Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Christophe Girard, le Maire du IVe, s’engage sur deux sujets sensibles pour les habitants du Marais

Flyers cette personne va tomber 01 03 14Flyers sur la chaussée (*)

(*) Le recours à ce mode de communication est sournois. Les prospectus déposés par piles sur les rebords de fenêtres ou sur les voitures, ont tôt fait de tomber car ils sont glissants comme des cates à jouer. Imprimés recto-verso, ils adressent leur message aux passants depuis le sol. Déposés sur les biens meubles, leur distribution n'est pas visée par le code de l'environnement dans sa forme actuelle, qui ne traite que des immeubles. Les donneurs d'ordre exploitent le vide juridique avec arrogance et sans modération.

 

"Vivre le Marais !" et les riverains des rues les plus concernées du IVe (mais aussi du IIIe) viennent d’apprendre avec satisfaction que Christophe Girard, le Maire du IVe, a présenté au Conseil de Paris deux vœux qui ont été adoptés et pourraient modifier à terme certains comportements que nous dénonçons dans notre quartier et qui touchent aussi l’ensemble de la ville.

La première proposition est celle relative à l’interdiction de distribuer gratuitement des prospectus commerciaux (les sinistres "flyers"). Il est demandé à la ville de prendre les arrêtés qui permettront de réguler cette activité hélas aujourd’hui florissante pour ceux qui les produisent et ceux qui les utilisent pour la promotion de spectacles racoleurs. Le Maire de l’arrondissement demande que soit aussi déposé un amendement au futur projet de loi sur les compétences territoriales autorisant l’interdiction de ces supports comme l’avait fait le sénateur Roger Madec en 2011 mais auquel il n’avait pas été donné suite.

Le second vœu porte sur l’augmentation des amendes liées à l’occupation abusive du domaine public autant dire sur les dépassements de terrasses. Il est spécifié que la Ville de Paris doit engager des discussions avec le gouvernement pour ce faire, en traitant aussi la question des incivilités et des nuisances liées qui touchent les habitants.

Ces deux initiatives dont Christophe Girard est à l’origine, réjouissent tous ceux qui ont fini par croire que rien n’est possible. Ils espèrent voir avancer rapidement ces deux sujets pour qu’enfin un certain équilibre soit rétabli entre ceux qui font subir et ceux qui subissent.

Dominique Feutry

 


Commentaires

10 réponses à “Christophe Girard, le Maire du IVe, s’engage sur deux sujets sensibles pour les habitants du Marais”
  1. J’invite vos lecteurs à avoir aussi une pensée pour les agents de la Ville qui ont la charge dégradante de ramasser ces papiers qui finissent en bouillie collante dans les caniveaux de la rue.

  2. Avatar de Baillon

    Ce serait bien, et surprendrait de façon positive, si le Maire du 3ème s’associait à cette démarche.
    MB

  3. Avatar de Monique B-F
    Monique B-F

    Merci et bravo à Christophe Girard, pour sa réactivité et sa détermination : espérons que sa démarche débouchera rapidement sur des mesures aussi volontaires !

  4. Avatar de Michel Paris
    Michel Paris

    Ces prospectus ne sont pas déposés sur les bords de fenêtres ou des portes car ceux-ci ne sont pas lus, car inaccessibles au regard et rejoignent immédiatement la corbeille à détritus, publiques ou privées.
    Ces prospectus sont jetés délibérément sur la voie publique, et les passants pour les éviter sont obligés de les avoir dans le champ visuel, et donc de lire même partiellement ce qui y est publié (même inconsciemment).
    Ce qui est jeté sur la chaussée est un dépôt sauvage de déchet et est condamné par la législation.
    A moins de considérer que ces dépôt sauvages de déchets sont licites car en luxueux papier glacé, il n’est pas besoin de législation supplémentaires, sauf à vouloir prolonger encore sur plusieurs années la nuisance.
    Ce qui est probablement l’effet désiré.
    M. P.

  5. Avatar de jean-pierre
    jean-pierre

    Les « flyers » et les nuisances sonores occasionnées par les terrasses bruyantes sont deux des pires phénomènes négatifs affectant notre quartier. Par extension, les dépassements de terrasses englobent les envahissements des trottoirs et chaussées certains jours de semaine, par des consommateurs verre en main, comme des prétextes à « exagération scandaleuse » que sont certaines « fêtes »! Voyons si la pratique sera en accord avec une bonne initiative conforme aux engagements pré-élection du Maire du IVème, et si la Ville suit effectivement.

  6. Une fois encore, un grand merci pour le travail que vous faites. Salutations

  7. Avatar de Andre75004
    Andre75004

    Des actes ! Non des promesses … En interdisant les flyers nous ne rejoindrions qu’avec plusieurs années de retard d’autres lieux tout aussi touristiques comme Ibiza … Rattrapons notre retard sur ce sujet comme sur d’autres : la pietonisation de certaines rues, la lutte contre les graffitis par exemple en masquant les murs les plus souvent touchés par des jardinières ou des murs végétaux … Agissons !! Trop de promesses et pas assez d’actes concrets de cette mairie en poste depuis 13 ans !!!!

  8. Très bien. Les habitants sont heureux de voir une concrétisation des promesses de campagne électorale. Si la démarche judicieusement initiée par C. Girard aboutit sur ces 2 points, le quotidien des habitants devrait sensiblement s’améliorer. Vu l’important chiffre d’affaires généré par les rangées de tables supplémentaires qui débordent partout des terrasses, l’amende globale de 35 euros par établissement était parfaitement ridicule.

  9. On aimerait que Monsieur Aidenbaum fasse preuve de la même volonté. Bravo à Monsieur Girard.

  10. J’apporte un témoignage :
    Un jeudi soir de juin, rue ste croix de la bretonnerie, j’ai avisé un jeune homme, la besace pleine de ces fameux flyers, qui les déposait soigneusement par piles sur les rebords de fenêtres.
    Je l’ai suivi et je les ai tout aussi soigneusement ramassés pour les jeter dans la poubelle la plus proche. L’homme est venu vers moi pour me demander si j’avais « un problème » vis à vis de son travail. Je lui ai rétorqué « oui, naturellement » et lui en ai donné objectivement les raisons. Il m’a répondu avec assurance que ce qu’il faisait était légal. Je lui ai répondu qu’il en était de même pour moi et que s’il en doutait nous pouvions aller ensemble voir la police. Il a haussé les épaules et a poursuivi son ouvrage. Moi aussi. Ce soir-là, la productivité de ce brave garçon n’a pas été très haute. Pour ma part, j’ai eu le sentiment d’un coup d’épée dans l’eau mais force est de constater que c’est bien la somme de réactions comme celle-là et le combat que vous menez dans l’association qui est en mesure à la fin d’apporter un résultat.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *