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L’Impasse de la Planchette (IIIe), des riverains démunis face à une situation de non droit qui perdure !

 

 

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L'entrée du parking de l'Impasse de la Planchette (IIIe) jonchée de détritus, saletés et couverte de tags

 

 

Depuis plus d’un an, l’Impasse de la Planchette  (IIIe), voir notre article du 12 novembre 2013, est devenue une zone de non droit. Ouvert sur la rue, un espace privé menant à un parking attire les personnes alcoolisées et autres qui se disputent la nuit et de très bonne heure le matin avec force éclats de voix.

Des discussions entre le propriétaire peu conciliant,  les riverains et le syndic du lieu n’aboutissent pas. Des interventions sont faites auprès du Maire du IIIe arrondissement, la Direction du Logement et de l’Habitat  (DLH). Rien ne  se passe, excepté l’intervention de la Police qui  éloigne pour un temps seulement les personnes habituées à fréquenter le lieu, suite à un courrier de Vivre le Marais alertée par ses adhérents riverains. Après avoir rencontré  M. Aidenbaum et ses représentants plusieurs  courriers seront envoyés au syndic de la parcelle mais  resteront  lettre morte.  En mars dernier toutefois, après dépôt d’une déclaration d’insalubrité par des riverains tant l’endroit est sale,  les services de  la DLH adressent une mise ne demeure au propriétaire.  

 

IMG_3786On distingue nettement l'espace entre les 2 murs qui pourrait être fermé par une grille

 

De échanges ont à nouveau eu lieu il y a un quelques semaines à la mairie du IIIe. Après une nouvelle enquête, des riverains dont le gérant de l'hôtel situé 326, rue Saint-Martin somment la personne ayant en charge  l’entretien de ce passage de faire le nécessaire pour le rendre salubre et le fermer par une grille. Au demeurant il lui est fait état des troubles de voisinage générés par l’état de l’endroit. Mais la situation reste au point mort,  rien ne change bien au contraire, les graffitis, la saleté, l’urine font florès, les allers et venues divers et nocturnes de personnes inquiètent et intriguent à la fois les habitants qui n’en peuvent plus mais… alors qu’il nous est répété à l’envie que nous sommes dans un Etat de droit et que chacun peut prétendre à une certaine tranquillité.

Démunis les riverains ne savent plus que faire ?  Il en est de même aussi pour d’autres habitants dans d’autres rues du Marais. Les témoignages que reçoit  notre association sont nombreux et augmentent au fil des mois notamment en matière de bruit la nuit un phénomène qui est devenu  une des principales nuisances de notre quartier !

Il faut reconnaître que nous ne sommes plus égaux  devant la loi puisque d’un côté il y a ceux qui vivent la nuit, s’amusent, s’alcoolisent  et n’ont que faire de ceux qui essaient de dormir et de l’autre des règlements et des textes qui ne sont pas appliqués par ceux qui ont pourtant la charge de les faire respecter. Une sorte de société qui fonctionne à l‘envers, oublie ses repères et où triomphe l’égoïsme, le chacun pour soi.

En ces temps  bousculés advienne donc ce que pourra !!

Dominique Feutry

 

 


Commentaires

Une réponse à “L’Impasse de la Planchette (IIIe), des riverains démunis face à une situation de non droit qui perdure !”
  1. Avatar de Pierre

    Il est étonnant de voir comment en France on aime laisser les situations se dégrader, jusqu’au point de non retour.
    A chaque problème qui mine la vie des citoyens, les autorités s’empresseront de vous trouver une bonne raison de ne pas agir.
    J’ai assisté une fois à une réunion d’arrondissement en Marie du 3ème. C’était juste hallucinant.
    – Les flyers : Ah, désolé, on ne peut rien faire, la loi ne nous permet pas d’agir et de sanctionner leurs auteurs;
    – les devantures non réglementaires des grossistes : Ah, ben non, on ne peut rien faire car il y a une prescription de 3 ans à compter du changement de propriétaire (!);
    – les pickpockets sur la Piazza Beaubourg : Ah, désolé, on ne peut rien faire : vous savez, ils sont mineurs; Apparemment cela ne gène personne que des enfants soient exploités et livrés à la délinquance : « on ne peut rien faire »…
    – Le SDF qui nourrit à longueur de journées les pigeons devant le musée Pompidou : Ah, on ne peut rien faire, l’individu est insolvable; Tant pis si c’est illégal et si ces rats volants, porteurs de germes, se multiplient et dégradent les bâtiments et pourrissent la vie de tous les riverains;
    – Les odeurs d’urine dans nos rues : Ah, désolé, on ne peut pas mettre un policier dans chaque rue. C’est l’impunité garantie à tous ceux qui se livrent à de telles incivilités. Tant pis pour l’image lamentable que cela donne de Paris aux touristes.
    Etc, etc, etc.
    Si nos élus sont finalement incapables de trouver une solution aux problèmes quotidiens, pourquoi se présentent-ils aux élections ?

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