Auteur/autrice : Vivre le Marais
-
Îlot immobilier des 64-66 rue des Archives (IIIe), ancien siège des "Nouvelles Galeries", qui s'étend rue Charlot par-delà la ruelle Sourdis (Photo VlM)
Les travaux confiés à Bouygues vont bon train sous la maitrise d'ouvrage du propriétaire de cet ensemble immobilier, la société américaine d'investissement Blackstone. On ne savait pas jusqu'ici quel serait l'occupant (ou les occupants) de ces locaux qui totalisent 24.000 m² de surface exploitable et des parkings souterrains.Si l'on en croit le magazine "Les Échos Entrepreneurs", un bail a été conclu entre le propriétaire et la société "WeWork" qui gère des espaces de co-working, un concept de partage d'espace modulable qui se développe rapidement et qui conduit la société à ouvrir un second centre à Paris après celui de la rue Lafayette qui sera opérationnel en avril 2017.Son deuxième centre rue des Archives offrira 7.000 m² à des entreprises de taille variable, souvent petites, à des auto-entrepreneurs comme des entreprises de plusieurs dizaines de personnes, avec partage de ressources dans un esprit de convivialité qui vise à faciliter les échanges.Le magazine évoque le chiffre de 1.000 postes de travail. Le ratio de 7 m² par employé parait un peu étriqué mais tout dépend de la façon dont sont organisés les postes de travail. L'ouverture est annoncée pour octobre 2017.Sur les 24.000 m² disponibles, plus des deux-tiers sont encore a priori non affectés. Il faut se souvenir que le propriétaire a consenti au moment des négociations sur le permis de construire, à céder un espace sur la ruelle Sourdis pour construire une crèche qui offrira 66 berceaux de plus dans ce IIIe arrondissement qui en a ouvert beaucoup depuis 2001.C'est le moment qu'a choisi "Le Parisien" pour publier le 13 février un article signé Christine Henry qui fait état d'un retournement de tendance de la part des entreprises qui, après avoir recherché le calme, l'espace et les loyers économiques de la banlieue, feraient à nouveau le choix des hypercentres des grandes villes pour offrir à leurs employés un cadre de vie plus attractif et convivial.Il y a plusieurs contradictions dans cette hypothèse qui repose sur des statistiques qu'il conviendrait de vérifier et d'élargir. A première vue, on est encore dans un mouvement d'implantation des grands groupes en bordure des métropoles. C’est le cas pour Paris. Les "Big Four" de l'audit et du conseil international, PriceWaterhouseCoopers, Ernst & Yong, KPMG et Deloitte sont installés dans la proche banlieue et ne font pas mine de la quitter. Leur influence est grande auprès des acteurs de l'économie et c'est ce modèle qu'ils véhiculent.La Mairie de Paris de son côté fait le constat qu'il y a trop de locaux professionnels vacants et s'emploie à les transformer en logements d'habitation mais décide en même temps de construire la Tour Triangle qui offrira 90.000 m² supplémentaires de bureaux. On cherche la cohérence… Dans l'hypercentre, dont le Marais fait partie, la décision annoncée par la Maire d'interdire – sélectivement – la circulation automobile, perspective qui n'effraie pas les riverains, a moins de chance d'être bien vue par les entreprises qui ont besoin de fluidité pour leurs livraisons et les déplacements de leurs employés et de leurs clients.Le réaffectation des locaux de la rue des Archives sera intéressante à suivre. On en connait la première étape avec le co-working mais ce n'est qu'une destination-cadre pour des activités à venir. La façon dont la totalité de l'espace sera occupée et avec quelle rapidité nous instruira sur l'attitude réelle des entreprises à l'égard de Paris et de son hypercentre.Gérard Simonet -
Après Boston, Hambourg et Rome, Budapest évoque le retrait de sa candidature aux J.O. de 2024 : faute de candidats, Paris finira-t-elle par gagner son pari stupide ?
Buda, la partie ancienne de Budapest, et son château qui dominent le Danube
Une information de la chaine de télévision LCI nous apprend ce 17 février que la ville de Budapest parle d'un possible retrait de sa candidature à l'organisation des Jeux Olympiques de 2024. Le seul fait d'hésiter, du reste, aura probablement pour effet aux yeux du CIO (comité international olympique) de les mettre "hors jeux".
Des SIX candidats au départ, il n'en resterait alors plus que DEUX : Los Angeles et … Paris. Paris qui continue à grands frais sa danse du ventre devant le CIO pour être l'attributaire de jeux dont une majorité de parisiens ne veut pas (même si les plus anciens sont conscients que pour eux 2024 c'est déjà "en dehors de l'épure") car ils savent trop comment se finit l'aventure : un trou financier à charge du contribuable parisien, des infrastructures sportives inutiles laissées à l'abandon comme à Athènes, Barcelone ou Rio, et une grande gêne logistique, environnementale et sécuritaire pendant la préparation et le déroulement des jeux.
Anne Hidalgo dont on a découvert l'appétit de gloire cherchera-t-elle à parodier le grand Victor Hugo qui déclarait dans "Ultima Verba" "Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !" ?
GS
-
Inversion prochaine du sens de circulation de la rue de Montmorency, entre Beaubourg et Saint-Martin (IIIe) : une décision « de bon sens » !
Rue de Montmorency, tronçon Saint-Martin à Beaubourg (IIIe) : une rue étroite et dangereuse pour les piétons qui n’ont d’autre choix que de marcher sur la chaussée, notamment à l’heure de sortie de l’école élémentaire toute proche (Photo VlM/GP)
La décision était souhaitée par les riverains et attendue. Elle vient d'être annoncée : le sens de circulation des véhicules rue de Montmorency, entre les rues Saint-Martin et Beaubourg est inversé à partir du 20 février 2017. Concrètement ceci veut dire qu'on pourra emprunter ce tronçon de cette rue à partir de la rue Beaubourg pour aller vers la rue Saint-Martin.
Depuis quelques mois, un site Internet suggérait aux automobilistes malins, pour gagner du temps, d'emprunter cette voie étroite pour rejoindre la rue Beaubourg en évitant le carrefour Saint-Martin/Turbigo, souvent bouché. Résultat, chaque jour des centaines de voitures s'y bousculent. Les trottoirs sont particulièrement étroits. Il est impossible pour une personne à mobilité réduite ou avec poussette de circuler sur les trottoirs.
En fin d’après-midi ces trottoirs sont occupés par les poubelles qui obligent les piétons à marcher sur le chaussée. Il se trouve que ce parcours est empruntée par un grand nombre d’enfants à l’heure de la sortie de l’école Saint-Martin. Malgré la présence de dos d'ânes les véhicules, notamment les motos, y roulent très vite. L’inversion du sens de circulation, plébiscitée par les habitants du secteur, devrait grandement pacifier la rue.
-
Nettoyage sans précédent des murs du Marais : les affiches sauvages n’étaient pas à la fête ce jour !
Mur pignon du 55 rue des Archives (IIIe), habituellement recouvert de plusieurs strates d'affiches. Dégagé aujourd'hui. On s'aperçoit que l'enduit du mur souffre de la colle qui est utilisée et des opérations successives de "désaffichage".
A gauche, angle Charlot-Bretagne (IIIe), affiches dégagées, il reste un substrat tagué qu'il conviendrait de traiter. A droite, mur pignon du 36 rue des Archives (IVe). Le mur vierge ce mercredi matin a été recouvert d'une immense affiche à mi-journée. Avant même qu'elle sèche elle a été dégagée et gisait au sol au moment de notre passage vers 16h00.
L'espace en retrait à hauteur du 19 rue des Blancs-Manteaux (IVe) offre deux murs pignons à l'appétit des afficheurs. Ils étaient vierges de toute affiche aujourd'hui (photo de gauche). Même constat rue de la Verrerie, sur le mur pignon du 15 rue Vieille du Temple (IVe) (photo de droite).
Que faut-il faire ensuite ?
Continuer comme le fait la Mairie de Paris et la DPSP à mettre les annonceurs et les prestataires-afficheurs face à leurs responsabilités en appliquant extensivement les sanctions que permet la réglementation actuelle, qu'il faudrait d'ailleurs rendre plus rigoureuse.
Rue des Quatre-Fils, n° 18 à droite et mur pignon du n° 20
Encourager les propriétaires d'immeubles et les copropriétés à veiller à l'état de leurs murs, à l'image du pignon du 20 rue des Quatre-Fils (IIIe) dont on admire l'état d'entretien et la réactivité du gestionnaire chaque fois qu'une souillure apparait.
"Moustache", 25 rue Vieille du Temple (IVe)
Promouvoir le recours à des solutions fondées sur la décoration des murs aveugles (pignons et autres). On commence à voir dans le Marais la pose devant ces murs de végétaux factices (62 rue du Temple – IIIe) ou réels comme ces bambous en jardinière qui décorent un mur vulnérable aux côtés du magasin "Moustache", 25 rue Vieille du Temple (IVe).
Il serait présomptueux de dire que l'état de grâce constaté ce mercredi 15 février doit quelque chose à l'action que nous menons depuis des semaines et peu importe après tout puisque l'amélioration de la situation est palpable. Au bout du compte, c'est aux services de la propreté de Paris et de la lutte contre les incivilités (DPSP) que nous la devons. C'est à eux que va notre reconnaissance. Puissent-ils faire en sorte que l'état de grâce se poursuive.
GS
-
Le projet dit « Hollande » d’aménagement de l’Ile de la Cité : entre audace et utopie !
Projet aménagement de la crypte de du Parvis de Notre Dame et création d'une place basse au niveau de la Seine (vue 3D)
Un projet trop énorme pour les uns, des transformations nécessaires pour les autres, une opportunité pour certains et un dossier exceptionnel pour les architectes et le secteur du BTP, voilà ce qui ressort des commentaires divers, notamment de la part des médias, au projet d'aménagement de l’Île de la Cité.
Depuis l'annonce d'une exposition à la Conciergerie (salle des Gens d'armes) consacrée à ce projet les avis enflammés nourrissent le débat. L'architecte Dominique Perrault a été chargé avec Philippe Bélaval, le président du centre des monuments nationaux par François Hollande de proposer une évolution de l'Ile, sachant que le Palais de justice va quitter le lieux, ainsi que le Direction de la Police Judiciaire et que les locaux de l'hôtel Dieu sont pour la plupart libres.
L'Île de la Cité est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO et le Président de la République estime qu'elle « n'est pas un lieu de vie… » alors que « ...son avenir est un enjeu majeur non seulement pour Paris, mais pour la France entière. ». A l'aune de ce constat les responsables du projet soulignent que « l'ancienne Lutèce » est devenue, depuis les grandes transformations de la capitale par Haussmann, un centre regroupant des grandes administrations avec un développement non coordonné, où demeurent à peine 1 000 habitants lorsque 14 millions de touristes se pressent chaque année à Notre-Dame. Il est tentant de faire une comparaison avec l’Île Saint-Louis proche, très visitée elle aussi, mais qui a su préserver son ambiance « village »
Trente cinq propositions sont faites portant autant sur la circulation et la création de passerelles, sur l'aménagement de deux places, la suppression de parking, la couverture en verre des cours intérieures des bâtiments, la création de promenades, la transformation du marché aux fleurs (les petites constructions caractéristiques seraient abandonnées pour du verre) et la végétalisation plus significative de la place Dauphine.
Tout ceci peut paraître intéressant, davantage dans le temps présent, même si l'emploi massif de verre rappelle l’architecture du Bauhaus actuellement exposé au musée de Arts décoratifs. Mais le plus essentiel, la sollicitation des habitants a t-elle été entreprise, plutôt que de les cantonner aux petits dossiers du budget participatif et de les autoriser à donner seulement un avis lors de la visite de l'exposition ? A-t-on pensé au financement colossal nécessaire pour un Ville et un État endettés, principaux propriétaires des biens visés par le projet ? Le montant d'un milliard d'€ a été avancé. Ne va t-on pas fransformer l'endroit en lieu de fêtes nocturnes avec force bars installés ici et là et sur les barges? On ne sait même pas quelle sera la destination des immeubles libérés par les administration sur le départ, ni véritablement celle de l'Hôtel Dieu. Mettre en avant la perspective des Jeux Olympiques qui nécessiteront déjà un budget conséquent n'est pas réaliste et n'a pas grand chose à voir avec ce chantier.
De nombreuses zones d'ombre subsistent donc sur l'évolution de l'Ile de la Cité. Aucune proposition concurrente n'a été présentée. Au plan financier d'autres investissements importants sont en cours (l'ensemble immobilier du boulevard Morland, la caserne des Minimes …). Faut-il s’attaquer de façon aussi radicale à un quartier historique ?
Tout ceci ne relève t-il pas pour l'instant du domaine de l'utopie alors que notre économie reste à la peine et les recettes manquent ?
Il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Dominique Feutry
-
Un concert prestigieux à l’Ambassade de Grande Bretagne
L'Hôtel de Charost, l'Ambassade de Grande Bretagne, côté jardin, 39 rue du Faubourg Saint-Honoré (VIIIe)
Un adhérent actif de notre association, habitant du Marais, nous signale un concert prestigieux qui se tiendra le jeudi 02 mars prochain à l’ambassade de Grande- Bretagne 39 rue du Faubourg Saint-Honoré (VIIIe) en présence de l’ambassadeur et sous l’égide du Rotary Club Paris Alliance.
L’artiste invitée est la pianiste britannique Min-Jung Kym, d’origine sud-coréenne connue pour sa collaboration avec le Philharmonia Orchestra et qui a donné de nombreux concerts dans toute l’Europe mais aussi aux États-Unis pes plus àretigieuses du monde. Elle vient de terminer l'enregistrement du célèbre Quatuor pour la Fin du Temps de Messiaen.
Elle interprétera Arabeske de Schumann, des impromptus de Schubert et la Vallée d’Obermann de Liszt.
Vous pouvez contacter pour toute question, et pour vous inscrire, l’adresse e-mail spécialement dédiée à cet évènement : rotaryconcert2017@gmail.com
Rappelons que le produit du concert sera versé à des œuvres caritatives.
L’intérêt de ce concert est aussi celui de pouvoir pénétrer dans le magnifique Hôtel de Charost « conçu par Antoine Mazin pour Armand de Bethune, duc de Charost gouverneur de Louis XV à qui l’on doit les plans de l’Hôtel Matignon », les constructions se faisant alors dans de nouveaux quartiers au détriment du Marais peu à peu abandonné par les riches familles qui en avaient fait un quartier à la mode. Il est intéressant de souligner que l’une des propriétaires fut Pauline, la sœur de Napoléon. Détail peu banal, c’est le Duc de Wellington, le vainqueur de Waterloo, qui lui a racheté en 1814 pour y installer l'ambassade britannique !
-
Les nuits parisiennes : Frédéric Hocquard, élu à la Mairie de Paris en charge de « la nuit », oublie qu’il existe des riverains
Réunion dans le Xe, autour de Frédéric Hocquard (Extrait d'un tweet de F. Hocquard)
Son compte Twitter, d'où le réseau "Vivre Paris !" a prélevé quelques messages, est édifiant. Pour lui, au cœur de la problématique de "la nuit" qu'il est chargé de gérer, il y a les fêtards/consommateurs, le lobby des industriels des boissons et de la nuit et accessoirement la police et la mairie. Sans oublier les "Pierrots de la Nuit", notoirement inutiles et qu'il porte aux nues. Les habitants (qui sont pourtant ses électeurs) ne comptent pas.
Pour preuve une "commission de régulation des débits de boissons" qui s’est tenue fin janvier dans le Xe arrondissement. C’est une initiative dont nous ne pouvons que nous réjouir. Cependant les riverains, et donc les principales victimes des nuisances sonores d’une nuit non régulée et d’une occupation de l’espace public sans limites, n’étaient pas conviés à cette réunion. Est-ce un oubli de M. Hocquard, ou bien une volonté de sa part de tenir les Parisiens à l’écart de ces réunions ?
Rue du Pot de Fer dans le Ve (extrait d'un tweet de F. Hocquard : même en pleine hiver, les terrasses sont animés rue du Pot de Fer !)
La rue du Pot de Fer, dans le Ve arrondissement, est bien connue pour ses nuisances nocturnes du fait du grand nombre de bars qui s’y trouvent. Elle est aussi habitée. Frédéric Hocquard, maire-adjoint chargé de la nuit, a posté une photo sur Twitter et, dans un commentaire à l’orthographe chancelante, il se réjouit de cet attroupement au beau milieu de la rue, une rue notoirement connue pour ses nuisances nocturnes, des riverains qui ne peuvent pas dormir et M. Hocquard qui s’en réjouit !
M. Hocquard a clairement choisi son camp. A nouveau, il oublie qu'il est un élu, et qu'il est censé défendre l'ensemble des parisiens et non être le porte-voix des lobbies.
Article rédigé par le réseau "Vivre Paris !", dont nous sommes membre.
-
La DPSP (direction anti-incivilités de la Mairie de Paris) reçoit son baptême du feu contre les afficheurs sauvages
Carrefour Beaubourg/Rambuteau le samedi 11 février envahi par une forêt d'affiches "Netflix"
Nous avons assisté ce matin-là à une altercation entre un groupe de trois passants, vraisemblablement des habitants du quartier si on en juge par leurs motivations, et ceux qui ayant installé ces affiches de publicité pour "Netflix" se préparaient à les photographier pour justifier de l'exécution de leur mission auprès de leur commanditaire.
Au nom du "règlement de publicité de la Ville de Paris" qui interdit le recours aux éléments du paysage urbain que sont les poteaux et potelets pour y agrafer des affiches, les riverains les ont enlevées et déposées à l'écart, en dépit des protestations de celui qui les avait installées, en reconnaissant cependant qu'il n’avait pas le droit de le faire…
Peu de temps après, les affiches étaient revenues car le préposé avait fait le guet et ne s'était pas tenu pour dit. Un message en milieu d'après-midi d'un habitant du Quartier de l'Horloge nous apprenait que, passant au carrefour, il avait été choqué de voir cette forêt d'affiches et avait décidé de les retirer toutes. Peine perdue, vers 18h00 elles étaient revenues.
Affiche "tapis persans" de la vague de janvier
D'autres messages nous apprenaient par ailleurs que les marchands de "tapis persans" avaient fait fort en placardant des panneaux en quantité rue de Bretagne et à la Bastille. Nous avons pris alors la décision de solliciter l'aide de la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection), cette unité nouvelle mise en place par la Mairie de Paris pour lutter contre les incivilités en tout genre.
Nous venons d'être informés, par la cheffe de la circonscription des arrondissements du centre, du résultat de son intervention qui s'est déroulée tout le week-end. Elle nous apprend que : "à la suite des signalements reçus samedi 11, les équipes de lutte contre les incivilités ont commencé leurs actions le jour même et les ont poursuivies dimanche 12 février.
Samedi, deux colleurs d’affiches ont été pris sur le fait et verbalisés.
Toutes les affiches de vente de tapis rue Chapon sur le secteur Bastille – Marais – République ont été retirées (70 affiches). Concernant les affiches Netflix, 122 affiches ont été retirées samedi place de la Bastille. Dimanche matin, il n’y en avait plus lors de notre passage à Rambuteau – Beaubourg".
Il nous est précisé que, "l’effet dissuasif repose sur la facturation aux annonceurs des frais engagés par la Mairie de Paris (*), qui est plus efficace que la verbalisation des afficheurs lorsqu’ils sont pris sur le fait".
La DPSP, toutefois, nous met en garde en passant contre la tentation des riverains d'enlever les affiches eux-mêmes, au nom du principe de droit qu'on ne doit pas se faire justice soi-même et en dépit de l'émotion légitime qu'on éprouve, sachant que les afficheurs peuvent être agressifs. Elle souligne que le retrait d'affiches a pour effet de réduire le montant financier du remboursement des frais réclamés au contrevenant….
(*) C'est ce qu'on qualifie de "recouvrement d'office" qui conduit à faire payer à l'annonceur le coût de l'enlèvement de la totalité des affiches concernées, coût qui se chiffre rapidement à plusieurs dizaines de milliers d'€
-
Nouvelle exposition à la Tour Jean-sans-Peur : « Au lit au Moyen-Âge »
Affiche de l'exposition "Au lit au Moyen Âge" à la Tour Jean-sans-Peur, 20 rue Étienne Marcel (IIe)
La Tour Jean Sans Peur, 20 rue Étienne Marcel (IIe), proche du Marais, convie le public jusqu’au 19 mars à une intéressante exposition qui avait attiré de nombreux visiteurs en 2011 sur le thème assez inattendu, voire surprenant : « Au lit au Moyen Age » !
Le commentaire de l’exposition explique qu’ « À travers une centaine d’images, sont présentés et expliqués les caractéristiques et usages (tant nocturnes que diurnes) du lit, un des meubles les plus importants dans la demeure médiévale, complétés par les conseils des médecins pour bien dormir et l’évocation des rêves et des cauchemars dans les enluminures. »
A n’en pas douter cette curieuse visite réservée aux familles et aux jeunes en particulier puisque des groupes de scolaires s’y sont rendus apporte un éclairage intéressant sur le lit et ses usages qui fut à cette époque le symbole du pouvoir et qui n’a, est-il expliqué, rien à envier, pour les familles aisées d’alors, à notre confort moderne.
Tous les jours de 13h30 à 18h00 sauf lundi et mardi.
-
Les samedis invivables de la place de la République
Immeubles en bordure sud de la place de la république (IIIe) (Photo VlM)
Nous avons parlé de la place de la République lorsqu’elle était envahie chaque jour par des manifestants et décrit le calvaire vécu par les habitants comme les employés des commerces et bureaux qui sont implantés sur son pourtour.Le calme est revenu quelque temps mais depuis plusieurs semaines il semble que des rassemblements « pro-Gbagbo », l'ancien président de la Côte d'Ivoire, aient lieu tous les samedis avec force bruit due à des sonos particulièrement performantes.
Des riverains se sont risqués à demander aux intéressés une baisse du niveau des décibels émis mais en vain.
A nouveau donc chaque samedi ceux qui ont le malheur d’habiter sur la place sont démunis. Ils ont écrit à la préfecture mais leur courrier est resté sans réponse et aucune action n’a été mise en œuvre pour contenir de tels abus.
Le Maire du IIIe arrondissement était intervenu pour rendre cette place apaisée après tant de manifestations heurts et saccages. Il ne faudrait pas que ce mouvement hors contrôle reprenne et se réinstalle.
Être « citoyen », mot tellement employé à tort et à travers qu’il en perd son sens, c’est respecter les autres et si ce n’est pas le cas, c’est aux autorités compétentes de prendre les mesures ad hoc.