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Une magasin sinistre a fleuri rue des Archives. Il expose des véhicules sur le trottoir !

 

Biro storeLa devanture de "Birò Store", 27 rue des Archives (IVe). Un décor de pompes funèbres !

 

 

On se demande comment de telles aberrations peuvent frapper chez nous, sur un "site patrimonial remarquable" (SPR), nouvelle appellation des secteurs sauvegardés. Nos lois garantissent la liberté du commerce mais quand une nouvelle boutique se crée, dans la mesure où elle expose ses enseignes et modifie l'esthétique de la devanture, elle doit déposer une demande préalable d'autorisation de travaux auprès de la mairie de Paris, direction de l'urbanisme, s/direction du permis de construire et du paysage de la rue.

L'instruction du dossier passe par la demande de "visa conforme" de l'Architecte des bâtiments de France (ABF).

Nous n'avons pas connaissance du dossier. Il fut un temps où la mairie diffusait régulièrement un bulletin mensuel officiel (BMO) qui donnait le détail des demandes déposées et leur statut. Il est surement possible d'y accéder aujourd'hui à travers Internet mais la complexité de la démarche en décourage plus d'un.

Nous ne pouvons que nous livrer à des conjectures et aller jusqu'à imaginer qu'aucune demande n'a été faite, ce qui pourrait expliquer le résultat que nous déplorons. Si ce n'est pas le cas, il y a eu au minimum dans l'instruction de ce dossier une négligence ou une faute de goût…

Pour ne rien arranger à son cas, le commerçant n'a rien trouvé de mieux que d'exposer des voitures à la vente sur le trottoir, disposant ainsi à son gré de l'espace public et d'une surface gratuite supplémentaire pour l'exercice de son activité, au détriment des piétons qui sont priés d'infléchir leur trajectoire !

Nous serons une fois encore le donneur d'alerte qui s'enquiert auprès de la mairie de Paris-centre de ce qui apparait comme une entorse flagrante à la réglementation en matière d'urbanisme et de voirie. Nous savons par expérience que ses agents sont réactifs. On se rappelle la cage de verre (la châsse) de "La Cour des Vosges" sous les arcades de la place. Il n'a pas fallu plus de 48 heures pour qu'elle soit démontée !

GS

 


Commentaires

6 réponses à “Une magasin sinistre a fleuri rue des Archives. Il expose des véhicules sur le trottoir !”
  1. Bonjour,
    Cela a du arriver deux ou trois fois depuis que ce magasin a ouvert il y a plusieurs mois déjà. Les autos sont autrement stationnées sur des places de parking normales. Et cela occasionne moins de gênes que lors d’une livraison de la supérette voisine quand les racks de livraison envahissent ponctuellement le trottoir.
    Quant à la devanture, c’est une affaire de goût mais elle a été réalisée avec soins et me semble plus attrayante que celle d’un centre auditif, d’une banque voire d’une partie des vitrines comblées par des visuels de l’école Valrhona.
    ERA

  2. Si cette voiture reste plus de 24h à cet endroit, elle va être recouverte de tags !

  3. Avatar de geneviève Dupoux Verneuil
    geneviève Dupoux Verneuil

    Une erreur n’efface pas l’autre. Ce n’est pas parce que certaines vitrines voisines sont moches que certains commerçants voisins peuvent s’en prévaloir.
    A ce sujet, Vivre le Marais a publié la règlementation concernant les vitrines du Marais. Elle est à la disposition des commerçants.
    Quant à la voiture sur le trottoir, c’est sans doute très provisoire ! Il ne peut en être autrement. Même les poubelles doivent être rentrées très tôt dans la matinée sous peine d’amende.
    Certes, le départ d’une nouvelle activité commerciale n’est pas chose facile.
    Espérons que ce commerce réfléchira rapidement à son environnement et entreprendra une démarche plus harmonieuse, en adéquation avec le quartier sauvegardé du Marais.

  4. Il y a ceux qui disent : l’esthétique c’est une affaire de goût. Chacun s’accorde pourtant à reconnaitre que Gérard Philipe était plus beau que Michel Simon. Ou Brigitte Bardot plus belle qu’Alice Sapritch… Je vais les mettre d’accord en disant : puisque l’ABF est compétent en la matière, s’ils ont eu son visa il n’y a rien à redire, sinon nous avons bien le droit de condamner leur choix esthétique car il est en effet bien sinistre.

  5. Cher Monsieur,
    Nous découvrons avec stupéfaction votre article à charge contre notre commerce.
    Permettez-nous tout d’abord de nous présenter par courtoisie pour vos lecteurs et parce que la politesse voudrait qu’on s’enquière de son interlocuteur avant de s’attaquer à lui.
    Notre commerce représente la filiale française d’un groupe italien qui a pour nom Estrima et qui fabrique les quadricycles électriques Birò. Notre fondateur Matteo Maestri a développé ce nouveau véhicule porté par une philosophie de rendre la vie du citadin meilleure. Si vous vous étiez rendu en notre boutique avant de publier votre article, vous auriez pu lire sur ses murs la citation de notre fondateur qui déclare : « Avec Birò, je veux rendre la ville à sa population, rendre ses trajets plus faciles et plus efficaces. Une vraie révolution pour la mobilité urbaine dont l’usage devient un mode de vie. »
    Notre commerce qui représente la filiale française de ce groupe italien est dirigé par son fondateur et associé Côme Drescher et son adjoint, Nicolas Menesguen, votre serviteur. Notre objectif est d’offrir aux Parisiens une solution à l’impérieuse nécessité de la transition modale : une mobilité douce, peu invasive (nos véhicules en stationnement occupent 4 fois moins de place dans l’espace public qu’un véhicule classique), économique et non-carbonée (puisque 100% électrique).
    A l’heure où les enjeux du réchauffement climatique sont une priorité pour chacun et – j’en suis sûr – partagée par la majorité de nos concitoyens du Marais, notre commerce se veut ainsi comme ambassadeur d’une solution pour une mobilité nouvelle et écoresponsable.
    S’il a pu arriver qu’un de nos véhicules soient stationnés sur le trottoir, la bonne foi aurait voulu qu’on s’assure que cette situation fut récurrente et habituelle avant accusation publique. Or, s’il nous est arrivé de garer un véhicule le long de notre vitrine, cela s’est produit de façon très occasionnelle et dans des créneaux où la circulation piétonne sur les trottoirs est de faible affluence. Nous notons néanmoins la légitimité de s’en plaindre et ferons désormais le nécessaire pour que cette situation ne se reproduise pas.
    Quant à votre opinion sur l’esthétique de notre devanture, je vous renvoie à la remarque d’un autre commentateur de votre blog : « c’est une affaire de goût. »
    Certains apprécient la sobriété, d’autres l’exubérance et notre quartier en est – en quelque sorte – la démonstration. Emblématiquement disruptif, le Marais apporte la preuve que la confrontation de nos différences ne s’oppose pas forcément à l’harmonie d’un tout !
    Nous respectons ainsi le point de vue de chacun mais nous avons du mal à admettre que certains s’érigent en arbitres exclusifs des élégances.
    Le choix d’installer notre siège français à Paris et dans le quartier du Marais a été fait sciemment et à dessein. Ce quartier symbolique de l’ouverture, de la modernité et de l’audace nous est effectivement apparu en résonance avec nos aspirations c’est-à-dire offrir une mobilité ayant pour vocation de révolutionner les habitudes en la matière. Une mobilité douce, peu invasive, totalement adaptée à un environnement urbain et durable. Nous apprécierions ainsi que les amoureux historiques du Marais s’enquièrent de ce – qu’en tant que nouvel acteur du quartier – nous pourrions apporter en termes de bien-être à ses habitants.
    Soyez en tout cas assurés que nous sommes un commerce ouvert ; y compris à la critique… Et que nous sommes ici pour servir sincèrement nos concitoyens du quartier du Marais et d’ailleurs.
    Nous vous invitons ainsi, cher Monsieur, à venir nous rencontrer pour échanger cordialement sur vos remarques.
    L’équipe du Birò Store

  6. Notre lecteur Hugues apporte dans son commentaire une réponse à l’équipe de Biro Store mais ces gens, que nous respectons, ne nous disent pas s’ils ont oui ou non déposé une demande et obtenu l’autorisation de la Ville de Paris pour leur vitrine et leur enseigne….
    Nous notons en tout cas qu’ils se garderont désormais de garer leurs voitures sur l’espace piétons. Nous les en remercions.

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