Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  •   B2La terrasse du restaurant "Le Jules" avec chaises et tables, le matin du 7 juin 2015 (Photo VlM)

     

    Nous avons rapporté sur notre blog les péripéties entre l'administration du Carreau du Temple et les riverains au sujet des perturbations engendrées par l'établissement depuis son ouverture qui a provoqué un regain d'agitation du quartier. (voir nos articles des 12 novembre 2014 et 15 avril 2015). Ainsi les bars et restaurants avec terrasses se sont multipliés, ce que les habitants dénoncent du fait notamment du bruit occasionné le soir et la nuit (pour lequel de nombreux calicots émaillent les fenêtres des immeubles proches).

    Une charte de « bonne conduite » a bien été signée par les exploitants mais un des commerces, « Le Jules » installé dans le Carreau du Temple même, est l'objet de toute l'attention des riverains car il a demandé à bénéficier d'une terrasse, la terrasse de trop pour ces derniers. Celle-ci a en effet été refusée mais fait l'objet d'une seconde demande à la Direction de l'Urbanisme. Pourtant, sans attendre, et donc en toute illégalité et sans vergogne, les responsables du restaurant viennent néanmoins d'installer 12 tables et 36 chaises en terrasse … Une façon de forcer la main ou de s'affranchir des règlements.

    Le Parisien vient de le relater dans ses colonnes par le menu détail.

    Les projecteurs se tournent donc de plus en plus vers ce lieu du Haut Marais qui devient symptomatique de la multiplication des terrasses et des nuisances qu'elles provoquent lorsqu'elles ne sont pas maîtrisées.

    Les riverains n'ont pas tardé à réagir. Dans une lettre datée du 8 juin, adressée au Maire du IIIe par le collectif du Carreau du Temple et à toutes les autorités de la Ville, ils dénoncent ce qu'ils qualifient d'illégalités et se plaignent des nuisances dont ils se considèrent les victimes. Plus que jamais, cette affaire du "Jules" empoisonne la vie du quartier, la classe politique doit prendre désormais ses responsabilités et en tirer les leçons. 

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     L'affiche de l'édition 2015 des "Rendez-vous aux Jardins"

     

    La manifestation "Les Rendez-vous aux jardins 2015" se déroule du 5 au 7 juin avec pour thème « La promenade au jardin ». Trois jours où les jardins sont en fête et comme lors des éditions passées de nombreuses animations sont prévues. Les passionnés de jardins auront le choix entre le Jardin des Plantes, le Jardin du musée Guillemet, celui de la Bibliothèque Nationale de France ou même le jardin de Matignon.

    Dans le Marais les Archives nationales (voir notre article du 17 mai 2015) participent à la manifestation, une façon de découvrir et de comprendre comment a été conçu le réaménagement des jardins des Archives Nationales qui ont fait l'objet d'un réaménagement paysager au sein du quadrilatère formé autour des hôtels des princes de Rohan-Soubise.

    Nous reproduisons ci-dessous un des commentaires rédigés par les organisateurs de la manifestation.

    "Il est un espace de jeu et d’imagination, un territoire d’aventures et d’émotions. Lieu d’apprentissage nécessitant d’être cultivé, le jardin participe ainsi à l’épanouissement de l’enfant, au développement de sa connaissance et de son ouverture au monde. Pour la plupart d’entre nous, le jardin est également propice à l’évocation de souvenirs d’enfance : réminiscence du jardin des grands-parents ou d’un séjour à la campagne, souvenirs de jardin public, découverte des odeurs des fleurs et du goût"

     

  • B1Un trio jouant rue Vieille du Temple le 4 juin 2015 (Photo VlM)

     

    Ce jeudi 4 juin, la rue Vieille du Temple (IIIe et IVe) attirait une foule de jeunes, les uns affairés à se faire photographier dans un studio éphémère à l’angle formé avec la rue de Francs Bourgeois (IVe), d’autres allant prendre livraison un peu plus haut de jeunes charmes à planter, pendant que les plus mélomanes écoutaient un trio de musique classique se produisant non loin de là, des buffets étant installés sur la rue interdite en partie à la circulation.

     

    B2La rue Vieille du Temple barrée par des charmes à la hauteur de la rue Barbette (Photo VlM)

     

    Mais quelles étaient les raisons de cette effervescence et de ces animations bon enfant ? 

    En réalité il s’agissait d’une soirée shopping, dédiée aux hommes, organisée de 18h00 à 22h00 avec une cinquantaine de commerces  de la rue par le magazine GQ. Les invités pouvaient ainsi profiter de réductions sur leurs achats. 

    Un pari relayé sur les réseaux sociaux qui à l’évidence est une réussite.

     

  • Pollution-et-course-a-piedDes gobelets à la volée jetés à terre

     

    Face à la montée de la consommation de cafés à emporter, des sénateurs berlinois proposent d’appliquer une taxe "de 10 à 20 centimes" sur chaque café vendu afin de pallier la problématique des gobelets qui jonchent les rues et qui sont devenus avec les cartons à pizzas (qui seraient taxés eux aussi) une réelle plaie pour la ville.  

    Les estimations portent à 280 millions le nombre de gobelets et tasses jetables vendues chaque année dont une part importante ne finit pas dans les poubelles…

    Les pollueurs, c’est-à-dire les commerçants, supporteraient cette taxe qui risque fort d’être répercutée sur les consommateurs qui ne changeraient sûrement pas leurs habitudes. En revanche la ville aurait ainsi une rentrée fiscale non négligeable de 56 millions € par an, ce qui donnerait des moyens accrus pour améliorer la propreté, mener des campagnes de sensibilisation  et disposer de davantage d’agents pour verbaliser … 

     

    Crédits photo : Mairie de Paris

    Affiche de la dernière campagne de prévention de la Mairie de Paris en faveur de la propreté   

     

    On peut même se demander si cette initiative ne risque pas d'agir comme un catalyseur du comportement incivique. On a affaire ici, c'est vrai, à des allemands …. Avec des français, dont l'esprit frondeur est connu, sachant que le traitement des déchets est frappé d'une taxe ad-hoc nos compatriotes se sentiraient autorisés à se débarrasser de l'objet encombrant en le jetant sur la chaussée sans aucune vergogne.

    L’idée n’est pas nouvelle, toutefois, puisque le "Grenelle de l’Environnement" avait imaginé une "taxe pique-nique", vite enterrée, de 0,90 € par kilo de vaisselle jetable (4 milliards de gobelets sont utilisés en France chaque année).

    Celle-ci mériterait d’être ressortie des cartons car Paris, et d’autres villes, rencontrent  les mêmes problèmes  qu’à Berlin (canettes, verres  et tasses jetables, mégots, bouteilles et verre cassée …). Ce n'est pas en effet, même si elle est louable, la campagne annonçant une amende de 35 € à tout contrevenant  en train de jeter à terre une canette ou une boîte de pizza et de surcroît pris sur le fait qui va enrayer ce type d'incivilité, sachant qu'il n'y aura comme d'habitude personne pour les constater.

    Il ne pourrait plus nous être opposé, comme souvent, que les moyens manquent pour améliorer la propreté, sa prévention et celle de l’alcoolisme. Sauf que, on peut prendre les paris, cette manne aurait tôt fait de combler d'autres déficits sans aucun rapport avec le sujet qui nous occupe.

    Car chacun le sait, la Ville de Paris cherche des recettes supplémentaires. Alors, pourquoi pas, qu’elle ose comme Berlin  taxer les pollueurs ! Et que l’on ne nous dise pas qu’une telle décision risquerait de désavantager Paris dans cette soi-disant course-compétition entre grandes villes de vouloir figurer au  premier rang des destinations pour les fêtes nocturnes…

    Dominique Feutry

     

  • AteuilLes Serres d'Auteuil

     

    Dans un article de notre blog du 10 février 2011, nous écrivions à propos de l'éventualité de l'extension de Roland Garros sur les Serres d' Auteuil: "Parce que la FFT veut construire un court de tennis de 7.000 places et que pour cela une partie des serres historiques, les "serres chaudes", serait sacrifiée." et le 4 mars 2013 nous ajoutions: "Sacrifier ces magnifiques constructions de verre et de métal au ton bleuté qui s’élèvent majestueusement dans ce paysage protégé est, il est vrai, osé." …

    En effet un coup d'arrêt venait alors d'être donné par la justice. Nous pensions que celui-ci constituait un exemple à méditer pour nos élus qui ne pouvaient pas s'exempter de l'avis des riverains et des défenseurs de l'environnement en ce qui concerne notamment les espaces verts et les constructions remarquables qui émaillent nos quartiers.

    Malheureusement l'impensable s'est produit depuis lors puisque le Premier Ministre a tranché en faveur de l'extension de Roland Garros sur les Serres d'Auteuil au prétexte que "l'enquête publique achevée en novembre a conclu sans ambiguïté à un avis favorable au projet qui est en parfaite cohérence et complémentarité avec les activités du jardin botanique" !

    C'est aberrant mais le mercantilisme l'a emporté. Même la ministre de l’Écologie, pourtant prompte à se battre, a laissé faire. Quant à la Maire  de Paris favorable à cette solution son budget souffrira moins que si la solution de l'extension  au moyen d'une dalle recouvrant la bretelle d’accès à l'A13 avait été choisie.

    C'est un revers qui laissera des traces au sein de la majorité municipale, les Verts ne voulaient pas que soient sacrifiées les Serres  d'Auteuil  ! Si la partie semble finie et les recours difficiles cet exemple  nous éclaire en ce sens que nous ne devons jamais lâcher prise face à des décisions qui pour une question de "gros sous" avec comme alibi la candidature aux JO de 2024. Toutefois Alexandre Gady le président de la Société pour le Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF) a déclaré qu'il intenterait un recours auprès du tribunal administratif lorsque les demandes de permis de construire seraient déposées.

    il est navrant que de telles raisons mises en avant puissent conduire à détruire ces témoins de notre histoire alors que nous devons au contraire les protéger afin de pouvoir les transmettre dans les meilleures conditions possibles aux générations futures. Nous sommes montrés du doigt par l'Icomos, le conseil de l'Unesco qui œuvre à la conservation des monuments et sites historiques, qui a jugé que le site était "gravement menacé dans son intégrité paysagère et botanique" et a appelé la Mairie de Paris et la Fédération Française de Tennis à abandonner le projet.

    Il faut souligner à cette occasion l'égoïsme de Paris, une fois de plus, et sa voracité à attirer les projets, au détriment d'autres sites qui sont mieux adaptés et pour qui un catalyseur de développement économique est justifié. Rappelons que Paris est lauréate des gay-games de 2018, et qu'elle postule pour les Jeux Olympiques de 2024 et l'Exposition Universelle de 2025…

    En l’occurrence, Versailles était et reste candidate en offrant à Roland-Garros un cadre prestigieux sans que l'espace lui soit compté. Paris s'acharne à vouloir tout absorber dans un périmètre minuscule équivalent à un "cercle" de 5 kilomètres de rayon. Au risque d'exploser. Paris et ses dirigeants sont comme la grenouille de La Fontaine qui courait après la gloire en voulant se faire aussi grosse que le bœuf …

    Dominique Feutry

     

  • Affiche tapis d'orient 07 04 13   Affichettes 06 03 13 ret

     Ces affiches illicites, que les riverains n'hésitent pas à enlever eux-mêmes (photos VlM)

     

    Qu'il s'agisse de ces grandes affiches cartonnées que les marchands de tapis affectionnent et qu'ils mettent en place certains week-ends sur tout ce qui ressemble à un poteau ou un potelet, ou des affichettes à franges particulièrement disgracieuses, qui tapissent les descentes d'eau, nous avons affaire à des publicités interdites par le "règlement de la publicité et des enseignes de la Ville de Paris".

    Une nouvelle fois nous avons tiré la sonnette d'alarme dans un article du 15 mai 2015.

    Le commissaire central du IIIe nous a avisés qu'il avait contacté la cabinet du Maire de l'arrondissement afin qu'il saisisse la "Direction de la Prévention et de la Protection" (DPP) sur ce  problème récurrent lié à la prolifération de ce type de publicité sauvage car le contrôle du respect du règlement municipal est exercé par les agents de cette direction dont le responsable est Matthieu Clouzeau, Mairie de Paris, 1 place Baudoyer – 75 004 – Paris – Il appartient en effet à cette unité de la Mairie de Paris de prendre le sujet en charge et d'intervenir dès qu'il y aura lieu de le faire.

    Sans attendre les effets de cette intervention auprès des commerçants indélicats, des habitants se sont pris par la main et n'ont pas hésité à retirer eux-mêmes des affiches. Leur geste est compréhensible si les pouvoirs publics restent inertes mais l'idéal serait tout de même que le travail soit fait par ceux dont c'est la mission.

     


  • Sans-titre
    Une devanture en cours d'aménagement, 3 rue des Rosiers (IVe), en décalage avec le style de  de l'immeuble et la rue (Photo EP)

     

    Voilà une devanture en cours de création au 3 rue des Rosiers (IVe) qui, si elle semble de qualité, ne s’intègre pas dans le style architectural de l'immeuble dont elle fait partie ni dans la rue concernée dans un secteur régi par le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais.

    Il est important en effet de respecter une certaine unité, ce qui n'est pas le cas en l'occurrence.

    Aussi avons-nous saisi la Sous-Direction du permis de construire et du paysage de la rue de la Direction de l'Urbanisme afin de savoir si cet aménagement a bien été autorisé ?

    Le 3 juin, les travaux sont finis. Une camionnette immatriculée dans un pays d'Europe de l'Est s'affaire encore devant l'immeuble. Le résultat de ces travaux expédiés pendant le week-end est affligeant. L'esthétique de l'immeuble et par voie de conséquence celle de la rue sont tristement affectées par cet ouvrage.

    On peut en juger sur cette nouvelle photo qui focalise l'attention sur la jonction entre le pilastre de l'immeuble et la nouvelle devanture. Cette réalisation est d'autant plus choquante que de l'autre côté de la porte d'entrée de l'immeuble une devanture conforme aux exigences du Marais est en place depuis des années à l'enseigne du "Loir dans la théière".

     

    Rosiers 3 devanture 03 06 15Vue du rez-de-chaussée. (photo VlM. cliquez gauche pour agrandir).

     

    On peut dire sans hésiter beaucoup qu'on a affaire à un véritable sabotage du Marais, auquel la Ville ne devrait pas rester insensible.

     

    Postscriptum

    Un riverain vient gentiment de nous communiquer une photo de la devanture précédente. A chacun de juger … Qu'en pensent les habitants/copropriétaires de l'immeuble ?

    Mobalpa

     

  • PhotoVue des échafaudages récemment installés dans la cour d'honneur de l'Hôtel des Ambassadeurs de Hollande 47 rue Vieille du Temple (IVe) (Photo VlM)

     

    Enfin ! Après avoir subi les outrages du temps, avoir été souillé  par des affiches sauvages, des travaux sont engagés pour remettre  en état ce joyau du XVIIème siècle qu'est l’Hôtel Amelot de Bisseuil,  dit Hôtel des Ambassadeurs de Hollande. Nous l'annoncions il y a peu (notre article du 18 mars 2015), des échafaudages viennent d'être installés dans la cour d'honneur.

    Le panneau obligatoire apposé, qui annonce et décrit les travaux entrepris, fait état d'un ravalement qui devrait gommer l'aspect très noir et si triste des bâtiments, notamment la façade sur rue, la plus visible (voir nos articles des 17 mai et 18 décembre 2014). A l'occasion, les pierres dégradées seront remplacées, les huisseries seront restaurées et repeintes mais par une fine couche de peinture sans enduit comme le précise l'autorisation délivrée par le Préfet de Région (car il s'agit ici d'un bâtiment classé "monument historique"), cela afin de ne pas abîmer le portail exceptionnel de l'édifice.

    Les amoureux du Marais ne peuvent que se réjouir de voir cette campagne de travaux engagée.

    Dominique Feutry

     

  • AUne affiche illicite recouverte d’affichettes, ordures illicites et stationnement illicite d'un deux roues le 31 mai au matin à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) (Photo VlM)

     

    Lorsque nous disons que la saleté attire la saleté ou bien que les affiches sauvages attirent d’autres affiches et les tags d’autres tags, la photo publiée dans cet article, prise à l’angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) dimanche 31 mai à 9H50, nous en donne une parfaite illustration !

    Que dire ? 

    Tout d’abord que les marchands de tapis auraient tort de ne pas inonder le quartier pour une vente au 113 de Turennes (avec un « s » ?) puisqu’ils réitèrent sans vergogne, aux mêmes endroits, alors que nous l’avions dénoncée,  leur campagne d’affichage  sauvage  (voir notre article du 6 octobre 2014). Il y a d’ailleurs fort à parier qu’ils n’ont été nullement inquiétés et cela même dans les autres secteurs où ils ont sévi (voir nos articles des 09 avril 2013, 22 mars et 25 mai  2015).

     

    A1Un exemplaire, rue du Temple (IIIe) des affiches qui ont littéralement inondé le Haut Marais les 30 et 31 mai (Photo VlM)

     

    Le paroxysme de cet affichage est résumé sur la photo où l’on voit une nouvelle poubelle publique vide mais entourée de sacs d’ordures qu’une personne indélicate (ou plusieurs) a déposé là voyant une affiche sauvage fixée par des ficelles à un potelet. Affiche sauvage elle-même couverte d’autres affichettes….Enfin pour compléter la liste, on aperçoit une vespa stationnée tout à côté alors que ce n’est pas autorisé ! 

    Voilà un  « joli » concentré d’interdits qui illustre, faut-il le rappeler, la montée des incivilités, de l’égoïsme et du laisser-faire.

    A quoi bon alors s’égosiller dans ces conditions si chacun ignore l’autre et si ceux chargés de faire appliquer le règlement ne font rien pour qu’il soit respecté ?

    Navrant ! 

    Dominique Feutry

     

  • ACadenas accrochés au parapet du Pont de l'Archevêché (IVe)

     

    Dans un article du 18 septembre 2014, nous indiquions les dangers que représentaient les cadenas d'amour accrochés aux parapets des ponts pour las sécurité des passants. Nous précisions que non seulement le Pont de Arts était concerné mais aussi des passerelles du canal Saint-Martin, d'autres ponts et pour notre quartier le Pont de l'Archevêché (IVe) derrière Notre Dame qui attiraient aussi ces curieuses décorations qui  enlaidissent et dégradent le patrimoine souligne la Maire de Paris!

    Dès le 1er juin,  il vient d'être décidé par le 1er Adjoint à la Mairie de Paris de mettre fin, comme dans d'autres capitales, à cette mode curieuse.

    Le million de cadenas pesant près de 45 tonnes du Pont des Arts sera enlevé, ce qui nécessitera une semaine de travail. De protections vitrées seront définitivement installées par la suite pour empêcher tout nouvel accrochage.

    Le problème est que les aficionados du cadenas et ceux qui les vendent vont mettre en œuvre leur pratique sur d’autre ponts car pour l'instant il semble que seul le Pont des Arts soit concerné par cette mesure. Or il faudrait interdire de poser des cadenas sur tous les ponts. Si les amoureux s'en offusquent, il s'agit d'une mesure de bon sens qui évite un grave accident. Une grille du Pont des Arts ne s'était-elle pas déjà détachée sous le poids des cadenas?  Nous attendons que les autres ponts concernés subissent bientôt le même sort.