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Nouvelle réhabilitation d’immeuble dans le IVe : l’hôtel de Largillierre, 51 rue du Temple

Temple 51

Hôtel de Largillierre, 51 rue du Temple et 6 rue Simon Le Franc (IVe)

                                                                                                                                                             

Cet ensemble immobilier vide, qui hébergeait jusqu'à un passé récent des entreprises et la direction de l'environnement de la Mairie de Paris au rez-de-chaussée, va être rendu à l'habitation.

Le bâtiment date de la fin du XVIIème siècle. Le peintre Nicolas de Largillierre y vécut à partir de 1689. Sa façade seulement présente un réel intérêt architectural. Elle se distingue par la présence d'un premier étage noble sur entresol avec de très grandes hauteurs sous plafond et un porche central qui englobe l'entresol. La cour pavée intérieure sera conservée mais les corps de logis, qui s'étendent sur le 6 rue Simon Le Franc, sont assez dégradés et ont subi des ajouts comme cet escalier extérieur à vis métallique soutenu par des IPN inesthétiques. Une sérieuse réhabilitation s'impose.

Temple 51 escalier métallique à vis Le maitre d'ouvrage est la société MARAIS FONCIER S.A.S. qui a déjà à son actif de nombreuses réalisations dans le Marais.

31 logements sont créés avec maintien d'une surface commerciale au rez-de-chaussée. Un quart de la surface, en accord avec la Mairie de Paris, est acquis par BATIGERE Île-de-France, qui administre 63.000 logements sur toute la France. Elle a bénéficié d'un prix préférentiel compatible avec la location à loyers modérés. Les autres logements subissent le contre coup de la péréquation mais ont déjà trouvé acquéreurs, au prix de 12.000 €/m².

                                                                                                                                                          


Commentaires

6 réponses à “Nouvelle réhabilitation d’immeuble dans le IVe : l’hôtel de Largillierre, 51 rue du Temple”
  1. Avatar de Jean Coret
    Jean Coret

    Il serait intéressant de savoir qui était propriètaire de l’immeuble. Si je comprends bien il été cédé d’une part à un promoteur qui serait aussi maître d’ouvrage de la rénovation et d’autre part à un bailleur social. Il sera intéressant de voir comment cela fonctionne, en particulier lorsque des aléas se présenteront. Il y en aura sûrement…
    Les acheteurs au prix du marché prennent un risque qui se manifestera lors des gros travaux, mais peut-être que d’ici là le bailleur social aura vendu tout ou partie de ses lots en réalisant une plus-value. C’est en quelque sorte une variante du 108 rue Vieille du Temple.
    Si ça marche, pourquoi pas. Il est possible que 12.000€/m² soit en dessous du prix du marché et que tout le monde s’y retrouve.

  2. Réponse à Jean Coret,
    Le promoteur a acheté la totalité du bien, en l’état. Il le rénove et vend du m² rénové à Batigère.
    Ce bailleur affirme aider à l’accession à la propriété. Il est probable, s’il revend, qu’il le fasse à un prix « raisonnable ».
    VlM

  3. Avatar de Jean Coret
    Jean Coret

    Merci pour la réponse, mais je précise ma question. Qui a vendu au promoteur? Si c’est la mairie ou les domaines, la pression sur le promoteur est aisée. Si c’est un propriétaire privé la pression est venue du permis de construire. J’ai un peu de mal à croire que le promoteur ait spontanément vendu en bloc à un bailleur qui semble-t-il fait un portage puisqu’il dit vouloir revendre à un prix raisonnable. Cela sonne bien. Il faudra voir ce que cela donne en pratique. L’exemple du 108 rue Vieille du Temple est là pour montrer que lorsqu’on bricole avec les prix de marché on génère des problèmes.

  4. Pouvez-vous m’expliquer comment une société qui n’a que six mois d’existence peut-elle avoir « déjà à son actif de nombreuses réalisations dans le Marais »? Et comment juger du sérieux de ces réhabilitations sur une durée si courte?

  5. La raison sociale semble avoir effectivement changé, mais les dirigeants sont les mêmes. Ils ont à leur actif la réhabilitation de plusieurs bâtiments anciens du Marais. Derniers en date : musée Bricard, 1 rue de la Perle (IIIe), hôtel 12 rue Barbette (sur les fondations de l’hôtel qui était en 1400 la propriété de la reine de France, épouse de Charles VI, Isabeau de Bavière, immeuble ex France Telecom, carrefour Temple-Pastourelle.
    VlM

  6. Avatar de P. KOENIG
    P. KOENIG

    Merci de votre réponse. Pourtant je trouve curieux ce besoin incessant de changer de raison sociale pour une entreprise dont les réalisations sont si remarquables et exemplaires!..

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