Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  • Pauline feracci portraitPauline feracci portrait

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Pauline Feracci (soprano) et Magali Albertini (pianiste et chef de chant), lauréates du concours international de chant lyrique de Canari

     

     

    Dans le cadre des "Moments Lyriques du Marais®",

    un concept et une marque que nous venons de créer, et en partenariat

    avec Culture & Patrimoine, venez nous retrouver pour affirmer

    avec nous votre attachement et votre soutien

    à la musique instrumentale et au chant lyrique,

    autour de deux lauréates de prix et concours internationaux.

      

     

    Récital piano et chant

    jeudi 16 novembre 2017 à 20h00

    en la cathédrale Sainte Croix des Arméniens,

    6 ter rue Charlot (angle rue du Perche) Paris 3ème

     

     

    Au programme un duo chant/piano (opéra et opéra-comique) :

    • Giacomo Meyerbeer
    • Giacomo Puccini
    • Léo Delibes
    • Jacques Offenbach
    • Gaetano Donizetti
    • Georges Bizet
    • Ambroise Thomas
    • Johan Strauss
    • Victor Massé
    • Daniel François Esprit Auber

    Présentation : René Andréani

     

    Biographies : Pauline FeracciMagali Albertini

      

    Participation aux frais : 20,00 € par personne, à régler à l'entrée

    Réservation des places dans l'ordre d'arrivée des règlements, qui sont reçus dès à présent :

    . par chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" – 6 rue des Haudriettes – 75 003 – Paris

    . ou par Paypal, paiement sécurisé, cliquez dans "faire un don" et laissez vous guider :

               

     

    Venez nombreux. Nous ferons de cette rencontre un hymne à la musique et à la joie partagée !

    Gérard Simonet

     

    Renseignements : 06 80 88 87 10 ou vivrelemarais@orange.fr

     

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      Louvre-palais-louvre-cour-napoleon_0Le Louvre (photo musée du Louvre)

     

     

     

     

    A l’occasion de la seconde édition des Journées nationales de l’architecture des 13, 14 et 15 octobre organisées par la Ministère de la culture, de nombreuses manifestations, expositions, visites et conférences ont lieu dans toute la France et en particulier en Ile de France.

    A Paris nous avons retenu deux évènements intéressants.

    Des Cours d'histoire au Louvre

    «  À travers la visite, plus de 800 ans d'architecture seront retracés. Au programme également: atelier «Dessin d'archi» animé par des enseignants-architectes de l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais. 

    Le Louvre 99, rue de Rivoli (Ier). Entrée Porte des Lions. Les 14 et 15 octobre. Visite commentée sur inscription de 11h30 à 13h et de 15h à 16h30. Atelier sur inscription de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 16h30. 

    Journees-nationales-de-l-architecture-2017Affiche officielle des journées nationales de l'architectire 2017

     

     

    La visite de l’atelier d'entretien des égouts de Paris.

    « L'atelier d'entretien du matériel de curage des égouts de la capitale ouvre ses portes au public. Reconstruit dans les années 1960, ce bâtiment est un des derniers sites industriels en activité de Paris. Dans un premier temps, un intervenant patrimonial animera une visite guidée des lieux puis des ouvriers métalliers et mécaniciens expliqueront leur activité. « 

    Atelier d'entretiens des égouts de Paris. 17, rue Delesseux (XIXe). Visite commentée. Le 14 octobre de 11h à 17h. 

     

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    Sans-titre

    État actuel de la façade de l'immeuble au 69-71 rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

     

     

     

    Bien qu'ils ne soient pas dans la même situation, 2 bâtiments attendent depuis des mois d'être transformés l'un dans le IIIe et l'autre dans le IVe arrondissement.

    Celui qui est le plus en mauvais état cachant pourtant une intéressante atchitecture, aujourd'hui squatté, criblé de graffitis, tags, affiches sauvages et autres saletés est situé 69-72 rue Beaubourg (voir nos articles des 20 mars et 02 août 2017).  Un permis vient d'être délivré, il a été publié dans le BMO (Bulletin officiel de la Ville de Paris)  du 10 octobre. Il va garder sa destination originelle d'immeuble de bureaux ce qui est une  bonne chose, la quartier doit en effet conserver cette possibilité malgré la montée du nombre de logements passés en location saisonnière ou transformés en logements sociaux.

    Le permis du 25 septembre est ainsi rédigé "Réhabilitation d'un immeuble de bureau de 7 étages sur 2 niveaux de sous-sols, sur rue, cour ouverte à rez-de- chaussée  et cour anglaise côté rue, avec démolitions partielles de plancher à tous les niveaux pour modification des liaisons verticales et remise à niveau d'une partie du plancher du rez-de-chausée, recul de la façade côté cour  avec dépose de la cage d'ascenseur extérieur et surélévation d'un niveau du sol de la cour, suppressiondes exacliers et montte-personnes extérieurs côté rue avec modification des entrées à rez-de-chausée, ravalement avec remplacement des menuiseries extérieures et des stires , modification de l'édicule d'escalier à la toiture terrassse accessible,  avec pose d'un platelage bois et végétalisation..." 

     

     

    6194820_268d62cc-8fd7-11e6-ba22-4b1b0b52eeee-1_1000x625Utilisation en magasin éephémère des locaux de l'ancien bar-restaurant la Comète 6 rue des Archives et 19 rue de la Verrerie (IVe) 

     

     

    L'autre édifice concerné est situé à l'angle des rues de la Verrerie et des Archives, il abritait autrefois le bar-restaurant "La Comète".  Nous savions depuis un certain temps que l'ensemble serait transformé en hôtel. Le permis indique les principauix aménagements et les modifications  qui sont prévus et donc autorisés, il est ainsi stipulé 

    "Aménagement d'un immeuble de 6 étages sur un niveau de sous-sol à usage d'habitation, d'hébergement hôtelier et commerce, en hôtel de tourisme et commerce avec changement de destination des locaux, création d'un 2ème niveau de sous-sol,  couverture partielle de la cour intérieure par une verrière, ravalement des façades sur rue et cour, modification de la devanture sur rue de la Verrerie,  remplacement des menuiseries extérieures , modification des chien-assis au 6ème étqage, création de 2 ascenseurs de service, agrandissement d'un ascenseur et création d'un escalier supplémentaire…"  A noter que 342,70 m2 de surface sont créés contre 92 m2 supprimés.

    Nous suivrons avec intérêt ces travaux d'ampleur.

    Dominique Feutry

     

  • OmégaCour de l'Orangerie, Hôtel de Sully (IVe) et les installation de la société OMEGA (Photo VlM)

     

     

    Il y eu la grosse taupe en son temps et d'autres facéties depuis, dans la cour/jardin de l'Hôtel de Sully devant l'orangerie.

    Cette fois, le siège du Centre National des Monuments Historiques qui occupe l'Hôtel a bien voulu, contre paiement d'une compensation financière, que la marque prestigieuse de montres OMEGA installe des stands publicitaires dans le jardin et dans le corps de bâtiment de l'orangerie.

    En toute rigueur, on aurait préféré que l'évènement n'ait pas eu lieu car cet endroit est porteur d'une immense sérénité que beaucoup d'entre nous aiment savourer dans la contemplation, les yeux posés sur la façade de l'orangerie, sur la grande rosace en pierre qui borde le flanc est du jardin ou sur la façade arrière du corps de logis de l'Hôtel de Sully et ses sculptures allégoriques représentant le printemps et l'été.

     

    Panneau solaire

    Il reste que les installations de la firme OMEGA, par leur qualité et leur raffinement, ne juraient pas vraiment dans le cadre prestigieux qu'elles occupaient. A titre d'exemple, avoir placé la marque de ses montres discrètement au-dessus du panneau solaire est un clin d’œil spirituel dont il faut saluer l'à-propos.

    Nous nous sommes exprimés à l'imparfait car ce mardi 11 octobre verra la fin de l'exposition promotionnelle. Gageons qu'elle ait rapporté au Centre National des Monuments Historiques de quoi financer des travaux de restauration ici ou là pour le grand bonheur de ceux qui savent apprécier le patrimoine exceptionnel dont nous sommes dépositaires en France.

    Gérard Simonet

     

  • Fontaine_hotel_soubisePhotographie de a fontaine du Chaume (ou de Soubise) datant de la fin du XIXe siècle au croisement des rues des Archives et des Francs Bourgeois (IIIe). On aperçoit en bas du pilastre gauche de la fontaine, la plaque en bronze figurant le niveau de la mer dans le port de Marseille . 

     

      

    Lorsque nous avons relaté à l’occasion de la restauration de la rue Rambuteau la pose d’une plaque au N° 6 qui signalait les clous posés au sol à l’emplacement de l’enceinte Philippe Auguste (notre article du 30 juin 2016), il était inscrit en bas de cette dernière « Poterne du Chaume percée en 1288 et détruite en 1535 », c’est-à-dire sous le règne de François Ier, car elle gênait la circulation à l'intérieur de Paris.

    Mais qu’était cette poterne du Chaume qui a eu aussi pour nom poterne de Braque  ?

    La poterne (petite porte à travers une muraille) ou porte du Chaume se trouvait au 54 rue des Archives, (IIIe) à l’emplacement de l’avant dernier immeuble juste à quelques mètres du croisement avec la rue des Francs Bourgeois. Elle faisait partie des 5 portes de l’enceinte Philippe Auguste construites sur la rive droite de la Seine postérieurement à la construction de l'enceinte avec ses portes originelles, entre les portes du Temple et Barbette.

    Compte tenu de sa proximité avec la tour d’Alvart qui est visible dans la cour du Crédit municipal, certains spécialistes estiment que la tour et la porte ne faisaient qu’un lorsque d’autres sont persuadés du contraire. Le nom « du Chaume » serait, selon Jacques Hillairet, le fait qu’« une ancienne maison couverte de chaume » était à cet endroit.

    A1La plaque signalant l'emplacement de l'enceinte Philippe Auguste rue Rambuteau, avec en bas mention de la poterne du Chaume 

      

    L’évocation de cette porte ne serait pas complète si nous ne mentionnions pas le rue du Chaume qui existait aussi à cette époque. Pour la situer nous pouvons indiquer qu’elle reliait la rue des Haudriettes à la rue des Blancs Manteaux sur la portion de la rue des Archives correspondante qui l’engloba finalement dans son tracé à la fin du XIXe siècle.

    Enfin une fontaine dénommée fontaine du Chaume qui fut appelée ultérieurement fontaine Soubise figurait au croisement des rues des Archives et des Francs Bourgeois. Elle était dans le mur convexe percé d’une porte de l’Hôtel de Soubise. Dessinée par Jean Beausire, elle fut construite en 1710. A cet endroit sont apposées une plaque rectangulaire en bronze reproduisant une nef (symbole de Paris) et une seconde avec des pilastres disposée plus bas.

     

    A2Immeuble du 54 rue des Archives (IVe) construit à l’emplacement de l'ancienne poterne du Chaume

     

     

    Elles font suite à un arrêté de 1856 du Préfet Haussmann que nous reprenons et qui était en lien avec les nivellements effectués par les services techniques de la ville afin de les comparer avec le niveau moyen de la mer « vérification des cotes sera rapportée à des repères en fonte, aux armes de la Ville, placés aux carrefours, aux angles des rues, sur les soubassements des monuments, sur les murs des quais et sur les autres points jugés nécessaires ». A cet endroit inattendu est donc  matérialisé par rapport au sol le niveau de la mer mesuré dans le bassin du port de Marseille.

    Dominique Feutry

     

    Sources diverses dont l'ouvrage de Jacques Hillairet sur les rues de Paris cité supra et celui de Sabine Barles  "La ville délétère. Médecins et ingénieurs dans l'espace urbain, XVIII-XIXe siècle" (Ed Champ Vallon)

     


  • Rohan

    La façade restaurée de l'Hôtel de Rohan (Photo VlM)

     

     

    L'ensemble des édifices qui bordent le parc des Archives Nationales peut s’enorgueillir aujourd'hui de la présence de l'Hôtel de Rohan débarrassé de ses barrières de chantier. Ce bâtiment qu'on doit à l'architecte Pierre Alexis Delamair date de la première moitié du XVIIIème siècle. De facture classique, il est constitué d'un avant-corps central qui repose sur des colonnes doriques au RdC, ioniques au premier étage avec un fronton et des pilastres corinthiens au niveau de l'attique.

    Cette restauration  est le prélude à un évènement exceptionnel : la renaissance des "décors de la Chancellerie d'Orléans" (voir notre article du 02 avril 2014), et leur exposition dès 2018 au RdC de l'Hôtel de Rohan.

     

    Tresor 1Tresor-2

     Parmi les trésors de cette collection, "La terre et l'eau" (à gauche) et un couple de putti, éléments du décor de la chambre à coucher, signés Augustin Pajou

     

     L'Hôtel dit "de la Chancellerie d'Orléans", élevé en 1705 à la demande de Philippe d'Orléans, reçut une décoration extrêmement raffinée que l'on doit à Charles de Wailly. Depuis le début des années 1900, ces décors qui comportent peintures, reliefs de plâtre, lambris, chapiteaux et consoles, on peut le dire, croupissaient dans les caves de la Banque de France. Il a été heureusement décidé par le Ministère de la Culture qu'ils seront abrités et exposés dès 2018 par l'Hôtel de Rohan, où il sera possible de les voir.

    Gérard Simonet

     

     
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    RenardPieRenards et pies font partie des animaux qui investissent Paris

     

      

    Un débat peu ordinaire a lieu ce jour à 18h00 à la mairie de Paris.

    Organisé par le Centre Ornithologique d’Ile de France (CORIF), les animateurs souhaitent réhabiliter auprès du public la présence dans la capital de renards, fouines, corneilles, pies et autres mouettes et goélands (voir notre article sur ces derbies du 01 08 2014) qui s' ajoutent aux buses et aux faucons utilisés contre les pigeons (un test est en cours à la mairie du Xe arrondissement).  Le calme du matin dans le Marais est d'ailleurs souvent perturbé par le criaillement des corneilles qui se mêlent aux goélands qui raillent.

    Ces animaux qui viennent naturellement à Paris sont en quête de nourriture le plus souvent. Pour le CORIF, ces espèces pour la plupart protégées, ont leur place dans notre écosystème. Toutefois il peut arriver que certains animaux soient agressifs notamment en période de reproduction. Ils peuvent être aussi vecteurs de maladies.

    L’arrivée d’animaux dans la capitale qui n’est pas a priori leur habitat habituel est assez symptomatique et traduit une évolution qui montre un certain "dérèglement." Sont-ce les animaux dont le comportement a muté ? Est-ce la réduction de leur espace traditionnel provoqué par l’emprise de plus en plus grande des habitations ? Ou bien est-ce tout simplement la malpropreté et les déchets de nourritures qui trainent dans la capitale qui les attirent, au même titre que le sont les rats que la mairie a bien du mal à éradiquer ?

    Dominique Feutry

     

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    A1Photo montage utilisé sur le site Paris.fr pour illustrer les résultats de l'édition 2017 du budget participatif

     

      

    Beaucoup de publicité savamment orchestrée est faite atour du budget participatif. Les projets comme nous l’avons déjà relaté ne manquent pas autour de thèmes bien pensés "rêve", "récupération", "fabriquons","musique", "culturel", "alimentation", "végétalisation" et autres formules  … qui  flattent les esprits .

    Outre les dossiers trans arrondissements, les résultats du vote "citoyen" de l'édition 2017 du budget participatif pour les IIIe et IVe arrondissements donnent à l’arrivée et respectivement 6 et 10 projets retenus soit  2,355 M€ et 1,583 M€ d’instinctivement possibles. Nos 2 arrondissements cumulent ainsi 16 projets pour 3,938 M€ contre 26 l'an passé. 

    Au-delà de la ferveur des gagnants et des investissements conséquents distribués par nos édiles souvent pour de simples jeux de ballons, quelques bancs ou quelques arbres, on arrive à ce paradoxe où sous l'habillage d'un soi-disant budget participatif, la mairie trouve des habitants qui proposent des projets servant à combler ce qui ressort de ses tâches "régaliennes", telle la propreté (un dossier lauréat consiste à acheter des matériels destinés aux équipes de la propreté ?) ou l’entretien des installations sportives (un autre projet lauréat a pour but de pouvoir remplacer un plafond dans le gymnase de la rue Michel Le Comte! ).

    Que dire aussi de l'avancée des dossiers lauréats des précédentes éditions du budget participatif qui est d'ailleurs consultable sur Paris.fr ? On découvre que  sur les 26 projets  retenus en 2016 pour nos 2 arrondissements du Marais, 2 seulement sont réalisés, 7 sont en cours de travaux pendant que 10 sont en phase d'étude-lancement de procédures et  7  sont au point mort notamment l'aménagement très attendu et fort important de l'espace devant l'église Saint-Nicolas des Champs rue Saint-Martin (IIIe).

    Lenteurs et lourdeurs administratives, complexité de certains dossiers nous sera t-il rétorqué, il n'empêche qu'il y aurait sans doute mieux à faire en concentrant les moyens sur des sujets prégnants (malpropreté, rats, affichage sauvage, tags, épanchements d'urine, mauvais entretien des édifices religieux  ….) en évitant le saupoudrage des deniers publics …

    Dominique Feutry

     

  • Un chrétien et un musulman jouant aux échecs [ Livre des échecs, dés et tables, vers 1283, Bibliothèque du monastère roayl de Saint-Laurent-de-l'Escurial ]

    Un chrétien et un musulman jouant aux échecs (Livre des échecs, dés et tables, vers 1283, Bibliothèque du monastère royal de Saint-Laurent-de-l'Escurial)

     

        

    En partenariat avec "Vivre le Marais !",  

    "Culture et Patrimoine" organise une passionnante conférence audiovisuelle

    à ne surtout pas manquer

     

     
    La Fabuleuse histoire des Échecs
     
     
     
    Vendredi 17 novembre à 18h30
     
    Maison des Associations 75 003, 5 rue Pérée
    (métro Arts et Métiers ou Temple)
    Longer le côté gauche de la Mairie du IIIe pour accéder à l’entrée
    de la Maison des Associations
     
     
     
    Jean-Michel Péchiné est journaliste au magazine Europe Échecs, Auteur Gallimard Découvertes "Les Échecs, Roi des Jeux Jeu des Rois". Grand spécialiste des échecs, ce conférencier nous parlera de l’histoire et de la symbolique des Échecs. Les seigneurs d'Occident aimaient ce jeu de guerre, sans effusion de sang. Ils l'avaient hérité des Arabes, qui l'avaient eux-mêmes reçu des Perses. Un Brahmane l’aurait inventé en Inde, il y a 15 siècles.
     
    Jeu de sagesse millénaire. Les philosophes des Lumières s’en sont inspirés, quoi de plus naturel ? Déjà, il était dit dans les textes anciens que le plus puissant peut être perdu (le Raja/le Roi), si le plus humble n’est pas protégé (le pion/le fantassin symbolisant le peuple) ». Jeu des artistes et des poètes, jeu de l’amour courtois. De la "Dame enragée" de la Renaissance, métamorphosée sur l'échiquier en la pièce la plus puissante, aux Suffragettes organisant symboliquement le 1er tournoi international d’échecs féminin, en 1897.
     
    Jean-Michel Péchiné vous invite à un voyage sur l'échiquier allégorique du monde, du jeu des Rajas à IBM et Deep Blue défiant Kasparov, en 1997. Au 21e siècle, les échecs sont devenus un langage universel. Ils se diffusent telle « une fièvre bienfaisante » dans les écoles d’Europe et de tant de pays du monde. 
     
    Merci de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail masfety-klein ou par téléphone au 01 42 72 61 41 et de prévoir une participation aux frais de 15 € pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 20 euros pour les non adhérents à remettre au début de la séance. Nous vous attendons nombreux à cette conférence mais réservez vite car le nombre de places est limité.
     
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    A1Bateaux dans le  port de  Collioure. Auguste Derain 1905 (Merzbacher Kuntstiftung)

      

     

    Dans le cadre de son quarantième anniversaire, le Centre Pompidou consacre une grande et « éblouissante » exposition au peintre  André Derain avec l'ambition de porter un regard neuf sur l’œuvre de cet artiste majeur du XXe siècle qui a participé « aux mouvements d’avant-garde les plus radicaux. »  

    Ce sont 70 peintures, un ensemble d’œuvres sur papier (aquarelles, dessins, carnets de croquis), des gravures et des sculptures ainsi qu'une cinquantaine de photographies qui sont ainsi proposées au public.

    Au début de sa carrière, Derain « copie les maîtres au Louvre dessine abondamment et réalise des tableaux de facture réaliste, » .

    « Avec Matisse, à Collioure, il ­découvre Gauguin et se libère d'un style encore néo-impressionniste. Ensemble, ils inventent le fauvisme, un nom donné en 1905 par un critique d'art à un mouvement jugé scandaleux, dont les couleurs vous mordent toujours l'âme. » Des œuvres de cette époque sont présentées dont la fameuse et grande toile « La Danse », une scène représentant un paradis perdu.

    L'artiste s'est intéressé aux arts primitifs, au cubisme avec la série des « Baigneuses ». Quant à ses portraits présents dans l'exposition, certains n'ont pas hésité à parler de « réalisme magique » .

    A voir absolument

    Jusqu'au 29 janvier 2018