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Enlèvement des tags 48 heures chrono : un objectif qui devient réalité ?

 

Berges sully tag 10 03 21Berges rive droite de la Seine, pont de Sully (IVe), tag de 6 m² signalé le 10 mars 2021 à DansMaRue

 

Berge sully détagage 12 03 21Visite fortuite du site le 12 mars 2021. On tombe pile sur le nettoyage du tag au Karcher ! Temps estimé : 90 minutes…

 

Cette inscription énorme (qui réclame que tout soit gratuit !) a fait l'objet d'un dépôt de signalisation sur le site DansMaRue  le 10 mars. Les services de la mairie de Paris sont intervenus le 12 mars soit 48 heures après. On est dans le mode LIFO (last in first out) que nous préconisons depuis longtemps et il semble que notre argumentation trouve désormais un écho auprès de Colombe Brossel à l'Hôtel de Ville et par contrecoup de la technostructure "Propreté de Paris" dont elle a la tutelle.

Le raisonnement est simple : le tagueur consacre du temps, la nuit, à son ouvrage et de l'argent car les bombes de peinture ne sont pas données (tout n'est pas gratuit en effet !). Il prend théoriquement un risque car son action est répréhensible. Son objectif est que ses efforts soient récompensés par une durée d'exposition aussi longue que possible. Si on lui fait comprendre que sa prestation n'est pas désirée et s'il constate qu'elle est éphémère, il n'a plus de raison d'espérer et doit chercher d'autres moyens de satisfaire un désir d'expression, en l'espèce illicite.

On a d'autres exemples d'intervention rapide, rue Aubriot (IVe) notamment, sur la totalité de la rue, qui nous font supposer que des mesures de restructuration du mode opératoire sont intervenues récemment. Les responsables de "Propreté de Paris" nous l'avaient laissé espérer ces temps-ci. Ne cédons pas trop vite à la satisfaction car une hirondelle ne fait pas le printemps ; nous verrons d'ici l'été si nous avions ou non des raisons sérieuses et durables de nous réjouir.

GS

 


Commentaires

9 réponses à “Enlèvement des tags 48 heures chrono : un objectif qui devient réalité ?”
  1. Avatar de marie

    ça va coûter combien encore au contribuable ?

  2. Avatar de Hugues M
    Hugues M

    Bravo Gérard, c’est une réflexion très pertinente, que l’on ne peut qu’approuver. Le principe de la tolérance zéro (mis en place notamment par Rudolph Giuliani à New-York dans les années 90) a prouvé son efficacité, et la gestion en mode LIFO est très subtile. Espérons que la Mairie de Paris vous suivra sur le long terme, et qu’elle saura également l’appliquer dans d’autres domaines que les graffitis. Un vaste chantier en perspective…

  3. Avatar de Adrien

    Aucune amélioration impasse saint Claude : la mitraillette trône fièrement entre d’autres tags… Depuis, allez, 5 MOIS… Une honte !

  4. Avatar de Michel L
    Michel L

    Vous êtes optimiste, je voudrais juste rappeler que le dispositif d’effacement des tags a été mis en place début 2000. En quelques mois pratiquement 90% des dégradations étaient traitées et nul besoin de les signaler, les camionnettes passaient quotidiennement dans les rues. Nouvelle mandature en 2001, les graffs sont revenus en force malgré la promesse stipulée dans la revue municipale de maintenir le service. Il fallait laisser un message sur un répondeur indiquant l’emplacement et le traitement intervenait dans les 10 jours..! Une responsable de la société de nettoyage m’a avoué que ce service avait été réduit à son minimum, une voiture pour les 4 arrondissements centraux. Ensuite les sociétés se sont succédé avec des hauts et des bas. Rien ne se fera sans surveillance et répression et ce n’est pas dans la culture de la mairie.

  5. Avatar de Adrien

    @Michel L Effectivement, sous prétexte de défendre la culture de rue et le street art, la mairie ne semble plus faire de différence entre un tag, une fresque, un message politique féministe, etc. C’est le désordre conceptuel le plus complet

  6. Question : est-il pertinent de faire une différence basée sur le type de graffiti et la nature des messages, souvent politiques ?

  7. Tous ces tags étant signés, est ce que la mairie garde un inventaire par « « artistes » » de tout ce qui a été effacé de manière à leur faire payer le coût du nettoyage le jour très hypothétique où on met la main sur l’un d’eux ?

  8. Avatar de Adrien

    @VivreleMarais : Savez-vous qui intervient sur ce type d’enlèvement ? S’agit-il d’équipes dédiées au sein de la Mairie de Paris ou bien de prestataires extérieurs missionnés par la Mairie ? Mairie d’arrondissement d’ailleurs ou mairie centrale ? Ce serait formidable d’avoir un article complet sur la question ou un interview (non complaisant bien-sûr) de Colombe Brossel.

  9. Tolérance Zéro et lourdes sanctions aux auteurs des actes de vandalisme, il faut frapper au porte monnaie!
    Notre quartier historique est entièrement souillé par des tags ,c’est moche et c’est surtout inadmissible.

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