Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.

Rechercher sur ce site

8 octobre 2012

Il était une fois, rue de Bretagne (IIIe) …

C'était il y a dix ans, rue de Bretagne, angle Debelleyme, un joli trompe-l'oeil en forme de café ancien …

Nous avons suivi ses avatars successifs, depuis l'installation d'un "Subway" dont l'entrée et la devanture sont rue Debelleyme. Voilà où nous en sommes aujourd'hui :

On a peine à croire qu'il s'agit du même endroit tellement il a été saccagé, au nom de "l'art de la rue". En matière d'art pariétal, les hommes de Cro-Magnon faisaient assurément mieux … il y a trente mille ans.

Nous suggérons au Maire du IIIe, M. Aidenbaum, qui est l'inventeur de la rue de Bretagne d'aujourd'hui, revitalisée depuis dix ans par une politique de réaménagement réussi, de confier à un vrai artiste le soin de rétablir le trompe-l'oeil charmant que nous avons connu et aimé.

Si de surcroît, au nom du respect du secteur sauvegardé du Marais, il faisait déposer l'immense panneau publicitaire qui trône au-dessus, le paysage de la rue, à ce carrefour, y gagnerait bougrement.

Pierre Aidenbaum est un lecteur fidèle de notre blog. Qu'il médite sur ces deux décors. Comme on dit maintenant avec élégance : "ya pas photo", non ?

Gérard Simonet

—

par

Vivre le Marais

dans Cadre de Vie, Environnement

Commentaires

6 réponses à “Il était une fois, rue de Bretagne (IIIe) …”

John D.

8 octobre 2012

En effet… !

Répondre
Marie Julien

8 octobre 2012

Le laxisme de la mairie de Paris est sidérant.
Le centre est enlaidi par la saleté et les tags. Il est bien loin le temps ou nous pouvions espérer un vrai changement avec l’arrivée de M. Delanoe !
Les intérêts de nos élus sont de toute évidence, ailleurs…
Entre leur »blabla » et la réalité sur le terrain, il y a tout un monde.
Marie

Répondre
Hugh

8 octobre 2012

J’ai déjà écrit a M. Aidenbaum au sujet de cet situation, et j’attends toujours une réponse. Apres tant d’années il n’y a pas d’excuses…

Répondre
Michel, à trois pas de la rue de Bretagne

9 octobre 2012

Taguer n’est pas jouer, c’est tricher
… tricher avec la beauté ( brute)
… tricher avec la liberté (d’expression)
… tricher avec tout ce que vous voulez…
Taguer c’est composer avec la saleté, la médiocrité, la mémoire du préfet Poubelle,
ah la capitale elle était pourtant belle !
mon avis après être passé par là, à côté de chez moi, depuis bien, bien longtemps…
S’il vous plait M. Aidenbaum, un petit effort !

Répondre
Jean Coret

9 octobre 2012

Notre immeuble a un mur sur la rue Pastourelle qui est, malheureusement, une invitation aux tags. Tant que le ravalement n’était pas fait les tags étaient rares. Après le ravalement les tagueurs ont jugé qu’il était temps d’intervenir. On fait enlever les tags. A nos frais sans doute mais peut être aux frais de la Mairie. De toutes façons cela n’a pas l’air de l’émouvoir. La conclusion est que les tags ne sont pas une manifestation artistique mais une forme de contestation anarchique, ou si l’on veut sociale, ce qui dans le cas d’espèce est la même chose.

Répondre
Pierre Saintage

10 octobre 2012

Comment expliquer l’inertie de M. Aidenbaum et de M. Delanoë ?
Sont-il fiers de diriger une ville aussi sale ? Ne voient ils rien ?
Il y a un graffiti d’une vulgarité sans nom dans ma rue. J’ai contacté à plusieurs reprises le nouveau prestataire de nettoyage des tags, rempli le formulaire, mais RIEN, Nada, ils ne se déplacent même pas. Voilà 2 mois que ce graffiti grossier est là, à 20 mètres d’une école (rue St Martin).
C’est honteux. On dirait que nos édiles se fichent de voir Paris être devenue aussi sale ces 10 dernières années : tags, flyers, pigeons, odeurs d’urine, etc.

Répondre