Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  • A1Le château Monte-Cristo à Port-Marly sauvé grâce à la Fondation du Patrimoine (Photo Tourisme en France) 

     

    Beaucoup ont entendu parlé de la Fondation du Patrimoine. Il s'agit d'un dispositif, prévu par la loi du 2 juillet 1996, qui permet à un propriétaire privé de bénéficier de déductions fiscales et de subventions à l'occasion de travaux sur un bien immobilier particulièrement représentatif en matière de patrimoine non protégé au titre des monuments historiques (ni classé, ni inscrit).

    Le but essentiel ainsi que l'indique le site de la Fondation, est de « sauvegarder et de valoriser le patrimoine rural non protégé. Maisons, églises, ponts, lavoirs, moulins, patrimoine industriel, mobilier, naturel… tous les types de patrimoine de proximité sont éligibles à l'action de la Fondation. Aux côtés de L’État et des principaux acteurs du secteur, elle aide les propriétaires publics et associatifs à financer leurs projets, permet aux propriétaires privés de défiscaliser tout ou partie de leurs travaux, et mobilise le mécénat d'entreprise »
    Les travaux doivent concerner les parties des bâtiments visibles de la voie publique (toitures, façades, pignons, etc.). C'est le délégué départemental de la fondation qui instruit les demandes d'attribution de label et les soumet au Service Territorial de l’architecture et du patrimoine dirigé par l'architecte des bâtiments de France.

    A l'heure où l’État, faute de ressources suffisantes se désengage et où la nécessité de préserver notre patrimoine plébiscitée par les français, a de plus en plus de mal à être convenablement entretenu (voir notre article du 04 novembre 2014), la Fondation joue un rôle très important pour la mise en valeur ou le sauvetage de biens en péril comme récemment le château de Monte-Cristo construit par Alexandre Dumas à Port-Marly. Elle agit souvent en partenariat avec les collectivités territoriales et l'enseignement supérieur, elle abrite d'autres fondations qui ont le même souci de protéger notre héritage. La Fondation a ainsi soutenu en 2014 plus de 2200 projets comprenant aussi bien du bâti que des vieux gréements et des véhicules anciens, ce qui a représenté un volume de 203 millions € de travaux et 6 000 emplois créés ou maintenus. En 2015, la Fondation a récolté 13,7 millions € de dons !

    A0

    Opinion Way- Caisse d’Épargne a procédé à un récent sondage (largement commenté dans Le Figaro du 25 février) qui démontre si besoin était que les Français ont conscience de l'urgence à protéger, entretenir et valoriser notre patrimoine. Nombre d'entre eux d'ailleurs souhaitent s'investir dans la restauration de ces témoins du passé qui constituent notre patrimoine culturel et industriel surtout lorsqu'il est à proximité de leur résidence.

    Nous devons donc rester optimistes concernant le devenir de notre patrimoine y compris le petit patrimoine car la prise de conscience des Français est bien réelle y compris notamment chez les jeunes. Les moyens à notre disposition,  dons, mécénats, bénévolat sur les chantiers et l'action de passionnés ouvrent des possibilités qui s'enrichissent aussi des nouvelles technologies tel le « crowdfunding » qui permet de réunir des fonds pour un projet donné via internet.

    A l'instar de ce qui s'est passé pour la protection et la rénovation du Marais, la Fondation du Patrimoine est un maillon essentiel pour la sauvegarde de notre patrimoine. Le projet de loi actuellement en discussion au Parlement et qui nous inquiète car un certain nombre de prérogatives jusqu'alors dévolues à L’État seraient transférées aux collectivités locales (voir notre article du 17 novembre 2015) ne remettrait heureusement pas en cause la Fondation du Patrimoine.

    Dominique Feutry

     

  • Papageno

    Il est vêtu comme Papageno, l'oiseleur de Mozart et il fait sensation dans le Marais où il circule avec son tricycle-hélicoptère. Son pédalier actionne un multitude d'hélices et de pièces mobiles. Il fait tourner à lui seul une véritable usine à gaz.

    Il est ravi de poser pour des photos. Il y a sur le devant néanmoins une petite marmite qu'il vous invite à remplir de pièces trébuchantes. Pour faire "bouillir sa marmite" comme il le suggère, car cet engin est son gagne-pain.

     

  • A0Vitrines utilisées comme panneaux d'affichage côté rue Beaubourg (Photo VlM)

     

    A l'angle des rues Michel le Comte et Beaubourg est installée une pharmacie qui depuis quelque temps déjà utilise ses vitrines comme panneaux d'affichage. Ce stratagème  permet de gagner en place à l’intérieur de l'officine puisque des rayonnages ont pu être ainsi directement accolés aux vitrines qui, entièrement recouvertes de publicités, cachent l’arrière des rayons de la vue des passants.

    Cette destination des façades d'un magasin est la seule de la sorte que nous connaissions dans le quartier.  Elle n’est pas réglementaire, tranche avec les autres devantures et surtout gâche l'environnement immédiat pas son côté clinquant, "à l'américaine",  rehaussé par les  enseignes vertes très visibles de chacune des rues et de l'ensemble du carrefour avec la rue du Grenier Saint-Lazare.

     

    A2Vitrines recouvertes de publicités côté rue Michel Le Comte (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a donc saisi la Direction de l'Urbanisme, de ce dossier et attend des précisions quant à cette irrégularité ou bien cette tolérance qui nous semble tout de même peu probable.

    Les photographies que nous publions montrent combien cette destination des vitrines est choquante et inappropriée !

    Dominique Feutry

     

  • Alex IIIAddy Bakhtiar possède les deux fleurons du Pont Alexandre III, le "Faust" rive gauche et le "Showcase" rive droite (illustration Le Figaro)

     

    Il est propriétaire d'une quarantaine d'enseignes en France, bars, restaurants, boites de nuit…. On connait les deux établissements du pont Alexandre III, on sait moins qu'il possède aussi le restaurant de l'Opéra Garnier. Dans le Marais, il a fait parler de lui avec le "Jacket's", 20 rue de Picardie. Par trois fois, sur plaintes des riverains, il s'est fait sanctionner par le Tribunal de Police pour tapage nocturne. Notre association s'étant portée partie civile elle a obtenu des dommages-intérêts qui n'étaient toujours pas réglés à ce jour.

    Nous l'avons rencontré sur ses terres, à sa demande, au restaurant "Nanashi" qu'il possède 47 rue Charlot dans le IIIe.

    M. Bakhtiar, de son vrai nom Adrien Samsam Bakhtiari, petit-neveu du premier ministre du Shah d'Iran détrôné en 1979, donne le sentiment d'avoir eu à 49 ans la révélation que ses affaires ne peuvent prospérer dans un milieu urbanisé avec l'hostilité des riverains. Ayant acquis le Théâtre du Renard, 12 rue du Renard dans le IVe, il engagea il y a quatre ans un programme de travaux considérables pour le rendre insonore aux gens qui vivent autour. Il a en même temps renoncé à sa licence IV pour ne conserver qu'une licence "restaurant".

    L'objectif est atteint et en effet, s'il y a eu des craintes exprimées au début de l'affaire, chacun convient aujourd'hui que ce théâtre, devenu lieu de réception pour évènements privés, ne cause aucun trouble de voisinage.

    Bakhtiar intérieur 24 02 16Addy Bakhtiar chez "Nanashi", devant les portions de salades du jour (Photo VlM)

     

    Même approche dans le IIIe sur l'îlot Charlot/Forez/Picadie. Face à l'échec du "Jacket's", Addy Bakhtiar décida de rompre avec son associé pour repenser l'ensemble du rez-de-chaussée qu'il occupe et qui s'étend sur les trois rues. Sous l'enseigne "Nanashi", c'est désormais un bar-restaurant qui propose un "bentô" avec ses plats diététiques ou végétariens pour bobos et hipsters (and others…), à consommer sur place ou à emporter (20 € tout compris). Il comporte une extension communicante qui englobe l'ex "Jacket's", remplacé par un salon de thé avec fabrication des gâteaux en vitrine sous les yeux des passants de la rue du Forez.

    Bakhtiar 24 02 16Addy Bakhtiar, à droite, avec le directeur de son établissement "Nanashi", 20 rue de Picardie (IIIe). On voit ici l'extension "salon de thé" (Photo VlM)

     

    A priori il y a de quoi rassurer dans cette évolution et M. Bakhtiar affirme qu'il n'a aucun autre projet pour le Marais … où il a d'ailleurs choisi d'élire domicile.

    Enfin pour clore notre différent et donner des gages pour l'avenir il a procédé au règlement de l'intégralité des dommages-intérêts qu'il devait à l'association. Il lui reste à notre connaissance à finaliser un litige résiduel avec un riverain. Nous formons le vœu que les deux parties s'entendent prochainement.

     


  • Montmorency 4 façade 25 02 16Façade du 4 rue de Montmorency (IIIe) (photo VlM)

     

    Depuis le début du mois de février 2016, cet immeuble est livré à des travaux qui concernent le rez-de-chaussée et la façade. Selon la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, une demande a été faite pour la réalisation d'une supérette mais la réalité des travaux va bien au-delà du contenu du dossier.

    Les riverains s'en sont émus, constatant qu'aucun panneau d'information, pourtant obligatoire, n'avait été apposé de manière visible sur le chantier. Suite à un contrôle, la Mairie de Paris a entrepris des démarches pour faire cesser les travaux.

    Le chantier est plus vaste qu'il ne parait : il débouche rue du Temple au niveau du 109, sur une devanture de magasin  à l'enseigne " Le Loft du Marais", en travaux elle aussi. Un regard plongeant vers l'intérieur suggère que la supérette dont il est question pourrait déboucher là et s'étaler sur les deux rues.

     

    Temple 109 loft marais 25 02 16109 rue du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

    La Direction de l'Urbanisme nous tient informés. Le cas échéant, un procès-verbal pourrait être dressé et transmis  au Procureur de la République. Les auteurs risquent d'être traduits en correctionnelle. Les affaires d'urbanisme sont graves. Il est navrant que quelques acteurs de la vie économique ne les prennent pas plus au sérieux. Par légèreté ou ignorance mais aussi quelques fois de façon délibérée sur l'air de "pas vu, pas pris".

     

  • A5La bagagerie automatique, 82 rue des Gravilliers (IIIe) (Photo VlM)

     

    Peu de publicité a été faite à ce sujet mais notre quartier parmi trois dans Paris est « doté » de consignes à bagages. Elle se trouve au 82 rue des Gravilliers (IIIe), les autres se situant dans l’espace St. Germain des Prés et au 6 rue des Bernardins (Ve). Une autre est prévue entre la Gare du Nord et la Gare de l’Est

    Comme le dit la publicité « ces consignes d'un genre nouveau, totalement automatisées, sont "réservables" en ligne en quelques clics … à l’aide de votre Smartphone, de votre tablette ou de votre ordinateur… Que ce soit pour une heure ou une journée, que vous soyez touriste, homme ou femme d'affaires et quel que soit le motif de votre passage à Paris, nous vous offrons des espaces de consignes situées en centre-ville et à proximité des gares et des principaux accès aux aéroports (Gare RER, Roissy Bus, Métro…).» Elles sont ouvertes de 8h00 à 22h00.  L’accès de l'espace se fait à l'aide d'un code qui est communiqué aux « loueurs » et changé chaque jour .  «A la confirmation de la réservation vous recevrez également un code qui vous permet d`ouvrir le casier à bagages qui vous a été attribué.»

     A4Intérieur d’une bagagerie automatique

     

    Le fondateur de la start-up dénommée City-Locker dont le siège est au 24 rue Chapon (IIIe) est Jean-François Foncin. Ce dernier qui est spécialisé dans la location saisonnière a compris que lorsque les clients quittaient leur appartement le matin, ils ne savaient que faire de leurs bagages avant de reprendre le soir leur train ou leur avion.

    City-Locker a été choisi pour faire partie des 100 entreprises qui disposeront bientôt du nom de domaine « .paris » et a déjà signé un certain nombre de partenariats avec divers acteurs.

    Nous l’avons bien compris cette activité qui s’installe à l'emplacement de magasins de proximité, comme c'est le cas rue des Gravilliers, accompagne non pas les voyages d’affaires, comme peut le laisser croire la publicité, mais bel et bien les locations saisonnières dont nous avons dénoncé les nuisances. Une industrie qui croit d’une façon exponentielle pour laquelle la réglementation est pauvre, ce qui lui permet d'avoir de beaux jours devant elle confortée par les activités périphériques telles que ces consignes à bagages sans doute plus faciles à installer et à ouvrir que les bagageries dont ont tant besoin les SDF.

    Dominique Feutry

     

  • HalleHôtel de Sens et Marché "de l'Ave Maria" (Propriété SABF)

     

     Si cette photo sur papier albuminé de 26×31 centimètres est insolite, c'est par la présence à deux pas de l'Hôtel de Sens d'une halle de marché qui a priori n'a rien à faire là. Au point d'ailleurs qu'il est légitime de supposer qu'il s'agit d'un montage-photo car il ne reste rien de cet édifice et peu de gens aujourd'hui ont entendu parler de son existence passée.

    Pourtant, le magazine n° 204 de la Société des Amis de la Bibliothèque Forney qui occupe l'Hôtel de Sens, est formel : un marché dit "de l'Ave Maria" en structure métallique a bel et bien été construit sur les plans de l'architecte Auguste Magne, en 1879 …. et détruit en 1905. Il dura donc ce que dure les roses, ce qui explique qu'il ait laissé aussi peu de souvenirs de sa présence.

    La haute cheminée qui apparait au-dessus de l'Hôtel de Sens constitue un repère dans le temps. Elle desservait la "confiturerie St James" qui avait sans complexe élu domicile dans ce monument "renaissance", et dont on sait qu'elle quitta les lieux en 1884. De même, la présence d'une brouette chargée d'outils, d'un tas de sable et de matériaux suggère qu'il s'agit de l'année de fin des travaux du marché, c'est à dire 1879.

     

    Post-scriptum  # 1 :

    D'autre sources font état d'une destruction en 1911. (voir commentaire de Tilia Vesper). Le débat est ouvert …

    Post-scriptum # 2 :

    Notre amie et lectrice Tilia Vesper dans un deuxième commentaire nous rappelle qu'un article intéressant et documenté a été produit par notre confrère "lindependantdu4e" sous la plume d'Emmanuel Delarue. Il analyse une carte postale ancienne et une référence à Danielle Sadych pour parvenir à la conclusion que le marché aurait été détruit … en 1929. Tilia Vesper disait bien que nous avions ouvert la boite de Pandore. Qui voudra bien la refermer ?

    Post-scriptum # 3 :

    "Vergue" dans son  dernier commentaire, pourrait avoir mis tout le monde d'accord :

    Vergue a dit :
    Le marché aurait été partiellement retranché suite à une décision de 1905 pour faire place à une crèche. Il est désaffecté en 1920 et démoli en 1929. J'ai ajouté un post-scriptum à mon billet.
     
     
  • Seabubble

    ALes "seabubbles "qui évolueront peut-être bientôt sur la Seine

     

    La Mairie de Paris s'intéresserait aux « SeaBubbles », des véhicules de 4 personnes qui sont équipées de dérives sous l'habitacle, se lèvent sur des patins appelés "foils" au-dessus de l'eau, dés qu'elles avancent, un peu à la façon des hydroglisseurs.

    Ces machines fonctionnent en partie à l'électricité et à ce titre elles séduisent la Maire de Paris qui a fait savoir qu'elle ne serait pas mécontente que la capitale soit la première ville à en disposer.

    Il est question d'essais avec un prototype dès le mois de juin prochain? Imaginé par un français, Alain Thébault, pour les entreprises de transports comme les VTC, le coût unitaire du "SeaBubble"estimé est de 12 000 €.

    Aller au théâtre, se rendre à un rendez-vous ou visiter ses amis en « roulant » sur la Seine ne serait donc plus une fiction. Mais attention au trafic et à ne pas transposer les embouteillages de nos rues sur la Seine. Car entre les péniches, les bateaux mouche, les hôtels et piscines flottants, les barges amarrées au bord des quais devenus piétions et autres vedettes ….il n'y aura bientôt plus de place sur la Seine !

    Dominique Feutry

     

  • Abribus 20 02 16
    AA
    Sur le dessin, on aperçoit très nettement le pan coupé à l’arrière de l'abribus, qui laisse passer l'air. Sur la photo, au-dessus, l'ouverture a été comblée

     

    Dans un article du 20 mars 2015 nous écrivions à propos des nouveaux abribus, comme ceux installés rue Rambuteau, qu'ils ne faisaient pas l'unanimité, qu'ils étaient "mal abrités, exposés aux 4 vents… et si les usagers  reconnaissent une belle ligne à ce mobilier urbain ils n'en étaient pas moins critiques quant à ses fonctionnalités pratiques… allant jusqu'à regretter les anciens abris qui les protégeaient mieux de la pluie ou du froid. Ils ne comprennent pas notamment pourquoi une partie de la paroi arrière est ouverte ?".

    Pour une fois les usagers ont eu raison de protester, le Conseil de Paris vient de décider d'allouer 300.000 € pour que ces abribus installés par la filiale SOPACT (groupe Jean-Claude Decaux)  soient modifiés et deviennent un véritable endroit qui protège des courants d'air.

    Cet épisode qui n'est pas sans conséquente financière montre une nouvelle fois qu'il est préférable de s'appuyer sur l'avis des usagers plutôt que sur celui résultant d'études poussées, souvent facturées fort cher et dont on voit aujourd'hui les conséquences !

    Dominique Feutry

     

  • A32Chien attaquant un dindon peint par Jean-Baptiste Huet en 1781 (Musée Pouchkine Moscou)

     

    Première rétrospective consacrée à Jean-Baptiste Huet, le musée Cognacq Jay 8 rue Elzévir (IIIe) réussit une prouesse en réunissant plus de 70 tableaux du peintre en provenance surtout de musées français. L'exposition est intitulée "Jean-Baptiste Huet, le plaisir de la nature."

    Jean-Baptiste Huet (1745-1811) n'a  jamais fait l'objet d'une exposition monographique. Formé au sein de sa famille qui compte une lignée d'artistes connus, il se perfectionne auprès d'un élève de François Boucher,  Jean-Baptiste Leprince,  et est influencé par les peintres italiens et flamands. Représentant des pastorales, des bergers, des animaux. Il est reçu académicien en 1769 comme peintre d'animaux et se trouve logé et travaillant au Louvre. Il exposera durant 30 ans au Salon. Ses œuvres servirent comme cartons de tapisserie à la manufacture de Beauvais dont il fut chargé de la réorganisation au même titre que la manufacture des Gobelins.

    Le commentaire de l'exposition par le musée ajoute " Représentatif de ce XVIIIe français serein et quelque peu insouciant, l’art de Huet constitue un formidable hommage à la beauté de la nature, entre rêverie et fascination.  Il reste également associé à la toile de Jouy, pour laquelle il a fourni des modèles encore diffusés aujourd’hui". Nous sont parvenus aussi de nombreux dessins, pastels et sanguines qui reflètent toute la polyvalence de l'artiste.

     A voir absolument.

    Jusqu'au 5 juin 2016 de 10h à 18h du mardi au dimanche.