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Litige façon Don Camillo entre la mairie de Paris et la paroisse de Saint-Denys rue de Turenne (IIIe)

 

C'était un petit jardin, qui sentait bon le métropolitain….

 

 

Nous avons reçu un dossier très documenté d'un collectif qui s'intitule "Association de Défense du Parvis Vert". Son propos : conserver l'usage d'un jardin attenant à l'église St Denys du St Sacrement de la rue de Turenne (IIIe). La Ville de Paris, dans le cadre d'un projet de construction d'immeubles d'habitation sur le site de l'implantation industrielle de Weber-métaux qu'elle a rachetée, prévoit d'user de son droit de propriété pour en faire un accès aux bâtiments nouveaux.

Elle met en avant la  loi de 1905 de séparation de l'église et de l’État qui la fait propriétaire du terrain. Les paroissiens et leur Curé le Père François Lainé s'appuient sur la même loi pour conserver l'usage du jardin. Ils s'expriment ainsi :



L’Association de défense du Parvis vert de SaintDenysduSaintSacrement a été créée en 2022 pour sauvegarder l’intégrité de l’espace paroissial de SaintDenys, constitué autour d’un jardin : notre « Parvis vert », ainsi appelé pour bien montrer le prolongement de cet espace avec l’église, et son affectation cultuelle.

C’est un endroit clos, en partie pavé et en partie fleuri, accessible par l’église via la sacristie, les salles paroissiales et le presbytère adjacent. La bibliothèque et la chapelle du presbytère sont des lieux ouverts aux paroissiens. C’est aussi le bâtiment du presbytère qui abrite le secrétariat et les bureaux paroissiaux. Le Parvis vert est donc géographiquement situé au cœur de la vie cultuelle et paroissiale.

St denys cour

C’est là que se rassemblent les paroissiens pour prier, célébrer des évènements paroissiaux ou simplement pour profiter ensemble, en toute quiétude, du jardin. En dehors de ces évènements particuliers, il y a toujours du passage : prêtres, catéchistes et autres bénévoles dévoués à leur église, personnes extérieures appelées pour l’entretien des bâtiments.

 

Il s'ensuit un  argumentaire accompagné de photos et une invitation à adhérer à l'association pour rejoindre les 450 personnes déjà inscrites.

Un article a été publié le 10 mai sur le sujet par Le Parisien sous la signature de Philippe Baverel.

Chacun se fera sa propre idée du sujet et nous espérons qu'il ne débouche pas sur une dispute à la manière des empoignades entre Gino Cervi et Fernandel dans "Le petit monde de Don Camillo". Nous relevons en ce qui nous concerne une forme d'incohérence dans la politique conduite par les politiques de la Ville. On sait que Paris est la ville la plus dense d'Europe et que les habitants aspirent à disposer d'espaces verts. Pourquoi ne pas détruire cette friche industrielle pour en faire un jardin et en donner l'accès à tous ? En lieu et place d'une densification supplémentaire !

GS

       


Commentaires

5 réponses à “Litige façon Don Camillo entre la mairie de Paris et la paroisse de Saint-Denys rue de Turenne (IIIe)”
  1. Avatar de poulbot
    poulbot

    Il est effarant de constater une nouvelle fois le double langage de la municipalité Hidalgo ; a grand frais de communiqués elle nous anone qu’elle veux planter des milliers d’arbres dans Paris voir faire une mini foret derrière l’Opéra.
    De l’autre dés qu’un espace ce libère elle veux construire des HLM alors que dans le cas présent c’est une opportunité de faire la jonction entre le Square Saint Gille – Grand Veneur et l’église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, offrant de ce faite un espace arborer a l’ensemble des habitants habitantes du quartier.

  2. Avatar de Adrien

    Et on continue à densifier encore et encore alors que Paris étouffe, alors que les parisiens veulent des espaces verts et de la tranquillité. Les entrepôts Weber sont par ailleurs une architecture métallique typique du passé artisan du quartier : il s’agit d’une architecture patrimoniale à préserver et non pas à détruire. Dans un secteur sauvegardé comme celui du Marais, comment ces destructions (et de l’architecture industrielle) et du jardin du Séminaire sont-ils ne seraient-ce qu’envisageables ? Combien de temps allons-nous subir cette densification insupportable et ce mépris affiché pour les résidents, les passages en force et les saccages idéologiques ?

  3. Avatar de Une habitante pleine d'espoir
    Une habitante pleine d’espoir

    Touchante chanson de Dutronc ! Et excellente suggestion de Vivre le Marais : au lieu de bétonner encore, s’il-vous-plait, Mme/M. le maire, créez un espace de respiration dans le quartier. Nous méritons bien un jardin public, et nous en manquons tellement.

  4. Avatar de No Pasaran
    No Pasaran

    Tout est dit et clairement dit ! Espérons que « Peppone » reverra la copie de ses services, jardins ou logements, qu’il « ré-découvrira » qu’il dispose déjà d’un accès en tant que copropriétaire par le 64/66 rue de Turenne et au final qu’il reviendra au respect des lois de 1905 et 1907… Pour l’heure c’est le géomètre de la Ville qui devrait le 17 mai venir prendre quelques mesures préalables ! De quoi offrir de nouvelles raisons de se mobiliser à l’association qui en ce 14 mal à dépassé les 600 membres.

  5. Avatar de marie

    C’est une honte, tout jardin, tout timbre poste non construit se voit immédiatement bétonné par cette municipalité qui se prétend écologiste en plus. Le peu de parcs ou plutôt de squares que compte notre quartier, est pris d’assaut par les touristes et les pic niqueurs et nos enfants essaient en vain de s’y faire une petite place pour prendre l’air. Ce jardin paroissial est un petit ilôt sans constructions, un des petits mystères de Paris que cette municipalité s’est donné pour mission de faire disparaître, où certains peuvent trouver un peu d’espace pour prier, organiser des jeux, des activités. C’était sans compter sur M.le maire de « Paris centre », qui au lieu de se préoccuper de l’état de délabrement de nos espaces verts et de nos rues, « veut absolument » construire dans ce jardin – et le fait que ce soit des logements sociaux ne change rien à l’affaire, surtout lorsque l’immense caserne des Minimes, à 100m de là, vient d’être vidée de ses gendarmes pour y faire des logements sociaux – c’est une opération de bétonnisation de plus. Que l’on nous laisse un peu respirer, que l’on nous laisse quelques espaces libres, nous ne pouvons pas tous nous payer une maison de campagne. Enfin, si j’avais l’esprit mal placé, je me dirais que le fait que ce soit un jardin paroissial n’est certainement pas vraiment le fruit du hasard….

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