujourd’ hui sont juste un nouveau moyen pour certains commerces qui se veulent « cool », pour attirer la clientéle des moins de 35 ans, grands amateurs de selfies; tout ceci n’a rien à voir avec l’Art : juste du commerce, tous les moyens sont bons ! Et tant pis si on participe à défigurer encore plus une petite ruelle historique à laquelle les Parisiens sont très attachés : Le business avant tout ….

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