Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  • Rambuteau 5 nolita devanture 15 05 14Une devanture qu'on ne verra plus : NOLITA, 5 rue Rambuteau (IVe) (Photos VlM)

     

    Rambuteau 5 Carré 28 10 17A sa place, une forme de "boulangerie" : CARRÉ pain de Mie

     

    Est-on en train d'assister à un mouvement de "marche arrière" des boutiques à haute valeur ajoutée vers des commerces de bouche plus traditionnels ? On pourrait le penser en constatant qu'une pizzéria se transforme en boulangerie de pain de mie.

    En réalité, ce nouveau magasin se propose de transposer à Paris "le fabuleux pain de mie sandwich japonais" qu'on s'arrache à Tokyo, le Pain de Mie CARRÉ  unique : Motchi Motchi, Shittori, Sakkuri. Ne nous demandez pas à ce stade ce que cela signifie. Vous le saurez lorsque la boutique sera ouverte dans quelques jours.

     

  • A5La boulangerie 34 rue de Montmorency IIIe (photo VlM) 

     

     

    Restée "dans son jus" depuis fort longtemps, la boulangerie du 34 rue de Montmorency a subi peu de transformations, ce qui lui donne cette allure un peu désuète et bien plaisante des années 50 qui redevient tendance. 

    Elle vient de fermer subitement ses portes. Tous les habitants du quartier sont surpris et dépités de perdre ainsi cette véritable institution, d'autant que ce côté ouest de la limite du Marais a vu disparaître nombre de ses boulangeries.

    Celle qui jouxtait l'Hôtel de Montmort rue du Temple (IIIe) est devenue un magasin de gros de souvenirs, Puis une autre, 13 rue des Gravilliers (IIIe), après une succession d'activités de gros, est désormais un salon de thé-restaurant, " Café Ineko" (voir notre article du 20 juillet 2017). Il y a peu enfin au n° 29 de la même rue, la boulangerie-pâtisserie du n° 29 a été transformée en laverie automatique (voir notre article du 22 février 2017).

    Cela fait beaucoup dans un secteur peu étendu. Si la boulangerie de la rue de Montmorency ne conserve pas à l'avenir son activité alors tous les clients seront bien malheureux de devoir changer leurs habitudes. 

    Dominique Feutry

     

  •    A1Un magasin éphémère 28 rue des Rosiers (IVe) (photo SM) 

     

     

    Nous voyons fleurir régulièrement des magasins éphémères ou "pop up stores". Un tendance qui s’accélère vu le nombre de points de vente de ce type que l'on rencontre à Paris et plus particulièrement dans le Marais où les touristes abondent (rue Saint-Martin, rue des Rosiers, rue de Turenne, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, rue Beaubourg…).  

    Pour certaines marques il s'agit d’un mode de communication pour lancer de nouveaux produits, un moyen d'écouler des fins de saison. Il arrive aussi que ce soit des officines qui ne vendent que sous cette forme comme nous l'avons souvent dénoncé à propos des marchands de tapis et de leur lot d’affiches sauvages qui peuvent inonder tout un quartier. Quant aux propriétaires des locaux c'est une façon des les rentabiliser dans l'attente par exemple de travaux ou de l'arrivée d'un nouveau locataire. Certains commerces ayant pignon sur rue utilisent les mêmes méthodes permettant d'attirer le chaland via les réseaux sociaux.  

    Ces installations de quelques jours perturbent la plupart du temps l’environnement immédiat par la distribution de flyers et prospectus, l'apposition de pancartes/affiches ou tout simplement par les "décorations" des vitrines qui jurent avec celles des autres commerces tout proches.  

     

     

    A1File de clients alertés par une vente privée via les réseaux sociaux 79 rue  Vieille du Temple (IIIe) le 21 octobre (photo JFLB)

     

    La réglementation existe en matière de sécurité, de vitrines, de PSMV, de droit du travail, d'occupation de l'espace public lorsque des files de clients se forment sur le trottoir empêchant les piétons de circuler et les obligeant à marcher sur la chaussée (voir photo ci-dessus)…

    Est-on sûr qu'à chaque fois toutes ces règles soient respectées et les autorisations nécessaires obtenues ?

    La DPSP la nouvelle brigade contre les incivilités a fort à faire en la matière et nous ne manquons pas de lui signaler, ainsi qu'à la police si besoin, les dérives que nous constatons ou qui nous sont rapportées par nos membres.

    Dominique Feutry

     

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    A1La boucherie du 37 rue des Archives au soleil couchant (IVe) (photo VlM)

      

     

    Le 31 juillet dernier notre blog titrait "Fin de partie pour la boucherie de la rue des Archives". Depuis quelques jours par un miracle inattendu, ce commerce très apprécié des habitants a ouvert à nouveau ses portes pour la plus grande joie de ceux qui pensaient comme nous qu'il en était fini de cette boucherie.

    En fait ce sont des Oléronais, David Taillet et Christel, qui depuis 10 jours accueillent les clients de cette enseigne bien connue dans le quartier.

    Exerçant sur l'Ile d'Oléron, les nouveaux exploitants ont souhaité équilibrer leur activité qui est surtout importante à la belle saison mais connait un creux en automne et en hiver, en reprenant cette boucherie en plus qui sera donc fermée durant les vacances d'été. A ceux qui ont pour habitude de passer leurs vacances estivales en Charentes Maritimes, ils pourront retrouver leur boucher parisien sur les marchés de La Bree les Bains et de Saint-Denis d'Oléron.

    Les viandes, la charcuterie, des produits traiteurs appétissants viennent tous de cette belle région. 

    Alors avis aux amateurs de produits régionaux de qualité.

    Dominique Feutry

     

     

     

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    Sans-titre

    État actuel de la façade de l'immeuble au 69-71 rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

     

     

     

    Bien qu'ils ne soient pas dans la même situation, 2 bâtiments attendent depuis des mois d'être transformés l'un dans le IIIe et l'autre dans le IVe arrondissement.

    Celui qui est le plus en mauvais état cachant pourtant une intéressante atchitecture, aujourd'hui squatté, criblé de graffitis, tags, affiches sauvages et autres saletés est situé 69-72 rue Beaubourg (voir nos articles des 20 mars et 02 août 2017).  Un permis vient d'être délivré, il a été publié dans le BMO (Bulletin officiel de la Ville de Paris)  du 10 octobre. Il va garder sa destination originelle d'immeuble de bureaux ce qui est une  bonne chose, la quartier doit en effet conserver cette possibilité malgré la montée du nombre de logements passés en location saisonnière ou transformés en logements sociaux.

    Le permis du 25 septembre est ainsi rédigé "Réhabilitation d'un immeuble de bureau de 7 étages sur 2 niveaux de sous-sols, sur rue, cour ouverte à rez-de- chaussée  et cour anglaise côté rue, avec démolitions partielles de plancher à tous les niveaux pour modification des liaisons verticales et remise à niveau d'une partie du plancher du rez-de-chausée, recul de la façade côté cour  avec dépose de la cage d'ascenseur extérieur et surélévation d'un niveau du sol de la cour, suppressiondes exacliers et montte-personnes extérieurs côté rue avec modification des entrées à rez-de-chausée, ravalement avec remplacement des menuiseries extérieures et des stires , modification de l'édicule d'escalier à la toiture terrassse accessible,  avec pose d'un platelage bois et végétalisation..." 

     

     

    6194820_268d62cc-8fd7-11e6-ba22-4b1b0b52eeee-1_1000x625Utilisation en magasin éephémère des locaux de l'ancien bar-restaurant la Comète 6 rue des Archives et 19 rue de la Verrerie (IVe) 

     

     

    L'autre édifice concerné est situé à l'angle des rues de la Verrerie et des Archives, il abritait autrefois le bar-restaurant "La Comète".  Nous savions depuis un certain temps que l'ensemble serait transformé en hôtel. Le permis indique les principauix aménagements et les modifications  qui sont prévus et donc autorisés, il est ainsi stipulé 

    "Aménagement d'un immeuble de 6 étages sur un niveau de sous-sol à usage d'habitation, d'hébergement hôtelier et commerce, en hôtel de tourisme et commerce avec changement de destination des locaux, création d'un 2ème niveau de sous-sol,  couverture partielle de la cour intérieure par une verrière, ravalement des façades sur rue et cour, modification de la devanture sur rue de la Verrerie,  remplacement des menuiseries extérieures , modification des chien-assis au 6ème étqage, création de 2 ascenseurs de service, agrandissement d'un ascenseur et création d'un escalier supplémentaire…"  A noter que 342,70 m2 de surface sont créés contre 92 m2 supprimés.

    Nous suivrons avec intérêt ces travaux d'ampleur.

    Dominique Feutry

     

  • OmégaCour de l'Orangerie, Hôtel de Sully (IVe) et les installation de la société OMEGA (Photo VlM)

     

     

    Il y eu la grosse taupe en son temps et d'autres facéties depuis, dans la cour/jardin de l'Hôtel de Sully devant l'orangerie.

    Cette fois, le siège du Centre National des Monuments Historiques qui occupe l'Hôtel a bien voulu, contre paiement d'une compensation financière, que la marque prestigieuse de montres OMEGA installe des stands publicitaires dans le jardin et dans le corps de bâtiment de l'orangerie.

    En toute rigueur, on aurait préféré que l'évènement n'ait pas eu lieu car cet endroit est porteur d'une immense sérénité que beaucoup d'entre nous aiment savourer dans la contemplation, les yeux posés sur la façade de l'orangerie, sur la grande rosace en pierre qui borde le flanc est du jardin ou sur la façade arrière du corps de logis de l'Hôtel de Sully et ses sculptures allégoriques représentant le printemps et l'été.

     

    Panneau solaire

    Il reste que les installations de la firme OMEGA, par leur qualité et leur raffinement, ne juraient pas vraiment dans le cadre prestigieux qu'elles occupaient. A titre d'exemple, avoir placé la marque de ses montres discrètement au-dessus du panneau solaire est un clin d’œil spirituel dont il faut saluer l'à-propos.

    Nous nous sommes exprimés à l'imparfait car ce mardi 11 octobre verra la fin de l'exposition promotionnelle. Gageons qu'elle ait rapporté au Centre National des Monuments Historiques de quoi financer des travaux de restauration ici ou là pour le grand bonheur de ceux qui savent apprécier le patrimoine exceptionnel dont nous sommes dépositaires en France.

    Gérard Simonet

     

  •    A4Effervescence devant le 1-3 rue Pierre au Lard (IVe) le 27 septembre au soir (photo EK)

     

     

    Depuis quelque temps déjà les habitants de la rue Saint-Merri et de la rue Pierre au Lard (IVe)  se sont inquiétés de travaux discrets menés à l’intérieur du local situé derrière le restaurant à l’enseigne du Who's, craignant la résurgence, de façon déguisée, de la boîte de nuit dont l’installation n’a finalement pas été autorisée et pour laquelle nous avons rédigé de nombreux articles sur notre blog (voir notamment celui du 18 avril 2015). En effet, dans le cadre de la révision du PSMV(plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais, la parcelle du 1-3 rue Pierre au Lard, de mauvaise qualité de bâti et étant destinée à devenir un espace vert, aucun permis de construire ne pouvait plus être accordé sur ce site.

    Nous savons que les autorités compétentes ont visité les lieux durant les travaux et qu’a priori il n’auraient rien vu d’illicite, il ne s’agirait que d’une extension du restaurant dans les locaux qui étaient prévus à l’origine pour y installer une boite de nuit.  

    Mercredi soir cependant l’attention des riverains a été attirée par un va et vient nouveau, comme l’attestent les photos jointes à cet article prises vers 23h00. La ruelle Pierre-au-Lard était recouverte d’un tapis rouge pour les VIP qui se présentaient côté rue Saint-Merri. Ils notaient la présence d’un service d'ordre privé, des voitures stationnées qui fermaient la rue Pierre-au-Lard et des activités en musique tant au rez-de-chaussée et au premier étage que sous la verrière et derrière des fenêtres en verre sablé.  

     

    A2Voitures en stationnement rue Pierre au Lard (IVe) le 27 septembre 2017 (photo EK)

     

    Que signifie cette effervescence nouvelle ?

    Est-ce simplement une nouvelle entrée du restaurant ou bien davantage ? Tous les riverains sont dubitatifs et se demandent si l’on ne va pas découvrir que les autorités ont été trompées quant à la destination réelle de ce lieu.

    Il importe que les riverains soient rassurés par la mairie et la préfecture et qu’une information officielle soit adressée au collectif Pierre au Lard. Les habitants ne veulent pas subir ce que d’autres vivent du fait de la présence d’établissements égoïstes préoccupés surtout par le remplissage chaque soir de leur tiroir-caisse !

     

  •  IMG_1185 La pizzeria "Lucky Luciano" 182 rue Saint-Martin (IIIe) (photo VlM)

      

     

    A deux pas du passage Molière et sur le trottoir opposé, à  la place d'un salon de coiffure moyennement entretenu il faut le reconnaître, vient d'être ouverte après d'importants travaux durant l'été une trés grande et belle pizzeria. Par sa sobriété elle s'insère agréablement dans cet immeuble à la façade XVIIIe présentant de magnifiques ferronneries et un mascaron intéressant qui orne le dessus de l'ouverture  centrale.

    "Lucky Luciano", tel est le nom inattendu de cette pizzeria. Elle fait partie d'une petit groupe de restauration créé par Pierre Parodi en 2011 qui possède trois autres établissements, Cour des Petites Écuries (Xe),  rue des Dames et rue Lévis (XVIIe).

    Un critique gastronomique a écrit a propos de la cuisine de ce restaurant  "si ce n’est l’enseigne hommage à la fameuse et farouche icône mafieuse, rien de bien violent du côté de cette pizzeria nouvelle donne, lâchant bravement les habituelles déclinaisons de genre entre les quatre murs d’un décor revu et corrigé «arte povera.» "

    A noter qu'il est possible d'y acheter d'excellentes pizzas à emporter.

     

  • Bus 29 le 22 09 17Le bus 29 traverse le Marais d'ouest en est. Arrêt "Quatre-Fils" (IIIe)

     

    Le 24 mai 2017, il y quatre mois, dans un article signé D. Feutry, nous exprimions notre désapprobation à la découverte d'une note d'information de la RATP révélant que le parcours est-ouest du bus était dérouté le matin de 6h15 à 7h00 avec suppression de la desserte de quatre arrêts, au motif que le passage du bus était régulièrement bloqué dans cette tranche d'heure par les livraisons en pleine voie du magasin Monop', 5-5bis rue des Haudriettes (IIIe).

    Qu'un service public de transport renonce à sa mission parce qu'un commerce fait appel à des camions démesurés au regard des rues étroites du Marais et ne respecte pas les règles de stationnement nous a paru singulièrement choquant.

    Nous en avons saisi le Maire-Adjoint de Paris en charge de la voirie et des déplacements, Christophe Najdovski qui, comme nous l'avons alors rapporté, s'est engagé à faire "sanctuariser" les places de livraisons disponibles mais rarement respectées, notamment par les clients du CUD, un bar de nuit du 12 rue des Haudriettes nous dit-on à la RATP.

    La RATP a eu la courtoisie de nous appeler pour confirmer que des instructions sont en cours de notification pour procéder à l'opération. Concrètement, il s'agira d'un nouveau marquage au sol plus comminatoire et une surveillance renforcée du site, tant de la part du responsable de la ligne de bus que de la police de l'arrondissement avec laquelle il coopère.

    Qu'on se le dise, en cas de manquement la note sera salée !

    Cette information nous fournit l'occasion de rappeler au Monop' et à ses dirigeants qu'il n'est pas convenable de recourir à des camions qui sont des engins difficiles à manœuvrer du fait de leur taille. Une fois de plus, nous avons affaire à un urbanisme resserré dans lequel il convient de s'adapter si on veut travailler en respectant les riverains et l'environnement.

    GS

     


  • Coutures 2
    Coutures 1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici ce qu'on entend par "rue'Golotte" : le rue des Coutures St Gervais occupée essentiellement par des adultes qui déambulent parmi une série de jeux désuets auxquels personne ne semble s'intéresser… (Photo PF)

     

     

    Tout ça pour ça ! La mairie du IIIe s'est mise dans un beau bourbier et son Maire Pierre Aidenbaum n'a rien trouvé de mieux que d'invectiver le président de "Vivre le Marais !" qui essaie depuis quelque temps de lui ouvrir les yeux.

    On a toujours dit que cette opération n'a aucun intérêt sinon pour quelques idéologues qui se sont activés en conseil de quartier pour que 75.000 € prélevés sur nos impôts soient affectés à ce projet à travers le fameux "budget participatif" de la mairie de Paris.

    De notre côté, nous avons suggéré des alternatives pour donner aux enfants des espaces plus adaptés et plus faciles à sécuriser.

    En fin de compte la mairie a sacrifié une rue qui ne demandait rien à personne, où vivent des habitants et travaillent des commerçants. On n'a pas tenu compte de leur opposition à un dispositif qui interdit le passage des véhicules de secours et ne fait aucun cas de la réticence de la clientèle des commerces à s'aventurer dans une rue occupée.

    En cette période de menace terroriste, la police nationale n'a pas souhaité se charger de la sécurité de la rue. Elle a demandé à la mairie du IIIe d'assurer la sécurité. Laquelle n'ayant pas les moyens s'en est défaussée sur …. l'association de parents d'élèves ASC4F qui est l'instigatrice du projet.

    Les choses ne peuvent pas en rester là car c'est trop sérieux. Si le Maire Pierre Aidenbaum n'en convient pas et ne s'emploie pas à rechercher une alternative raisonnable, c'est une question qu'il faudra régler d'une manière ou d'une autre.

    GS