Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  • Banc

    Il était une fois, en 2016, place de l'Ecole Militaire (VIIe), un banc Davioud qui ne demandait rien à personne et convenait à tout le monde avec son esthétique XIXème siècle bien parisienne.

    Mais "la bande au professeur Nimbus est arrivée" comme dit le poète à l'Hôtel de Ville et a "frappé les lieux d'alignement" en faisant sauter ces bancs en dépit des bons et loyaux services rendus.

    Huit ans après ils sont heureusement de retour. Entre temps la gabegie s'est emparée des lieux et les idéo-écolos s'en sont donné à cœur joie au nom d'une "transformation de l'espace public" que personne sauf eux ne réclamait.

    TabouretsDes tabourets champignons en lieu et place du banc Davioud…

    La SPPEF (société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France), alias "Sites et Monuments", nous livre à ce propos un diaporama signé François Béchade qu'il faut voir si on a envie de rire gaiement. N'hésitez pas, vous passerez un bon moment, en vous demandant comment la mairie de Paris a pu accepter que des adjoints d'Anne Hidalgo se livrent à de telles facéties qui ont défiguré Paris un temps, au frais des contribuables.

    Merci, pour clore cette saga, à Emmanuel Grégoire (*), alors Premier adjoint de la Maire, qui a décidé la fin des massacres et pris l'engagement que Paris ne s'en prendrait plus à ses bancs et autres grilles d'arbres. Il est intervenu de manière plus générale pour que cesse le projet de révision en profondeur du mobilier de Paris. Notre paysage urbain a grâce à lui échappé au zadisme auquel un courant de pensée l'avait tragiquement voué !

     

    (*) Les parisiens lui en ont apparemment su gré en l'élisant député de la 7ème circonscription (dont le IVe) en 2024

     

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    CasemateCes terrasses fortifiées irrégulières ont refait leur apparition depuis la fin de l'été (Photos VlM/SB)

     

     

    Il avait été notifié aux cinq bars-restaurants de la place en mars 2024 au titre de la charte de la place du Marché Ste Catherine conclue avec la mairie de Paris l'interdiction formelle de remonter les infrastructures indésirables à l'approche de l’hiver 2024. Des parois qui créent des espaces fermés et donnent à ce lieu élégant et secret l'allure d'une casemate peu conforme à l'esprit du lieu.

    On s'est réjoui à l'époque que le Maire de Paris-centre Ariel Weil se soit mobilisé pour faire respecter l'engagement des restaurateurs pour des écrans ne dépassant pas 1,30 m de hauteur.

    On découvre aujourd'hui que des parois métalliques sont un peu partout en cours de réinstallation et nous apprenons avec étonnement que les services de l'urbanisme de la mairie de Paris auraient donné leur feu vert ?

    Il n'a pas été possible à ce stade d'obtenir des explications du Maire Ariel Weil ni de son cabinet. Cette demande est pourtant bien légitime compte tenu des événements de l'an dernier.

    Place ste cath

    On est en droit de se demander s'il n'existe pas une fracture entre l'autorité locale qui s'est toujours montrée attentive au respect des règlements, soucieuse de ses administrés, d'une part, et la technostructure de l'urbanisme de la Ville de Paris, encline à oublier visiblement le bon droit pour booster ses redevances de terrasses en cédant du terrain aux exploitants….

    GS

     

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    Troupe artistes MLMLa distribution prestigieuse du concert lyrique du 18 novembre

     

    Pour ce concert dont la date est toute proche, la troupe des Moments Lyriques du Marais a eu à cœur de créer un programme florilège varié autour d’opéras célèbres mais aussi de faire découvrir des trésors du répertoire beaucoup moins connus… 

    Vous embarquerez tout d'abord pour une première partie consacrée aux grands opéras de Mozart, Don Giovanni, Così fan tutte, Les Noces de Figaro et l'Enlèvement au sérail. Mozart, éternel enfant prodige qui sait si bien jouer de son public avec son sens de l’humour et ses farces, mais aussi sa personnalité riche en couleurs qui passe du rire aux larmes à l’image de ses personnages. 

    Vous entendrez également des extraits de Roméo et Juliette de Charles Gounod, la Traviata de Giuseppe Verdi, Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti, l'air de Rosine « una voce poco fa » du Barbier de Séville de Gioachino Rossini, le magnifique duo d'hommes des Pêcheurs de Perles de Georges Bizet et d’autres surprises…

    Lors de ce concert, vous retrouverez vos artistes des Moments Lyriques du Marais. En effet, j’aurai le grand plaisir et le privilège d’accompagner les deux remarquables sopranos que sont Pauline Ferraci et Erminie Blondel, la sublime Brenda Poupard (Mezzo-Soprano) et les merveilleux Kaëlig Boché (ténor) et Antoine Foulon (Baryton). 

    Quelle joie d’avoir de tels artistes réunis pour ce concert exceptionnel ! Retrouvez nous pour partager ce moment avec nous !

    Magali Albertini

    Professeur de piano au conservatoire Mozart de Paris-centre
    Pianiste chef de chant des Moments Lyriques du Marais

    Albertini magali QR code

    Lundi 18 Novembre 2024 à 20h00

    Cathédrale Ste Croix des Arméniens

    13 rue du Perche – Paris IIIe

    Participation aux frais : 25,00 €

    Réservation : vivrelemarais@orange.fr  ou  06 80 88 87 10 

    Placement dans l'ordre des réservations

    Paiement par chèque à Vivre le Marais ! -  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée par carte bancaire, en cliquant sur le bouton :

     

     

    AVEC LE SOUTIEN DE L'AGENCE IMMOBILIERE DES ENFANTS ROUGES

     

     

     

  • Arch 57 gene

     Mur pignon du 57bis rue des Archives (IIIe)

     

    Les forbans de la pub sauvage affectionnent ce mur pignon. De moins en moins cependant car les services d'enlèvement avec sanctions de la mairie de Paris sévissent. Vendredi 18 nous signalions ce placardage à DansMaRue. Le lendemain les affiches avaient disparu ! 

    On ne connaitra pas le fin mot de l'affaire : quelqu'un d'autre l'avait déjà signalé ? A priori non. Le donneur d'ordre (106 rue du Temple, à boycotter !) s'est-il ravisé devant les risques d'amende ? Ou simplement les services de propreté de Paris sont-ils devenus incroyablement performants ?

    Ce constat fait écho à une publication de RAP (résistance à l'agression publicitaire) dont nous vous invitons à lire quelques extraits

     

    Urban Act : Cette agence spécialisée dans ce qu’on appelle dans le secteur la « guérilla marketing » est dans le collimateur de notre association pour être la plus importante dans ce créneau. 

    Le parquet s’est enfin décidé à poursuivre Urban Act, pour une vingtaine d’opérations entre 2017 et 2021C’est à la 31e chambre correctionnelle du tribunal de Paris que s’est tenu le procès de l’agence et de son dirigeant. La Ville de Paris était partie civile, ainsi que RAP. Le dirigeant n’a pas daigné se présenter à l’audience, arguant qu’il était en vacances….

    C’était donc au tour du parquet de rappeler à l’ordre l’agence la plus visible et la plus active de ce créneau. La procureure a fait une plaidoirie que ne renierait pas notre association, s’étonnant qu’une société s’assoie ainsi sur des règles qui ne souffrent d’aucun vide juridique, en étrillant la défense qui arguait que les affichages étaient « éphémères »….Elle a plaidé la peine maximale pour le dirigeant, soit 7.500 €, assortie d’une interdiction d’exercer pendant trois ans. Et pour la société, 37.500 €, soit cinq fois le montant prévu pour une personne physique, applicable aux personnes morales.

    Le juge a suivi en partie la procureure en prononçant une amende de 37.500 € à Urban Act, 7.500 € dont 5.000 € avec sursis pour son dirigeant, ainsi qu’une obligation de publicité du jugement sur le site de la société ainsi qu’un encart dans le journal Le Parisien. Il n’a cependant pas retenu l’interdiction d’exercer pour le dirigeant. En tant que partie civile, RAP a obtenu un euro symbolique. Le préjudice de la Ville de Paris sera traité dans un second temps, le 15 janvier 2025.

     

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    Pont louis philippe palmiers

    Pont Louis-Philippe (IVe)

     

    Il n'est pas dans nos habitudes de critiquer pour le plaisir, ni de propager des récriminations pour plaire à ceux qui se plaignent de tout. Mais voilà que plusieurs résidents de Paris-centre nous signalent cette plantation pour le moins surprenante de palmiers rachitiques qui s'accommodent mal du style architectural de l'ouvrage d'art qu'ils sont censés agrémenter. A moins que ce soit l'inverse et je penche plutôt pour cette vision des choses.

    On a le sentiment d'une facétie d'un des services de la mairie de Paris. On découvrira peut-être demain que ces palmiers sont factices et on en rira à gorge déployée. Il ne faut pas trop tarder cependant à révéler la plaisanterie. On est là sur un site qualifié par l'UNESCO de patrimoine mondial. Il serait malséant d'en plaisanter trop longtemps !

    GS

     

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    Photovisi-download (8) Vous les connaissez, retrouvez les : Pauline Feracci  et Erminie Blondel – sopranos,  Brenda Poupard – mezzo, Antoine Foulon – baryton, Magali Albertini – piano                     et Kaëlig Boché – ténor        

          

    La troupe des Moments Lyriques du Marais est de retour pour sa XIIIème édition avec un programme de chants d'opéras qui convient à tous les goûts. Une large place est consacrée à Mozart mais les compositeurs du bel canto italien seront au cœur du spectacle, pour le bonheur de tous, avec Verdi, Rossini et Donizetti, tout comme les français Bizet et Gounod.

    A ceux qui ne connaissent de Rachmaninov que ses fameux concertos pour piano, nous ferons découvrir des partitions de son œuvre pour l'opéra. Enfin les amateurs d'un climat plus contemporain se réjouiront d'entendre de Richard Strauss un des airs du Chevalier à la Rose.

    Toutes les ressources polyphoniques de la troupe seront déployées dans une série de duos, trios et quatuors. Une surprise nous attend, avec un quintette inattendu !

    Concert fonq assistance

     

     

    Lundi 18 Novembre 2024 à 20h00

    Cathédrale Ste Croix des Arméniens

    13 rue du Perche – Paris IIIe

    Participation aux frais : 25,00 €

    Réservation : vivrelemarais@orange.fr  ou  06 80 88 87 10 

    Placement dans l'ordre des réservations

    Paiement par chèque à Vivre le Marais ! -  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée par carte bancaire, en cliquant sur le bouton :

     

     

    AVEC LE SOUTIEN DE L'AGENCE IMOBILIERE DES ENFANTS ROUGES

     

     

     

  • Capture d'écran 2024-10-11 175933

     

    Sur le récent compte-rendu du conseil de quartier Marais Archives, toutes les anomalies et nuisances dont nous nous plaignons sont rappelées avec, s'il y a lieu, des indications sur leur traitement. Tout est répertorié. Notre regret est qu'il n'y ait pas suffisamment de situations décrites comme "réglées"

    Nous nous sentons très proches de ses animateurs et sommes heureux de transmettre leur message.

    Compte rendu du conseil de quartier Marais-Archives du 16 septembre 2024

     

  • Capture d'écran 2024-09-26 183347Illustration du quotidien "Les Echos"

     

     

    Notre site se révèle un moyen d'échanges sur toutes sortes de sujets y compris les plus sérieux. J'ai envie de vous faire partager mes interrogations sur la stratégie des pays européens en particulier, de l'OCDE plus largement, à l'égard du réchauffement climatique et de savoir ce que vous en pensez.

    Sur le phénomène il n'y a aucun doute. Le réchauffement constaté, au-delà de la perception que nous en avons, est attesté depuis une centaine d'années par la fonte des glaciers et de la banquise. 

    En revanche, j'ai beau me culpabiliser sur ma réticence à croire ce qui est évident pour tous, à savoir la responsabilité de l'homme dans cette évolution, il persiste en moi un scepticisme qui n'est pas une conviction mais quelque chose qui ressemble à un doute.

    Ma crainte est que nous adhérions tous à une nouvelle religion qui pousse les nations vers des remises en cause, des investissements et des dépenses qui les mettent sur la paille avec le risque au bout d'une décennie de constater qu'on a fait fausse route.

    Les apôtres de cette démarche s'appellent "le GIEC". En français "groupe int'l d'experts…..", ce qui leur vaut estime et crédibilité. En anglais et dans toutes les langues que j'ai consultées, c'est l'IPCC (international panel for climate change). En réalité, un aréopage de gens, pas nécessairement des experts, qui travaille pour l'ONU à laquelle il est rattaché. Cette remarque n'exprime pas forcément une mise en cause de leur compétence mais le besoin de rappeler qu'on n'a pas affaire à des savants.

    Justement, les savants donnons leur la parole à l'instar de Jean-Philippe Delsol, président de l'IREF-Europe.

    Dans une récente édition de la revue Science, un article de E. J. Judd et al, 2024) décrit une nouvelle présentation de la température de la Terre au cours des 485 derniers millions d’années en combinant des modèles climatiques avec des données géologiques. Au cours de cette très longue période, la planète a traversé différents cycles, certains avec de vastes calottes glaciaires polaires et d’autres complètement libres de glace.

    Alors que les études antérieures concluaient à  une baisse à long terme de la température au cours des 500 derniers millions d’années, en combinant de nombreux modèles et données, cette nouvelle étude, note la revue Science, « suggère que la Terre possède un système global de régulation du climat qui fait que la température reste dans une plage particulière. Une hypothèse largement acceptée est que la réaction des roches ignées (*) avec l’eau et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2) aide à limiter l’ampleur du changement climatique à long terme. Ce processus élimine lentement le CO2 de l’atmosphère et est amplifié lorsque le climat se réchauffe ».

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    Cette étude aide à comprendre les évolutions du climat, mais elle souligne qu’il reste encore bien des inconnues qui devraient obliger à plus de modestie et de prudence dans les politiques contre le réchauffement climatique. Le principe de précaution invite à ne pas tuer l’économie et appauvrir les habitants de la Terre au nom de prédictions douteuses. Il ne s’agit pas de ne rien faire, mais de le faire avec précaution.

    (*) roches métamorphiques ayant subi une forte chaleur

  • Trilib

    Trilib’  de quartiers des 1er et IIe, rues du Bouloi, Dalayrac, Notre-Dame des Victoires et Rameau. (Photo VlM/HdB)

     

    Le Trilib' n'est pas un Vélib' à trois roues ! C'est le nom donné par la mairie de Paris à cette batterie de gros containers destinés à la collecte et au tri des déchets domestiques. 

    Il convient à ce propos de tordre le cou à une rumeur qui prétend que les déchets collectés sélectivement par la ville sont déchargés dans une benne commune pour traitement indifférencié ! Le tri sélectif est un principe sérieux. Sa mise en œuvre à Paris date de 2002.  Il faut rappeler qu'un habitant sur cinq à Paris ne bénéficie pas du dispositif de tri dans son immeuble. C'est à lui que ces équipements sont destinés.

    L'idée semble raisonnable. Elle soulève pourtant des résistances.

    Outre le caractère inesthétique et encombrant de ces énormes poubelles, elles deviennent rapidement un point de décharge des déchets des commerces environnants. 

    Voici ce qu'en dit Hélène de Barmon, Présidente du Conseil de Quartier Louvre Opéra : "Le Conseil de Quartier dispose d’un bon recul sur ces dispositifs car ils ont fait l’objet d’une expérimentation dans le IIe arrondissement. On observe concrètement que les Trilib', qui sont présentés comme des outils vertueux d'accroissement du volume des déchets recyclables, sont en réalité la source de réelles nuisances en matière de propreté.

    Ce résultat vient largement du fait que les utilisateurs des Trilib' sont principalement les commerçants. Or, le règlement de collecte, de prévention et de réduction des déchets ménagers parisiens stipule que les entreprises peuvent utiliser le service public de collecte, dont les Trilib' font partie, si et seulement si, elles produisent des déchets assimilables en nature et en quantité à ceux des ménages".

    Le conseil de quartier constate que les signalements à l'application DansMaRue n’ont pas donné de résultats satisfaisants puisque bien souvent les services adressent comme preuve de leurs interventions des photos où figurent toujours des déchets, certes différents de ceux signalés mais aussi importants en quantité. Le conseil n’est pas certain que la Mairie ait réellement conscience des nuisances et de la saleté engendrées par ces Trilib’.

    Elle rappelle qu’ils sont principalement utilisés par les restaurateurs au mépris du droit. C’est la raison pour laquelle depuis plus de deux ans, le conseil de quartier Louvre Opéra insiste auprès de la mairie de Paris centre pour lui dire qu’au-delà des services de la propreté, c’est bien la Police Municipale qu’il faut mobiliser sur le sujet, dans la mesure où une part non négligeable des déchets que l’on trouve aux abords des Trilib' porte l’adresse des commerçants qui les ont déposés.

     

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    Tente Une des tentes installées boulevard Bourdon, au bord du bassin de l'Arsenal, dans le IVe

     

     

    Depuis quelques jours, les riverains du boulevard Bourdon se plaignent de la présence sur la rive IVe du bassin de l'Arsenal des nuisances d'une vingtaine de tentes qui abritent des personnes sans domicile, probablement des étrangers en attente de traitement de leur statut en France.

    Nous apprenons ce matin des services de police qu'un jeune homme a été retrouvé mort dans une de ces tentes.

    La situation n'est pas nouvelle : déjà l'an passé la rive du XIIe connaissait le même sort. La police nationale intervenait pour déloger les occupants en s'assurant de leur relogement. Il faut dire que les JO arrivaient et qu'il convenait de faire table rase de tout ce qui dénotait…

    Le drame qui vient de se produire et qui s'ajoute à d'autres, repose le problème de la responsabilité. Si comme tout porte à le croire il s'agit de migrants, on ne peut pas continuer à accepter que des malheureux prennent des risques insensés pour échapper à leur sort. En clair, il faut que la communauté internationale s'intéresse aux causes de leur fuite, les dénonce et fasse tout pour les juguler.