Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Auteur/autrice : Vivre le Marais

  • Haiti

    Haiti, scènes de la vie ordinaire

     

    Recommandé par Vivre le Marais ! et Culture & Patrimoine

    En partenariat avec Les Ateliers de Mai et des praticiens du développement

    Mathieu CULIOLI

    Jeune Ingénieur et Logisticien Volontaire  pour Médecins sans Frontières

    de retour d'un séjour de plus d'un an à Haïti

     

    Il vous invite à partager son témoignage sur ce pays, à travers le regard contemporain que peuvent porter les acteurs de l'action humanitaire, investis dans des actions concrètes et les pistes à explorer, fonction de cette expérience, pour des solutions que la population attend.

     

    Cette rencontre aura lieu de 19h00 à 21h00 le jeudi 4 juillet 2024 à l'adresse :

    Maison de la Vie Associative et Citoyenne de Paris Centre – Site Marais
    01 53 01 76 94

    5 rue Perrée • 75003 Paris

    La réunion qui se tient sur invitation  pour garantir la qualité des échanges sera suivie d'un pot amical

     

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    ProjectionsProjection nocturne de publicités sur les façades de l'immeuble Vieille du Temple/Coutures St Gervais (Photo VlM/FM)
     
     
     
     
    François Margolin, réalisateur de "Mensonge" avec Nathalie Baye, et de nombreux documentaires tels que « L’Antiquaire » avec  Michel Bouquet et Robert Hirsch, nous invite à relater son dernier avatar dans ce Marais qu'il affectionne :
     
    "Je voulais vous dire que les projections géantes sur les façades du quartier ont repris, après une longue période d'absence. Hier soir vers minuit, trois personnes organisaient ces projections d'une bonne quinzaine de mètres de haut sur l'immeuble qui fait l'angle rue des Coutures Saint Gervais et Vieille du Temple. Elles pénétraient même à l'intérieur des appartements.
     
    Rentrant hier soir tard j'ai abordé ces personnes pour leur demander de stopper immédiatement ces projections, ce qu'elles n'ont pas fait. il m'a fallu les menacer de porter plainte et d'appeler la police, ce que j'ai fait, pour qu'au bout de 30 minutes elles finissent par obtempérer. Je leur ai demandé pour qui elles travaillaient, elles ont refusé de le dire.
     
    Je souhaiterais vivement que cette pollution géante et nocturne ne se reproduise plus.
     
    Je tenais à vous le signaler et vous envoie trois photos de ces méfaits".
     
     
     
    Nous en informons le Maire Ariel Weil en espérant qu'il veuille bien sensibiliser la police municipale contre cette nouvelle forme de pollution qui doit être combattue.
     
    GS
     
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    Camion

    Un riverain de la rue François Miron nous envoie cette photo avec comme légende : "L'Académie du Climat qui se prétend contre toutes les formes de pollution, montre ici l'exemple…."
     
     
    Dans un article du 6 juin 2024  signé Agnès Laurent,  le magazine l'Express nous dit tout sur cette initiative dispendieuse prise par la Maire de Paris dès 2020 pour plaire aux Verts et avoir leur appui. Sa libéralité est allée jusqu'à mettre à leur disposition les locaux prestigieux de l'ancienne mairie du IVe, à laquelle nous étions tous attachés dans leur vocation originelle.
     
    Ce lieu de happenings sur le thème du climat coute à la collectivité la modique somme de près de 3.800.000 € par an dans le décompte non exhaustif de l'Express qui tient compte du coût des 40 agents détachés gracieusement par la mairie.
     
    Est-il justifié de consacrer cette somme à un concept insaisissable comme le climat, sur lequel l'homme n'a qu'une influence au mieux marginale ? Et pour quel résultat ? On pourrait comprendre qu'on se mette au service du respect de l'environnement, des économies d'énergie, de la lutte antipollution. Mais le climat ? Qu'a-t-il à faire de nos conférences, colloques, symposiums et des gueuletons bruyants qui dérangent le voisinage ?
     
    GS
     
  • Rideau 3

    Galerie d'art nouvelle (une de plus mais on n'est pas contre !) à l'angle rue Beaubourg/impasse Berthaut (IIIe) (Photo VlM/DD)

     

     

    Danielle D. nous écrit :

    "Une idée pour dynamiser votre campagne, ô combien justifiée, contre la pollution visuelle représentée par les rideaux métalliques des commerces affreusement tagués : la Ville de Paris devrait lancer une campagne ou un concours pour inciter les commerçants, dont les boutiques sont équipées de tels rideaux, à les faire peindre comme l'a fait le propriétaire de la galerie (ex-café, bureau de tabac) située à l'angle de la rue Beaubourg et de l'impasse Berthaut ? Voir la photo des rideaux métalliques récemment peints et qui depuis ont repoussé les tagueurs.
    Il pourrait y avoir un ou plusieurs thèmes, tels que la nature, le patrimoine, l'histoire du quartier….
    Bien cordialement.

     

    Nous remercions Danielle pour sa proposition. Elle mérite d'être entendu et commentée. Entendue, par la mairie de Paris et ses services de la propreté, car ces rideaux hideusement tagués sont la honte de Paris et contribuent à l'atmosphère anxiogène qui règne dans nos rues, en particulier la nuit, quand ils sont baissés et exposés à la vue.

    Commentée, car le dossier de ce fléau est épais. Il faut commencer par rappeler que, dans le Marais en tout cas, ces rideaux ne devraient pas exister car ils sont bannis du paysage urbain par le règlement du secteur sauvegardé du Marais de 1996. Si volets il y a, ils devraient se trouver en arrière de la vitrine avec leur coffrage, hors de portée des tagueurs. 

    S'il y en a autant, c'est que la mairie de Paris, direction de l'urbanisme, ne peut intervenir, avec visa conforme de l'ABF, qu'à l'occasion de travaux dûment déclarés. Cette condition fait que malheureusement les rideaux prospèrent….

    Ils échappent généralement aux signalisations des habitants sur le site DansMaRue qui décline car certains gérants des commerces s'y opposent par crainte que leur devanture soit altérée par les projections de solvants.

    On relève aussi une attitude "capitularde" de certains qui pensent que sitôt enlevées ces signatures de dérangés de l'ego reviendraient dare-dare. Ils devraient plutôt les attendre au tournant et leur mettre la main dessus avec des amendes à la clé. 

    Alors l'attitude de cette galerie d'art qui a pris les devants en décorant sa propre devanture est peut-être une solution. Il faudrait tout de même que l'esthétique soit préservée par l'obligation de déposer un projet en  mairie et obtenir un accord éclairé de l'urbanisme et le visa des Bâtiments de France.

    GS

     

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    Templiers

    CULTURE & PATRIMOINE

    Vous propose un voyage dans le temps d’il y a quelques siècles

    Du Trésor des Templiers aux Rois Maudits

     

    Vendredi 21 juin à 14h15

    RdV devant les grilles du musée des Arts & Métiers (M° Arts

    et Métiers)

     

    Notre guide, Philippe, vous fera découvrir châteaux et passages secrets, jardins turcs, étranges brouettes, gratte-ciel médiéval, la plus vieille auberge de Paris, les enfants rouges, Louis XVII et son évasion mais aussi le Boulevard du Crime…

    Merci de venir nombreux en ces siècles emplis de secrets, de prévoir une participation de 20,00 € par personne et de prévenir de votre venue Marie-Françoise Masfety-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone 06 50 96 05 12. Recevez nos fidèles amitiés.

    Marie-Françoise Masfety-Klein

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    Arb

    Passage des Arbalétriers mai 2024 (IIIe), vestige du XVème siècle avec ses constructions en encorbellement. A droite le hall d'exposition du Centre Culturel Suisse, au fond le portail qui conduit au "hangar Lissac", un édifice en béton sur trois niveaux, à l'abandon depuis des décennies.

     

     

    Il y a deux nouvelles en une seule dans l'information reçue d'un des copropriétaires des immeubles riverains : la Ville de Paris prend une participation de 7% dans le passage et va commencer incessamment les travaux de démolition du hangar Lissac, dont le fabricant bien connu de lunettes lui a cédé la propriété au moment où ses ateliers quittaient les lieux.

    Un cadeau empoisonné car on imagine la complexité du chantier, l'évacuation notamment des gravats, mais c'est le genre d'engagement qu'une municipalité doit prendre quand il s'agit du bien-être de ses administrés et de l'esthétique de sa ville.

    A la place de cet édifice en béton qui dénote dans le SPR (site patrimonial remarquable) du Marais, une cour, dite "Oasis", à la dispositions de l'annexe au collège Victor Hugo de la rue Barbette et accessible au public avec un passage direct pour les résidents du 64 rue Vieille du Temple.

    Les détails de la transaction sont accessibles par téléchargement de ce  document de la Ville de Paris, direction du logement et de l'habitat

    GS

     

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    Panneau 2

     

     

    Apparition d'un énorme panneau lumineux publicitaire au croisement Quatre-Fils/Vieille du Temple dans le IIIe, aux flancs de la "terrasse estivale" de la brasserie la Perle.

    Le Maire de Paris-centre n'en a pas été informé par l'Hôtel de Ville. Il  a modérément apprécié !

     

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    Temple 2

    Nous sommes  au carrefour nord-est des rues du Temple et des Haudriettes dans le IIIe. Ici se dressait "l'échelle du Temple", la potence que le Grand-Prieur du Temple avait fait dresser pour les criminels de sa juridiction. Des traces ont subsisté jusqu'en 1789. A la place on trouve à présent un petit square auquel la municipalité a donné le nom de Renée Vivien, une femme poète des XIX/XXème siècles, née en Angleterre sous le nom de Pauline Mary Tarn, séduite par la langue et la culture française et disciple de Sappho, poétesse grecque antique, apôtre de l'homosexualité feminine, qui vécut… à Lesbos.

     

     

    Revenons sur terre, des travaux ont cours dans les immeubles qui font l'angle des deux rues, côté Haudriettes et côté Temple. Au 88 rue du Temple c'est une galerie d'art contemporain qui va ouvrir début octobre, "SEE Galerie", avec des pop-up stores d'ici-là et au 14 rue des Haudriettes, après qu'il ait été question d'une boulangerie, ce sera finalement un restaurant de plus dans les parages….

    Pour ces deux entreprises, bienvenue dans le quartier, et que pour elles "soave sia il vento" !

    GS

     

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    LOmbredeFlotow2--1
     
     
     
    "L'Ombre"
    de Friedrich von Flotow
     
    Opéra-comique en version de poche 
    24 juin 2024 à 20h00
    Théâtre du musée Grévin
    10 boulevard Montmartre 75009 Paris
     
     
     
    La saison de nos amis de la rive gauche "Parole et Musique" se clôturera le lundi 24 juin avec la réédition de l'opéra-comique de Flotow, en coproduction avec Vivre le Marais !
     
    l'Ombre,
     
    au charmant Théâtre du Musée Grévin, réservation sur HELLOASSO
    Prix des places : 35,00 € ; réduit 20,00 € (étudiant, chômeur)
     
     
    La première représentation de l'Ombre dimanche dernier a rencontré un vif succès, comme en rend compte le critique David Le Marrec (carnets sur sol) : "œuvre très prenante, musique riche, artistes aux voix et dictions exceptionnelles : la meilleure soirée d’opéra comique que vous pourrez faire cette saison ! Toutes les obsessions du XIXe siècle semblent passer dans ce livret, la musique explore également, de l’orage aux scènes de table, les grands morceaux imposés du genre. Et j’ai été inhabituellement saisi et ému par l’intensité du résultat dramatique".
     
    Friedrich von Flotow (1812-1883), Baron de Teutendorf, est le descendant d’une vieille famille aristocratique du Mecklembourg. Au lieu de la carrière diplomatique à laquelle son père le destinait, il choisit la musique qu’il alla étudier à Paris avec Pixis et Reicha, rencontrant Rossini, Meyerbeer, Boieldieu…  Il se laissa également influencer par ses amis Gounod et Offenbach à qui il doit son style léger et clair et son lyrisme charmeur. Son œuvre la plus célèbre est Martha, toujours jouée aujourd’hui en Allemagne avec le même succès. 
     
    L’action se passe en 1707, pendant la guerre des Cévennes, après la Révocation de l’Édit de Nantes.
     
    C'est incroyable de penser que personne ne connaît cet adorable ouvrage créé avec succès en 1870 et tombé injustement dans l'oubli. Françoise Tillard a tiré de la pièce en trois actes tous les éléments pour conduire en 1h30 une histoire à la fois dure et tendre qui finit par deux mariages. Vous aimerez l'alternance de drame et de drôlerie qui caractérise cet opéra, admirablement contrasté. J'assiste aux répétitions, je suis enchanté et je ne peux que vous encourager à prendre vos places rapidement !
     
    Les artistes collent à leurs rôles comme s'ils et elles en étaient les créateurs. Ensembles, duos, airs, romances et couplets, texte et musique, l'essence même de l'opéra comique français !
     
    Sans oublier que vous réentendrez au Théâtre Grévin le délicieux piano Érard modèle 1, merveille de 1899. 
     
    Distribution
    Madame Abeille, Clémentine Decouture
    Jeanne, Flore Royer
    Fabrice, Charles Mesrine
    Le Docteur, Nicolas Bercet
    Direction artistique et piano, Françoise Tillard
     
    Jean Rossier
    Membre de l’Institut
    Président de Parole et Musique
     
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    Gregoire weil

    Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris, en charge aussi de l'urbanisme, et Ariel Weill, Maire du "district" Paris-centre réunissent à eux deux tous les pouvoirs d'agir sur les dossiers actifs de nos arrondissements. Cette rencontre est une occasion de formuler nos attentes et d'avoir  en retour des précisions sur leurs engagements.

     

     

    Cette invitation – informelle – n'est pas étrangère à l'actualité politique qui tourne autour des élections européennes. Les deux hommes sont dans le sillage de Raphaël Glucksman tête de liste des socialistes. De quel socialisme s'agit-il ? Sans doute pas celui de Jean-Luc Mélenchon, qui s'en revendiquait au départ, mais plutôt celui de Bernard Cazeneuve qui a laissé auprès des français le souvenir d'un homme sage.

    Emmanuel Grégoire est comptable des décisions prises par la mairie de Paris, de son déficit abyssal, et de la hausse vertigineuse (52 %) de la taxe foncière mais on doit aussi porter à son crédit l'aménagement des berges de la Seine, le coup d'arrêt à la politique zadiste des ses alliés Verts sur le mobilier urbain et la prudence avec laquelle Ariel Weil et lui avancent sur le dossier épineux des zones à trafic limité (ZTL) (*).

    En matière de propreté, il aurait l'occasion d'améliorer sa cote d'estime s'il nous débarrassait du fléau des rideaux métalliques tagués.

     

    (*) La Corée n'a plus l'apanage des matins calmes, nous avons nous aussi les nôtres désormais !