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Musée Picasso : la tension monte d’un cran !

 A2Un premier calicot vient d'être installé rue Vieille du Temple (IIIe) face au jardin du Musée Picasso (Photo VlM)

 

Comme nous l'annoncions (voir notre article du 11 août 2015), la tension monte chez les riverains face aux excès et aux abus du musée Picasso.

Ils dénoncent la montée des nuisances notamment sonores et lumineuses qu'ils subissent de jour comme de nuit et qui n'ont pas cessé ces derniers temps.

Face à l’indifférence des commanditaires de toutes ces fêtes, un premier calicot vient de fleurir à la fenêtre d'un immeuble faisant face au jardin du musée. Il fait d'ailleurs pendant avec une banderole dénonçant l'autorisation donnée par la Mairie de Paris,contre l'avis du Maire d' arrondissement,  pour l'installation d'un bar restaurant sur le toit d'un bâtiment voisin (nos articles des 14 avril et 22 mai 2015) ajoutant au désarroi des habitants et de tout un quartier.

 

Les riverains n'ont pas à subir les conséquences indirectes de la course aux recettes destinées à équilibrer le budget de fonctionnement du musée.

Dominique Feutry

 


Commentaires

6 réponses à “Musée Picasso : la tension monte d’un cran !”
  1. Avatar de Catherine

    Ce qui se passe à Picasso est symptomatique.
    Satisfaction d’intérêts particuliers, non-application des lois et règlement, inertie des forces de police, démission des politiques…
    Au final, une inégalité de traitement de plus en plus criante entre d’un côté une petite caste de privilégiés (qui semble bénéficier de passe-droits) et de l’autre côté la majorité silencieuse de la population a qui on applique avec vigueur les tracasseries réglementaires et financières.
    Le Parisien-riverain-contribuable est là pour se taire, subir et payer.
    Tout est dit. La fuite funeste des électeurs vers les partis extrêmes s’explique malheureusement très facilement.

  2. Avatar de Lauro Capdevila
    Lauro Capdevila

    Il est bien évident qu’il ne sert de rien de supplier des élus qui ont oublié depuis longtemps qu’ils ne sont que les délégués des habitants. Ils nous considèrent comme des sujets et non comme des citoyens.
    N’acceptons pas ce jeu contraire à toute démocratie et cherchons à faire entendre nos voix par nous-mêmes. N’attendons rien d’eux, indignons-nous, protestons publiquement, faisons connaître nos exigences et nos colères. Les calicots sont un excellent moyen de prendre la parole. Il est certain que cela vaut mille suppliques.
    Nous sommes dans notre bon droit démocratique,
    R.Roque

  3. tout à fait d’accord avec Catherine… Nous avons expérimenté les même zones de non droit en haut de la rue saint martin… et oui, il y a bien des passe-droits octroyés.
    ce sont les mêmes qui montrent du doigt éhonté le capitalisme,qui sont capable de traiter de tous les noms certains entrepreneurs, et qui vont porter aux nues des entreprises plus que hasardeuses ou privatiser une plage dans le sud pour un roi d’Arabie leur apportant des devises.
    Qu’ils ne viennent pas nous faire la morale ! surtout pas ! on n’en peut plus !
    dehors, toute la bande

  4. Un exemple de plus des excès et des abus que nous subissons avec la complicité fautive de certains édiles.
    Nous devons effectivement réagir collectivement pour faire respecter des droits élémentaires reconnus par la Constitution, la Loi, et faire entendre notre voix.
    Soutenons activement des associations comme Vivre le Marais.

  5. Suggestion: un calicot identique a chaque fenêtre des immeubles riverains, cela aurait de l’allure et ferait peut-être ( ??) réagir le Musée et cela ne devrait pas couter trop cher…
    un vieux drap et un peu de peinture, dont tout un chacun dispose ds sa cave..

  6. Allez vous étonner, après tout çà, que les citoyens -ceux qui habitent et paient des impôts- soient écoeurés de la politique telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui par ceux qui auraient fait n’importe quoi pour avoir la place!

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