Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

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    Bruit atlanticoLe bruit : nuisance numéro 1 pour les citoyens de l'Île-de-France, cause des troubles du sommeil, source de lésions et de pathologies graves pour la santé

     

     

    Frédéric Hocquard, Adjoint  auprès d'Anne Hidalgo "en charge de la nuit" passe le Rubicon pour la troisième fois ! on se souvient de sa décision en janvier 2018 de financer un bar du IIIe, La Mutinerie, un habitué du tapage nocturne. Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum avait vivement réagi en apprenant la nouvelle ! M. Hocquard récidivait pourtant en novembre de la même année en lançant un plan de soutien financier public aux établissements de nuit pour qu'ils insonorisent leurs locaux, en oubliant que leurs nuisances viennent autant du bruit qu'ils produisent que des allées-venues et attroupements de consommateurs dans la rue. Il avait eu le discernement cependant, sur notre demande insistante, d'exclure des bénéficiaires celui qui perturbait la vie des riverains rue Quincampoix depuis des mois…

    Cette fois il met les bouchées doubles. Il prétexte ce drame attristant d'un jeune homme mort d'une overdose d'ecstasy le 1er septembre après une soirée dans un club parisien ("Dehors Brut"). Le club a été sanctionné d’un mois de fermeture administrative par la Préfecture de Police de Paris. L’élu critique cette mesure dans une lettre ouverte au Président de la République et décide de s'attaquer à la seule disposition qui donne aux citoyens un moyen de se défendre, pour autant que la Préfecture de police y accède : la fermeture administrative.

    La fermeture administrative est une décision, une mesure, qui évite les démarches judiciaires longues et couteuses pour les plaignants, à laquelle la police a recours quand elle a épuisé ses moyens traditionnels, la convocation, l'avertissement… et pour autant que les plaintes se soient accumulées…

    Que M. Hocquard choisisse le camp des lobbyistes en trahissant les parisiens est sans doute le fruit d’une stratégie personnelle. Mais en s’exprimant au titre de sa fonction c’est l’équipe municipale avec à sa tête Anne Hidalgo qu’il compromet. C’est très grave pour l'image de celle qui est en droit d'espérer un nouveau mandat !

    Notre ami, le Dr Bertrand Lukacs, président de l'association du Canal St Martin, fondatrice avec nous du mouvement "Vivre Paris !", Président de l'association "Habiter Paris", nous adresse une tribune que nous reproduisons ci-après en y adhérant pleinement.

    Gérard Simonet

     

    Qu’à l’occasion de ce très triste évènement, soient rediscutées les modalités de lutte contre la consommation de drogue est une démarche à laquelle nous souscrivons. En revanche, que cet évènement serve de prétexte pour demander au Président de la République la suppression définitive des fermetures administratives extrajudiciaire, quelles que soit leurs causes, est une instrumentalisation honteuse de cet évènement.

    Écrire dans cette pétition que les fermetures administratives s’apparentent à une roulette russe est particulièrement choquant. Cela jette un discrédit inadmissible sur le travail de la Préfecture de police car aucune de ces fermetures administratives n’est faite sans raison mais toujours après une enquête menée par les différents services de la préfecture de police agissant dans le cadre de la loi.
    Ecrire que ces fermetures administratives fragilisent la pérennité économique des entreprises, font taire les artistes et sanctionnent le public est une déformation cynique de la réalité : si ces établissements respectaient la loi, il n’y aurait aucune fermeture administrative.

    Pour les habitants dont les nuits sont pourries par le comportement de ces établissements qui ne respectent pas la réglementation et ne veulent rien entendre, heureusement peu nombreux, la fermeture administrative extra–judicaire est aujourd’hui la seule arme disponible dotée d’une certaine efficacité. Déjà l’asymétrie est trop grande entre la facilité donnée à ces établissements de créer des troubles de voisinage et la très grande difficulté rencontrée par ses riverains pour retrouver la tranquillité absolument nécessaire pour leur santé. Demander de supprimer ces fermetures administratives, qui ne sont jamais mises en œuvre sans une instruction étayée du dossier, est une demande inique.

    Que cette pétition soit soutenue par le lobby de la nuit, c’est leur droit, qu’elle soit signée par la Mairie de Paris interpelle et nous parait grave de conséquence pour les Parisiens.
    Le responsable de la politique de la nuit de Paris est parmi les premiers signataires de cette pétition. Il ne signe pas à titre individuel mais au nom de sa fonction à la Mairie de Paris et utilise un media municipal, la newsletter du conseil de la nuit, pour en faire la promotion. Ce faisant, c’est une marque de soutien clair au lobby de la nuit au détriment des citoyens. Et c’est heureux qu’aujourd’hui la préfecture de police compense pour protéger avec neutralité les intérêts de la population dans le cadre de la loi et sans l’influence des lobby, mais pour combien de temps ?

    En effet, un projet de loi est actuellement en discussion pour transférer certains pouvoirs de la Préfecture de police au Maire, dont celui de décider des fermetures administratives. En clair, si la loi était aujourd’hui votée en l’état, la Mairie de Paris, seule décisionnaire pour ces fermetures administratives, priverait les Parisiens de la possibilité d’avoir recours à la seule arme dotée d’efficacité contre toutes ces nuisances induites par l’activité de certains établissements.

    Notre position est claire. Nous sommes évidements favorables au développement d’une politique de la nuit mais à trois conditions indissociables. Cette politique doit mieux protéger les travailleurs de la nuit, elle doit développer de nouvelles activités culturelles, sportives ou festives mais elle doit aussi et avec la même énergie améliorer la tranquillité et surtout le sommeil des Parisiens : c’est un enjeu majeur de santé publique aujourd’hui dangereusement sous-estimé.

    Le développement de la nuit est un enjeu important pour le Paris souhaitable de demain : nous voulons un « chargé de la nuit » porteur d’une vision équilibrée et respectueuse des intérêts de chacun. Nous lui demandons de corriger le plus rapidement possible, en travaillant en bonne intelligence avec la Préfecture de Police de Paris, cette asymétrie inéquitable de traitements entre ceux qui créent des nuisances et ceux qui les subissent, par la mise en place d’un circuit court permettant de faire cesser rapidement et efficacement ces nuisances.

    Dans le contexte d’aujourd’hui, nous nous opposons avec la plus grande fermeté à la suppression des fermetures administratives extra-judiciaires. Nous nous déclarons solidaires des actions mises en œuvre par la Préfecture de police de Paris. Nous demandons solennellement à la Mairie de Paris de se retirer de cette pétition.

    Docteur Bertrand Lukacs
    ass.habiterparis@gmail.com
    Président de l’association des riverains du canal Saint Martin
    Président de l’association Habiter Paris

     

  • Camilleri frédériqueAu terme d'une séance de travail, de gauche à droite : Fatima Gabour, Commissaire Centrale du IVe, Frédérique Camilleri, Directrice-adjointe du cabinet du Préfet de police, Gérard Simonet "Vivre le Marais !" et Nadine Colombel, porte-parole du "collectif Pierre au Lard" (IVe)

     

     

    Il est des rencontres où la tonalité générale des entretiens compte plus que ce qui a été dit. De cette réunion avec Frédérique Camilleri on retient tout d'abord que la nouveau Préfet de police, Didier Lallement, ne transige pas avec l'ordre et la sécurité et cette attitude se retrouve à tous les niveaux de la hiérarchie.

    Si ses prédécesseurs ont été trop souvent tétanisés par la menace de poursuites en justice devant le Tribunal Administratif pour des décisions jugées pénalisantes par les commerçants, il apparait clairement que le Préfet désormais en accepte le risque, tout en constatant que la justice tend aujourd'hui à lui donner raison. Depuis six mois en effet, plusieurs affaires ont été jugées en faisant droit à la Préfecture contre des établissements qui n'acceptaient pas les sanctions qui leur étaient appliquées suite à des perturbations de l'ordre public.

    Nous avons échangé des avis sur le projet de loi en discussion au Parlement qui vise à élargir les pouvoirs de police du Maire de Paris au détriment de la police. Nous sommes convenus que la responsabilité des ERP (établissements recevant du public) en matière de respect de l'ordre public, de sécurité, de lutte contre le proxénétisme et la consommation de stupéfiants ne se saucissonne pas impunément. Si le Maire doit disposer d'une voix plus forte pour accepter ou non la création d'un nouveau commerce, l'installation d'une terrasse ou d'un étalage, il est préférable que les actions qui s'inscrivent au pénal restent entre les mains de la police qui a les moyens d'agir, l'expertise et la motivation. Il n'est pas inutile de rappeler qu'elle a de plus la charge du renseignement.

    S'agissant de nos quartiers, une mise au point de notre part nous a semblé nécessaire : le Marais IIIe et IVe n'est pas le "quartier festif" dont les lobbies de la nuit, des boissons alcooliques et du son amplifié veulent nous persuader pour qu'ils aient licence de tout faire. Il est vrai qu'il y a foule du côté des Francs-Bourgeois les samedis et dimanches après-midi car c'est le centre historique de la capitale et son architecture offre un décor exceptionnel mais le Marais n'abrite pas plus de débits de boissons et encore moins d'établissements de nuit que d'autres quartiers parisiens où l'on sort comme le Ve, le VIe, le VIIIe ou le XIe. Leur nombre a même baissé dans le IVe ces dernières années à la suite de fermetures.

    Ce rappel de la réalité va de pair avec notre constatation qu'il y a peu de litiges entre les établissements existants et la population. Pas plus de deux ou trois dans le IIIe, qui se sont réglés grâce à l'action coordonnée, et concertée avec les riverains, du Maire et du Commissaire de police. Nous avons rappelé qu'un abcès persiste au carrefour des rues St Martin et Ste Apolline où l'installation d'une caméra de surveillance est attendue et souhaitée.

    Le IVe porte les stigmates des extravagances du mois de juin où la mairie a procédé à un marquage multicolore contestable des carrefours et du mobilier urbain, mais les nuisances sont principalement le fait d'un établissement, le Who's, rue St Merri/Pierre au Lard qui la veille de notre réunion faisait encore bruyamment la fête à 3h30 du matin au désespoir des habitants du 16 rue St Merri qui nous l'ont fait savoir en exprimant leur colère. La préfecture sait que des actions sont en cours au civil et au pénal, engagées par les riverains mais nous avons compris que son attitude à l'égard des débordements courants, jugés inacceptables, allait être affermie. Nous restons attentifs à l'évolution de ce dossier.

     

     

  • Hotel de ville esplanade
    Esplanade de l'Hôtel de Ville, débarrassée des baraques et autres installations éphémères qui privent trop souvent les parisiens d'une perspective remarquable

     

     

    Les élections municipales auront lieu le dimanche 15 mars 2020 pour le premier tour, le dimanche 22 mars pour le second. Les "conseillers de Paris" élus dans les arrondissements éliront à leur tour la ou le Maire de Paris. Chaque arrondissement envoie des conseillers de Paris à l'Hôtel de Ville. Leur nombre dépend du nombre d'habitants inscrits dans les arrondissements sur les listes électorales. Leur étiquette découle des résultats électoraux dans l'arrondissement. Le nouvel arrondissement Paris-centre qui regroupera les 1er, IIe IIIe et IVe en fournira huit.

    La Maire actuelle, Anne Hidalgo, n'est pas officiellement candidate mais elle agit comme si elle l'était, avec notamment un directeur de campagne… Elle a souhaité nous rencontrer au cours d'un déjeuner informel rapporté dans ces colonnes, qui a réuni les Maires des IIIe et IVe arrondissements Pierre Aidenbaum et Ariel Weil. On a eu confirmation depuis qu'Ariel Weil se présentera comme tête de liste du mouvement d'Anne Hidalgo dans Paris-centre.

    Notre rencontre avec Anne Hidalgo et les échanges que nous avons eus avec elle n'ont pas laissé indifférents les autres prétendants à la mairie de Paris. Tout comme la visite de Rachida Dati, candidate LR et Maire du VIIe, que nous avons reçue dans le Marais en avril. Nous avons tenu à formaliser notre position en publiant dès le 16 juin 2019 une tribune sur ce site intitulée "Elections municipales : ce qu'on demande pour Paris et ce dont on ne veut pas !"

    En préambule à notre exposé, nous expliquions pourquoi notre point de vue sur les dossiers parisiens bénéficie d'une représentativité qui va au-delà de notre modeste statut d'association d'habitants : "notre association ne prétend pas refléter l'opinion générale des parisiens et n'est pas non plus forcément le miroir de Paris-centre mais elle puise sa vision de Paris dans les échanges qu'elle entretient depuis 12 ans avec un nombre croissant et significatif d'habitants qui nous lisent et réagissent. A ce jour, 2.194.200 pages de notre blog ont été lues, chiffre très proche de la population parisienne (bien que la comparaison ait logiquement peu de sens…).

    C'est pour ces raisons sans doute que Mme Hidalgo a tenu à nous voir et ses adversaires principaux ont décidé d'en faire autant. Le 24 octobre, une rencontre est prévue avec Cédric Villani. Le 5 novembre, Benjamin Griveaux nous convie à un déjeuner. Une date prochaine est à l'étude pour un contact avec Pierre-Yves Bournazel. On se souvient aussi de nos rencontres avec Jean-François Legaret Maire LR du 1er, et Jean-Pierre Lecoq Maire LR du VIe avant que se dessinent les stratégies politiques autour de cette élection.

    Avec chacun d'eux, fidèles à notre neutralité politique, nous poserons les mêmes questions et ferons passer les mêmes messages : ceux de notre "appel du 16 juin 2019…". Nous publierons leurs réponse, lorsque nous en aurons une, mais il nous semble encore plus productif que nous obtenions d'eux qu'ils intègrent et enregistrent une vision de la Ville telle que nous la désirons.

    Gérard Simonet

     

     

  • Panneau DecauxPanneau publicitaire Clear Channel à hauteur du 18 rue de Rivoli (IVe) (Photo VlM/JL)

     

     

    Nous connaissons des groupes de pression  qui militent activement contre la publicité en général. Il nous arrive de les rejoindre, quand ils protestent comme nous contre l'affichage sauvage, mais nous acceptons sans nous plaindre la publicité quand elle conforme au RLP (règlement local de la publicité et des enseignes).

    On a vu pourtant arriver récemment une forêt de panneaux publicitaires comme celui de "Clear Channel" qui a été photographié rue de Rivoli, et d'autres de "JC Decaux" moins gênants parce que situés en hauteur mais tout aussi invasifs du paysage urbain avec, nous l'imaginons, l'assentiment de la Ville de Paris. On se demande comment la Direction de l'Urbanisme, en charge du RLP et des autorisations, a pu se résoudre à priver les piétons d'un espace pour circuler aisément ? Alors qu'il dans la politique générale de la mairie de Paris de privilégier les circulations douces dont la marche à pieds est la quintessence.

    "Marcher dans Paris sera bientôt un vrai gymkhana", nous dit Jean L. qui est l'auteur des photos…

     

     

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    Agence caractèreL'agence immobilière "Caractère", implantée dans l'Hôtel de Maintenon, 50 rue de Turenne (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Stupeur dans le Marais : l'agence immobilière "Caractère" qui se présente comme la première agence spécialisée sur les biens historiques des XVIIème et XVIIIème siècles, implantée dans un hôtel particulier monument historique, s'est livrée à une facétie qui défie le bon goût mais aussi et surtout les règles d'urbanisme du Marais, "Site Patrimonial Remarquable" suivant la définition qui a remplacé le concept de PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur).

    D'après une personne de l'agence à qui nous avons parlé, la direction a sollicité des "artistes" pour décorer la devanture et voilà ce qui en est résulté : une provocation envers les habitants du Marais, très attachés au respect de son esthétique, une provocation aussi envers la Ville et ses élus, un défi en direction du Ministère de la  Culture et de l'Architecte des Bâtiments de France qui ont la charge de veiller au respect des codes en vigueur en matière d'architecture et de patrimoine. 

    L'agence se défend en disant que cette œuvre est éphémère et que la devanture sera repeinte intégralement sous dix jours… Si c'est le cas, tant mieux mais qui supporte le coût de cette décoration aussi loufoque qu'inutile ? 

    L'affaire laissera en tout cas un mauvais souvenir et on se demande quelle mouche a piqué les propriétaires car il y a sans doute de meilleurs moyens de s'attirer la confiance de futurs clients.

    De notre côté, après avoir dénoncé ce qui ressemble à une mauvaise plaisanterie, nous demandons au Maire du IIIe et à l'Architecte des Bâtiments de France de prendre les disposition qui s'imposent en de telles circonstances.

    PhL/GS

     

    Post-scriptum du 19 octobre

    Est-ce dû à la parution de notre article critique, à l'intervention de la mairie ou des Bâtiments de France… ?      Toujours est-il que l'agence immobilière "Caractère" a retrouvé le sérieux qui sied à la nature de son activité et au marché qu'elle vise. On donnerait pourtant des tonnes de cacahuètes pour savoir ce qui les a poussés à cette facétie qui a choqué le quartier.

     

    Agence immo nett

     

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    GauloisRêve ou cauchemar : le retour aux sources…

     

     

    L'écologie apparait aujourd'hui comme un mouvement désarticulé, brouillon, anarchique et brownien. Ce dernier qualificatif est peut-être le plus grave car il se caractérise par une agitation dans toutes les directions et une force résultante nulle. 

    Notre ami François Douady, président de l'association "XVIe Demain", membre comme nous de la mouvance "Vivre Paris !" et vice-président de la Plateforme des associations parisiennes (urbanisme et patrimoine) publie un éditorial dans la "lettre de l'association" qui analyse rationnellement la situation et nous offre une vision ordonnée de l'écheveau dans lequel notre perception de l'écologie a tendance à s'égarer et se perdre. Nous le publions in extenso avec son accord :

     

    ÉCOLOGISTES OU ENVIRONNEMENTALISTES ?

     

    Nos ancêtres les Gaulois n’avaient qu’une crainte : que le ciel leur tombe sur la tête. Au XIXe siècle, Malthus s’inquiétait de la surpopulation mondiale. En 1972, le Club de Rome publiait son rapport sur les limites de la croissance vu l’épuisement des ressources naturelles. À la veille de l’an 2000, les informaticiens annonçaient le chaos des ordinateurs. Récemment, un ancien ministre de l’écologie s’est retiré à la campagne, prédisant la fin de l’humanité pour 2050. En 2019, à l’Assemblée nationale puis à l’ONU, la jeune gourou Greta Thunberg menaçait de l’enfer les climatosceptiques.

    Ainsi, une sourde angoisse s’est emparée des gens qui se sentent coupables d’abîmer la planète par leur seule
    existence, tandis que certains souhaitent se faire stériliser. Heureusement que les milliers d’éco-délégués des classes de Jean-Michel Blanquer vont nous inculquer les bonnes pratiques.

    Il faut raison garder. Les cycles climatiques ont toujours existé. Le catastrophisme actuel provient des rapports du GIEC créé par l’Organisation météorologique mondiale. Cette institution spécialisée des Nations Unies est composée de milliers d’experts volontaires qui n’effectuent pas de recherches ni de mesures sur le climat : ils examinent les dossiers scientifiques publiés dans le monde et publient des rapports après accord des
    gouvernements adhérents. La responsabilité anthropique du réchauffement climatique est donc fonction du pessimisme de certains des auteurs du GIEC.

    L’écologie est une discipline complexe qui met en jeu diverses sciences : physique, chimie, biologie, statistiques, géographie, géologie… C’est une science ardue, pratiquée par les « écologues ». Mais, sortie du champ des sciences, l’écologie devient un militantisme d’engagement dont les fidèles sont des « écologistes ».
    Quant au commun des mortels qui aiment et respectent la nature, ils sont simplement des "environnementalistes" pour lesquels le progrès scientifique doit favoriser une croissance au service de l’environnement.

    ChevauxVoiture à chevaux Paris 1900

     

    Au XIXème siècle, la municipalité de Paris ne savait comment résoudre le fléau du crottin de cheval qui envahissait les rues ; l’invention de l’automobile apporta la solution. Les famines frappant la Chine ont été vaincues grâce à la modernisation d’une agriculture utilisant raisonnablement des produits phytosanitaires et des OGM réprouvés chez nous par José Bové.

     

    Centrales nucléaires

    Serons-nous étouffés par le CO2 émis par le pétrole ? Rappelons-nous le slogan de 1973 : « La France n’a pas de pétrole, mais elle a des idées ! », slogan qui a favorisé le développement du nucléaire français voué actuellement aux gémonies par les « écolos ». Pourtant, cette énergie « décarbonée » est la solution adoptée par les pays sérieux qui ont compris que les énergies dites renouvelables – mais intermittentes – ne sont pas la réponse au problème.

    Les entreprises ont bien compris que la préservation de l’environnement était un immense champ de développement pour leurs activités qui devraient contribuer au bien de la planète. Preuve de leur implication, elles ont créé en leur sein un directeur de la RSE, la responsabilité sociétale de l’entreprise, en ajoutant dans leurs statuts la préservation de l’environnement.

    Le capitalisme ne serait donc pas incompatible avec l’environnement !

    François Douady
    Président

    Association "XVIe Demain"

     

     

  • Jean pierre timbaut trois bornes soirée trottoir 2012

    Exemple typique d'établissements qui se soucient comme d'une guigne de la tranquillité et du sommeil des riverains la nuit !

     

     

    Lorsqu'il s'agit de fermer un bar pour tapage nocturne répété, les maires de Paris n'ont qu'un avis à donner. La décision dépend de la Préfecture de police. A Paris, les Commissaires d'arrondissements instruisent le dossier et l'alimentent, donnent leur avis qui pèse sans doute un peu plus que celui du maire, mais c'est le cabinet du Préfet de police qui prend la décision administrative de fermer et l'instrumente.

    Il est rare que les avis divergent entre mairie et police et au contraire la convergence de leurs points de vue est un élément qui pèse dans la décision, comme pèsent l'épaisseur du dossier et le nombre de plaintes enregistrées.

    Ce sujet occupe en ce moment l'actualité parlementaire avec un texte qui est devant le Sénat depuis le 8 octobre où il est question de transférer le droit de procéder à des fermetures administratives, de la police vers le maire concerné. Le magazine "Capital" s'en fait l'écho dans son numéro du 9 octobre, sous la signature de Marine Thoron. Nous en recommandons la lecture car le sujet est exposé dans tous ses détails.

    Pour ce qui nous concerne, nous avons regretté quelques fois une attitude trop permissive de la police. S'agissant du Who's, rue Pierre au Lard dans le IVe, qui est en conflit judiciaire avec un groupe de riverains, les actions "au pénal" qui ont été intentées en faisant appel au "Pôle Etudes et Contrôle" de la préfecture se sont enlisées et n'ont conduit à rien. Il a fallu recourir "au civil", à grands frais d'experts et d'avocats, pour que l'affaire prenne une tournure concrète.

    On est tenté de penser que les Maires qui sont des élus, alors que les agents de la préfecture sont des fonctionnaires, seraient plus enclins à défendre leurs administrés dont ils détiennent un mandat et pas forcément sensibles aux injonctions politiques qui veulent par exemple que les activités de nature économique soient préservées envers et contre le bien-être des citoyens. Cette réflexion se heurte à son antidote : les maires peuvent être tentés par le clientélisme et se montrer plus sensibles aux lobbies en tout genre que les fonctionnaires de police.

    Ainsi on a pu mesurer à la mairie de Paris l'influence des syndicats des industriels de la nuit qui ont un intérêt à "la fête" car elle pousse à la consommation de boissons alcooliques et à l'usage de matériels pour la diffusion de musique amplifiée, celle-là même qui transforme en cauchemars les nuits de nombreux habitants. Rappelons que ces syndicats ont obtenu en 2014 à Paris la création d'un "Conseil de la Nuit" dont l'objectif premier était de "dynamiser les nuits parisiennes". A cet égard, l'attitude de la Préfecture s'est révélée beaucoup plus  réservée et davantage soucieuse de la santé des parisiens.

    Il y donc deux logiques qui s'opposent à ce que notre opinion s'exprime clairement sur ce sujet important. Les réactions de nos lecteurs seraient porteuses d'enseignements. C'est le moment qu'elles s'expriment…

     

     

  • Archives 57 féminicidesUn mur pignon parmi d'autres dans le Marais…

     

     

    On est tous évidemment contre les féminicides, contre les infanticides et les homicides aussi, contre la guerre, contre les armes offensives du lance-pierres à la bombe atomique, contre le racisme, l'anti-sémitisme et toutes les phobies qui visent des groupes d'individus, on est contre l'exploitation de l'homme par l'homme, l'esclavage, le proxénétisme, l'exploitation des enfants.

    On est contre la faim dans le monde, contre le cancer et le sida, contre les dictatures de droite comme de gauche. On est contre le dérèglement climatique, contre la pollution, contre la surconsommation, la surnatalité, l'hyperdensité des centres urbains et le tourisme de masse.

    On est naturellement opposé à tout ce qui constitue des fléaux pour l'humanité : les volcans en éruption, les tremblements de terre, les catastrophes naturelles, les tsunamis, les astéroïdes (surtout les gros), les épidémies, les pandémies. Ou des menaces potentielles comme le réchauffement climatique.

    On est contre tout ça et il est probable qu'on en ait oublié…

    Mais par pitié, n'accroissez pas nos malheurs en nous infligeant des agressions visuelles comme celle qui défigurent notre cadre de vie par des inscriptions hideuses et inutiles ! Ceux que vous visez, en revanche, s'en moquent comme d'une cerise. Ce sont d'autres moyens autrement plus efficaces qu'il faut absolument mettre en œuvre pour en venir à bout. 

    Echantillons :

    Inscription 4 fils Graffiti fontaine

     

     

     

     

     

     

    Une cause sérieuse entre les mains de sagouins qui n'hésitent pas à souiller des monuments historiques (à droite Fontaine des Haudriettes)

     

  • Agence enfants rouges 09 10 19L'Agence Immobilière des Enfants Rouges, 6 rue de Bretagne (IIIe)

     

     

    Les cambrioleurs se sont introduits dans l'agence par effraction en brisant une vitrine, dans la nuit du 8 au 9 octobre vers 5 heures du matin. Les coups de marteaux et la sirène n'ont déclenché aucune intervention des forces de police. La semaine précédente, le directeur de l'agence s'était trouvé face à un cambrioleur qui avait réussi à s'introduire en fracturant la porte. Usant de sa bombe lacrymogène, il avait réussi à provoquer sa fuite. Le malfaiteur est-il revenu sur les lieux du délit pour parfaire sa tache ou a-t-il voulu se venger de son échec ? L'enquête le dira peut-être mais rien n'est moins sûr !

     

    Agence vitre brisée 09 10 19La police scientifique s'affaire autour de la vitre de vitrine brisée…

     

    Les dégats sont importants. Les voleurs ont emporté les ordinateurs privant ainsi les employés de leur outil de travail et l'agence se voit obligée désormais d'investir pour renforcer sa vitrine. 

    Cet événement n'est pas isolé. Le Président de l'Association des Commerçants de la Rue de Bretagne affirme que d'autres cambriolages ont eu lieu récemment notamment au Bar Bouille et dans le magasin K-Way. Il semble que la rue de Bretagne soit désormais la cible des cambrioleurs et des spécialistes du vol à la tire, sans compter les mineurs Rom qui entrent dans les boutiques, se servent et s'en vont sans demander leur reste.

    Nous en appelons aux nouveaux responsables de la police dans les quatre arrondissements de Paris-centre, le Commissaire Général Frédéri Cheyre et son Adjoint le Commissaire Divisionnaire Olivier Morges pour que l'ordre soit maintenu. Il est important que la DPSP (la "police" de la mairie de Paris) réprime les incivilités et infractions comme les jets de mégots ou les débordements de terrasses mais il est indispensable que la police nationale, disponible en principe de jour et de nuit, veille à ce que les délits et a fortiori les crimes soient poursuivis afin que la sécurité soit assurée à Paris.

    Gérard Simonet

     

     

  • Rassemblement république

    Manifestation de sympathie aux manifestations en Algérie, le 19 septembre 2019…

     

    Un ensemble d'habitants qui vivent place de la République, boulevard St Martin, boulevard Voltaire et boulevard Magenta viennent de se rassembler sous le nom du collectif "Vivre République !", rattaché à "Vivre le Marais – Vivre Paris-centre !" dans la mouvance "Vivre Paris !", avec pour but de défendre leur qualité de vie autour d'une place qui ne leur apporte que des nuisances.

    Ils publient un manifeste et un mot d'ordre :

     

    "REPUBLIQUE : RENDONS LA PLACE A  SES  RIVERAINS !"

    Nous constatons que la place de la République est devenue un lieu inhospitalier pour ses riverains. Elle est sale, le sol taché et jonché de détritus du fait de personnes qui y traînent souvent durant des heures ; elle est bruyante à toute heure de la journée et parfois tard dans la nuit, particulièrement le week-end ; elle est encombrée de manifestations politiques (pour des causes souvent propres à des pays étrangers), festives et culturelles, rendant quasi inaccessible la place à ses riverains.

    Minéralisée à l’excès et dotée d’un mobilier urbain pauvre et inesthétique, elle n’a, contrairement à d’autres grandes places parisiennes aucun espace vert et peu d'arbres, aucune zone de jeu protégée pour les enfants, pas de zones calmes ou favorisant les rencontres, notamment des familles et des personnes âgées.

    Bref, les habitants du quartier République subissent « une double peine » : nuisances routières durant la semaine et rassemblements extérieurs le soir et le week-end.

    CE QUE NOUS DEMANDONS AUX POUVOIRS PUBLICS, MAIRIE ET PREFECTURE DE POLICE :

    A court terme :

    Limiter les nuisances sonores :

    Mairie :

    ● Réduire drastiquement le nombre d’événements politiques et festifs organisés sur la place (arbitrer avec d’autres grandes places parisiennes, comme Bastille et Nation, où le nombre de riverains est souvent moins important).
    ● Installer des radars sonores permettant de détecter les manifestations ne respectant pas les consignes de limitation du niveau de bruit et les dépassements d’horaires.

    Préfecture :

    ● Limiter à deux par semaine le nombre de manifestations politiques déclarées à la Préfecture.
    ● Interdire au moins une fois par mois tout événement/manifestation déclarable à la Préfecture organisé un dimanche (« Dimanche sans Manif » comme pour les voitures).
    ● Faire la chasse aux événements non déclarés : rondes fréquentes de policiers chargés de contrôler les déclarations préalables et de verbaliser les contrevenants.

    Améliorer la propreté :

    ● Passage régulier d'agents pouvant dresser des PV pour les auteurs d’actes d’incivilité.
    ● Intervention au moins deux fois par jour des équipes de nettoyage.

    Améliorer l’aménagement :

    ● Enlever les grands « bancs » constituées de poutres de bois, dont l’utilité première était d’empêcher le passage des véhicules : ils ne servent pas aujourd’hui au repos des passants, mais sont « squattés » durant des heures par de petits groupes de personnes qui souillent l'endroit. Ces pseudo-bancs peuvent être remplacés par des plots rétractables.
    ● Organiser des points de rencontre avec de vrais bancs et chaises pour les habitants du quartier, aussi bien du côté Est que du côté Ouest de la place.

    ● rendre le terre-plein central moins dangereux pour les piétons : interdire la circulation à vélo, trottinette, gyropode (arrêté municipal et verbalisation des contrevenants), créer un espace réservé et protégé pour les skaters bruyants  qui rendent périlleux le passage sur la place

    À moyen terme :

    Repenser le schéma d’aménagement de la Place de la République.

    ● Accroître la végétalisation de la Place, en créant un ou plusieurs espaces verts, notamment autour de la statue (comme à Nation), et planter de nouvelles rangées d'arbres.

    ● Repenser le dispositif des fontaines, actuellement pauvre depuis la disparition des fontaines aux dauphins.

    ● Créer un espace de jeu protégé pour les enfants.

    ● Délimiter un espace fermé pour les skaters qui, en envahissant aujourd’hui tout le côté Est de la place, sont source de nuisances sonores et de danger (pour les mamans avec leurs bébés, les personnes vulnérables et âgées, etc.).

    ● Renouveler tout le mobilier urbain, aujourd’hui indigent et digne d’une friche industrielle.

     

    Vous partagez notre projet de rendre la place de la république plus agréable pour ses riverains ? Rejoignez le collectif "Vivre  République !"

    Il regroupe des habitants et des commerçants situés dans un rayon d'environ 300 mètres autour de la place.
    Il est politiquement neutre et se veut une force de propositions vis-à-vis des pouvoirs publics pour améliorer la qualité de la vie.

    Laissez nous vos coordonnées (nom, adresse et courriel) si vous souhaitez être tenus informés de nos actions).

    Parlez en autour de vous et contactez nous à : vivrerepublique@gmail.com