Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  •    A0Bancs et pots de bois d'un nouveau type au pied de la Poste rue Pastourelle (IIIe) (Photo VlM)

     

    Voilà une réalisation intéressante et réussie presque surprenante…

    De jolis bancs et pots en bois dans lesquels des plantes ont été repiquées décorent l'angle formé par les bâtiments de la Poste de la rue des Archives, côté rue Pastourelle (IIIe).

    Une belle réalisation qui nous l'espérons sera pérenne et respectée et ne donnera pas lieu à des rassemblements nocturnes de fêtards qui viendraient perturber le sommeil des résidents !

    Dominique Feutry

     

  • Carnavalet 18 09 15Musée Carnavalet. Façade principale sur jardin, 16 rue des Francs-Bourgeois (Photo VlM)

     

     Nous l'attendions depuis longtemps, la restauration de la cour d'honneur du musée Carnavalet. C'est chose faite et accomplie ; la direction du musée l'annonce dans un communiqué de presse que nous avons le plaisir de vous transmettre. Consultez le à loisir en répondant d'abord à ce quizz : d'où vient ce nom de "Carnavalet". Si vous l'ignorez, ce qui n'a rien de honteux, vous trouverez la réponse dans la description qui est faite de ce haut lieu du Marais, qui tout comme la place des Vosges, porte l'empreinte de la marquise de Sévigné.

    Gérard Simonet

     

    Carnavalet cour d'honneur 18 09 15La cour d'honneur restaurée. En contrejour, la statue de Louis XIV (Photo  VlM)

     

    Consultez le dossier de la restauration de la cour d'honneur de l'Hôtel Carnavalet

     

  • IMG_1979L'échelle de pompier déployée à la nuit tombante pour enlever les restes du corbeau en pierre fragilisé (Photo BC)  

     

    Hier, policiers et pompiers s’activaient au niveau du 8 rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe), à la suite de la chute spectaculaire d’une très grosse pierre qui s’est désolidarisée du corbeau où elle se trouvait.

    Délimitation d'une zone de sécurité, échelle… les moyens nécessaires ont été déployés rapidement.

     

    IMG_1976La pierre de plusieurs kilos tombée du corbeau après sa chute (Photo BC)

     

    Heureusement aucun passant ne se trouvait à cet endroit. 

      IMG_1975Périmètre de sécurité délimité par les policiers avant l'arrivée des pompiers (Photo BC) 

      

    Un riverain que nous remercions, adhérent à notre association, nous a fait parvenir quelques photos que nous publions.

    Dominique Feutry

     

  • BostonLa ville de Boston a gagné : elle s'est sagement désistée de sa candidature aux Jeux Olympiques de 2024 !

     

    Dans un article intitulé « Euro, JO, Expo universelle: la très ruineuse course des villes aux grands événements », Le Monde daté du 15 septembre commente à sa manière le lancement officiel de la compétition qui aboutira à la  désignation de la ville gagnante pour organiser les Jeux de 2024. Alors que Boston et Toronto ont retiré leur candidature, le journal cite les  exemples de Los Angeles, Barcelone, Pékin et Londres pour pointer du doigt les dépassements considérables constatés in fine par rapport aux budgets prévisionnels estimés à l’origine. Sotchi détenant la palme avec un coût initial multiplié par près de 5 à l’arrivée !

    Comme nous l’avons déjà expliqué dans plusieurs articles de notre blog (7 novembre 2014, 13 et 23 février 2015, 28 juillet 2015), une ville comme Paris ne peut se permettre d’accueillir de grands événements compte tenu de sa configuration, la concentration de ses habitations, la densité déjà très élevée des touristes en temps ordinaire et des nuisances multiples que l’afflux de visiteurs va engendrer. Quant aux infrastructures, aux rénovations et aux équipements qui auront été réalisés, leur utilisation post jeux n’est pas évidente. Certains prétendent que réalisés pour l’essentiel en banlieue, ces investissements vont obliger les plus modestes à devoir se déplacer plus loin encore en périphérie de la capitale.

    Le Marais de son côté a-t-il intérêt à ce que de telles grandes manifestations soient organisées ? Nous répondons « non », car sa sur fréquentation va empirer et les retombées économiques annoncées souvent sur des fondements insuffisamment étayés ne sont pas réellement prouvées. Des études « académiques » très fouillées fondées sur la mesure des retombées réelles pour les villes qui ont connu ces événements montrent en revanche que l’impact économique est très modeste quand il n’est pas négatif ! En regard, l’État, la Région et la Ville ont-ils les moyens de leurs ambitions et le contribuable déjà pas mal ponctionné ne va-t-il pas être mis à nouveau à contribution pour un bénéfice à démontrer, sinon tout relatif, nonobstant les coûts induits par les questions de sécurité, de pollution et bien d'autres ?   

    En d’autres termes, est-il alors raisonnable de vouloir organiser à Paris les JO, l’Exposition Universelle ou d’autres manifestations de même  ampleur. Cela  ne fait-il pas trop ?

    Dans ces conditions, les opinions évoluant,  nos élus ne devraient-ils pas prendre le pouls populaire et organiser en premier lieu un référendum, à l’image d’autres villes candidates aux JO ?    

     

  • Paris Marais rue du trésor 2 © Nicolas JacquetLa rue du Trésor (IVe) alors encore intacte (Photo Marais secret et insolite)

     

    La rue du Trésor (IVe) qui faisait la fierté de ses habitants, de la Maire d’arrondissement à l’origine de son aménagement actuel et de tout un quartier, subit peu à peu les dégradations constatées malheureusement  dans bien des endroits du Marais et de la capitale. 

    Non seulement l’entretien n’est plus à la hauteur du lieu et de son agencement si particuliers avec une végétation luxuriante qui demande quelques soins, mais les terrasses de la plupart des bars et restaurants qui la longent sont en débordement constant sur le périmètre alloué. Certaines allant jusqu'à empiéter sur les parties plantées. Le trottoir a été annexé purement et simplement. N’oublions pas non plus les nuisances sonores de jour comme de nuit accentuées  par les musiques de groupes non autorisés qui s’installent pour  distraire consommateurs et passants dans un brouhaha insupportable.

    Est-ce là la rançon d’avoir laissé croître une  mono activité au détriment d’activités diversifiées et plus équilibrées… ?

    Et que dire de la saleté qui s’installe. Une photographie que nous reproduisons ci-dessous illustre à elle seule le phénomène.

      20150913_182842L'entrée de la rue du Trésor aujourd'hui : un mini dépôt d'ordures, une partie de la végétation ayant disparu (Photo LM)

     

    N’ayons pas peur des mots, nos rues sont de plus en plus outragées et la passivité dont font preuve ceux dont la fonction est pourtant d’empêcher cette dérive est consternante. La rue Rambuteau, autre exemple, refaite à grands frais l’an passé est devenue « dégoûtante », certaines parties des trottoirs sont encrassées et « graisseuses »,  des pots non autorisés et inadaptés installés par des commerçants fleurissent ici ou là, des branches d’arbres sont cassées et plusieurs grilles en métal à leur pied défoncées quand certains potelets sont sectionnés … 

    N’y a-t-il pas lieu à concentrer une partie des dépenses de la ville à corriger ces évolutions  inquiétantes  qui vont crescendo plutôt que de les consacrer à l’opération dite « budget participatif » (notre article du 4 septembre), les  projets retenus risquant de subir le même sort que les aménagements mentionnés ci-dessus ? 

    Les habitants sont  inquiets, ils n’acceptent plus de subir cette montée des nuisances, une régression rampante. Ils  ne resteront certainement pas muets et inactifs.   

    Dominique Feutry  

     

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    Pdf_cmjn_a5-7427fAffiche des Journées européennes du patrimoine 2015

     

    Cette année, comme nous l’indiquions dans notre article du 26 août 2015, les journées européennes du patrimoine auront lieu les 19 et 20 septembre prochains. Une occasion de découvrir des lieux qui habituellement sont fermés au public.

    Nous recommandons pour cette édition quelques sites d’exception du Marais ou tout proches.

    Le premier site où il faut se rendre est la Galerie dorée de l’Hôtel de Toulouse, siège de la Banque de France (notre article du 31 janvier 2013), une pure merveille dont une lourde restauration vient juste de s’achever (réservation au 01 42 92 26 33 ou 01 42 92 21 71).

    Les Archives Nationales, 60 rue des Francs Bourgeois IIIe, exposent des exemplaires des décors préservés de l'Hôtel  Voyer d'Argenson en cours de réinstallation dans leur nouveau cadre, l'Hôtel de Rohan. Intitulée «Renaissance d'un chef d’œuvre »", cette courte exposition (jusqu’au  20 septembre) est à voir absolument, elle révèle au public une partie des décors qui se trouvaient en caisses jusqu'à peu.

    Très différente est la Bibliothèque des Amis de l’Instruction Publique, 54 rue de Turenne (IIIe) avec son ambiance XIXe si particulière (voir notre article du 9 juin 2014). Ouverte seulement le 19 septembre de 14h00 à 18h00, une inscription préalable est nécessaire au 01 42 71 03 43.

     

    L'échauguette de l'Hôtel de Lamoignon 24 rue Pavée (IVe) (Photo VlM) 

     

    De son côté la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris installée dans l’Hôtel de Lamoignon 24, rue Pavée (IIIe) (notre article du 6 mars 2013) permettra à cet occasion de faire découvrir ses poutres peintes, le plan peint de  Fédor Hoffbauer, l'intérieur de l'échauguette et le pavillon d’Angoulême où se trouvent les gisants de Diane de France et de Charles d’Angoulême.

    La caserne des pompiers du 9 rue Sévigné (IVe) ouvre ses portes et offre aux visiteurs les belles perspectives de l’Hôtel Bouthillier de Chavigny (voir article du 9 juillet 2015).

    Nous en saurions trop insister aussi sur la visite de la Cour administrative d’appel de Paris abritée dans l’Hôtel de Beauvais 68 rue François Miron (IVe) construit par Antoine le Pautre,  inauguré par Louis XIV en 1660 et dans lequel a séjourné Mozart. L’inscription se faiten appelant le 01 58 28 90 00.

      

    Intérieur de l'Hôtel de Beauvais 68 rue François Miron (IVe) (Photo LBM)

     

    Originale aussi est la Maison du Pastel 20 rue Rambuteau (IIIe) qui organise des visites commentées sur l’histoire d’une « institution » qui a pignon sur rue depuis 1720. Un film est même prévu pour expliquer la fabrication des pastels. Réservation au 06 22 92 06 16.

    Notez que le Crédit Municipal innove à cette occasion en proposant  un jeu de piste avec de nombreux lots,  un stand de l'association "Le Rucher de Ma Tante" (voir notre article du 8 novembre 2012) autour d'ateliers et la dégustation de miel des ruches du toit de l’établissement, ainsi qu'une  exposition sur les grandes étapes de la construction de l'institution avec projection d'un film  dans la salle des ventes. Il sera possible aussi de faire expertiser gratuitement vos bijoux par des commissaires-priseurs.

    La Bibliothèque Forney située dans l'Hôtel de Sens, 1 rue du Figueir (IVe) profite de ces journées pour organiser une grande braderie de livres.  

     

    Dominique Feutry

     

  • Picardie jacket's 04 12 13Le Jacket's, rue de Picardie (IIIe) (Photo VlM)

     

    Déjà condamnés une première fois pour tapage nocturne avec fermeture administrative, puis une deuxième fois pour les mêmes raisons à sa réouverture, les dirigeants du Jacket's étaient convoqués pour une troisième fois ce 11 septembre 2015 devant le Tribunal de Police de Paris pour une nouvelle récidive.

    L'association représentée par son président Dominique Feutry a assuré la défense des riverains face au comportement irresponsable de celui qui est pourtant considéré comme "le champion de la nuit parisienne".  Il a des intérêts dans une quinzaine d'établissements dont le luxueux "Showcase" du pont Alexandre III rive droite et le "Faust" rive gauche, avec la bénédiction de la Mairie de Paris qui lui en a confié la gestion…

     

    AddyAdrien Samsam Bakhtiari – dit Addy Bakhtiar –

     

    Le Tribunal n'a pas été tendre à son égard : il écope de 450 € d'amende et 3.000 € de dommages-intérêts pour les plaignants, dont notre association qui s'était portée partie civile.

    Il reste à obtenir le règlement de cette condamnation. M. Bakhtiar ne nous a pas habitués, malgré ses moyens, à obtempérer sur première et simple demande…

    Il apparait à l'occasion de cette nouvelle affaire de tapage nocturne que les situations rentrent dans l'ordre quand le Maire et le Commissaire Central d'arrondissement conjuguent leurs efforts pour venir en aide aux riverains et faire dresser procès-verbal. Nos expériences montrent que le Tribunal est de son côté particulièrement attentif au respect de la tranquillité des citoyens et ne supporte pas qu'il y ait récidive.

     

  • AssocAvec l'aimable autorisation du dessinateur Alain Trez

     

    Dans un article du 15 juin 2015, nous avons qualifié de "tonneau des Danaïdes" les subventions dont la Mairie de Paris nourrit les associations ; celles qu'on peut qualifier "d'institutionnelles" car elles ont un rôle social indiscutable mais aussi celles, et elles sont nombreuses, dont l'utilité ne saute pas aux yeux car les raisons du privilège dont elles bénéficient, souvent d'ordre électoraliste, sont inconnues du grand public.

    Par souci louable de transparence, l’État publiait le 17 juillet 2006 un décret n° 2006-887 qui fait obligation aux villes de plus de 3.500 habitants de communiquer sur Internet la liste nominative des subventions versées chaque année aux associations. La Mairie de Paris s'y est pliée. Jusqu'à cette année 2015…. où l'information s'avère désormais introuvable.

    Notre association en a saisi le Préfet de Paris Île-de-France. Le Bureau des affaires juridiques nous informait le 28 août que Mme Hidalgo avait été rappelée à l'ordre, en ces termes :

    "Je vous informe qu'à la suite de votre saisine du 17 août dernier, j'ai saisi Madame la maire de Paris de la difficulté que vous rencontrez dans l'accès en ligne à la liste des associations ayant bénéficié d'une subvention de la part de la municipalité et lui ai demandé de se mettre en conformité avec la réglementation qui prévoit que cette liste doit être publiée.
    Cordialement.
    Préfecture de Paris et d'Ile-de-France
    Mission des affaires juridiques
    Bureau du contrôle de légalité et du contentieux".

    On attend de voir si la Maire obtempère.

    Indépendamment de cette obligation de publication, l'ordre du jour des conseils de Paris qui se tiennent chaque mois fournissait le détail des subventions dont l'attribution est soumise au vote. A plusieurs reprises nous avons signalé à nos lecteurs ces ordres du jour en dénonçant l'avalanche des subventions, qui pèsent sur nos impôts.

    Nous découvrons aujourd'hui une autre manipulation : les propositions de subventions sont maintenant regroupées et en somme traitées "à la pelle". Exemples extraits du conseil de Paris des 29-30 juin et 1er juillet 2015 DJS 19 : Subventions 35.900 euros à 14 associations sportives locales du 19e – ou bien  2015 DDEEES 126 : Subventions 2.000.000 d'euros et convention avec divers organismes pour la création d'espaces de coworking étudiants – entrepreneurs).

    Nous dénonçons ces tentatives d'enfumage qui ne font qu'accentuer notre suspicion et nous répétons que le chiffre estimé de 350 à 400 Millions d'€ de subventions par an aux associations doit être revu et sensiblement réduit. Nous attendons des candidats aux prochaines élections régionales qu'ils prennent des engagements écrits dans ce sens.

    Jean-Claude Théodart

     

  •   IMG_1970Le concept store de l'Hôtel "Les Bains", 2 rue du Bourg l'Abbé (IIIe) (Photo VlM)

     

    La plupart des hôtels de luxe disposent de vitrines ou de boutiques situées à l’intérieur de leurs  locaux et proposent ainsi à leurs clients  produits de beauté, bijoux, alcools, vêtements, gadgets ou autres productions locales. 

    Avec l’installation d’un hôtel de standing appelé simplement « Les Bains » à l’emplacement même des célèbres  "Bains Douches" 7 rue du Bourg l'Abbé (IIIe) (lire notre article du 24 mars 2015), les propriétaires innovent une nouvelle fois dans cette rue.

    Ils viennent d’ouvrir un magasin, un « concept store »,  face à l’Hôtel au n° 2 de la rue où il est possible d’acheter toutes sortes d’objets (vide-poches, bagues, assiettes, linge de maison, vêtements…) siglés d’une tête de Bacchus qui est devenue l’emblème de la maison.

    La restauration de ce magasin occupé autrefois par un grossiste en bonneterie est exemplaire. Elle parait minimaliste alors que les travaux plutôt longs ont été réalisés en profondeur. Simplement le maître mot était de maintenir l’esprit des lieux avec une tonalité moderne soulignée par l'utilisation de bois naturel. La gageure a été réussie. La qualité de la remise en état de l’escalier XIXème traduit à elle seule tout le soin apporté par les différents corps de métiers qui sont intervenus. La longue façade peinte de couleur noire, très  sobre, s’insère dans la paysage de la rue qui prend petit à petit un nouveau visage, il est même question d’y élargir les trottoirs. 

    Un lieu à redécouvrir.

    Dominique Feutry

     

  •   Video_surveillanceCaméra de vidéo surveillance 

     

    Le prochain Conseil de Paris va débattre du sujet de l’installation de nouvelles caméras dans les rues de la capitale. Il y a trois ans (voir nos articles des 20 octobre 2012 et 22 mai 2013), lors du lancement du Plan de Vidéo Protection de Paris (PVPP), 1.144 d’entre elles ont été déployées. Il pourrait donc être décidé  d’installer prochainement 165 caméras supplémentaires.

    A la suite de la proposition conjointe de la mairie et de la préfecture de police, certains quartiers dénommés zones de sécurité prioritaires (ZSP), notamment dans les XVe – XVIIe et XXe arrondissements,  accueilleront  une bonne partie des nouvelles caméras. Mais le quartier des Halles par exemple, dans le cadre de sa rénovation, sera doté de 15 nouvelles caméras. Bien entendu ce maillage est indépendant  de celui qu'envisagerait la RATP si elle équipait ses bus de caméras embarquées (voir notre article du 11 avril 2015).

    Le Marais compte aujourd'hui 72 caméras (24 pour le IIIe et 48 pour le IVe), il est prévu d’en ajouter 3 sur chacun des deux arrondissements. Une proportion en deçà de la moyenne constatée par arrondissement qui est de 65 en incluant les probables nouvelles caméras.

     

    VideoprotectionbPanneau de la Préfecture de police annonçant que l'espace est sous vidéoprotection

     

    Les controverses n’ont pas manqué lors du lancement du PVPP et le renforcement annoncé ranime déjà les querelles de ceux qui considèrent qu’il s’agit d’un système cher à l’efficacité non démontrée.

    Outre la vidéo verbalisation, les caméras restent un bon moyen de lutter contre la délinquance, elles ont permis en effet d’attraper des contrevenants. Elles pourraient aussi avoir un usage élargi puisqu’il est question de les faire participer à la lutte contre la pollution de l’air en contrôlant  les rues à circulation interdite ou réduite.

    Alors pensons à notre sécurité et évitons les polémiques assez vaines lorsque l’on sait par exemple que Londres dispose de 75.000 caméras de surveillance quand Paris n’en comptera bientôt que 1.310. 

    Il y a loin de la coupe aux lèvres. 

    Dominique Feutry