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Propreté de Paris : François Dagnaud, Maire-Adjoint de Paris, s’explique dans les colonnes de « Vivre le Marais ! »

Dagnaud françoisFrançois Dagnaud, élu PS du XIXe, Maire-Adjoint de Paris chargé de la propreté et du traitement des déchets

 

En réponse à notre dossier du 28 février 2012, François Dagnaud nous fait partager ses réflexions sur le propreté en général, sujet dont il rappelle la complexité, et nous annonce des projets d'amélioration à court terme.

Voici sa contribution. Elle en entrainera d'autres sans doute, car le sujet à Paris ne laisse personne indifférent.

 

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Nul besoin d’un « droit de réponse » ! Pour dire les choses simplement, votre propos est pour l’essentiel honnête et pertinent : Paris n’est pas, loin s’en faut, la « ville sale » qu’on voudrait nous dépeindre, mais c’est vrai, la rumeur fait son travail de sape, et pas seulement quand elle est complaisamment véhiculée par des esprits  mal intentionnés.

Difficile de prétendre à l’objectivité sur un sujet où le spectre des subjectivités est très large :  Le rapport au propre et au sale touche à l’intime pour le psychanalyste, parle au sociologue de notre peur du déclassement social et de notre degré d’insertion, dit au géographe quelque chose de notre  rapport à l’espace partagé, rappelle à l’anthropologue les regards différents sur la propreté qui cohabitent aujourd’hui dans nos « métropoles monde », et rappelle chaque jour aux élus locaux qu’ils doivent à la fois répondre aux doléances de ceux qui  « ne supportent aucune saleté » et faire changer d’attitudes tous ceux qui « ne voient rien », et surtout pas où est le problème de prendre la rue pour une poubelle…

Autre constante : « C’est toujours mieux chez le voisin » : Dans les autres arrondissements, les autres villes, les autres pays ! Alors quand l’analyse rationnelle, dépassionnée mais pas désintéressée, prend le pas sur la polémique malveillante, le dialogue peut se nouer.  Merci donc d’ouvrir le débat sur ces bases.

Un regret toutefois : Nous n’attendons pas 2014 pour « bouger », nous sommes tous les jours au travail, avec un « niveau de service de qualité exceptionnelle » (dixit la Chambre régionale des Comptes) : 6500 agents qui nettoient nos rues et collectent les poubelles 7 jours sur 7, 30 000 corbeilles de rue (soit une tous les 80 mètres), 400 sanitaires gratuits, un dispositif unique et gratuit d ’enlèvement des encombrants à la demande, un système unique en France d’enlèvement gratuit des tags sur les bâtiments privés (certes récemment défaillant,  j’y reviendrai ).

Et pourtant, les équipes de la propreté jouent Sisyphe chaque jour : comment garder propres des rues salies en permanence ? Comment garder propre une métropole hyper dense, hyper active, hyper attractive où vivent 2 millions de Parisiens, qui accueille en sus 2 millions de visiteurs par jour, où l’on circule majoritairement à pied et qui produit  donc énormément de déchets sur un tout petit territoire ?  Comment garder propre un espace public où tout ne relève pas de la compétence municipale, mais que le regard du Parisien embrasse d’un seul coup d’œil, sans distinguer naturellement ce qui relève des uns ou des autres (abribus, stations RATP, façades, cabines téléphoniques, boîtes aux lettres…). Notre Ville subit donc une pression d’usage extrêmement forte, elle souffre d’un renouvellement des souillures très élevé, accru par les occupations liées à la grande précarité et aux chantiers de voirie.

Alors comment faire mieux, puisque c’est au final la seule question qui vaille et qu’on ne fera pas hélas beaucoup plus … Les budgets déjà lourds, (plus de 250 M€ consacrés chaque année aux opérations de propreté et de collecte/traitement des déchets) ne sont pas extensibles quand tant d’urgences nous sollicitent. Beaucoup d’initiatives ont été engagées (parmi les plus récentes, citons la lutte contre la pollution des mégots et la prolifération des flyers, la charte imposée aux concessionnaires pour une meilleure tenue des chantiers, le renforcement de nos moyens de verbalisation, les campagnes régulières de communication auprès des usagers, la prise en compte de la saisonnalité, du plan grand froid à la gestion des sites estivaux…) Je m’en tiendrai pour aujourd’hui aux exemples qui illustrent votre chronique pour vous rassurer sur la prise en compte de ces difficultés reconnues.

Les tags : Rappelons que Paris est la seule ville de France où la collectivité assure à sa charge l’enlèvement des tags sur des immeubles privés. Nulle part ailleurs ce service n’est offert. La dégradation récente de cette prestation est réelle. Elle s’est traduite par des pénalités imposées au prestataire défaillant. Un nouveau titulaire sera opérationnel fin juin, avec des exigences renforcées en termes de réactivité, pourquoi pas en mode LIFO (*), et surtout, un élargissement du périmètre d’intervention.

Le mobilier urbain : Le nouveau marché de dégraffitage va nous permettre en effet de disposer pour la première fois d’un prestataire commun pour les bâtiments et les mobiliers urbains, ceux de la Ville et si besoin, ceux des concessionnaires (France Telecom par exemple) qui pourra donc intervenir en cohérence sur  l’ensemble de l’espace public.

Parce que nous devons refuser que les Parisiens soient traités comme des « assistés » de la propreté, la responsabilité de la propreté incombant aux seuls responsables municipaux en occultant qu’il n’y a de rues sales que salies, je souhaite bien sûr, au-delà de la pédagogie indispensable,  un renforcement des moyens de sanction. 22.000 PV propreté ont été dressés en 2011 à Paris, c’est un record ! Mais le gouvernement de Mr Fillon a ramené par la loi leur montant à un niveau très peu dissuasif de 35 euros. Avec Bertrand Delanoë, nous revendiquerons de la prochaine législature qu’elle reconnaisse aux Villes la liberté de fixer  le montant de ces amendes et d’en percevoir le produit, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui…

Je crois donc à la nécessité de conjuguer propreté active (Il n’y a pas de cité propre sans citadins  propres)  et propreté passive (l’aménagements de la cité doit être pensé pour favoriser sa propreté) au service du respect de ce code de la Ville qu’est le code de la propreté, doté d’un article unique : « on ne jette rien par terre » !

François Dagnaud

 

NDLR : le blog est ouvert aux commentaires des lecteurs, qui devront rester courtois. Les commentaires jugés inappropriés seront retirés du réseau.

(*) LIFO = last in first out, ce qui veut dire que les souillures les plus récentes sont traitées en priorité

 

 


Commentaires

25 réponses à “Propreté de Paris : François Dagnaud, Maire-Adjoint de Paris, s’explique dans les colonnes de « Vivre le Marais ! »”
  1. Avatar de Jean Coret
    Jean Coret

    Si cette lettre a été écrite par un humoriste, c’est drôle. Si elle est écrite par un « responsable », c’est triste. Comment peut-on espérer, après avoir lu cela, qu’une politique efficace puisse être menée.

  2. Avatar de Marie-Anne Stoeber
    Marie-Anne Stoeber

    Merci à M. Dagnaud de nous répondre vite et bien. Cela montre qu’un effort collectif est possible. J’ai remarqué que les crottes de chien sont en nette diminution. Les heureux propriétaires de chien ramassent maintenant leur déjections, le plus souvent. Pourquoi ne pas appliquer aux papiers et détritus jetés sur la chaussée la même politique? Il y a beaucoup de poubelles publiques, servons-nous en!

  3. Avatar de Michel Baillon
    Michel Baillon

    Intéressante réponse, mais : 22000 paraît beaucoup ; ramené à une unité plus visible, cela fait 3 PV par jour et par arrondissement, ce qui très faible.
    Ne peut-on demander aux contractuels qui verbalisent les stationnements irréguliers (et jamais les deux-roues) d’une part de noter pour le service compétent les endroits à nettoyer, d’autre part de verbaliser les contrevenants pris sur le fait ?

  4. Avatar de jacquin
    jacquin

    On ne parle bien que de ce qu’on connait bien. La rue Pastourelle est sale pour deux raisons principales. Des artisans qui viennent travailler dans le quartier et se garent sur les places de livraison. le soir ils ont tendance à oublier leurs déchets sur le trottoirs qui mettront plusieurs jours avant d’être enlevés.
    Les tags eux sont faits entre minuit et deux heures du matin. Régulièrement il y a une bande de jeunes qui zone tard dans la nuit dans cette rue tranquille Compte tenu de l’heure ils sont bien du quatier. Les réponses de Monsieur Dagnaud n’apportent aucune solution à nos problèmes compte tenu des horaires des verbalisateurs municipaux

  5. Avatar de M. Laithier
    M. Laithier

    La propreté n’est pas la préoccupation principale de la mairie (les réalisations prestigieuses qui resterons après la mandature sont privilégiées)je voudrait juste rappeler que le problème des graffs avait été résolu par l’ancienne équipe municipale il y a 10 ans, les tags étaient traités dans les 48h maxi. Avec l’arrivée de M. Delanoé, du jour au lendemain ces dégradations sont revenues en force avec la réduction des moyens, il ne restait plus qu’une voiture de nettoyage pour les 4 arr. centraux, combien de rues?

  6. Avatar de jean claude
    jean claude

    Merci Mr Dagnaud de rappeller une évidence :Paris ville hyper dense ou l’on circule majoritairement à pied…Alors arrétons de la surpeupler et d’essayer d’attirer encore plus de festivités et nuisances!

  7. Avatar de Béatrice
    Béatrice

    Vous dites: la municipalité prend en charge l’enlèvement des tags. Ceci veut dire que c’est nous contribuables qui payons. Quelles mesures de dissuasion entendez-vous prendre pour qu’on cesse de nous tondre la laine sur le dos ? J’entends que New-York a réussi à éradiquer le problème en renforçant les sanctions. Quand déciderons-nous de renoncer à une politique angélique qui fait l’apologie de « l’art de la rue » et donne licence de ce fait aux vandales en tout genre ?
    Ayez le courage de vous attaquer sérieusement à ce fléau. Les parisiens vous en seront reconnaissants.
    Béatrice

  8. Avatar de Françoise Amsellem
    Françoise Amsellem

    Les réflexions de F. Dagnaud sont développées en profondeur. Bravo.
    Pour les tags, le combat est difficile car pour un certain nombre de jeunes c’est un moyen d’expression, une nouvelle « langue » comprise que par eux-mêmes, mais on n’est pas obligé d’aimer ! des amendes seraient-elles dissuasives ?

  9. Avatar de André

    Monsieur Dagnaud, Paris est bien l’une des villes les plus sales d’Europe. Vous ne trouverez nulle part des déchets divers aux pieds des arbres (comme les cuvettes de toilettes PLEINES de…, des caniveaux remplis de détritus, des flaques d’urine dans n’importe quel recoin (la porte d’entrée de mon immeuble entre autres). Alors tant que vous trouverez que la saleté n’est qu’une rumeur en continuera de vivre dans une véritable poubelle. Pour commencer allez faire un tour sous l’échangeur du périphérique porte de Bercy (visible depuis l’A4) – une vision unique, introuvable ailleurs.

  10. Avatar de Claude Henry
    Claude Henry

    Il y a une police municipale mais elle n’est jamais là au bon moment.Que fait vous pour déloger les S.D.F qui urinent, crachent et plus encore. Avez-vous prévu un endroit où les loger plutôt que de faire à nouveau un PARIS PLAGE dont les parisiens ne veulent pas et les étrangers ne viennent pas à Paris pour cela.

  11. Avatar de catherine
    catherine

    Je cite « La rumeur fait son travail de sape, et pas seulement quand elle est complaisamment véhiculée par des esprits mal intentionnés ».
    Que viennent faire la politique et les considérations partisanes ici ?
    J’invite monsieur Dagnaud à faire un tour à l’heure qui lui plaira rue Bourg l’Abbé (3ème arrt). Il nous dira si les odeurs pestilentielles d’urine sont des rumeurs. Il nous expliquera si les flyers qui s’empilent sur les chaussées sont des rumeurs.
    Je suis mal à l’aise face à la saleté de Paris. Et j’ai surtout honte par rapport aux touristes étrangers.

  12. Avatar de Alain

    Je comprend que les parisiens réclament une ville plus propre et qu’ils l’exigent de leurs elus.C’est une affaire de gestion des priorités. Bertrand Delanoé a engagé de grosses dépenses pour des objectifs qui ne sont pas toujours lisibles.Il faut qu’il rende à la propreté une place plus importante qu’elle a eue. Ensuite,il faut rester raisonnables:on sera toujours tributaire du comportement de bachi-bouzouks ou plus banalement du débordement d’un bac à ordures ou du déchirement du sac plastique d’une poubelle de rue. En clair,une ville ne peut pas être parfaitement propre.Dans ce domaine comme ailleurs, restons tolérants et raisonnables,si la municipalité nous donne comme signal qu’elle a bien compris et accepté notre message.
    Alain Di Méo

  13. Avatar de Jean Coret
    Jean Coret

    Alain n’est dans doute jamais allé à Singapour. Il est probable que les Parisiens ne sont pas prêts à accepter une telle sévérité, mais si l’on commence à trouver des excuses on n’arrivera à rien. Il est vrai que la propreté n’est pas la priorité de l’actuelle municipalité. La lettre de M. Dagnaud en est une bonne illustration quand il désigne M. Fillon comme coupable. Ce n’est pas très malin, car dans peu de temps le 1er Ministre pourrait être un de ses amis et je suis prêt à prendre le pari que rien ne changera pour autant.

  14. Avatar de Alain

    Cher Monsieur Jean Coret
    En effet je suis jamais allé à Singapour mais je lis et je sais que les amendes sont très élevées pour ceux qui salissent.On y a même interdit le chewing-gum!
    C’est une méthode qui donne des résultats dans un régime dictatorial.Est-ce ce que nous voulons? Pas sûr !
    Le résultat oui, la méthode en revanche fait réfléchir
    Alain Di Méo

  15. Avatar de Jean Coret
    Jean Coret

    Alain ne connaissant pas Singapour il est excusé de ne pas savoir que ce n’est pas une dictature. Mais il est vrai aussi que l’on n’obtient rien sans contrainte. On peut par exemple ne pas aimer les radars sur les routes, mais il est prouvé que les excès de vitesse ont baissé et les accidents aussi. Faut-il le déplorer au nom des libertés individuelles?

  16. Avatar de Jérémie
    Jérémie

    Je salue le développement introductif très intelligent et pertinent de Monsieur Dagnaud, qui remet bien en perspective les choses. C’est vrai que pour être efficaces, les PV doivent être dissuasifs et leur montant également. Alors oui à des amendes plus élevées que les villes pourraient fixer librement (même si cet argent va à l’Etat, ce n’est pas là l’essentiel). L’essentiel est de respecter l’espace public et de ne rien jeter. Franchement à Paris il y a des poubelles tous les 100m et je vois toujours des fumeurs (dont je suis)jeter le plastique de leurs paquets par terre ou des papiers gras aux abords des Mc Do et autres ventes à emporter. C’est inadmissible, à Paris aussi!

  17. Contre les flyers et autres publicités qui encombrent nos boites aux lettres tous les jours et parfois les pares brises des voitures, il faudrait faire quelque chose! Ceux qui fabriquent ce type de publicités qui ce retrouve le plus souvent à la poubelle ou dans le caniveau directement devraient payer pour la pollution qu’ils génèrent. J’aime bien le principe du « pollueur-payeur », mais ça va aussi avec des amendes plus fortes pour ceux qui jettent des choses par terre. Perso, en appelant simplement le 3975, j’ai pu me débarasser de vieux meubles encombrants et une camionette de la ville est venue les prendre directement au pied de mon immeuble le lendemain matin. C’est très pratique et efficace (et ça évite d’aller en déchèterie). Je dis bravo au 3975.

  18. la saleté c’est toujours la faute des autres, finalement: les SDF, les jeunes, les artisans…que chacun balaye devant sa porte, c’est le cas de le dire !

  19. Avatar de antoine
    antoine

    Bonjour,
    Même en matière de propreté, il y a des commentaires qui me poussent à réagir. Je voyage beaucoup et NON Paris n’est pas une des capitales les plus sales, en particulier en Europe : allez voir à Bruxelles ou à Amsterdam. NON il est faux de dire qu’il n’y a pas de tags à New-York. Il est toujours facile de demander toujours plus au service public municipal. Mais c’est oublier que la première des responsabilités c’est celle des habitants, des usagers, des riverains. Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. J’ajoute, pour finir, puisque je ne suis pas parisien, que les Parisiens justement, en tous cas ceux qui critiquent ce que fait la ville de Paris en matière de propreté devraient aller faire un saut dans d’autres villes d’Ile de France pour constater que Paris est une ville plutôt propre.

  20. Avatar de Alice

    Parisienne de longue date, j’ai noté des améliorations ces dernières années (crottes de chien par exemple) même si de nouvelles saletés apparaissent et qu’il faut remettre cent fois sur le métier son ouvrage.
    pardon, mais je trouve toujours un peu « facile »  de rejetter la faute sur les pouvoirs publics sans s’interroger sur le rôle de chacun: à titre personnel je suis surprise de l’importance du budget necessaire pour ramasser derrière chaque Parisien ou chaque personne travaillant, se promenant dans Paris. Pourtant les papiers, les mégots, les urines dans la rue ne sont pas des phénomènes naturels : il s’agit bien de négligences et d’un manque total de respect vis-à-vis de l’environnement et du voisinage. Je trouve vraiment louable que la mairie de Paris fasse aussi appel à la sanction pour faire enfin prendre conscience au gens que le ramassage de leurs ordures n’est pas l’action du saint-esprit! Même s’il me parait difficile de coller un agent de police derrière chaque habitant…

  21. Avatar de Catherine
    Catherine

    De manière très concrète, pourrions-nous savoir ce que les pouvoirs publics ont décidé de faire à Paris contre la multiplication des flyers.
    Le problème est identifié, les auteurs sont connus. Donc, quelle est la solution apportée ?
    Concrètement.

  22. Bonjour,
    En ce qui concerne la maitrise de graffiti/ tags, il faudrait revoir le boitiers electriques qui commandent l’éclairage des lampadaires de la Ville pour qu’ils soient plus resistants aux vandals.

  23. Avatar de angèle
    angèle

    Soyons clair : quand vous dites que la ville de Paris prend à sa charge le cout de l’enlèvement des tags, c’est le citoyen qui paye les conséquences du vandalisme d’une poignée de gens. Est-ce que la mairie de Paris porte plainte, par respect pour les impots qu’on paye ?
    Angèle

  24. Monsieur Dagnaud,
    Pouvez-vous me communiquer votre adresse mail pour que je vous fasse suivre les photos scandaleuses de la vision d’un Sacré Coeur sur poubelles offert à la vue des touristes du monde entier le 1er mai 2011. On se serait cru à Naples… La vision de ces touristes les pieds dans les poubelles, cernés de sacs de détritus éventrés, de bouteilles de bière est insupportable à regarder… Je vous envoie les belles photos que garderont en souvenir ces pauvres touristes que j’ai plains de tout mon coeur… Ce 1er mai 2011 Paris n’a pas été la ville des lumières, mais plutôt celle des poubelles… Mes photos sont à votre disposition quand vous voulez.

  25. Avatar de vieux parisien
    vieux parisien

    « vous êtes tous lez jours au travail », dixit M DSagnaud, eh bien le résultat n’est pas brillant , et puis c’est facile de reporter la responsabilité sur les autres, hein Monsieur? la Propreté n’est pas une priorité de cette équipe municipale, çà se voit comme le nez au milieu du village, M Dagnaud pourrait au moins avoir l’honnêteté de l’admettre au lieu de nous abreuver de sa langue de bois insipide.

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