Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  •    Pollution-polluant2Pollution atmosphérique au-dessus de Chaillot (photo Airparif)

     

    Alors que s’ouvre Paris Plage et que la chaleur s’installe un épisode de pollution atmosphérique réapparait. Les prévisions d’Airparif font en effet état pour ce mercredi 20 juillet d’un pic d’ozone qui conduit la Mairie de Paris à annoncer la gratuité du stationnement résidentiel mercredi. Bien entendu comme à chaque fois en pareille situation la préfecture de police de Paris recommande d’emprunter les transports en commun et il est aussi conseillé d’éviter les activités physiques et sportives intenses.

    En conséquence la vitesse maximale autorisée est abaissée de 20 km/h et ramenée à 60 km/h sur le boulevard périphérique à Paris.

    Ainsi que l’explique le site Paris.fr de la mairie, « il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur, la lutte contre la pollution de l’air est une priorité de la Ville. Après les interdictions des poids-lourds et autocars les plus polluants depuis le 1er septembre dernier, le 1er juillet 2016, Paris limite la circulation des véhicules les plus polluants pendant les jours ouvrés, de 8h à 20h. Cette interdiction ne concerne pas le périphérique ni les bois de Boulogne et Vincennes. ».

    Il n’empêche que la montée du thermomètre combinée à une quasi absence de vent constituent des conditions défavorables pour les franciliens. Chacun doit donc rester prudent et adopter un comportement responsable.

     

  • Adonai-hair-cosmetics-5-rue-ste-apollineUne boutique devenue "typique"' de la rue Sainte -Apolline (IIIe)

     

    Nous avons déjà évoqué le cas spécifique des rues Blondel et Sainte Apolline (IIIe) dans un article du 1er décembre 2014 dans le cadre de la création d’un collectif de riverains qui s’insurgeait des désagréments provoqués par la mono activité rampante qui s’installait dans ces deux artères aux commerces auparavant diversifiés. Depuis lors le collectif s’est étendu à  la partie voisine de la rue Saint-Martin qui est aussi concernée.

    Le collectif qui adhère à "Vivre le Marais !" vient d’en appeler par courrier au Maire du IIIe arrondissement face, est-il indiqué, « …au spectacle désolant de nos rues de plus en plus dégradées… » du fait depuis 3 ans « …de l'installation des boutiques … de coiffure, d'onglerie et de restauration ». Il semblerait que des « rabatteurs » chargés d’attirer les clients soient à l’origine « du tapage diurne et nocturne, parlant très fort à toute heure… » et qu’ils se soucient peu « … de la tranquillité des habitants… », ils sont d’ailleurs qualifiés de « … dangereux quand ils sont nombreux et ivres ».

    Selon le collectif, plusieurs boutiques seraient « illégales » et ses adhérents souhaitent que Pierre Aidenbaum agisse pour contenir le phénomène pendant qu’il en est encore temps car il commence à faire tache d’huile. Certes non loin de là (1 impasse de la Planchette, voir nos articles des 13 novembre 2013 et 25 juin 2014), malgré les demandes faites par la mairie du IIIe et des courriers adressés à diverses administrations par le collectif, il n’a pas été possible d’obtenir des propriétaires privés que l’endroit, un accès à un parking qui attire des personnes alcoolisées bruyantes, soit approprié et fermé par une grille.

    L’impatience des riverains est donc à son comble face à cette inertie, impatience doublée de colère car de nouveaux locaux qui se libèrent vont sans doute subir le même sort… alors que l’activité est atone et qu’il est difficile d’expliquer le pourquoi de la pérennité de ces commerces sachant toutefois que des procédures pour travail dissimilé ont été engagés contre plusieurs gérants en 2014 et 2015 sans que la moindre fermeture s’en suive.

    Le collectif suggère que la SEMAEST avec l’appui du maire du IIIe se porte acquéreur des nouvelles boutiques qui se libèrent, afin de pouvoir apporter une réelle diversité dans ces rues et éviter ainsi cette emprise dénoncée par la plupart des riverains.

    La lettre enfin rappelle que l'installation d'une caméra de surveillance au coin des rues Ste Apolline et St Martin a été demandée, selon le commissariat du 3ème arrondissement celle-ci figurerait dans le déploiement prévu en 2017.

    Nous sentons au travers de ce courrier tout le désarroi d’un quartier qui peu à peu s’enlise dans une situation qui lui parait inextricable et provoque des départs d’habitants qui est la pire des solutions, C’est pourquoi le rôle des pouvoirs publics et de ceux qui détiennent l’autorité est essentiel pour apporter des solutions en faisant notamment respecter la loi et la réglementation, un minimum que chacun est en droit d’attendre .

     

  • IMG_0356De plus en plus d'ordures jonchent nos trottoirs comme cet exemple à l'angle des rues des Blancs-Manteaux et des Archives (IVe) (photo VlM/ER)

     

    Avec les beaux jours, l’afflux de touristes et la baisse des effectifs de nettoiement, nos rues apparaissent bien sales et le constat est sans appel. Papiers sales, longues traînées de graisse devant certains commerces, dépôts sauvages, emballages canettes de bière  et morceaux de verre jonchent le sol. Des poubelles d’immeubles souvent très sales sont de plus en plus laissées à l’extérieur. L’entretien du  pourtour des arbres est souvent abandonné,  les déjections canines y pullulent.  Et ceci malheureusement  n’est pas le fruit de telle ou telle fête mais est devenu l’état ordinaire d’un Paris mal entretenu qui désole ses  habitants et ruine le classement de Paris en la matière comparé à d’autres capitales et grandes métropoles autrement bien entretenues.

    Que dire aussi des épanchements d’urine qui se multiplient partout laissant cette odeur si caractéristique et si désagréable qui s’ajoute à celle des gaz d’échappement des véhicules ! Que dire de plus sur les tags et l'affichage sauvage…!

    Nous n’hésitons plus à l’affirmer, Paris est sale, Paris devient  petit à petit une sorte de décharge  et nous en voulons pour preuve la photographie qui illustre cet article que vient  de nous adresser  une adhérente de notre association qui montre le sort réservé dorénavant à l’espace qui se trouve à l’ange des rues des Archives et des Blancs Manteaux.  

    Affligeant !

    A quoi servent les sommes versées par les parisiens au titre de la taxe de balayage et de la taxe d’’enlèvement des ordures ménagères ?

    Nous venons d’alerter les responsables du Service technique de la propreté de Paris de nos deux arrondissements.

    Dominique Feutry

     

  • Place-de-la-bastille La colonne de juillet place de la Bastille

     

    La place de la Bastille présente en plein air une exposition intitulée «  Rendez-vous à Bastille», sur l’esplanade du port de l’Arsenal, jusqu’au 25 août.

    39 panneaux sont ainsi déployés avec des légendes en français et en anglais retraçant l’histoire de la célèbre place. De la prison-forteresse à l’Opéra, il est notamment rappelé qu’en « 1370, le prévôt de Paris fait construire une massive citadelle non seulement pour défendre Paris, mais surtout pour protéger le roi des Parisiens et lui permettre, en cas d’insurrection, de gagner Vincennes pour installer sa cour et son gouvernement ». Symbole de la Révolution mais aussi des révolutions de 1830 et 1848, la place est un lieu où se focalisent les mobilisations comme le rappellent plusieurs panneaux.

    L’exposition ne serait pas complète si elle ne traitait pas le devenir de la place et son réaménagement voulu par la Maire de Paris sur lequel les avis sont partagés. On apprend notamment que la Colonne de Juillet sera restaurée par le Centre des Monuments Nationaux pour permettre son ouverture au public en 2018.

     

  • Puerta-Sol-FB-008Madrid, la Puerta del Sol

     

    L'Adjoint à la Maire de Paris, Jean-François Martins, s'est livré devant les caméras d'une de nos chaines de télévision à un plaidoyer vibrant en faveur de l'EURO 2016 et de ses retombées économiques sur la Ville de Paris. En additionnant allègrement les choux et les carottes, en omettant de dire ce qu'ont coûté à la Ville et à l’État les milliers d'hommes/jours consacrés à la sécurité et à l’évacuation de centaines de tonnes de déchets, il en a conclu que Paris mérite bien son étiquette de "ville festive".
     
    De quoi nous renforcer dans notre opinion qu'il faut désormais agir avec une détermination renforcée pour que Paris soit recherchée et appréciée pour son romantisme et pour les qualités qui en ont fait la ville-lumière dans les domaines de l'art, de la culture et de la création et non pour son aptitude à être un Luna-park où l'alcool règne en maitre dans des bacchanales nocturnes.
     
    Il est intéressant à ce propos d'apprendre, selon le "Canard Enchainé" du 13 juillet, que l'Adjoint à la santé, Bernard Jomier, en contre-point à son homologue au tourisme, lance un cri d'alarme pour dénoncer les dégâts sanitaires et les hospitalisations causés par la consommation excessive d'alcool pendant le même EURO 2016. Une belle cacophonie au sein du staff de la Maire de Paris !
     
    Cette analyse est partagée dorénavant par les villes françaises qui ont inscrit leur action dans le cadre de "Vivre la Ville !" et par les villes européennes qui nous ont précédés ou rejoints dans notre démarche et manifesté avec nous leur attachement à préserver l'harmonie de leur centres-ville entre habitants et fêtards à l'occasion de nos assises du 31 mai 2016 à Paris.
     
    Une bonne nouvelle : notre réseau international compte désormais un groupement de plus, celui des associations madrilènes.
     
    Esteban Benito, urbaniste et président de la "Asociación de Vecinos de Chueca (Madrid-Centro)" nous informe que la coordination d'associations de riverains madrilènes qu'il préside, rejoint avec enthousiasme notre organisation européenne (*).
     
    Un long échange avec Esteban confirme que les habitants de certains quartiers de Madrid connaissent exactement les mêmes vicissitudes institutionnelles que celles que nous rencontrons au sein de "Vivre la Ville !" Esteban a pris connaissance du contenu de notre manifeste européen et il y retrouve pleinement ses préoccupations et ses attentes.

     

    (*) Notre organisation se décline ainsi : "Vivre le Marais !" (IIIe et IVe arrts) et homologues – "Vivre Paris !" (les 20 arrts) – "Vivre la Ville !" (toute la France) – "Vivre la Ville – Europe !" (réseau européen en phase d'expansion)

     

  • A-balCour de l'Hôtel de Chavigny où est installée la caserne de pompiers 7-9 rue de Sévigné (IVe), illuminée pour le 14 juillet (photo ParisMarais)

     

    Le bal du 14 juillet avec ses flonflons, ses danses endiablées au son de l’accordéon , de l'orchestre ou de musique enregistrée reste populaire même si parfois on lui trouve un petit côté désuet. Une façon de se retrouver, de se poser, d’oublier les soucis quotidiens et de faire la fête, la vraie ! Pour certains cela rappelle le bon temps, pour d’autres c’est une découverte.

    Où danser dans nos arrondissements ?

    Sur le parvis de la mairie du IIIe, le 13 juillet à partir de 20h30 « dans une ambiance de guinguette, la Fête Nationale au rythme de vos pas de danse effrénés. Sont prévus buvettes, cotillons et musique bien sûr ! » dit la publicité.

     

    DocumentL'affiche annonçant le bal du 14 juillet à la mairie du IIIe

     

    La caserne des pompiers qui regroupe la 11° Compagnie, 7-9, rue de Sévigné (IVe), fidèle à la tradition comme beaucoup d’autres casernes, accueille les 13 et 14 juillet, dans le cadre magnifique de l’Hôtel de Chavigny (voir notre article du 16 septembre 2015) tous ceux et toutes celles qui souhaitent s’amuser.

    « Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous »  écrivait Baudelaire en 1887 dans "Journaux intimes".

     

  • Gravilliers 77 le médina 08 07 16Restaurant oriental/Pizzéria La Médina, 77 rue des Gravilliers (IIIe), avant transformation (Photo VlM/DL)

     

    Des travaux sans autorisation affichée ont fait l'objet d'une signalisation d'un riverain, transmise à la Sous/Direction du permis de construire et du paysage de la rue de la mairie de Paris.

    Le service compétent confirme en ces termes qu'il n'y pas eu de demande déposée : "l'agent en charge du secteur va procéder à une mise en demeure en invitant le contrevenant à régulariser cette situation sous un délai de quinze jours".

    Voici à quoi ressemble la devanture en travaux :

     

    Medina travaux(Photo VlM/DL)

    Le résultat ne serait pas nécessairement inapproprié. Mais pourquoi alors ne pas respecter les procédures d'urbanisme qui assurent la sauvegarde et la mise en valeur de nos quartiers dans l'intérêt de tous ?

    Au-delà de ce rappel citoyen, il est utile de préciser que ces comportements sont passibles de poursuites au pénal. Les contrevenants s'exposent à être traduits en correctionnelle et condamnés à des amendes, dommages-intérêts aux parties civiles et inscription au casier judiciaire.

     

  • Collecte argent

    "Vivre le Marais !" est une association loi de 1901 à but non lucratif et ses animateurs et gestionnaires sont exclusivement des bénévoles. Notre fierté et notre goût pour la liberté et l'indépendance nous interdisent de faire appel aux subventions que la mairie de Paris et les élus de l'assemblée nationale distribuent à ceux qui viennent manger dans leur main avec à la clé une sujétion à des intérêts électoraux auxquels on ne veut surtout pas être contraints.

    Ce message ne s'adresse pas forcément à vous car vous êtes nombreux à ce jour à avoir réglé la cotisation de 20,00 € (ou plus). Mais si vous êtes sûr de ne pas l'avoir fait, nous vous invitons à nous adresser un chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" à l'adresse : 6 rue des Haudriettes (de préférence à notre autre adresse dans le IVe, 39 rue Ste Croix de la Bretonnerie car c'est le circuit le plus court pour notre trésorerie). Vous pouvez aussi effectuer un virement sur notre compte bancaire dont voici le RIB/IBAN.

    Si comme beaucoup vous ne savez plus très bien si vous êtes en règle, demandez nous par simple message à vivrelemarais@orange.fr où en est votre compte.

    Enfin, si vous avez choisi délibérément de ne plus nous soutenir, faites nous le savoir pareillement en nous éclairant sur les motifs de votre décision. Peut-être trouverons-nous les moyens de corriger ce qui vous a déplu.

    La contribution de 20,00 € est très modeste mais compte tenu du nombre de nos adhérents (nous sommes en route vers les 2.000 !) et du haut niveau de productivité de nos plateformes informatique et Internet, elle suffit à couvrir nos charges et à nous procurer la "force de frappe" financière dont nous avons eu besoin à diverses reprises pour aller devant la justice défendre les causes qui sont les vôtres. Nous vous en avons rendu compte régulièrement, en constatant que nos combats doivent être justes puisque nous avons été presque toujours reconnus dans nos droits par les tribunaux.

     

  • A1Immeuble incriminé par le projet de bar-restaurant sur le toit, 2 rue des Quatre Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous avions relaté dans plusieurs articles (19 juillet 2014, 14 avril et 22 mai 2015) le projet d'installation d'un restaurant-bar sur la terrasse d'un immeuble 2 rue des Quatre Fils à l'angle de la rue Vieille du Temple (IIIe). Alors que la Mairie du IIIIe arrondissement avait donné un avis défavorable, la mairie de Paris avait avalisé le projet et délivré un permis. 

    Déjà incommodés par les fêtes fréquentes dans les jardins du Musée Picasso et gravement impactés par ce projet, plusieurs riverains ont réagi en déposant directement un recours auprès du tribunal administratif de Paris. Le recours contestait le permis de construire obtenu par la société Holding JPN Investissement  (exploitant du Café de La Perle) le 24 décembre 2014.

     

    A3

    Le tribunal, dans son jugement du 2 juin 2016 a entendu les riverains ! Il a relevé 3 illégalités au permis de construire délivré et a retenu les moyens suivants :

    -       le  caractère incomplet du dossier de permis de construire en ce qui concerne la notice et les documents graphiques au titre de l'appréciation de l'insertion du projet dans son environnement ;

    -       l’insuffisance de la demande de permis de construire au titre du respect des règles relatives à la sécurité́ de l'établissement contre les risques d’incendie ;

    -       l’erreur manifeste d'appréciation du maire au titre des articles R. 111-2 du Code de l'urbanisme et US 7.1 du Plan de Sauvegarde du Marais en autorisant le projet sans assortir cette autorisation de prescriptions spéciales visant à limiter les nuisances sonores qui résulteront de l'exploitation du restaurant en plein air.

    A0Banderole contre le projet sur une fenêtre d'un immeuble rue Vieille du Temple (IIIe)  (photo VlM)

     

    Toutefois, faisant application de l'article L. 600-5-1 du Code de l'urbanisme, le tribunal a considéré que les illégalités relevées étaient susceptibles d'être régularisées par la délivrance d'un permis de construire modificatif. A ce titre, il a sursis à statuer " afin de permettre cette éventuelle régularisation par la délivrance d'un tel permis, qui devra être communiqué au tribunal dans un délai de six mois à compter de la notification du présent jugement. »

     JPN Investissement doit donc obtenir de la Mairie un permis modificatif et ne manquera sans doute pas de la tenter.

    Cette affaire pose question sur les véritables intentions de la Mairie de Paris,  qui a agi contre l'avis défavorable de la  mairie du IIIe, quant au respect d'une part de notre patrimoine, le dossier ne permet pas en effet de se faire une véritable idée de l’insertion du projet dans son environnement  et d'autre part vis à vis des habitants puisqu'il n'y a aucune prescription en matière de limitation des nuisances pour les riverains !

    Affaire à suivre donc et emblématique pour les parisiens qui subissent dans nos arrondissements et bien d'autres les inconséquences  de la fête permanente voulue et encouragée par une équipe municipale plus préoccupée par les noctambules que par ses électeurs.

     

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    A9Cour intérieure de l'Hôtel-Dieu, fondé en 651 par l’évêque de Paris saint Landry, totalement reconstruit au XIXème siècle, architectes Émile Jacques Gilbert et Arthur-Stanislas Diet (source Wikipédia)

     

    En commission interne l’Assistance publique hôpitaux de Paris (AP-HP) a rappelé récemment que l'Hôtel-Dieu, actuellement hôpital universitaire de proximité et de spécialités,  assurait "des prises en charge médicales, urgentes ou non, dans un large champ disciplinaire : urgences, au sein d’un service bi-site complémentaire de celui de l’hôpital Cochin, plateau de consultations, avec ou sans rendez-vous, hôpitaux de jours, psychiatrie, imagerie (IRM et scanner)..."

    Le service d’ophtalmologie sera transféré à partir de mi 2017 à l’hôpital Cochin. Il a été rappelé que l'Hôtel-Dieu c'était aussi "un centre du sommeil et de la vigilance, un service de médecine du sport incluant la prise en charge de sportifs de tous niveaux en partenariat avec l’Institut National du Sport..."

    Chaque jour sont accueillies des personnes vulnérables et victimes, dans des structures dédiées (7.000 consultations par an pour la Permanence d’Accès aux Soins de Santé – PASS – et 6.000 pour l’Espace Santé Jeunes). La prise en charge des victimes est assurée par la plus grande unité médico-judiciaire de France.

    Le projet médical de l'Hôtel Dieu à échéance 2020 s'inscrit au travers de 4 axes. Les urgences légères, en complémentarité avec le site de Cochin, dont l’accueil de patients non résidents visiteurs de Paris avec des personnels parlant plusieurs langues étrangères… Des activités de médecine ambulatoire et d’hospitalisation de courte durée (prévention et dépistage, santé sexuelle, médecine du sport, sommeil, précarité, urgences médico-judiciaires… notamment). La création d’un service unique hospitalo-universitaire de psychiatrie qui regroupera les activités des hôpitaux Cochin, Tarnier et Hôtel-Dieu. La recherche en santé publique et épidémiologie, les équipes actuelles vont être rejointes notamment par d’autres équipes Inserm aujourd’hui localisées à l’hôpital Tenon et à l’hôpital Paul-Brousse.

    L’Hôtel-Dieu recevra le Département de la recherche clinique et du développement, ou encore des espaces communs à l’Hôtel-Dieu et au siège de l’AP-HP ( espaces de conférences et de réunion, crèche, self…)

    Il a été ajouté que les travaux seront entièrement financés par les cessions et ne pèseront pas sur l’équilibre d’exploitation de l’AP-HP. La fin de réalisation des travaux est programmée pour fin 2020.

    Pour les locaux cédés ou qui n'ont pas encore de destination ou qui seront cédés à la Ville aucune information n'a été véritablement divulguée.

    L'hôtel Dieu est devenue filialement une annexe de l'Hôpital Cochin avec les conséquences que l'on sait pour les patients du centre de Paris qui devront s'éloigner pour être soignées.