Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  • Rode
    Henri RODE (années 50 ?)

    Auteur de plusieurs romans, recueils de nouvelles et de poèmes, dont
    Mortsexe, qui a été salué comme un chef-d’œuvre par la critique, avec de longs silences consacrés au journalisme et au cinéma. Il fut
    salué comme «l’un des meilleurs écrivains provençaux», avec ses romans Les
    Passionnés modestes (1953), Alarmande (1953), ou Couche-toi
    sans pudeur (1958). Il va ensuite se tourner vers
    la poésie et être consacré comme l’un des plus grands poètes de son temps.

     

     

    Dans le cadre de nos accords avec l'association "Histoire du IIIe", qui assure la promotion du patrimoine historique du IIIe (mais aussi du IVe), vous êtes invités à une conférence qui aura lieu à la Maison des Associations du IIIe, 5 rue Pérée (derrière la mairie) :

     

    Le mercredi 20 février 2013 à 19h00 précises

    par M. Didier MANSUY

    qui vous présentera

    Henri RODE (1917-2004)


    Il fut l'ami de Jouhandeau, Breton, Cocteau, Aragon … et de toutes les grandes figures du cinéma …. Il vécut et mourut rue Notre-Dame de Nazareth (IIIe)

     

    Introduction par Jacky MORELLE, présidente de l'association "Histoire du IIIe". A l'issue de la conférence, des raffraichissements sont offerts.

    La participation est gratuite pour les membres de "Vivre le Marais !", sur simple déclaration de votre part.

    Venez nombreux !

    Gérard SIMONET

     

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    General electric buildingBuilding General Electric New-York, photo David Shankbone

     

    General Electric, conglomérat américain dont les activités couvrent des domaines aussi variés que la production d'électricité, les réacteurs d'avions, l'électroménager, le matériel médical, la finance, l'immobilier et la chaine télé NBC, représente une capitalisation boursière de 48 Milliards de USD pour un chiffre d'affaires de 150 Milliards de USD.

    Archives 66 façade 08 12 12Immeuble "Nouvelles Galeries" 66 rue des Archives (IIIe)fin XIXème siècle

    En 2007, sa filiale "real estate" (immobilier) IPBM achetait pour 144 Millions d'€ les immeubles Galeries Lafayette de la rue des Archives dans le IIIe. La surface est considérable : 22.500 m² qui s'étendent de la rue des Archives, numéros 64 et 66, jusqu'au 5 de la rue Charlot, par dessus la ruelle Sourdis. Les façades portent encore la marque de leur dernier locataire, la société d'intermédiation commerciale "LaSer Cofinoga", qui a quitté les lieux voici plus d'un an.

    Sourdis ruelle 28 01 13Bâtiments du 5 rue Charlot, côté ruelle Sourdis

     

    Surprise : le géant General Electric, via sa filiale immobilière IPBM, vient de déposer une demande de permis de construire auprès de la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris pour une vaste restructuration de son ensemble immobilier ET la réalisation d'une CRECHE de 40 berceaux qui occuperait le rez-de-chaussée sur ruelle Sourdis d'un de ses batiments (dossier PC-075-103-12-V1036)

    On se demande évidemment quelle mouche l'a piqué et quel serait le statut de cet équipement.

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, nous dit qu'il est prématuré de s'en préoccuper. On peut cependant deviner ce qui se concocte à la lumière des informations officielles de la Mairie de Paris. Dans sa délibération du 31 décembre 2012, le Conseil de Paris approuvait le PSMV révisé du Marais. On trouve en page 17 du texte la mention d'une crèche qui doit être créée par la Ville au 64-66 rue des Archives (IIIe). Il ne fait aucun doute qu'il s'agit du même objet.

    A défaut de confirmation, on en conclut à la probabilité qu'un arrangement ait été trouvé avec le Maire du IIIe pour que General Electric restructure ses batiments en vue de les louer en réservant à la mairie la jouissance (ou la propriété) d'un espace de plain-pied pour l'installation d'une crèche.

    La démarche serait adroite de la part du Maire pour autant, ce qui est vraisemblable, qu'on ait encore besoin de crèches dans le IIIe après qu'il y en ait eu plusieurs de construites. Ajoutons que l'emplacement de cette crèche serait bien adapté, loin de tout trafic automobile. Il faut rappeler que AIRPARIF met très sérieusement en garde contre la pollution de l'air aux dioxydes d'azote et aux microparticules cancérigènes, en recommandant l'éloignement des personnes à risque (et singulièrement les enfants en bas-âge) à 40 mètres au moins de toute circulation automobile. Dans le cas présent, une crèche lovée le long de la ruelle fermée Sourdis semble présenter les meilleures garanties possibles.

    Il reste à ouvrir les paris sur l'issue de l'affaire. Notre analyse a le mérite en tout cas de l'intelligibilité. Nous attendons que M. Aidenbaum veuille bien nous en dévoiler tous les aspects.

    Gérard Simonet

     

    Post scriptum du 1er février 2013 : Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe, nous répond :

     

    Monsieur  le Président, cher Gérard Simonet,

    J’ai
    lu avec intérêt votre article mis en ligne le 29 janvier sur le site
    Internet de « Vivre le Marais !», concernant le projet de crèche au sein
    de l’ensemble de bureaux, acquis par le groupe General Electric au
    64-66, rue des Archives, donnant également sur la ruelle Sourdis. Je tiens à vous apporter, ainsi qu’à vos lecteurs- au travers d’une diffusion sur votre site–  les précisions suivantes :

    En préambule, oui, il y a encore un besoin de places de crèches dans le 3ème
    arrondissement, comme c’est le cas à l’échelle de Paris et de tout le
    pays d’ailleurs. C’est la raison pour laquelle, avec ma première
    adjointe chargée de ce secteur Camille Montacié, et la Mairie de Paris,
    nous travaillons constamment au développement de l’offre de places de
    berceaux pour les familles du 3ème. Comme
    vous le relevez vous-même, cet emplacement serait assez idéal, car
    protégé de la circulation automobile et de la pollution.

    Je
    ne souhaitais pas communiquer largement sur ce projet avant qu’il ne
    soit totalement bouclé, mais je peux d’ores et déjà vous dire que le
    principe d’une crèche au sein de l’ensemble de bureaux est acté, et ce
    n’est pas par hasard : lorsque j’ai rencontré les représentants de
    General Electric à propos de cet immeuble, c’est moi qui leur ai demandé
    d’y intégrer une crèche de 40 berceaux, demande qu’ils ont acceptée.
    Nous pouvons tous nous en réjouir pour le 3ème et ses familles !

    Naturellement, nous informerons plus en détail les habitants au fur et à mesure de l’avancée de l’opération.

    Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

     Pierre Aidenbaum,

    Maire du 3ème arrondissement de Paris

     

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    519461_un-camion-transportant-les-nouvelles-cloches-de-notre-dame-traverse-la-place-de-l-etoile-a-paris-le-31-janvier-2013Les camions transportant les nouvelles cloches de Notre-Dame

     

    Comme nous l’annoncions dans notre article du 21 novembre dernier, à l’occasion des festivités organisées pour le 850e anniversaire de Notre Dame, il a été décidé de changer une partie des cloches de la vénérable cathédrale afin de restituer l’ensemble, tel qui existait avant sa destruction, à la fin du XVIIIe siècle. Il faut savoir que 100 000 cloches ont été fondues à la Révolution pour fabriquer de la monnaie et des canons.

    Les 9 nouveaux carillons sont arrivés hier, 31 janvier à Paris, sur des camions escortés par des motards, de la Porte Maillot à Notre Dame où elles ont été accueillies par leurs « sœurs » en place sonnant à toute volée.

    L’ensemble pèse tout de même la bagatelle de plus de 23 tonnes. La plus grosse cloche (6 tonnes et 2 m de diamètre) fondue à Asten en Hollande sera installée à un endroit de la Tour Sud qu‘avait prévu Viollet-Le-Duc ! Elle rejoindra le Grand Bourdon, vieux de 330 ans, qui reste en service et que chacun s’accorde à dire qu’il est un des plus beaux d’Europe. Les 8 autres cloches ont été fabriquées en France, à Villedieu- Les-Poêles, l’ancienne capitale de la dinanderie dans le Manche, dans un four du XIXe siècle. Elles ont nécessité un an de travail. Elles sonneront dans la Tour Nord.

    Il est prévu qu’elles entrent en fonction en sonnant pour la première fois dans la Tour Nord où elles seront installées le dimanche des Rameaux. Rendez-vous donc le 23 mars prochain aux amateurs qui souhaiteront entendre pour la première fois l’ensemble campanaire tel qu’il tintait au XVIIIe siècle.

    Dominique Feutry

     

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    Eclairage de la façade de l'Hôtel de Ville de Paris pour la Nuit Blanche

     

    Un arrêté du Ministre du Développement Durable vient de réglementer l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels. Il entrera en application le 01 juillet prochain. Ainsi les éclairages de façades de bâtiments non résidentiels devront être éteints au plus tard à une heure du matin et ceux des magasins aussi. En tout état de cause pour ces derniers, les lumières devront cesser de les éclairer une heure après la fin de leur occupation. Le texte s’applique également aux locaux à usage professionnel (bureaux, ateliers et usines) qui devront voir leur éclairage intérieur éteint une heure au plus tard après la fin de leur occupation.

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    Angle rues des Archives et des Francs Bourgeois


    A contrario, les lampes des commerces pourront être allumées à partir de 7 heures du matin ou une heure avant le démarrage de l’activité si celle-ci est plus matinale. Les Préfets pourront délivrer des dérogations soit en fonction de la période de l’année (veille de jours fériés chômés ou illuminations de Noël), soit lors d’événements exceptionnels, soit « dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente ». La liste de ces zones est établie par le Préfet après avis d’un certain nombre d’instances. Ce texte complète le décret de juillet 2012 qui imposait l’extinction des enseignes lumineuses des commerçants entre une heure et six heures du matin, mais il ne s’appliquait qu’aux nouvelles enseignes, les autres devant se mettre en conformité en juillet 2018 au plus tard. Bien entendu tout éclairage qui touche la conservation des biens n’est pas concerné.

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    Le quartier de La Défense de nuit


    Nous avons souligné dans un article très récent (26 janvier 2013), combien l’éclairage public représentait une poste de dépenses élevée pour les communes et pour Paris en particulier. Cette décision vient donc à propos, elle concerne tout à chacun. En effet, elle permet de diminuer les dépenses d’énergie inutiles dues par exemple au salarié qui quitte son bureau sans éteindre la lumière ou à la personne chargée du nettoyage qui laisse les lampes allumées comme signe distinctif des bureaux où elle a effectué le ménage. Combien de tours de bureaux restaient de ce fait entièrement illuminées toute la nuit. Le décret met fin à cette pratique. De même les façades des monuments devraient pour un certain nombre d’entre elles ne plus être éclairées, passé une heure du matin, sauf dérogation.

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    Etablissement ouvert tard la nuit rue des archives

    C’est sur ce dernier point qu’il nous appartient d’être vigilant. Car si le but est bien de réduire les nuisances lumineuses (ce que certains appellent pollution lumineuse) et de diminuer le montant de la consommation d’énergie, la réglementation doit s’appliquer à tous et nécessiter une surveillance ad hoc. Qu’en est-il sur ce point ? Le décret ne dit rien et le Ministre ne s’est pas exprimé à ce titre. Il faudra pourtant des moyens, le civisme des uns et des autres ne suffira pas à lui seul. Notre quartier est concerné au premier chef. Il sera vraisemblablement classé dans l’un des critères définis plus haut pour bénéficier d’une dérogation. Le nombre d’établissements concourant à la réputation de lieu de fête du Marais qui ferment leurs portes à une heure du matin est limité. Peu d'entre eux participeront à la réduction de la facture énergétique et à celle de la pollution lumineuse. Nous risquons donc de ne pas bénéficier, sinon très partiellement, des effets de cette nouvelle réglementation. Une autre façon de montrer que le Marais est une zone à part, et qu'il peut dans certains cas, déroger aux lois et réglements.

    Dominique Feutry

     

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    Entrée de l'immeuble où se trouve le théâtre des Muses 117, rue Vieille du Temple (IIIe)

             

    Il existe au 6 de la rue de Saintonge ou au 117 de la rue Vieille du Temple, car le bâtiment possède deux entrées, un petit théâtre, classé monument historique depuis 1972, qui a été construit en 1796 sous le Directoire. Appelé le théâtre des Muses ou théâtre du boudoir des Muses, il présente plusieurs particularités. D’abord il est rare, puisqu’il est directoire, une période où peu de théâtres ont été construits. Ensuite, sa conception est intéressante car il est de forme circulaire avec des galeries où les spectateurs sont debout pour regarder le spectacle. Il semblerait que ce théâtre appelé aussi théâtre du Boudoir des Muses ait été fermé en 1807 sur ordre de Napoléon car « les dames qui s’y exhibaient auraient été de mœurs trop légères… ».

    Mais personne n’est certain de cette explication. Il est vrai que Napoléon, méfiant et souhaitant avant tout faire régner l’ordre, faisait surveiller les théâtres, ce que le Préfet Dubois et son ministre de tutelle Fouché se sont employé à appliquer avec zèle. Le Ministre de la Police n’écrivit-il pas que « Dans la succession des partis qui se sont tour à tour disputé le pouvoir, le théâtre a souvent retenti d’injures gratuites pour les vaincus et de lâches et de flatteries pour les vainqueurs. Le gouvernement actuel abjure et dédaigne les ressources des factions ; il ne veut rien pour elles et fera tout pour la République. Que tous les Français se rallient à cette volonté, et que les théâtres en secondent l’influence. (…) ».

    Boudoir-des-musesPhotographie ancienne du théâtre des Muses

    Excepté ces quelques éléments, nous savons peu de choses sur ce théâtre. Il aurait été « redécouvert » en 1965 au fond de la cour dans les bâtiments qui jusqu’à la Révolution abritaient le Couvent des Filles du Calvaire. Le Maire du IIIe, interrogé sur ce sujet, affirme que son propriétaire actuel, le photographe canadien connu, Grégory Colbert avait respecté ce lieu. La presse a parlé de cet endroit lorsque fin 2009, le bâtiment avait été occupé plusieurs semaines par la Mission Squat Médecins du Monde. Mais là s’arrête les maigres informations que nous possédons. Il serait intéressant de disposer de davantage d’éléments sur cet endroit, son état exact, ce qu’il pourrait devenir ? Il est dommage, même si Paris ne manque pas de théâtres et même s’il s’agit d’une propriété privée qu’il ne soit pas possible de le visiter faute de le faire revivre. Peut-être que certains de nos lecteurs pourront nous donner davantage de renseignements au sujet de ce petit monument caché ?

    Dominique Feutry

     

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    Entrée de la Banque de France, rue Radziwill (Ier)

    Récemment j’ai eu l’occasion de visiter les locaux historiques du siège de la Banque de France au 31, rue Croix des Petits Champs (Ier) à deux pas de la Place des Victoires. Il s'agit d'une  chance et je souhaite partager ce que j'ai pu apprendre au sujet de ce patrimoine assez exceptionnel dont l'accès est difficile pour des raisons évidentes de sécurité.  

    On ne sait pas toujours que l’ensemble est formé de bâtiments construits au fil du temps en fonction des besoins de l’Institut d’Emission et qu’il comprend une ancienne et grande demeure, celle de l’Hôtel de Toulouse, témoignage des fastes passés. L’immeuble s’appelait à l’origine l’Hôtel de le La Vrillière du nom du secrétaire d’Etat qui le fit construire en 1640 par François Mansart dont ce fut la première réalisation d’importance. L’idée du propriétaire était notamment de pouvoir y abriter sa riche collection de peintures essentiellement italiennes. Pour ce faire le célèbre architecte conçut une longue et large galerie (40 m de long, 6,5 m de large et 8 m de haut) sur le modèle de celle qui existait au Palais Farnèse et qui servit d’exemple pour la galerie des Glaces à Versailles ou celle d’Apollon au Louvre. Le plafond est peint à la fresque par François Perrier qui fut assistant de Simon Vouet et professeur de Charles Le Brun. On lui doit la décoration du Cabinet des Muses de l’Hôtel Lambert (IVe). Quant aux murs, ils sont recouverts de 10 toiles prestigieuses exécutées en autres par Pierre de Cortone, Le Guerchin et Nicolas Poussin.

     

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    La Galerie Dorée

    Passé aux mains d’un Fermier des Postes, l’Hôtel est acheté en 1713 par le Comte de Toulouse, un des fils naturel de Louis XIV et de Madame de Montespan. L’Hôtel prend alors son nom, toujours actuel, d’Hôtel de Toulouse et restera dans cette famille jusqu’à la Révolution. Il fait procéder à des aménagements par l’architecte Robert de Cotte. Sont installés des lambris dorés aux sculptures extrêmement abondantes de pur style Régence. Elles sont exécutées par François Antoine Vassé qui travailla pour le château de Rambouillet. Les travaux dureront 5 ans. Elles sont toujours en place et classées depuis 1926. Il faudrait des journées entières d’observation pour s’imprégner de l’ensemble des représentations sculptées représentées avec une minutie impressionnante et qui abondent sur les panneaux très vastes ouvragés sur toute leur surface. Les objets d’art et de nombreuses œuvres achetés par le duc de Penthièvre, fils du Comte de Toulouse, viennent compléter les collections. Lorsque ce dernier s’éteint en 1793, la propriété est saisie et les œuvres dispersées dans des musées notamment en province.

     Bdf5Détail des lambris

    La Banque de France déménage de la place des Victoires pour s’y installer en 1810, 7 ans après que Napoléon Bonaparte lui ait donné le monopole d’émission des billets. L’hôtel de Toulouse mal entretenu qui abrita un temps l’Imprimerie Nationale ne sera restauré qu’en 1865, année où est décidé un important programme de réhabilitation de la Galerie Dorée car la voûte est en passe de s’effondrer tant les désordres qu’elle présente sont importants. Il faudra 5 ans de travaux. La copie peinte sur une toile à l’identique de la fresque de Perrier sera appliquée sur la fausse voûte reconstituée et que l’on peut admirer aujourd’hui. De même les 10 grands tableaux transférés dans les grands musées de province seront copiés et remis dans leur emplacement dans les boiseries. Cette grande galerie sert désormais pour des réceptions, des grandes réunions internationales, elle fut aussi utilisée un temps pour faire passer les concours d’entrée des cadres de la Banque…

    Bdf20Meubles et tapisserie

    D'autres salons et bureaux renferment de belles pièces de mobilier français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ainsi que des tapisseries, des porcelaines, des tapis et des peintures, certaines ont été exécutées par des artistes de renom comme Fragonard ou Boucher.

     

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    Jardin intérieur de la Banque de France

    Bien entendu la Banque de France est dépositaire de l’histoire et de la préservation des lieux qu’elle occupe, de sa propre histoire aussi puisqu’ elle a investi ce groupe d'immeubles (dont elle a augmenté la surface au XIXe siècle) depuis plus de 200 ans. Mais elle reste aussi une institution et un acteur importants dans le paysage économique français, une entreprise et un lieu de travail. Elle est à la fois institut d’émission, garant de la stabilité monétaire au sein de l’Euro système, garant de la sécurité des moyens de paiement, superviseur des établissements de crédit et d’assurance. Elle gère les réserves de change de la France (or et devises) et traite le surendettement des particuliers. Au–delà de ce rappel, pouvoir visiter la Banque de France est un "must". En y pénétrant, nous sommes plongés au sein même de l’un des prestigieux palais de la République si caractéristiques des lieux de pouvoir de notre pays. Il est possible de téléphoner longtemps à l’avance pour obtenir l’autorisation de visiter les lieux le samedi matin. Sinon, il reste les journées du patrimoine, mais la file d’attente est longue.

    Dominique Feutry

     

  • AnticStore-Medium-Ref-6527Magnifique éventail écaille et plumes de la Maison  Duvelleroy (vers 1900)

     

    A quelques encablures du Marais, au N° 2 du boulevard de Strasbourg, se trouve un rare atelier/ musée subventionné par la Ville de Paris connu le plus souvent des seuls connaisseurs et curieux. Il s’agit de la Maison Hoguet, dernier producteur spécialisé en France d’éventails haut de gamme. Les historiens s’accordent à penser que l’éventail est apparu sur les rives du Nil, il y a des milliers d’années. Les égyptiens s’en servaient pour éloigner les insectes et s’éventer. Sorte d’écran, cet accessoire est utilisé aussi en Chine, en Inde, en Mésopotamie et en Grèce puis à Rome où il devient un accessoire de mode féminine.

    L’éventail le plus ancien connu qui existe encore aujourd’hui se trouve en Chine, il date du VIIe siècle avant notre ère. Le Japon acquiert l’instrument dans les années 700. C’est dans ce pays qu’est inventé le « Sensu » c’est-à-dire l’éventail pliant. La légende voudrait que le fonctionnement des ailes de la chauve-souris ait inspiré l’artisan qui a mis au point le procédé. L’éventail arrivera en Europe au XVIe siècle par l’intermédiaire des portugais qui le ramenèrent du Japon et en firent commerce. Mis à l’honneur par les reines Elisabeth et Catherine de Médicis dans leur cour respective, c’est Colbert qui instituera la corporation des éventaillistes en 1678, au détriment des doreurs sur cuir et des merciers qui en assuraient la fabrication.

    Savoirfaire2
    Différentes étapes de fabrication  d'un éventail

    Pour être reçu maître, les étapes sont longues car produire un éventail est complexe, cela nécessite de nombreuses opérations et exige une solide expérience. L’éventail connaît un fort développement dans les grands pays européens mais reste un objet aristocratique reproduisant des tableaux connus sur ses feuilles montées sur écaille, ivoire, bois précieux ou nacre. Mais l’éventail se démocratise et devient accessible aux classes moyennes grâce à des procédés de fabrication plus « industriels » du fait de l’arrivée de nouvelles techniques (moule à plisser, pochoirs, impressions …). Si la Révolutions donne un coup d’arrêt, l’éventail réapparaît sous le règne de Louis Philippe où les productions du XVIIIe siècle sont copiées. 409_eventail

    Eventail français "Les saltimbanques "1760

    La période la plus faste sera celle du Second Empire qui voit réapparaître notamment les éventails à plumes et les éventails publicitaires (ils avaient servis de vecteur de propagande lors de la Révolution) qui sont produits en grande série. La France est alors le principal producteur en Europe avec l’Espagne. Deux maisons se détachent dans cette activité, Alexandre et Duvelleroy. Il faut signaler que des peintres connus ont exercé leur art sur des éventails, tels par exemple Renoir ou Maurice Denis. N’oublions pas aussi de mentionner dans ce rapide résumé l’invention du langage des éventails mis au point par des marchands pour accroître leur chiffre d’affaires. On apprend ainsi que le fait de faire tournoyer un éventail dans sa main gauche signifie « nous sommes surveillés », si on le place près du cœur alors cela veut dire « tu as gagné mon amour »…

    Epb0210a                                       Eventail publicitaire pour Cinzano

    Soyons donc très prudents si nous utilisons un éventail lors des chaleurs de l’été. Même si nous apercevons dans ces moments particuliers quelques éventails, ils ne sont plus à la mode et sont peu utilisés de nos jours. Seules l’Espagne, la Chine et l’Inde ont maintenu une production de masse. Nous ne saurions trop vous conseiller de vous rendre à l’atelier/musée Hauguet qui maintient cet artisanat en fabriquant, en réparant et en exposant des éventails exceptionnels, La collection comprend près de mille pièces. Les heures d’ouverture pour admirer les objets sont les lundis, mardis et mercredis de 14h00 à 18h00.

    Dominique Feutry

     

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    400px-Rue_de_Turenne_ancien_emplacement_statue_de_la_viergeNiche sans sa Vierge depuis juin 2011 à l'angle des rues de Turenne et Villehardouin (IIIe)

    Lorsque nous avons rédigé un article sur Marseille devenue en 2013 la capitale européenne de la culture (article du 5 janvier 2013), nous avons donné certaines caractéristiques concernant la ville sans citer parmi bien d’autres celle qui attire rapidement l’œil du touriste que parcourt les rues, à savoir la présence de nombreuses statues religieuses, le plus souvent représentant la Vierge dans des niches aménagées à cet effet dans les immeubles. Une sorte de multiplication à l’infini de la grande statue de Notre Dame de la Garde honorée par tous les habitants et les marseillais de cœur de toutes les religions. J’ai d’ailleurs eu le privilège de pénétrer à l’intérieur même de la Bonne Mère par l’escalier que cache sa robe et admirer, au travers de ses yeux, l’immense et unique panorama de Marseille et de ses environs.

    Si je parle de cette particularité de Marseille, c’est parce que nous la retrouvons de façon moins marquée dans d’autres villes, notamment à Paris. La seule différence est qu’à Paris les niches sont très souvent vides, la Révolution est passée par là, alors qu’à Marseille les statues sont toujours dans leur habitacle, même si elle a pu être remplacée au cours du temps. Sur la Rive Droite de la Seine les plus nombreuses sont dans le IIe arrondissement. On en trouve en effet face à Notre Dame des Victoires en face de l’église du même nom, rue Notre Dame de la Recouvrance, les femmes enceintes venaient la prier, ou rue Saint Sauveur à l’emplacement d’une église du même nom disparue.

    450px-Rue_Turenne-_Virgin_Statue           La même niche avec sa statue de la Vierge

    Le Marais a aussi ses statues de la Vierge. L’une d’elles, assez récente, est située au coin de la rue Aubriot et de la rue Sainte Croix de la Bretonnerie, on peut y lire d’ailleurs une mention inscrite « Ecce Mater Tua », ce qui veut dire Voici la Mère. Elle a été placée à cet endroit en 1936 par les Amis du Vieux Paris.

    Nous voudrions par contre attitrer l’attention sur une Vierge qui, jusqu’en juin 2011, trônait dans une jolie niche du XVIIIe, à l’angle des rues de Turenne et de Villehardouin. Malheureusement depuis le ravalement de l’immeuble durant l’été 2011, le logement de « Notre Dame de la rue de Turenne » reste désespérément vide. D’après le peu de renseignements que nous possédons, il s’avère que la copropriété a profité de ces travaux pour faire restaurer la statue, semble t-il  en plâtre, classée à l’ISMH et dont ce n’était pas la première remise en état.

    143907Statue en terre cuite à l'angle des rues Aubriot et Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe)

    Mais qu’est –elle devenue ? Il est triste de ne plus voir « la jeune fille rieuse et couronnée qui saluait les passants » depuis son pied d’estale. Est –il prévu de la remettre ou d’en mettre une autre moins fragile ? Elle manque véritablement dans le paysage du quartier.

    Il est important que ces maigres témoignages du passé subsistent et que chacun s’emploie, lorsqu’il le peut, à ne pas les laisser disparaître trop facilement. Il est possible que l’un de nos lecteurs ait une réponse pour expliquer les raisons soit d’une attente qui nous apparaît longue, soit d’une véritable disparition. Mais alors qu’est devenue la Vierge de la rue de Turenne et où se trouve-t-elle ?

    Dominique Feutry

     


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    Couverture du document officiel du réglement des terrasses de le Ville de Paris (disponible sur Internet)

     

    La Mairie de Paris vient de publier dans son bulletin officiel daté du 18 janvier 2013, un arrêté (N° 2013 P 00113) créant une zone de rencontre sur le tronçon de la rue Rambuteau compris entre St Martin et Sébastopol (cf article du 5 janvier 2013) dont l'aménagement va se poursuivre jusqu’à la rue des Archives (cf article du 08 décembre 2012). Cet arrêté est important car le Maire de Paris reconnaît la « forte circulation piétonne sur l’ensemble de cette artère ». Son classement en « zone de rencontre » implique des obligations pour les conducteurs de véhicules à moteur mais aussi pour les commerçants.

     

     

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    Les véhicules devront rouler à 20 km/h puisque les piétons sont prioritaires sur la chaussée, les trottoirs élargis sont de ce fait moins marqués. De même, les dimensions autorisées pour les terrasses, ne doivent pas être augmentées par la Ville à la faveur des élargissements de trottoir. Afin de respecter la Plan d'Accessibilité à la Voirie et à l'Espace public (PAVE) voté par le Conseil de Paris en septembre 2012, dans le cas d'élargissement des trottoirs, la largeur gagnée doit être acquise au cheminement des flux de piétons et non au bénéfice des activités privées riveraines. 


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    Ce type d'installation sur le trottoir n'est pas permis

    Cela est d'autant plus important que les termes du règlement instauré à cet égard en juin 2011 pour les terrasses, les contre terrasses et les étales est très précis. Pour l’essentiel, il faut retenir que le droit de passage réservé aux piétons est de 1m 60 et les deux tiers de l'espace utile. En sus des périmètres autorisés, les installations doivent répondre à un cahier des charges précis quant à l’aspect général, aux matériaux devant être utilisés …selon qu’il s’agit d’une terrasse couverte ou fermée ou d’une étale. Nous retiendrons plus particulièrement du règlement de la Ville de Paris que :

    – Une affichette de l’autorisation délivrée doit être obligatoirement apposée sur la vitrine du commerçant. Si elle reprend les dimensions de la surface d’emprise et quelques autres éléments, elle n’est pas toujours très lisible.

    – Aucun mobilier annexe (tapis, chevalets, cendriers jardinières…) ne doit figurer à l’extérieur de la terrasse sauf autorisation spécifique.

    – Les commerçants doivent prendre toutes mesures pour que l’exploitation de leurs installations n’apporte aucune gêne au voisinage notamment entre 22h00 et 7h00.

    – Les dispositifs de chauffage au gaz sont interdits et devraient disparaître. Cette mesure fait d’ailleurs polémique.

    – L’utilisation des bâches est désormais interdite.

    Ce texte constitue pour nous un point d’ancrage pour éviter, voire empêcher les débordements intempestifs de l’occupation du domaine public. Nous resterons vigilants car le nombre de dérogations données ou constatées souvent sans autorisation sont multiples et toutes les règles existantes ne sont pas toujours respectées ou appliquées (cf article du 15 novembre 2012) tant en matière de bruit, de place occupée, de matériaux utilisés que d’enseigne publicitaire … .

    Archives 43 piéton à la canne

    La terrasse récemment mise aux nouvelles régles du Comptoir des Archives (au 43 de la même rue) ne  laisse pas suffisamment d'espace pour le piétons à l'angle avec la rue Rambuteau du fait de la présence d'un feu tricolore


    Il existe des contrôles, mais ils sont insuffisants (20 000 terrasses sont répertoriées dans Paris) et ils sont rarement opérés le soir ou la nuit. Il faut aussi garder à l’esprit que les frais engendrés par l’aménagement d’une terrasse, la location, plus les taxes payées à la Ville de Paris sont très rapidement amortis. Des articles de presse ont estimé qu’une table sur une terrasse rapportait en moyenne 400 € par jour. Or le loyer annuel au m2 d’un trottoir sur lequel est disposée une terrasse oscille entre, environ 16€ dans un quartier modeste en matière de passage, à moins de 90 € sur les Champs Elysées ! A ce loyer s’ajoutent quelques taxes dues sur le chauffage, les parasols, les enseignes publicitaires….

    Une bonne affaire donc mais qui ne doit pas donner lieu à débordement qui anihilerait tout l'intérêt d'élargir les trottoirs au bénéfice des piétons.

    Dominique Feutry

     

     
    Intéressé par l'association : cliquer ICI

     

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    Bords de Seine éclairés la nuit

    Jusqu’au règne de Louis XIV, Paris n’était pas éclairé la nuit ! Au début de son règne le Roi Soleil crée les porteurs de flambeaux qui moyennant rémunération, accompagnent les personnes qui le souhaitent. A partir de 1667, le Lieutenant Général de Police de Paris Gabriel-Nicolas de la Reynie fait installer un éclairage des rues durant l’hiver au moyen de lanternes à bougies suspendues à des poteaux par une corde (les mèches devaient être coupées toutes les heures…). L’éclairage à huile fait son apparition en 1759, sous l’impulsion d’un des successeurs de La Reynie, Antoine de Sartine. Une mèche trempe dans l’huile de tripes et la flamme de la lanterne est placée sous un réflecteur métallique qui « réverbère » la lumière vers le sol. Ces réverbères étaient suspendus soit à un câble, au milieu de la rue, soit accrochés à des potences. Ils étaient espacés de 50 m et éclairaient beaucoup mieux que les bougies. Les allumeurs de réverbères sont plus nombreux et doivent allumer entretenir et éteindre les lampes par tous temps. 

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    Allumeur de réverbères à Paris

    Les éclairages urbains à gaz font leur apparition à la suite de plusieurs découvertes françaises et anglaises de la fin du XVIIIe siècle. Les premières expérimentations sont faites en 1816 dans le Passage des Panoramas par l’anglais Windsor. Beaucoup furent émerveillés, même Louis XVIII investira personnellement dans cette activité afin de développer l’industrie française en retard sur celle du Royaume Uni. Ce système d’éclairage fut généralisé ensuite dans toute la ville malgré les frayeurs de ceux qui craignaient les risques d’explosion. Les premiers réverbères sur pied recevant les becs de gaz sont alors posés. Le préfet Rambuteau fut un fervent partisan de leur installation puisqu’au moment de son départ en 1848, 15 ans après sa prise de fonction, le nombre de réverbères au gaz était passé de 69 (il y avait alors encore 13 000 lampes à huile) à 8 600 ! Parallèlement les commerçants et les particuliers s'équipent afin de bénéficier de ce nouveau système d'éclairage.

     

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    Réverbère de Hittorf place de La Concorde

    Dès 1855, des règles précises sont fixées entre les pouvoirs publics et les producteurs de gaz sur la qualité et le prix du gaz. A la veille de la guerre de 1870, alors qu’il ne restait plus que 1000 lampes à huile, on estime que la consommation annuelle de gaz atteignait 26 millions de m3 dont 16 millions destinés à l’éclairage public constitué de 31 000 becs de gaz et 1000 km de canalisations qui les alimentaient depuis les différentes usines de production de gaz. Le rouleau compresseur des nouvelles technologies alliées aux grands travaux d’Haussmann avait produit ses effets. Avec la découverte de l’ampoule à incandescence en 1878, l’électricité condamne à terme l’usage du gaz pour assurer l’éclairage public. Même si les premières ampoules sont très dévoreuses d’énergie, les améliorations nombreuses et successives apportées ensuite et jusqu’à nos jours (lampes à décharge, tubes puis ballons fluorescents, lampes à sodium à basse et à haute pression, lampes à iodures et enfin les leds) auront raison du gaz d’éclairage.

     

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    C’est en 1900, à l’occasion de l’Exposition Universelle que les visiteurs découvrent que l’électricité va prendre le pas sur le gaz qui ne disparaîtra définitivement de l’éclairage public qu’en 1962 ! L’éclairage électrique prendra véritablement son essor après la Première Guerre mondiale. L'arrivée de l'éclairage électrique annonce aussi la disparition des allumeurs de réverbères.

    Aujourd’hui la Ville de Paris est propriétaire des installations et la maîtrise d’ouvrage de l’éclairage public est assurée par la Direction de la Voierie et des Déplacements et le Service du Patrimoine de la Voierie qui lui est rattaché. Les installations se composent d’environ 90 000 supports dont 60 000 candélabres et 30 000 consoles sur les immeubles, auxquels il convient d’ajouter 2 200 lampadaires sur le boulevard périphérique. Il faut enfin savoir que la Ville a la charge des illuminations des 304 sites et monuments répartis dans la capitale. Comme toutes les communes françaises, l’éclairage public à Paris coûte cher.

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    Nouvel éclairage du pont de l'Alma

    La facture est d’un tiers environ du coût énergétique de la capitale. Au-delà de la question de la pollution lumineuse et en CO2 qui doivent être réduites car c’est un sujet important, un objectif a été fixé de diminuer de 30 % la consommation d’énergie d’ici 2020. Un vaste et difficile programme qui concerne les 200 000 points lumineux existants à Paris et comprend aussi bien la simple limitation des horaires d’éclairage des monuments que l’emploi de nouvelles technologies moins voraces en énergie et plus respectueuses de l’environnement. Le Pont de l’Alma a été rénové et son éclairage a été étudié de manière à ce qu’il ne représente plus que 10% de la facture avant modernisation de l’installation. Augurons que les exemples vont se multiplier et faire baisser les dépenses qui sont finalement à la charges des parisiens.

    Mais soyons réalistes et sortons de ce rêve passager car loin est sans doute le jour où nous verrons, comme conséquence d'une gestion budgétaire rigoureuse, nos impôts diminuer… !

    Dominique Feutry