Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Une autre institution du Marais disparait : la Charcuterie Panzer

   5_adresses_pour_manger_casher_173559880_north_600x_whiteDessin représentant la charcuterie Panzer rue des Rosiers (IVe)

  

Installée  26 rue des Rosiers (IVe), ouverte tous les jours, sauf les samedis, jours de fêtes juives et les vendredis après-midi, la Charcuterie Panzer est depuis 1979 la référence ashkenaze du quartier pour la charcuterie juive. Certains parlent même de fleuron du casher. Mise en avant par le cuisinier Thierry Marx, on trouvait dans cette maison le pickelfleisch (la poitrine de boeuf saumurée) aussi bien que la langue et le saucisson de Cracovie à l’ail ou l' Adieu pickels (poitrine de boeuf) que l'on pouvait agrémenter de vodka, Wyborowa ou Zubrowka, sans oublier les fameux cornichons malossols. 

Toute une histoire, tout un passé, toute une tradition d'une affaire où le fils avait succédé à son père, auront disparu. 

C'est dommage car une partie de l'âme de la rue des Rosiers se délite peu à peu au profit d'une standardisation commerciale centrée autour du prêt à porter.

Dominique Feutry

 


Commentaires

4 réponses à “Une autre institution du Marais disparait : la Charcuterie Panzer”
  1. Avatar de Catherine
    Catherine

    Comme quoi, la piétonnisation des rues n’est pas vraiment une bonne chose.
    La rue de Rosiers a totalement perdu son âme. Quelle tristesse.

  2. Avatar de jean-pierre
    jean-pierre

    Excellent article! L’âme du quartier des Rosiers « fout le camp » au profit de commerces de fringues qu’on retrouve partout: dans les arrondissements de Paris, comme dans les grandes villes européennes.Encore un peu, et le charme de Paris s’en ira lentement, mais sûrement!

  3. Avatar de Isabelle
    Isabelle

    A savoir que la charcuterie va s’installer au 36 avenue Paul Doumer dans le 16ème, à coté du Trocadéro….

  4. Je suis hyper triste. Je ne reconnais plus ce quartier que j’aimais tant. J’y avais mes petites habitudes, mes repères : l’Amnésia, le Central, l’Okawa, « Écoute Ce Disque »… Tout a tellement changé. Tout cela s’est embourgeoisé, magasins de bijoux et de vêtements hyper chers… Quelle tristesse et quelle nostalgie inconsolable… Pourquoi!!!

Répondre à jean-pierre Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *