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Evolution de l’art rupestre à travers les siècles. Des peintures de Lascaux aux tags immondes de Paris, 40.000 ans d’évolution à rebours !

 

Tags rupestresLascaux_painting

 

Ce sont à gauche des peintures d'hommes de Cro-Magnon ou de Néandertal, de l'art pariétal ou rupestre. Qu'il s'agisse de dessins sur rochers ou dans des grottes ils datent de 30 à 40.000 ans et nous émerveillent encore !

Les gribouillis de droite sont le fait d'individus contemporains descendant pourtant de Cro-Magnon si on en croit les scientifiques. D'aucuns les qualifie de "street-art" ou "art de la rue" et un ancien ministre du nom de Jack Lang en a fait l'apologie au moment où ils ont commencé à défigurer nos rues. Leur prolifération sur les murs et autres supports de nos villes donne la nausée et coûte des centaines de millions d'€ aux municipalités qui s'efforcent tant bien que mal de les effacer !

Il a fallu 40.000 ans d'évolution de l'humanité pour qu'on passe de l'expression artistique de gauche à celle de droite. Quel progrès !

GS

 


Commentaires

8 réponses à “Evolution de l’art rupestre à travers les siècles. Des peintures de Lascaux aux tags immondes de Paris, 40.000 ans d’évolution à rebours !”
  1. On sait bien que la Mairie de Paris n’en n’a que faire, sinon il y aurait eu depuis longtemps des pressions législatives pour l’imposition de sanctions plus dissuasives et l’éradication de ce fléau. Mais la volonté politique en la matière est insuffisante.

  2. Avatar de alain genel
    alain genel

    il faut sans doute distinguer graffiti et street-art. Les gribouillis pris en photos ne sont pas du street-art
    l’un doit être interdit, l’autre régulé et réservé à des sites choisis qui ne sont d’ailleurs pas forcément les friches industrielles.
    Exemple : le mur Ouest de la place Igor Stravinsky et le mur de l’immeuble de la rue Aubry le Boucher qui donne sur la place Michelet : on aime ou on n’aime pas, mais c’est du street-art

  3. Avatar de Vivre le Marais !
    Vivre le Marais !

    On ne peut qu’approuver le commentaire d’Alain Genel. A ceci près que la frontière n’est pas nette entre tags et street art. Que dire de tous ces rideaux métalliques et autres supports chargés de signatures ésotériques ?

  4. Oui, on ne peut que constater l’évolution descendante de l’art pictural (les tags ayant été baptisés « art noble » par un ministre de la Culture -avec un K en l’espèce-). Il faut croire que la mairie de Paris n’a en la matière qu’un sens esthétique égal aux travaux qu’elle nous inflige !

  5. Avatar de rolande

    Quelle tristesse !

  6. Aujourd’hui la médiocrité s’affiche sur les murs et sur les réseaux sociaux. Les pseudos artistes qui pensent exister en se répandant sur des supports qui ne leur appartiennent pas. Mise à part quelques rares fresques autorisées, ces destructions nous coûtent une fortune, argent qui serait plus utile ailleurs. Je ne connais pas une autre capitale dans cet état. Une répression forte, la seule solution comme je l’ai constaté dans d’autres pays,des centaines d’heures de T.I.G, si non exécutés ponctionner les comptes bancaires etc..c’est ce qui arrive lorsque vous ne payez pas vos P.V.

  7. Avatar de Descubes

    Bravo pour cette juxtaposition éloquente de photographies

  8. Avatar de Tikeum75

    Le 2 avril, consultation des Parisiens et Parisiennes sur l’avenir des trottinettes en libre-service à Paris.Il va falloir aller voter pour que ces engins disparaissent de notre paysage urbain 🙂

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