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Vestige de la Bastille, la tour de la Liberté réinstallée square Henri Galli (IVe)
Le conseil de quartier de l’Arsenal qui s’est tenu le 21 septembre a souligné combien
l’état du square Henri Galli était désolant. Poubelles éventrées, bouteilles cassées…
sont le lot quotidien de cet espace vert. Le conseil en appelle donc aux autorités municipales
pour un profond nettoyage. Il demande à la Mairie du IVe de le renforcer notamment les
samedis et dimanches matin, lendemains de soirées « arrosées » et moments où les enfants
utilisent davantage le square.
Voilà encore l’illustration des conséquences de la fête permanente encouragée par la
municipalité. Pourtant ce square qui fait face à l’Ile Saint-Louis mérite mieux. Il a la particularité
en effet de contenir la base d’une des huit tours de la Bastille, la Tour de la Liberté, retrouvée
en 1899, 1 rue Saint-Antoine, à 7m50 de profondeur, lors du percement de la ligne 1 du Métro.
Déplacée pierre à pierre elle a été reconstruite dans ce parc.
Au carrefour du boulevard Henri IV et des quais Henri IV et des Célestins, le square de forme
triangulaire a été créé en 1925. Il porte le nom d’un député, écrivain et journaliste de la
IIIe République. Jusqu’en 1942, une statue de guerrier d’Ernest–Eugène Chrétien, dont les œuvres
sont surtout visibles en province (Douai, Bernay, Bordeaux...), faisait pendant à la tour de la Bastille,
mais elle a été fondue.
A découvrir ou redécouvrir… D. Feutry
Auteur/autrice : Vivre le Marais
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Anne Hidalgo en appelle aux fêtards pour constituer un « conseil des noctambules », chargé de façonner la nuit parisienne !
Au printemps 2010, Bertrand Delanoë, sur l'insistance de Ian Brossat qui n'était à l'époque que le président du groupe communiste à la Mairie de Paris, faisait voter un budget pour l'organisation "d’états généraux de la nuit" en réponse au lobbying des industriels de la nuit et de la boisson qui estimaient qu'on ne fréquentait pas assez leurs établissements la nuit à Paris.
En réaction à cette annonce, une douzaine d'associations "environnement, cadre de vie", dont "Vivre le Marais !" décidaient de s'unir au sein du réseau "Vivre Paris !" (RVP) pour porter la voix des habitants parisiens dont l'immense majorité travaillent le jour et veulent se reposer la nuit. Le Maire consentit à les recevoir et leur apprit à cette occasion que le dossier était repris par un de ses Adjoints, Mao Péninou, chargé d'organiser les premiers "états généraux de la nuit".
Ian Brossat (à gauche) et Mao Péninou (à droite)
Ces "états généraux" se sont tenus en novembre 2010. Nous en avons rendu compte pour dire que "chacun avait vu minuit à sa porte" (notre article du 15/11/2010).
Il y a eu depuis de nombreuses réunions de suivi au cours desquelles "Vivre Paris !" a courageusement défendu le droit au sommeil des parisiens, de plus en plus dérangés la nuit par des débordements de foules qui confondent fête et alcoolisation. Il en fallait sans doute davantage pour neutraliser l'action de lobbying des professionnels de la nuit qui sont à l'Hôtel de Ville comme des poissons dans l'eau et embrassent comme du bon pain tous ces gens qui consacrent leur temps à œuvrer pour que le business de la nuit prospère.
En 2014, ils en recueillaient les dividendes. La Maire nouvellement élue, Anne Hidalgo, attribuait à son Premier Adjoint, Bruno Julliard, une "délégation à la nuit". Lui-même déléguait à un autre élu Frédéric Hocquart la responsabilité d'un "conseil de la nuit" et un conseiller venait le rejoindre en la personne de Thierry Charlois pour renforcer l'équipe.
Une réunion de RVP avec Frédéric Hocquard ( de face) dans son bureau
Comme si cela ne suffisait pas, nous avons reçu ce 11 octobre un message nous apprenant la nomination d'un chargé de mission supplémentaire auprès de Frédéric Hocquard, Gilles Srédic, ancien syndicaliste étudiant comme Bruno Julliard. Ce sont donc désormais cinq personnes de haut niveau (ils ne nous démentiront pas !) et des assistants, qui se trouvent chargés de penser et organiser nos nuits à leur manière.
On se sentirait flattés si on n'avait pas conscience de la réalité sous-jacente. On vient de la découvrir : de manière sournoise car le sujet n'a jamais fait l'objet de discussions et encore moins d'un accord, la Mairie de Paris vient de lancer un "appel à candidatures" pour constituer un "conseil des noctambules", composé nous dit-on de 15 femmes et 15 hommes, qui seront tirés au sort au cours d'une soirée le 3 novembre au Rex Club (si vous êtes candidats, dépêchez vous car la clôture des inscriptions est annoncée pour le 27 octobre !)
On y voit une sorte de réincarnation du "maire de la nuit" qui avait défrayé la chronique mondaine il y a quelque deux ans et qui fort heureusement est resté dans les limbes de sa propre rêverie.
Voilà à quoi jouent les élus de la Ville de Paris, au moment où la sécurité est gravement menacée chez nous avec des forces de police débordées qui n'ont d'autre recours que de faire la gréve du zèle ? Nous nous apprêtons à véhiculer un message de protestation auprès des personnes citées mais il importe maintenant que les parisiens réagissent par tous les moyens qu'offrent les réseaux sociaux pour que la Maire Anne Hidalgo, dont les ambitions personnelles sont palpables, comprenne qu'elle aurait tort de continuer à nous manipuler.
Si vous avez du mal à le croire, cliquez ici pour visualiser le tract d'annonce
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Le square du Temple débaptisé : pourquoi effacer l’Histoire ?
Vue du Square du Temple (IIIe)
Le dernier bulletin municipal de la mairie du IIIe arrondissement fait état du possible changement de nom du square du Temple (une proposition a été faite en ce sens au Conseil de Paris), pour le dédier à Élie Wiesel, écrivain et philosophe américain, respecté, honoré mais aussi contesté et controversé à la fois. Si l'intention de ceux qui veulent procéder à ce changement peut se comprendre afin de rendre hommage à un passé plus récent que l'histoire de l'Enclos des Templiers, vieille de plus de 800 ans, est-il bien opportun de gommer le nom de ce lieu où s'est déroulé et forgé un épisode marquant de l'Histoire de France ?
Un panneau rappelle que l'emplacement du square du Temple est chargé d'histoire
De grands penseurs apportent la réponse. Ainsi Nietzsche affirme que " l'homme de l'avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue" quand Marc Bloch précise "l'ignorance du passé ne se borne pas à nuire à la connaissance du présent, elle compromet dans le présent l'action même" ! Quant à Élie Wiesel nous relevons cette phrase qui sonne comme une évidence " un homme sans passé est plus pauvre qu'un homme sans avenir." Nous pourrions multiplier à l'infini toutes ces citations, elles montrent simplement combien il est hasardeux et lourd de conséquences de vouloir débaptiser un endroit si chargé d'histoire alors que rien ne l'oblige.
Le faire pour le square du Temple sera considéré pour beaucoup comme un renoncement à notre histoire, un étiolement de la connaissance de notre passé déjà bien indigente !
Dominique Feutry
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Des habitants de la rue St Antoine et de l’impasse Guéménée (IVe) soucieux de l’état d’un bâtiment en déshérence cour Bérard
La cour Bérard, qui fait suite à angle droit à l'impasse Guéménée
Nous nous trouvons ici sur l'espace de l'ancien Hôtel des Tournelles, couvent des Filles de la Croix (congrégation fondée en 1640 et dissoute en 1792) qui débouche à hauteur du 16 rue St Antoine (IVe) et s'appuie sur l'ancien Hôtel de Rohan-Guéménée devenu le musée Victor Hugo, place des Vosges.
Cette maison coquette au sommet de l'angle droit fait le lien avec la place des Vosges
L'impasse et la cour forment une voie sans issue, dont tous les immeubles qui la bordent ont fait l'objet de réhabilitations généralement réussies. Nous en avons parlé sur ce Blog dans un article qui rappelait que l'impasse avait reçu le sobriquet de "cul-de-sac du Ah ! Ah !" pour une raison qui n'a pas fini de nous faire sourire.
Façades, portails et cuisine d'été sous pergola impasse Guéménée/cour Bérard (Photos VlM) – cliquez gauche pour agrandir –
Un immeuble fait exception : il se situe sur la photo du haut entre le n° 2 à droite doit on voit la belle porte en plein cintre et le n° 6 au fond à gauche qui a fait lui aussi l'objet d'une restauration soignée. Entre ces bâtiments, dont l'origine remonte au début du XVIIIème siècle on distingue au n° 4 une construction très laide de un étage sur un rez-de chaussée anormalement bas.
Les propriétaires des autres immeubles se plaignent de son état d'abandon manifeste, de son insalubrité, du risque de squat qu'il représente et demandent à son propriétaire, dans une lettre ouverte, aux accents de mise en demeure, de leur faire part de ses projets le concernant. Ils ont bien noté que des panneaux d'affichage font état de deux permis de construire accordés par la Ville de Paris en 2015 mais constatent que les travaux n'ont toujours pas eu lieu.
Le projet qui découle de ce permis de construire remonte à 2007 où un premier permis a été accordé, avec le visa conforme de l'ABF (architecte des bâtiments de France). A la place d'un atelier en béton au premier étage, datant des années 30, il était prévu de construire cinq étages de logements.
Les panneaux en place semblent correspondre à une variante de projet initial. On y retrouve les cinq étages de logements au-dessus d'un sous-sol (garages). L'architecte affirme vouloir reconstituer la hiérarchie du rez-de-chaussée, allusion au traitement défavorable qui lui a été infligé dans la construction visible actuellement.
On en aura fini alors avec la réhabilitation de cet îlot urbain dont on découvre la configuration ancienne sur le plan de Turgot (1734-1739), repères (2) et (7). On admire au passage la Bastille dont on regrette égoïstement que le monument n'ait pas survécu à la révolution !
On comprend que les habitants concernés aient envie de savoir quel va être le sort effectif de l'immeuble en question. Au prix actuel du m² rénové dans le IVe, on a du mal à comprendre pourquoi le propriétaire procrastine tant pour transformer son lot en logements qui, dans ce secteur prestigieux et calme du Marais, n'auraient aucun mal, même très chers, à trouver acquéreur.
Gérard Simonet
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Le mur pignon du 95 rue vieille du Temple (IIIe) nous offre sa première exposition d’affiches
Ces deux photos, après à gauche et avant à droite, illustrent le parcours accompli. Cliquez gauche jusqu'à deux fois dans l'image pour en voir tous les détails (photos VlM)
La démarche de réhabilitation du mur pignon du 95 rue Vieille du Temple (IIIe), qui ne méritait pas mieux jadis que le qualificatif de "dépotoir" à l'angle de la rue des Quatre-Fils, vient d'entrer en phase opérationnelle avec une exposition de deux affiches du meilleur goût.
Nous en avons parlé dans notre article du 23 septembre. L'initiative résulterait d'un accord entre le propriétaire de la brasserie "La Perle" et celui de l'immeuble concerné. On ne peut que s'en réjouir et espérer que l'injonction d'interdiction d'affichage sans autorisation qui est très visible en haut du mur sera respectée et que la qualité des œuvres exposées restera à la hauteur de ces deux premières.
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Un mobilier insolite, original et amusant au 235 rue Saint Martin (IIIe)
Table et sièges au pied Tour Eiffel 235 rue Saint-Martin (IIIe) (Photo VlM)
Au détour d’une promenade dans notre quartier, on peut découvrir un restaurant installé 235, rue Saint-Martin (IIIe) dont les propriétaires ont eu l'idée étonnante de choisir comme thème pour le mobilier, la Tour Eiffel. Ainsi tous les pieds des tables et des sièges représentent-ils en miniature la célèbre tour, une façon d'attirer le chaland.
C’est à voir car le travail est fort bien réalisé.
L’emblème de Paris n’en finit pas d’être décliné en toutes sortes d’objets usuels et décoratifs plus de 127 ans après son inauguration !
Dominique Feutry
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Bilan d’activités 2013-2016 de « Marais-Quatre » (IVe)
La place Ste Catherine, l'un des douze travaux d'Hercule de Pierre Colboc, président de Marais-Quatre (Photo VlM)
Les associations "Vivre le Marais !" et "Marais-Quatre" partagent les mêmes valeurs et agissent ensemble pour la défense du patrimoine et la qualité de vie des habitants du Marais. Elles ont mis en commun leurs moyens de communication, notamment ce blog. A ce titre, nous avons le plaisir de publier le dossier ci-dessous qui a pour but d'informer tous nos lecteurs des activités de "Marais-Quatre" sur l'année écoulée et des difficultés rencontrées dans le dialogue avec la mairie d'arrondissement et les directions opérationnelles de la Ville de Paris, plus soucieuse de communication que de collaboration effective avec les habitants
BILAN DE TROIS ANNÉES D’ACTIVITÉS "CITOYENNES"
Par Pierre Colboc, Président de Marais Quatre
Au printemps 2013, le point de départ fut le suivant :
Pourquoi ne pas conforter les doléances de riverains auprès des élus par des propositions d’aménagement, lorsqu’elles sont liées à des dysfonctionnements dans le vécu d’espaces publics ?
Fort de cette inébranlable foi dans les vertus de la « participation citoyenne » clamée haut et fort par nos élus, j’ai contribué à l’émergence des projets suivants, certains demeurés dans les limbes du rêve…d’autres sur le point de ( peut-être) aboutir…le tout dans l’ordre chronologique suivant :
1 - REQUALIFICATION DE LA PLACE DU MARCHE SAINTE CATHERINE
Durant l’été 2013, j’ai constaté les tensions récurrentes entre riverains de cette charmante place et les tenanciers des cafés vivant de ce charme…tenus pour responsables du niveau sonore souvent abusif émanant des conversations à leurs terrasses…
Après échanges d’idées avec quelques riverains, j’ai proposé que soit limitée l’extension légale de ces terrasses par des plates-bandes buissonneuses formant tampon, visuel et phonique, entre les conversations et la place.
Cette idée toute simple, soufflée par notre vice-présidente et confortée par le succès de la rue du Trésor…est exprimée par quelques dessins soumis à la Mairie par les soins du Conseil de la Place.
Quelques réunions après…ces propositions sont présentées au Budget Participatif 2015.
Classé juste après les lauréats de cette session, notre projet bénéficiera d’un reliquat de ce Budget, permettant à la Mairie d’annoncer au Conseil de la Place que sa réalisation est prévue sur l’année 2016 !
Hélas, force est de constater que rien n’a bougé durant cette année…l’élu référent assurant que la réalisation est reportée sur 2017 !..
2 - REVITALISATION DE LA PLACE SAINT-GERVAIS, UNE ENTRÉE DANS LE MARAIS
Interpelé par la juste interrogation de son président, lors du Conseil de Quartier Saint Gervais de janvier 2015, qui remarquait la tristesse de cette place et posait le problème de son embellissement, j’ai alors imaginé que sa partie centrale, simple parking, soit surélevée de la hauteur de quelques marches, depuis l’accès à l’église jusqu’à la rue Lobau.
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Nouveau revers (de tennis) pour la mairie de Paris au sujet des Serres d’Auteuil !
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par
Les Serres d'Auteuil, inscrites à l'inventaire des monuments historiques, dont une partie a été sacrifiée à l'autel de l'extension de Roland Garros (Photo Géo)
Douche froide pour les tenants du projet.
Le 3 octobre, on apprenait que la décision en appel du Tribunal Administratif de suspendre l'exécution du permis de construire était annulée par le Conseil d’État statuant en cassation. Une fois de plus, pour des raisons qui mériteraient une analyse approfondie, la juridiction suprême décide en faveur de la mairie de Paris. La Fédération Française de Tennis (FFT) boit du petit lait. Les défenseurs du patrimoine pleurent devant le spectacle des bulldozers qui reprennent possession du terrain.
Puis patatras! On découvre hier soir 6 octobre que le Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI), statuant au civil en référé à la demande des héritiers de l'architecte des Serres, Jean-Camille Formigé, ordonne "la suspension des travaux engagés ou à engager".
Les associations qui défendent l’intégrité des Serres d'Auteuil, dont la SPPEF (société pour la protection des paysages et l'esthétique de la France), le collectif Auteuil-Les Princes, France Nature Environnement, SOS-Paris… se réjouissent de cette péripétie qui contredit le Conseil d’État tandis que la FFT dénonce le jugement et parle d'une "décision prise dans des conditions douteuses et s'interroge sur une possible manipulation". Bigre !
Pour notre part, nous avons dés le début regretté l’acharnement de Paris et de ses dirigeants à maintenir le tournoi de Roland-Garros dans le cadre étriqué d'Auteuil. Il fallait de la place à la FFT. Versailles, qui n'est qu'à 25 kilomètres de Paris, proposait sa candidature et l'étendue infinie de ses espaces. C'était une occasion pour décongestionner Paris. Égoïstement et soucieux de leur ego, Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo (alors Première-Adjointe en charge de l'urbanisme) décidaient de faire l'arbre droit pour conserver le prestige d'organiser ce tournoi du Grand Chelem.
Il fallait dans ce but sacrifier une partie des Serres d'Auteuil : qu'à cela ne tienne ! Ce fut fait.
Nous suivons attentivement cette affaire car elle est significative d'une attitude que nous dénonçons : défendre à tout prix le "pré carré" de la capitale en y développant l'activité et l'habitat au détriment de la périphérie dont les habitants souffrent de devoir converger en permanence vers un Paris surpeuplé, avec les difficultés de logement et de transport que nous connaissons, et que la fermeture des berges à la circulation met singulièrement en lumière.
Gérard Simonet
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Quinze projets retenus pour le Marais dans le cadre du « budget participatif » 2016
Parvis de l'église Saint-Nicolas des Champs (IIIe)
Les résultats du budget participatif de l'Hôtel de Ville pour 2016 sont tombés. Quinze projets ont été retenus pour le Marais pour un montant de 3,231 millions € sur un budget global de 94,4 millions €. Huit concernent le IIIe (1, 795 M €) et sept le IVe (1,436 M €).
Dans le désordre ceux-ci portent pour le IIIe sur l’aménagement du côté des numéros impairs, avec suppression de la contre allée, de la rue du Grenier Saint-Lazare et du parvis devant l’église Saint- Nicolas des Champs située rue Saint-Martin, En matière de végétalisation la rue du Vertbois sera privilégiée, de même l’école Saint-Martin qui sera dotée d’un potager. Enfin des ludothèques seront installées dans les écoles maternelles et l’achat de matériels sono et de scénographique a été sélectionné dans le but de « développer la convivialité des espaces scolaires ». Sera créée aussi une « bricothèque » (prêts d’outils) ouverte à tous.
La rue Geoffroy l'Angevin (IVe)
Du côté du IVe arrondissement l’accent est mis sur la végétalisation de l’angle des rues des Blancs Manteaux et des Archives, ainsi que les rues Simon le Franc et Geoffroy l’Angevin qui bénéficieront toutes deux d’un réaménagement comme la rue des Deux Ponts qui ne comportera plus qu’une seule voie de circulation. Autre projet « lauréat », la création rue de Rivoli d’une porte d’accès au square de la Tour Saint-Jacques et l’installation de panneaux donnant le nom des plantes dans les squares parcs et jardins de l'arrondissement. Au plan scolaire ce sont des murs d’expression et des mobiliers qui seront disposés dans les cours des écoles élémentaires.
La moisson est juste convenable pour le Marais qui recueille seulement 3,4 % du budget global. Nous attendons avec impatience la réalisation de ces chantiers en particulier là où la nécessité fait presque loi en raison de leur mauvais état et aspect actuel, c’est-à-dire les rues du Grenier Saint-Lazare (450 K€), Geoffroy Langevin, Simon le Franc (580 K€), ainsi que le parvis de l’église Saint-Nicolas des Champs (650 K €) .
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« Brèves » du Conseil de Quartier des Enfants-Rouges (IIIe)
Le Square du Temple et son kiosque proche de la mairie du IIIe
Ambiance sereine pour cette réunion de conseil de quartier.
Succès du repas de quartier
Offert en grande partie par des commerçants proches, samedi 24 septembre rue de Turenne, il accueillit plus de cent personnes. Seul regret, le manque d’identification du buffet, qui intimida plusieurs riverains croyant à un vernissage de galerie ou une inauguration de boutique. L’an prochain une banderole proclamera « Bienvenue à tous ».
Annulation du vide-grenier
Il était prévu en novembre au Carreau du Temple, qui a annulé la date, préférant louer son espace ce jour là. Le CQ est déçu de ce changement d’avis et les élus le déplorent aussi, le maire ayant repoussé d’une semaine la Brocante rue de Bretagne, afin de ne pas créer de concurrence. Le maire contactera prochainement le Carreau, afin de décider d’une nouvelle journée de mise à disposition gratuite, probablement en juin.
Le marché de Enfants- Rouges rue de Bretagne (IIIe)
De très nouveaux capteurs phoniques
Les derniers documents de BRUITPARIF concernent la pose des capteurs sonores autour du Carreau du Temple. Ces détecteurs innovants ont la capacité d’analyser le type du bruit, de le mesurer, de localiser son origine et d’avertir par SMS l’auteur des nuisances. Mais le plan partiel transmis ne confirme pas les implantations stratégiques décidées par le Conseil de Quartier (CQ) en juillet. Les élus demanderont donc un plan de synthèse des 7 emplacements, sur immeubles et mobiliers urbains, pour vérification par le CQ. L’expérimentation durera toute l’année 2017.
Aménagement de la rue Dupetit-Thouars
Le projet de végétalisation en pleine terre refusé par l’ABF (architecte des bâtiments de France) est étudié actuellement par le Collectif sous forme de jardinières.
La place du Dupetit-Thouarset son aménagement en jardinières (IIIe) (photo PR)
Nuisances du restaurant Le Soprano rue Dupetit-Thouars 1
Le CQ demande encore une fois la présence de l’élue en charge du dossier, initialement prévue ce soir-là. Le CQ répète que perdurent l‘occupation permanente de l’espace public par des mobiliers inamovibles et les nuisances sonores jusqu’à deux heures du matin. Contre l’impunité de l’exploitant, les riverains décident de lancer une procédure judiciaire pour tapage nocturne répété.
Budget Participatif : le projet du Carreau du Temple
Cet important projet de 300 000 euros (!) au Carreau du Temple a été présenté par comme un vœu du Conseil de Quartier. Celui-ci proteste vivement car, s’il a approuvé l’achat de jeux pour enfants et de sièges d’attentes pour les parents, il s’oppose à l’acquisition d’une console de mixage et d’écrans de projection, qui ajouteront au vacarme émis par le Carreau. Les élus reconnaissent l’inexactitude de la présentation du projet et présentent leurs excuses au CQ.
1 Cette petite rue comporte actuellement 13 bars ou restaurants avec terrasse.
Patrice Roy