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Les deux roues en prennent-ils trop à leur aise ?

 

VelosTrottoirDessin de G. Lejeune

Que compte faire la Préfecture de Police pour endiguer la montée des incivilités des deux roues ?

Le développement de l’usage de la bicyclette et de la moto n’a pas que des avantages. En effet pour aller plus vite faute de se satisfaire des contresens autorisés, les cyclistes et le motocyclistes sont de plus en plus nombreux à rouler sur les trottoirs au grand dam  des piétons effrayés pour les plus âgés et mécontents pour les autres qui ont le sentiment que l’espace qui leur est réservé  leur est « volé ». Si on ajoute à ce phénomène les planches à roulettes et les rollers, le trottoir parisien devient une sorte de cour des miracles où n’importe qui se permet n’importe quoi !  Une bien curieuse façon d’appliquer la citoyenneté dont beaucoup de personnes se réclament.  En fait nous assistons au règne de l’égoïsme  qui  prend le pas sur le respect d’autrui. Ce qui est choquant notamment à  Paris où le flux des passants sur les trottoirs est très élevé.

VeloTrottoir

Dessin de G. Lejeune

 

Si la tolérance a ses limites lorsqu’il  s’agit d’un phénomène épisodique il en est tout autrement à partir du moment où ces pratiques pourtant deviennent la norme.

Il est malheureusement assez rare de voir un cycliste ou un motocycliste  indélicat verbalisé par la police sous prétexte qu’il a emprunté le trottoir pour rouler (l’amende est de 90 €).

Des instructions fermes doivent être données par la préfecture de police afin de dresser davantage de contraventions si l’in souhaite endiguer ces pratiques. Il est en effet anormal que tout à chacun s’affranchisse des règlements existants au détriment de piétons  inquiets qui se sentent en insécurité sur le trottoir…un comble !

Dominique Feutry

 


Commentaires

9 réponses à “Les deux roues en prennent-ils trop à leur aise ?”
  1. Avatar de Olivier
    Olivier

    Vous écrivez juste, les incivilités des deux roues sont dangereuses et exaspérantes. Mais n’oublions pas celles des piétons qui traversent hors des passages protégés et qui ne tiennent aucun compte des feux pour piétons, n’incitant ainsi pas les deux roues à un meilleur comportement.

  2. hors sujet, mais la palme revient aux dépanneuses.
    Comment est-il possible que celles-ci roulent si vite dans les rues de Paris. Ce sont des dangers publics. J’ai observé cela à de très nombreuses reprises.
    Comment cela s’explique ce phénomène de plus en plus dangereux ? Des mesures peuvent-elles être prises ?

  3. Effectivement ces incivilités sont à proscrire. Mais il en va de même pour les, hélas, trop nombreux piétons qui désertent les trottoirs et envahissent avec grande désinvolture les chaussées (et le peu d’aménagements cyclables existant) dans tous les arrondissements du centre de Paris et râlent souvent auprès du cycliste qui essaie de se frayer un chemin. Pour ceux qui utilisent le vélo comme moyen de transport quotidien, il devient épuisant de devoir se battre en chaussée contre la reine de villes (la voiture) et les piétons agressifs.
    Il s’agit de restreindre au maximum la circulation des voitures dans le centre de Paris et élargir les trottoirs pour que tout le monde retrouve un minimum de confort pour circuler dans un Paris qui soi-disant donne la priorité aux moyens de transport doux.

  4. Avatar de jean-pierre
    jean-pierre

    s 2-roues font vraîment n’importe qoui: sens, contre-sens, passage aux feux rouges! Ils sont dangereux: c’est l’anarchie!!!!

  5. Avatar de John Davidson
    John Davidson

    Il faut bien sûr que les piétons respectent les feux tricolores autant que les deux-roues, sans parler des véhicules. Mais les motards, et les scooters, sont particulièrement insoucieux des dangers de leurs comportements. Il faut aussi convenir d’une « taille maximale » de véhicules, genre camions, qui peuvent pénétrer dans le Marais. Cette convergence de différents flux de traffic, mal maîtrisée, amènent les difficultés quotidiennes qui devraient être une priorité de nos élus et les forces de l’ordre.

  6. Avatar de germon

    bonjour, cela fait plus de cinq ans que j’écris, envoie des photos et mails à la Mairie pour dénoncer la mainmise des motos sur les trottoirs ex: devant le BHV; on ne peut que marcher en file indienne talonné par une moto rugissante pour qu’on lui laisse « la place ». Fait-on une réflexion, c’est aussitôt l’insulte, personne n’ose élever la voix de peur d’être giflé ou pire. Ces motoristes n’entendent pas faire deux mètres à pied et garer leurs engins dans les espaces réservés non, ils s’arrêtent exactement là où ils veulent; la chasse aux automobilistes entreprise par Delanoë a frisé la paranoïa, tout était de leur faute, l’ai pollué, le bruit, les maladies etc… or après la suppression de milliers de places pour les autos, cet espace a été accaparé par les motos et pire puisqu’elles sont garées sur les trottoirs et que leur propriétaires ne payent RIEN – autant d’argent perdu pour les contribuables. Quant au bruit, écoutez rouler une voiture lambda moderne et faites la différence avec une moto que l’on fait ronfler avant le démarrage puis rugir en partant, réveillant la nuit près de dix mille personnes. Si M. Girard veut s’intéresser aux sujets brûlants – et il y en a et il les connaît – qu’il FASSE QQ; CHOSE dans ce cas précis, il lui suffit de se promener dans les rues et de CONSTATER;

  7. Avatar de Baillon
    Baillon

    Excellent commentaire de Germon. Beaucoup de réactions à l’article semblent émaner de deux-roues qui ne connaissent pas le Marais : « élargir les trottoirs… », par exemple. Si on le faisait rue Vieille du Temple, artère très passante, cela deviendrait une rue piétonne !
    MB

  8. Il est flagrant, en lisant les commentaires, de constater que les aménagements urbains ubuesques auront eu au moins un mérite : remonter les catégories d’usagers les unes contre les autres.
    – Les piétons détestent les 2 roues,
    – Les 2 roues détestent les voitures et les bus,
    – Les bus détestent les cyclistes, etc…
    – les actifs (qui doivent se déplacer) et les inactifs (qui veulent une ville apaisée) ne se comprennent plus,
    Sans parler des taxis et des VTC.
    Après des années d’expériences je considère toujours les voies de bus comme irresponsables et dangereux.
    Tourner à droite en coupant un voie de bus / taxis tout en espérant ne pas être bloqué au même moment par un piéton qui voudra traverser est une gageure.
    Beaucoup d’utilisateurs de 2 roues sont des gens biens qui, face au embouteillages montres créés par Delanoë ont cherché un moyen de locomotion alternatif. Ils soufrent eux également du manque de places de stationnement.
    Les piétons forcément peuvent s’en offusquer.
    Bref, la ville a été mal pensée et l’organisation actuelle de la voirie est à repenser totalement.
    Que penser, à simple titre d’exemple, de la piste cyclable en plein trottoir sur le Bd Magenta?!

  9. Mais, M ou Mme Baillon, la rue vielle du temple est « de facto » une rue piétonne ; plus encore maintenant qu’elle fait partie du périmètre « zone de rencontre » dans le 4e .
    Vous l’ignorez peut être, comme d’ailleurs la plupart des véhicules motorisés qui l’empruntent. C’est normal, car ces zones quand elles ne sont pas pavées (comme Rosiers ou Rambuteau mais trop cher à mettre en place) se révèlent souvent peu efficaces.
    Je suis totalement d’accord avec Cath: à force de vouloir contenter tout le monde, on met sur une même chaussée des piétons, consommateurs, vélos, voitures et 2 roues motorisées avec pour conséquence : insécurité pour les piétons, pour nos enfants qui la traversent régulièrement, et pour les vélos qui essaient d’exercer leur droit à les prendre en contresens.
    Élargir les trottoirs là où c’est possible, aménager autrement les zones de rencontre, plus de pistes cyclables, autant de solutions qui ont été prises par d’autres villes européennes pour oxygéner la ville, dynamiser la réappropriation de l’espace urbain et le bien vivre de leurs habitants.

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