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La Mairie de Paris s’attaque à la pollution des cigarettes et des mégots


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350 tonnes de mégots sont ramassés chaque année par la Ville de Paris. Mieux encore que la taxe environnementale préconisée par des parlementaires qui frapperait les fabricants de cigarettes (voir notre article du 05 juin 2014), la Mairie est décidée à prendre en main ce dossier. Elle va en effet lancer un test dans un jardin public où il sera interdit de fumer.

L’idée serait même de l’interdire à terme sur les aires de jeux pour enfants. Mais cela pourrait être étendu aussi, comme le préconisent certaines associations, dans un rayon de 200 mètres autour des écoles. C’est d’ailleurs le cas sur certaines plages du littoral où fumer est strictement interdit.

L’Australie très en avance sur cette question prône de son côté l’interdiction totale de vente de cigarettes aux personnes nées à partir de l’an 2000. En France, bien qu’il y ait débat nous sommes encore loin de ce type de proposition. Il n’empêche qu’il serait bon que les bars et restaurants instaurent une zone non-fumeur sur leurs terrasses et si celles-ci sont fermées alors l’interdiction devrait être étendue à toute la terrasse.

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D’aucuns disent que les contrôles concernant l’application de la loi sont insuffisants au regard des pratiques d’autres pays ? Force est de constater qu'au final, ce sont les contribuables qui paient l’enlèvement et le traitement lourd (les mégots ne sont pas biodégradables) de la tonne de mégots ramassés quotidiennement sur la voie publique ! Ce sont à nouveau les contribuables qui paient les nouvelles corbeilles qui fleurissent actuellement à Paris et qui ont été conçues pour pouvoir y écraser les mégots ! Curieusement les pollueurs ne sont pas les payeurs…

Pollution des océans et de l’air, pollution des locaux et des espaces publics…la cigarette n’a plus sa place dans notre société et fait de plus en plus l’objet de critiques. L’interaction des uns sur les autres, volontaire ou non, oblige les fumeurs à un certain nombre de devoirs dont celui de respecter les non fumeurs.

Dans le prolongement du test intéressant que va lancer la Mairie de Paris, nous attendons de vraies mesures concrètes et innovantes, et surtout pas des « mesurettes » qui seraient sans effet.

Dominique Feutry

 


Commentaires

4 réponses à “La Mairie de Paris s’attaque à la pollution des cigarettes et des mégots”
  1. Avatar de Monique B-F
    Monique B-F

    Il fut un temps où l’on pouvait trouver de petits cendriers de poche (ou de sac) en métal, comme il y eut des étuis à cigarettes. N’importe quelle petite boîte métallique peut faire l’affaire, quand on est décidé à ne pas polluer ! Actuellement, les cabaretiers et autres limonadiers jettent des millions de mégots dans les soupiraux des caniveaux plutôt que de les ramasser et les jeter dans un récipient qui ne risque pas de prendre feu ; il ne devrait pas être bien difficile de les prendre sur le fait et de les verbaliser, après un avertissement tout de même

  2. Avatar de jean-pierre
    jean-pierre

    Soit, comme en Australie ainsi que le dit le texte une décision courageuse. Ou une taxe sur les cigarettiers et donc le fumeur! Et quels dispositifs pour le « jeter » de mégots?

  3. Avatar de Nicolelogerot
    Nicolelogerot

    Lorsque nos gouvernants prennent conscience de leur incapacite à régler les grands problèmes (dette, chômage, insécurité) ils interviennent dans la vie des citoyens pour leur donner l’illusion de leur pouvoir (cinq fruits et légumes, principe de précaution généralise jusqu’à l’absurde).
    Ces mesures antitabac abusives sont inapplicables, sauf à disposer d’un bataillon d’agents répressifs il y aura donc moins de mégots,sans doute, mais davantage de fonctionnaires et moins de recettes pour l’état ( les taxes sur le tabac rapporteraient 15 mds d’€ par an). Les excès hygiénistes risquent donc d’être sur le plan économique, improductifs. Mais le fond du problème est ailleurs. Il s’agit plutôt d’un puritanisme à la mode anglo-saxonne qui enjoint à l’individu de surveiller son alimentation, sa forme etc…ce qui le conduit à consommer sans cesse davantage d’antidépresseurs . On reste perplexe.

  4. Contre la pollution des cendriers seraient utiles, à moins de tout interdire, déjà que plus personne n’ose sortir et que les commerces sont vides

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