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Recrudescence des épanchements d’urine dans Paris : doit-on installer de nouvelles « sanisettes » ?

SanisetteSmallUne des 400 sanisettes JC Decaux de Paris

 

Un élu, la Maire du Ve arrondissement, vient de relancer le débat sur l'ouverture des sanisettes après 22h00. En effet sur les 400 que compte Paris, 66 sanisettes seulement ne ferment pas la nuit, elles sont situées dans les lieux les plus touristiques tels que les Champs Elysées ou Montmartre. Les autres fermées à 22h00 heures ne rouvrent qu'a 6 heures du matin. il est proposé de fixer la date de fermeture à 2H00 du matin. La Mairie de Paris rappelle que cette extension des horaires est du ressort du Préfet de Police, tout en soulignant que les sanisettes facilitent le trafic de drogue et la prostitution. 

Il faut admettre cependant que Paris sent de plus en plus l'urine, un état de fait constaté et mentionné parmi les critiques formulées par les touristes lorsqu'ils comparent les capitales. Les épanchements dus aux fêtards et à ceux qui se couchent tard ou n'ont pas de domicile fixe sont devenus légion. Ainsi dans le Marais où l'urine envahit tous les coins de rues et d'immeubles, nous recensons 21 sanisettes (8 dans  le IIIe et 13 dans le IVe). Est-ce suffisant au regard de la fréquentation touristique de nos arrondissements sachant qu'elles sont fermées en dehors des horaires mentionnés et que certaines tombent en panne… ? Le nombre de sanisettes installées reste en deçà des besoins. Pour beaucoup de spécialistes du tourisme, elles devraient au moins être le double. La Mairie de Paris réfléchirait pour qu'il y en ait davantage mais quand les verra t-on ?

S'il est possible d'utiliser les toilettes des bars-restaurants cela n'est autorisé que pour ceux qui consomment, ce qui est compréhensible. Quelques grandes enseignes telles la FNAC ont installé des sanitaires  dans leurs magasins mais le manque global d'équipements reste criant.

Sans défigurer le paysage de la rue et en choisissant judicieusement les sites en relation avec la société Decaux ou autre, cet investissement en sanisettes est nécessaire et coûteux d'autant que l'usage est gratuit depuis février 2006, mais les économies en nettoyage des endroits souillés par l'urine a aussi un coût qui doit augmenter de façon exponentielle tant les lieux ainsi arrosés se multiplient au fil des jours du fait de la croissance du nombre de noctambules et de la montée des incivilités.

Nos autorités doivent prendre ce dossier à bras le corps et élaborer un plan visant à réduire les nuisances  provoquées par les épanchements d'urine. Aucun quartier n'est aujourd'hui épargné. Des tests pourraient être organisés au moyen de toilettes mobiles lors de manifestations nocturnes comme la nuit blanche dont l'édition 2014 est proche. Ce type d'installation a bien été utilsé pour Paris Plage… !

Nous sommes face à une problématique d'hygiéne publique et donc de santé publique qui ne peut être ignorée.

Dominique Feutry

 

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Commentaires

5 réponses à “Recrudescence des épanchements d’urine dans Paris : doit-on installer de nouvelles « sanisettes » ?”
  1. Les toilettes des bars les plus fréquentés sont notoirement sous-dimensionnées, si tant est que la foule des consommateurs ne soit pas trop dense pour en permettre l’accès. L’exemple de La Perle prouve qu’un grand nombre de consommateurs agglutinés sur le trottoir, verre à la main, en dépit de la réglementation, préfèrent faire quelques pas pour uriner sous un porche ou même à la station Velib, de l’autre côté de la rue, que de se faufiler jusqu’aux toilettes de l’établissement… ou d’avoir recours à la sanisette Decaux du carrefour! Le vrai problème me semble être l’excès de consommateurs par rapport aux capacités réelles des établissements, grâce à l’occupation illicite de l’espace public, y compris pour soulager ses besoins naturels.

  2. Soulager des besoins naturels… Suite à une consommation surnaturelle d’alcool demande une réponse adaptée et donc surnaturelle. Tout ceci est une question de civisme et de respect de la loi. Bien évidement la réponse de l’administration est absente jusqu’au jour où les citoyens exaspérés s organiseront en milice. Cela existe deja

  3. Merci pour cet article..qui aborde enfinl’un des tabous parisiens…un parmi tant d’autres.
    A quand l’arrêt du déni ? Nous avons vécuen plein Paris , 3ième, en face d’un champ d’excrément,constaté par les autorités administratives… sans que rien ne se passe!!! le maire,ses adjoints, le service d’hygiène de Paris prévenu,et reprévenu…Tous ont fait lasourde oreille,rtop compliqué, pas assez de moyenspour agir….
    Les sanisettes seront- je lecrains insffisantes-carmêmeparfois enprévenantles gensdelaprésence de sanisettes Gratuites àmoins de 50m, la réponse était : « et alors, t’es pas chez toi? ça t’appartient pas?… »
    Sans compter qu’il n’y a plus aucune limite à faire ses besoins-semble-t-il dans la rue-à toute heure du jour…
    Le problème est donc ailleurs ! Il ne fait que s’accroitre faute de réponse adéquate de la part d’une administration inefficace et dans le perpétuel déni des vrais problèmes…jusqu’à ce que M.Le Maire et ses adjoints réagissent..peut-être- quand celà se passera au pied de leur porte!!
    il sera alors trop tard !

  4. Ma réponse est NON car gratuite, « certains individus » ne se donnent pas la peine d’y aller; je proposerais même un paiement symbolique de 20ct. car TOUT EST AUX FRAIS DES CONTRIBUABLES; Nous savons bien que depuis qques années – si de nombreux résidents n’alertaient pas les services publics concernés – Paris serait devenu une cour des Miracles; voir la « rénovaation » !!! de la place de la République. Il FAUT des agents de police dans les rues à pied comme cela se faisait encore dans les années 70 qui faisaient la circulation au lieu de nous laisser dans une circulation ahurissante voulue par l’ex-Maire; nous ne voyons que des agents de la Préfecture pou coller des P.V. aux automobilistes seulement (pas aux motards sur les trottoirs et qui roulent à contre-sens. En résumé: la GRATUITE est un leurre car tout est payé par les Autres.
    Il fut un temps oû toutes les « pissotières » furent enlevées d’autorité par le Préfet pour raison d’hygiène, de salubrité public et puis d’un coup, de nouveaux venus ont sous-traité moyennant finances ces mobiliers urbains installés même devant une école communale rue de Moussy du 4°. Ca ne gène pas les parents …

  5. peut etre il faut envisager cette solution venant de Londres
    http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/2382831.stm

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