Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

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    5125835_6_545x460_autocropLa statue de la Vierge a retrouvé sa place à l'angle des rues de Turenne et de  Villardhouin (IIIe) (Photo LB/PhB)

     

    Nous avions attiré l'attention (notre article  du 29 janvier 2013) sur l'émotion  manifestée par les résidents du quartier autour de l'angle formé par les rues de Turenne et de Villardhouin (IIIe) lorsque la statue de la Vierge située dans la niche de l'immeuble avait disparu sans qu'en soient connues les raisons. Nous écrivions " Mais qu’est –elle devenue ? Il est triste de ne plus voir « la jeune fille rieuse et couronnée qui saluait les passants » depuis son piédestal. Est –il prévu de la remettre ou d’en mettre une autre moins fragile ? Elle manque véritablement dans le paysage du quartier…"

    Sans-titre La niche sans sa statue…

     

    Pour certains, la statue avait été volée, d'autres affirmaient qu'elle avait été mise en sécurité voire, pour les plus optimistes, qu'elle avait été envoyée en restauration !

    C'était cette dernière option qui était la bonne car la statue vient de réapparaître dans la niche restée vide durant 4 ans.

    Le bain de jouvence qu'elle a subi est d'importance et son éclat sans doute proche de son état initial le démontre. Il est prévu de bénir la statue dimanche.

    Bravo à l'artiste et à la copropriété pour cette belle restauration.

    Dominique Feutry

     

  • Haudriettes 5 galerie

     

    Il nous arrive régulièrement d'entrer dans un local commercial comme celui-ci pour compatir avec le gérant du comportement incivique des tagueurs et le conseiller sur la démarche à suivre vis à vis de la Mairie de Paris pour faire enlever les graffiti sinistres qui défigurent sa devanture . 

    Cette fois-ci, à notre grande surprise, la personne présente nous apprenait que cette décoration était de leur fait et qu'elle visait à inciter les passants à entrer pour la visite d'une exposition de décors modernes. Des tableaux que nous sommes allés voir et que nous avons jugés d'ailleurs tout à fait dignes d'intérêt.

    Faire l'apologie et la publicité de ces  inscriptions indigentes et des "dégoulis" qui coulent sur les vitres relève de la perversion. Nous avons rappelé à notre interlocuteur, s'il était besoin de le faire, que l'enlèvement des graffiti coûtait chaque années 4 à 5 millions d'€, à la charge naturellement des contribuables. Il faut ajouter que la galerie en question bénéficie des conditions forcément favorables du propriétaire des murs qui n'est autre que le bailleur social RIVP (régie immobilière de la Ville de Paris).

    On marche donc d'une certaine manière sur la tête. Il nous est apparu nécessaire de le dénoncer et d'en aviser les autorités compétentes.

    Tags rupestres

    Ce mode d'expression fait trop d'émules. Ici, les "artistes" se sont rués sur un mur du IVe qui ne leur avait rien fait !  Si les régimes totalitaires ne s'étaient pas approprié l'expression, on n'hésiterait pas à dire qu'il s'agit d'art décadent.

     

  • IMG_1988Le Directeur des Transports et de la Protection du Public de la Préfecture de Police de Paris entouré de son équipe (Photo VlM)

     

     Le Directeur de la Direction des transports et de la protection du public (DTPP) conduisait avec ses équipes,  le 24 septembre et pour la 6ème fois dans cette configuration,  une réunion d’information et d’échanges avec les représentants d’associations d’usagers riverains  et  de syndicats professionnels sur l’activité de ses services. 

    "Vivre le Marais !" et le réseau "Vivre Paris !" y participaient.

    Nous retenons de ces échanges que de gros efforts qualité avec contrôles et certifications sont faits depuis quelque temps et se poursuivront en matière d’accueil, de procédures, d’imprimés, de télé procédures, de formation des équipes et sur le site internet de la direction. 

    Concernant les échanges des problématiques relatives à l’activité des taxis ont été soulevées de même que d’autres concernant un groupement des transports et manutentionnaires et des représentants de syndicats de débit de boissons et boîtes de nuit. 

    Le réseau "Vivre Paris !" dont est membre "Vivre le Marais !" a beaucoup insisté sur la montée de l’alcoolisation et les nuisances sonores notamment nocturnes a été cité en disant que si nos associations n’étaient pas contre les activités nocturnes il fallait appliquer la réglementation et que chacun se respecte. Le Direction de la DTPP a dit que la réglementation rien que la réglementation devait s’appliquer des lors que les autres voies notamment de prévention étaient épuisées. il y aura donc forcément et heureusement encore des fermetures administratives d’établissements irrespectueux.

    Sur le sujet des nuisances sonores le cas du musée Picasso a été cité.

    La question du non-respect des autorisations de terrasses et l’insuffisante verbalisation des contrevenants a été soulevée indiquée par l’association « les Droits du Piéton ». La DTPP a renvoyé le sujet sur la mairie de Paris et la Direction de l’Urbanisme. 

    Des compliments ont été adressés par les participants aux efforts des équipes de l’ensemble des services, notamment le BACN (bureau d’action contre les nuisances) même si des améliorations doivent se poursuivre.

    Fourrière poids lourdsIl existe désormais une fourrière "poids lourds" (Photo VlM)

     

    Un rapport succinct de l’activité 2014 de la  DTPP a été distribué. On peut y lire par exemple que 316 demandes d’ouvertures de nuit ont été traitées et 129 délivrées, qu’il y a eu 592 sanctions administratives dont 230 fermetures de débits de boissons. Nous notons aussi le nombre de 254 729 enlèvements pour stationnement gênant. 

    Dominique Feutry

     

  •    1024px-ParisPedestrianStreetCul-de-sac

    La rue du Trésor (IVe) peu après son réaménagement  

     

     

    Le collectif des riverains de la rue du Trésor (IVe) s’organise et agit face aux dégradations multiples que la habitants subissent (voir notre article du 16 septembre 2015 ).

    Un courrier rédigé par un collectif d'habitants, abondamment distribué dans  le quartier,  a été adressé aux élus (maire d’arrondissement, député, conseiller de l’opposition Vincent Roger, le commissaire central de police du IVe, le sous-directeur du permis de construire et du paysage de la rue de la Direction de l’Urbanisme).

    L’objet de cette missive est l'« Ouverture programmée d’un nouveau restaurant au 10, rue du Trésor »

    Le courrier rappelle combien les habitants de la rue du Trésor ont une longue expérience de la vie en collectivité avec les restaurants implantés dans le secteur, les riverains rappellent tout le travail accompli par le passé avec la Maire de l’époque, Dominique Bertinotti et tous les acteurs concernés, y compris les résidents pour aménager la rue.

    Mais hélàs aujourd'hui force est de constater que les nuisances ne cessent de progresser, au point que certains riverains ont préféré abandonner les lieux. L’extension des terrasses, les empêchements constatés en matière de circulation piétonne dans l’impasse et ses allées parallèles, les dégradations observées sur les espaces verts deviennent de véritables motifs d’inquiétude et de mécontentement pour les habitants. La majorité des accotements sont occupés par les chaises et les tables des restaurants. Le croisement de voitures, de camions de déchargement, de piétons et deux roues incompatibles avec les exigences de sécurité, y est incessant.

     

    20150923_120945Les véhicules stationnent à touche touche sur la seule voie de la chaussée de la rue du Trésor (IVe) (PhotoLM)

     

    Comme toujours dans ces situations, le déséquilibre, entre le temps imparti au sommeil et celui officiellement dévolu à la fête, est patent. Entre la fermeture des restaurants à 2 heures du matin et le passage des camions poubelles ou de nettoyage entre 6 et 7 heures, les résidents peuvent espérer se reposer … dès lors qu’ils ne sont pas dérangés en plein sommeil par des clients avinés.

    Les questions de propreté sont elles aussi soulignées,  plantations jonchées de serviettes en papier, de pots à glace, de notes de restaurant, de mégots de cigarettes qui restent ainsi à la vue des touristes et des résidents jusqu’à l’intervention des agents municipaux en charge des espaces verts.

    Le Marais, avec tous les investissements consentis par les pouvoirs publics et les riverains, d’abord pour le rénover puis pour le maintenir à niveau (mise en place de nouvelles poubelles, augmentation de la fréquence de passage des services de la propreté, ravalement des immeubles …) ne mérite t-il pas bien mieux ?

    Et dès le matin les nuisanecs reprennent de plus belle : symphonie de fûts de bière et de bonbonnes de gaz, dans la journée les odeurs de cuisine envahissent les cages d’escaliers, les musiciens et danseurs de rue prolifèrent. En stationnant, les véhicules de livraison ou de particuliers encombrent la voie qui constitue pourtant le seul moyen pour les pompiers d’accéder aux immeubles.

    Les habitants de la rue du Trésor réclament le droit de vivre en harmonie, comme les autres parisiens, dans un quartier sachant préserver les grands équilibres.

    La mono-activité au cœur de l’impasse est flagrante. L’idée que le phénomène puisse se poursuivre est objectivement absurde, et pour les habitants insupportable.

    Les habitants de la rue du Trésor demandent que les élus de l’arrondissement, de la mairie de Paris et autres personnes concernées prennent la mesure de la situation et agissent en conséquence afin de faire barrage à l’ouverture d’un nouveau restaurant dans la rue du Trésor.

    Ils attendent avce impatience leurs réactions  et ne comptent pas abandonner de si tôt le combat pour défendre leur rue.

     

  • 953040_3_94e8_le-compositeur-francais-henri-dutilleux-a-pHenri Dutilleux (Photo Le Monde)

     

    En ce début de semaine d'automne pluvieux s'est déroulé un événement peu ordinaire au 12 de la rue Saint-Louis-en-l’Isle (IVe).

    Le 1er adjoint à la Maire de Paris en charge de la culture accompagné du Maire du IVe arrondissement  a enlevé le voile de la plaque qui rappelle le lieu où habitait le célèbre musicien Henri Dutilleux qui a composé tant de belles œuvres notamment la musique du Loup du ballet créé par Roland Petit.  La famille, des amis et admirateurs  étaient présents La mémoire de l'épouse de cet immense artiste,  la grande pianiste Geneviève Joy, disparue en 2009, n'a pas été oubliée puisqu'elle figure elle aussi sur la place.

    Dutilleux_png_exact783x587_lLa plaque souvenir (Photo Diapason)

     

    Quelques déclarations émaillées de pluie ont clos cette cérémonie.

    La malheureuse polémique qui s’était développée à ce sujet (voir notre article du 3 décembre 2013) est ainsi balayée, mais il aura fallu près de deux ans, pétition à l’appui, pour mener à bien le vœu voté par le conseil d’arrondissement du IVe. 

    « Les erreurs naissent souvent de certitudes » disait Hélène Grémillon.

     

  • P1080512Balali balalan, sculpture mobile sur bronze (Photo VlM)

     

    Nous avons rencontré l'artiste, qui est aussi architecte-urbaniste. Il y a dans ses œuvres deux  composantes qui ne relèvent pas forcément de la sculpture : le mouvement et le temps.

    Laissons le parler : "l'objet se travaille avec des outils simples, primitifs, familiers, change de couleur avec le ponçage et la patine, se soude sans rechigner. Il brille au soleil, s'oxyde avec le temps. Et il a l'âge du bronze. L’œuvre imaginée est libre de son équilibre. Sa pesanteur s'efface dans un mouvement perpétuel"

    Le nom de la sculpture attise notre curiosité. Pourquoi "Balali, balalan" ? Gilbert Weil : "C'est une petite comptine qui se chante sur deux notes. Balali, balalan, c'est les cloches de Montauban qui sonnent à tout vent et comme les cloches c'est une sculpture qui se balance en oscillant. Une légère poussée met l'anneau en mouvement et fait disparaitre le poids de l'ensemble".

     

    Gilbert Weil

    Galerie Koralewski

    92 rue Quincampoix

    75 003  PARIS

    jusqu'au 26 septembre 2015

    du mardi au samedi de 14h00 à 19h00

     

  •  Fête%20des%20Jardins%202015_texte%20principal

     

    Samedi et dimanche 26 et 27 septembre prochains les jardins seront une nouvelle fois en fête. Le Marais y participe bien entendu.

    Nous listons ci-dessous les visites, découvertes et expositions proposées.

    Des visites guidées seront organisées dans les jardins du Marais avec un départ  Square Louis XIII, le square de la Place des Vosges (IVe) :

    La visite mènera le promeneur aux squares Saint-Gilles, du  Grand Veneur, au jardin des Rosiers-Joseph Migneret, puis aux squares Léopold-AchilleetGeorges-Cainet aujardin Lazare Rachline(le jardin de l’Hôtel Donon). La fin du parcours aura lieu dans le jardin du Musée Carnavalet. Durée environ 2 h. Départ des visites à 11h00 (dimanche uniquement), 14h00 et 15h30.

    Il sera possible de découvrir avec un paysagiste le jardin des Rosiers-Joseph Migneret (IVe) qui a malheureusement beaucoup souffert cet été, faute d’entretien suffisant (voir notre article du 17 juillet 2015). Samedi de 10h00 à 12h00. Rendez-vous dans la cour de la Maison de l’Europe. 

    Le Square du Temple devant la Mairie du IIIe organise durant ces deux jours des ateliers pour enfants. Il en sera ainsi dans le Jardin Anne-Frank, Impasse Berthaud (IIIe) ainsi que pour les adultes avec la découverte des « plantes aromatiques et médicinales » samedi de 15h00 à 18h00. Une exposition « Les plantes et leurs vertus », est annoncée dimanche de 15h00 à 18h00. 

    Le jardin des oiseaux tout proche du marché des Enfants Rouges sera le centre de deux ateliers. L’un sur les thématiques « climats », samedi de 15h00 à 17h00, et l’autre  "Le jardin peint dans toutes les couleurs..." consacré à l’aquarelle, dimanche de 15h00 à 17h00.

     

    ViewmultimediadocumentLe jardin des Combattants de la Nueve , ex jardin de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photo Paris.fr)

     

    L’ex jardin de l’Hôtel de Ville baptisé Jardin des Combattants de la Nueve depuis qu’il est ouvert au public axera ses activités sur les poules d’une part en faisant découvrir le « poulailler pédagogique éco conçu » et donnant d’autre part  des Informations sur la gestion, l’entretien d’un poulailler et  le cycle de vie des poules de 14h00 à 18h00.

    Il est à noter que ce même dimanche sera aussi une journée sans voiture et comme l’écrit sur son site la Mairie de Paris, en référence au « collectif citoyen Paris sans voiture » à l’origine de l’opération, il sera possible «sur les espaces interdits à la circulation de  mettre en place une animation sur les trottoirs et la chaussée et… au sein d’une zone à 20km/h, il est autorisé de s’installer sur les trottoirs mais il est interdit de prendre place sur la chaussée pour les raisons de sécurité.…choisir un trottoir aussi large que pour une installation prévue lors de la Fête de la Musique…». En fait, chacun pourra s’installer où il veut pour s’adonner à  tout ou presque ce qu’il veut…

    Attention que ces manifestations ne se bousculent pas l’une l’autre.

     

  •   8242530990_cdfffcf9f3L'Arc de Triomphe du Carrousel  aux Tuileries

     

     

    En partenariat avec "Vivre le Marais !"

    CULTURE ET PATRIMOINE PARIS – MARAIS

    Vous invite à une nouvelle visite

    Napoléon 1er bâtisseur : le Paris impérial

    Jeudi 22 octobre (durée au moins 2 heures)

    Rendez-vous à 14h15 à la sortie du métro Tuileries 

     

    Notre guide, Sylvain Solustri, nous rappellera que les grands travaux d’Haussmann, un demi-siècle après le 1er Empire, ont fait oublier que Napoléon Consul puis Empereur, s’intéressa de très près à notre capitale et la dota d’un grand nombre de créations techniques et monumentales : réseau des égouts, approvisionnement en eau, nouveaux cimetières mais surtout de nombreux édifices, lieux de pouvoir et de prestige.

    C’est un parcours qui nous conduira, dans les reflets de la gloire impériale, au travers de la « première capitale de l’univers » (ce sont ses propres mots), de la rue de Rivoli à la Madeleine en passant par quelques beaux hôtels particuliers.

    Merci de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 01 42 72 61 41 et de prévoir une participation de 10 euros par personne pour les adhérents de Culture et Patrimoine et de 12 euros pour les non adhérents.  Si vous ne recevez pas de réponse, venez directement, vous serez néanmoins les bienvenus.

     

  •   Sans-titreLa galerie de Psychée (Michel 1er Corneille, 1660), un des joyaux de l'Hôtel Amelot de Bisseul, dit des Ambassadeurs de Hollande (Photo VlM)

     

    Dimanche 20 septembre deuxième Journée européenne du patrimoine, "La Cinq" a diffusé en début de soirée un documentaire intitulé « Le Marais, un trésor à découvrir ».

    Si l’accent a pu être mis sur les merveilles de notre quartier et son évolution au cours des dernières décennies avec des références historiques intéressantes et un "zoom" sur l’Hôtel des Ambassadeurs de Hollande enfin en cours de restauration (voir nos différents articles dont celui du 18 mars 2015),  les journalistes ont à notre sens trop insisté sur certains aspects du Marais qui en occultaient d’autres tout aussi importants et touchant plus particulièrement les riverains.

    Ainsi rien n’a été dit sur la malpropreté récurrente liée à une sur fréquentation, sur les nuisances nocturnes, la montée de l’alcoolisation notamment, avec les questions de santé liées qui sont un réel problème.

    En voulant montrer un aspect par trop festif du quartier, les journalistes souvent soucieux pourtant de ne relater que la vérité sont tombés dans le piège du reportage « vendeur », donnant ainsi aux téléspectateurs une vision parcellaire et tronquée de nos deux arrondissements. Dommage et regrettable pourrait-on dire, alors que ce genre d’émission  pourrait alerter davantage sur les difficultés quotidiennes et réelles rencontrées par nombre d’habitants. Heureusement que notre association, comme d’autres y pallient, mais nos journalistes du dimanche ont préféré nous ignorer, car il ne s’agit pas d’un oubli…Nous n’aurions pourtant pas entaché leur émission mais au contraire elle s'en serait trouvée enrichie et donc plus complète et plus objective…

    Fort de nos nombreux adhérents, sommes-nous craints à ce point ?

    Dominique Feutry

     

  •  A2Un premier calicot vient d'être installé rue Vieille du Temple (IIIe) face au jardin du Musée Picasso (Photo VlM)

     

    Comme nous l'annoncions (voir notre article du 11 août 2015), la tension monte chez les riverains face aux excès et aux abus du musée Picasso.

    Ils dénoncent la montée des nuisances notamment sonores et lumineuses qu'ils subissent de jour comme de nuit et qui n'ont pas cessé ces derniers temps.

    Face à l’indifférence des commanditaires de toutes ces fêtes, un premier calicot vient de fleurir à la fenêtre d'un immeuble faisant face au jardin du musée. Il fait d'ailleurs pendant avec une banderole dénonçant l'autorisation donnée par la Mairie de Paris,contre l'avis du Maire d' arrondissement,  pour l'installation d'un bar restaurant sur le toit d'un bâtiment voisin (nos articles des 14 avril et 22 mai 2015) ajoutant au désarroi des habitants et de tout un quartier.

     

    Les riverains n'ont pas à subir les conséquences indirectes de la course aux recettes destinées à équilibrer le budget de fonctionnement du musée.

    Dominique Feutry