Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

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    PassLe passage Molière entre les rues Saint-Martin et Quincampoix (IIIe) vidé de ses occupants et désert (photo VlM)

     

     

    Traverser aujourd'hui le passage Molière laisse une impression curieuse d'abandon. Si la Maison de la poésie est fermée jusqu'à la fin du mois d'août pour cause de vacances et le restaurant voisin semble lui aussi fermé, tous les autres commerces (une dizaine) sont inoccupés et vides, les vitrines étant opacifiées par un badigeon de blanc d'Espagne. Quant aux appartements, ils sont eux aussi vides. 

    Quelle en est la raison ? 

    Paris Habitat, l'OPH propriétaire des immeubles procède depuis l'an passé à d'importants travaux de rénovation qui ont nécessité de reloger tous les occupants des 34 appartements desservis par 4 cages d'escaliers dans d'autres logements.

    En effet l'étude préalable aux aménagements prévus dans la cadre du programme plan climat (économie d'énergie et isolation) mais surtout les 1ers travaux ont révélé des désordres importants des structures bois des différents bâtiments qui ont conduit à une rénovation plus lourde dont le coût avoisine 4 millions €. Il est aussi prévu de végétaliser le passage L'architecte chargé de conduire ces travaux est le cabinet WAO.

    À la fin des travaux en 2018, on ne sait pas quelle sera la destination des commerces. Seront-ils occupés à nouveau par leurs anciens locataires ? Est il prévu de réserver ces boutiques à des commerçants nouveaux tous spécialisés dans une même activité ou plutôt diversifiés ? 

    Nous espérons que de prochaines informations en provenance de la mairie apporteront une réponse à nos interrogations, ce passage devant garder son aspect pittoresque et conserver sa convivialité.

    Dominique Feutry

     

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    A0.La boucherie fermée, 37 rue des Archives (IVe) (photo VlM)

      
     
     
     
    En juin de l'an passé nous nous félicitions de la réouverture de la boucherie 37 rue des Archives (IVe) qui avait baissé rideau quelque temps auparavant. 
     
    Il semble que désormais la fermeture soit bien réelle cette fois.
     
    Un papier imprimé est affiché sur le magasin spécifiant "Suite à  un problème technique on ne peut plus continuer, on vous remercie de votre compréhension et nous remercions tous les clients qui nous ont accueillis avec la gentillesse qui nous tient à cœur…"
     
    On souhaite qu'un repreneur maintienne cette boucherie qui fait partie du paysage de la rue des Archives. Depuis le départ de "Michel" que les habitants du secteur connaissaient bien et appréciaient, les candidats à la reprise se sont succédé mais n'ont pas fait souche. Il ne s'agit pourtant pas d'une "mission impossible". L'essentiel est de trouver le bon "concept" pour un magasin qui dispose d'une petite surface mais d'un achalandage à bon pouvoir d'achat.
     
     Dominique Feutry
     
  •   A0L'immeuble art déco du 8-10 rue de Renard (IVe) tel qu'il se présentera après sa restauration 

     

      

    Des travaux importants sont engagés dans le très bel immeuble des années 20 situé à l'angle des rues du Renard (n° 8-10) et de la Verrerie (n° 58). Des palissades débordent sur la chaussée, ce qui rend la circulation  difficile. 
     
    Chacun s'interroge sur cet important chantier et sa destination…
     
    Autrefois propriété du groupe Agache-Willot,  après le rachat du groupe Boussac-Saint-Frères en 1978, puis passé aux main du Crédit Commercial de France (devenu HSBC) qui y abritait ses services informatiques, le dernier occupant était la Direction de l'Administration Pénitentiaire dépendant du Ministère de la justice.
     
     
    A1L'immeuble en travaux fermé par des palissades (photo VlM)  
     
     
     
    Vendu l'an passé à COVEA, le groupe d'assurances mutuelles réunissant les marques MAAF, GMF et MMA…, c'est GMF Vie qui est le propriétaire de cet immeuble ainsi que l'indique le permis de travaux. Ces derniers portent sur l'ensemble de l'immeuble qui sera totalement rénové. Des patios seront créés, les ascenseurs remplacés et le toit sera végétalisé.
     
    Espérons que le magnifique escalier pièce maîtresse du bâtiment sera restauré et que l'exceptionnelle pièce d'angle du 1er  étage, entièrement habillée de boiseries en acajou de Cuba gardera son aspect d'origine. La fin des aménagements est prévue pour fin 2018. 
     
    Selon diverses sources, l'ensemble des 8 000 m2 sera occupé par Technicolor (ancien groupe Thomson) qui s'est spécialisée dans le conception et la fabrication de systèmes de vidéos et d'images numériques destinés aux professionnels des médias.
     
     
  • Milan afpLe "Duomo" de Milan  (Photo AFP)

     

     

    Si l'on en croit Métrotime, le quotidien gratuit belge, et d'autres médias, il est désormais interdit à Milan de se promener dans les rues dès le soir tombé avec une bouteille en verre, quel que soit son contenu, ou une canette. Les "perches à selfies" sont également frappées d'interdiction. La mesure vise d'un côté l'alcoolisation nocturne et les dérives qui l'accompagnent et par ailleurs la prolifération des marchands à la sauvette qui étalent leur bric-à-brac au voisinage des sites et monuments historiques.

    Autre mesure-phare : les food-trucks sont désormais non grata, interdits d'activité.

    Milan a donc su écouter la plainte qui monte dans toutes les villes à vocation touristique contre le tourisme de masse et les nuisances qu'il fait subir à la population. Barcelone, Rome et Turin se sont déjà inscrits dans cette tendance. On sait que Venise, d'où les habitants ont fui, prépare de son côté des mesures draconiennes pour prévenir le désastre qui menace.

    A Paris, où la municipalité persiste à vouloir attirer les foules en stimulant l'attractivité d'une ville qui est la plus visitée du monde, en maintenant dans cet esprit sa candidature aux JO de 2024, la population gronde et un nombre croissant d'associations "cadre de vie/environnement" rejoignent le réseau "Vivre Paris !" pour exprimer leur mécontentement contre les débordements en tout genre sur l'espace public et la consommation débridée d'alcool par les fêtards la nuit avec le bruit et les dégradations qui en découlent.

    Nous attendons nous aussi à Paris que l'équipe municipale et le fameux "conseil de la nuit" cesse de raisonner et d'agir en fonction des intérêts de l'industrie de la nuit et de la boisson pour prendre enfin des mesures inspirées par la raison pure et le souci de préserver la santé des habitants.

     

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    A0Hank Pizza 18 rue des Gravilliers (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Nous avons évoqué à plusieurs reprises l’évolution rapide de la rue des Gravilliers (IIIe) du fait de l’installation, dans sa partie entre la rue du Temple et la rue Beaubourg, de nouveaux commerces qui changent son aspect, une sorte de renaissance depuis le maintien de la boucherie "Chez Manu " rénovée depuis et la création de "l’Hôtel Jules et Jim".  Il y a peu nous avons publié un article sur la rénovation de la devanture d’un ancien bar-tabac au n° 61 (article du 18 juillet).

    Nous avions aussi indiqué, à la place d’une ancienne boulangerie, l’arrivée d’une laverie « Lav Express » du Groupement des  laveries françaises dont  la devanture aurait mérité davantage de soins et l’ouverture d’un « escape game »  sous le nom de « Victory » au n° 37,  ainsi que celle du restaurant italien « Il Ristretto » au 21.  Depuis, et les changements s’accélèrent,  d’autres commerces,  le plus souvent  "végétaliens", se sont installés.

     

    Cafe-ineko-paris-liselemasson-parisbouge-1-1663968738Café Ineko 13 rue des Gravilliers

     

     

    Signalons en particulier au 18, « Hank Pizza » à la vitrine de couleur rouge, spécialisé dans les plats « vegan » (sans produits d’origine animale). Il en est de même d’ailleurs pour « Mon Épicerie Paris »,  au n° 31,  qui se présente comme un magasin « végétalien » qui ne propose que des produits alimentaires sélectionnés notamment pour leurs qualités gustatives. La devanture est noire et s’insère bien dans le paysage de la rue.

    Au n° 13, jouxtant "l’Hôtel Jules et Jim" a été ouvert, voilà quelques semaines, « Café Ineko » qui se définit comme « le nouveau repère végétalien » a investi les locaux  qui étaient, il y a longtemps déjà, une boulangerie. Tout en longueur, ce café-salon de thé-restaurant propose des plats à l’esprit méditerranéen et un grand choix de desserts. L’aménagement est réussi, la façade tout de bois et habillée de plantes respecte l’environnement immédiat et la décoration intérieure est cosy et chaleureuse.

    Img_0015_2Mon Epicerie Paris 31 rue des Gravilliers

     

    Signalons enfin au 46, le dernier arrivé, un magasin de produits italiens.  Des commerces de grossistes sont à céder, des panneaux sont  apposés sur les vitrines ici et là.  La  rue va donc continuer à évoluer à la satisfaction des habitants qui constatent un retour des magasins de bouche.

    Seule ombre au tableau, l’état déplorable du passage privé des Gravilliers, tagué de toutes parts et dans lequel se trouvent des galeries d’art…. Souhaitons  que cette « verrue »,  qui remise en état ne manquerait pas de charme,  soit réhabilitée après accord des différents propriétaires concernés et avec peut-être l’aide et l’impulsion  de la mairie.

    Dominique Feutry

     

     

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    A02L'entrée de l'Hôtel National des Arts et Métiers 243, rue Saint-Martin (IIIe) (photo VlM)

      

     

    Nouveau venu au sein du groupe privé Clé fondé en 2014, l'Hôtel National des Arts et Métiers qui vient d'ouvrir après plus de 4 ans de travaux dresse sa magnifique façade Haussmannienne 243 rue Saint-Martin (IIIe) face au portail d'entrée de l'église Saint-Nicolas des Champs (voir notre article du 13 octobre 2012).

    Le Groupe Clé qui possède l'Hôtel Bachaumont de la rue éponyme, Paris (IIe), s'apprête à ouvrir aussi un établissement 4 étoiles de 140 chambres à Tel Aviv.

    Si l'extérieur est réussi, l'intérieur l'est tout autant. Aménagé par le designer Raphael Navot et l’agence d’architecture DVVD, les matières et textures retenues de couleurs tendance (blanc, noir, beige, taupe… ) se marient à merveille ensemble. La cour intérieure bénéficie d’une verrière ouvrante. De nombreuses plantes vertes parsèment l'espace sobre et raffiné à la fois.

     

    A03Vue du patio et à l’arrière plan du Ristorante National (photo VlM)

     

    Depuis la rue Réaumur jusqu’au patio de l’hôtel, le Ristorante National se déploie « à la manière d’une trattoria chic » et propose des plats typiquement italiens

    Le bar à cocktails Herbarium ouvert dès 18h00 aux clients de l'hôtel et aux parisiens est situé au fond de l’immeuble derrière le patio. L'éclairage, le mobilier, les tons employés lui donnent un aspect calme et reposant.

    Une adresse à découvrir.

     

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    A 12Le directeur général d'Airbnb, Brian Chesky exposant sa stratégie à Los Angeles (photo La Voix du Nord) 

     

     

    Dans un article de « l’Observateur du crédit immobilier du Crédit Foncier » de juin 2017, le Professeur Nicolas Tarnaud de l’Université de Bordeaux analyse ce qu’il appelle « la révolution Airbnb ».

    Après avoir rappelé la révolution digitale et l’existence antérieure de Homeway à l’étranger ou Abritel en France, il souligne qu’Airbnb qui compte 160 millions de clients a totalement profité de la mondialisation du tourisme, des prix élevés de l’immobilier dans les « villes mondiales » et a « changé la manière de communiquer et de consommer les logements meublés dans le monde… Les professionnels de l’immobilier et même les hôteliers passent par la plateforme pour diminuer la vacance de leurs chambres ou appartements. » Les entreprises (simplicité, tarifs avantageux) l’utilisent pour leurs salariés. Au final Airbnb a favorisé le développement de l’économie collaborative, c'est-à-dire la symbiose d’un changement culturel, d’un changement technologique, de l’envie d’un lien social plus fort, du rejet de l’économie classique et de ses grandes entreprises.   « Le tourisme collaboratif et participatif – créateur aussi de liens sociaux – est ainsi apparu. »

    D’après certaines études Airbnb génère en moyenne 2.100 € par an à ses hôtes et 1,6 milliards d'€ de retombées économiques à Paris (2016).

    Cela n’est pas sans incidence sur le prix des loyers comme dans les quatre premiers arrondissements de Paris, l’action d’Airbnb et consorts créant un phénomène de raréfaction des logements. Le rendement d’un logement meublé est de 30 à 50% supérieur à celui d’un logement nu. Dès lors précise t-il « plus le différentiel de rendement est important entre les 2 formules et plus le locations nues seront rares dans les zones touristiques recherchées. » (NDLR comme le centre de Paris et donc le Marais !). Selon lui « en se financiarisant, l'immobilier est devenu un actif de référence pour les institutionnels comme pour les privés » et ajoute que « la valeur totale du patrimoine immobilier dans le monde représente trois fois le PIB mondial » 

    Du côté statistique l'article mentionne que la France est de le 2ème marché d'Airbnb après les États-Unis , notre pays compte 300.000 hôtes, a enregistré 400.000 logements (78.000 pour Paris et l'Île de France) – à comparer aux 650.000 chambres d'hôtels – et 8 millions de voyageurs ont occupé ces logements en 2016 ! De quoi donner le tournis !

    Face à cette expansion, nombre de grandes villes ont pris des mesures restrictives, Paris semble s'y mettre (voir notre article du 05 juillet 2017). Amsterdam limite la location, à 60 jours pas an, New York interdit de louer plusieurs appartements simultanément ou pour une durée inférieure à 30 jours . Berlin interdit même de louer un apparentement entier pour des locations saisonnières, sinon l'amende est de 100 K € !

    Consciente de ces réactions en chaîne, Airbnb a commencé a réagir en offrant des services annexes d'activités complémentaires dites « Tripos » et en limitant un propriétaire à ne louer à Paris que 120 nuitées par an. La Société a même mis en place la collecte de la taxe de séjour de Paris auprès de ses utilisateurs.

    Le jugement de la cour d'appel de Paris de juin 2016 est cité sachant que dans les contrats de copropriété la « clause d'habitation bourgeoise » interdit dans les lots dédiés à l'habitation toute activité commerciale. (y compris les locations de courte durée). Aussi lorsqu’un propriétaire obtient les autorisations administratives requises, il ne peut pas louer en meublé touristique si la clause en question existe dans le règlement de l'immeuble

    Dernier point, et non des moindres, l'incidence des locations touristiques contribue à la pénurie de logements aggravée par le blocage des loyers édicté par la loi ALUR …

    Alors outre ces mesures , les contrôles opérés avec renfort de publicité sont il efficients ?

    En conclusion le professeur Tarnaud cite un directeur de start up pour qui le B2C et le B2N n’existent plus au profit de P2P, c'est-à-dire « People to people » et s’agissant d'un sujet planétaire Airbnb cherche à « devenir la plateforme incontournable du voyage en le rendant plus authentique plus locale avec plus de services… »

    Il importe donc que les municipalisés, en lien avec le législateur, mettent en place des textes pour réguler cette activité. Sinon il en risque d'en coûter cher au secteur de l'hôtellerie… et les centres villes deviendront invivables et se dépeupleront de leurs habitants.

     

     

  • Coutures st g r'golotte 30 06 17Rue des Coutures Saint-Gervais (IIIe), le vendredi 30 juin 2017 (Photo VlM/JFL)

     

    Ambiance de kermesse sinistre rue des Coutures St Gervais (IIIe), des calicots posés par des habitants sur les immeubles qui disent NON à la "Rue'Golotte" (le nom donné à cette initiative facétieuse) et du crêpe noir sur les devantures pour souligner la détresse des galeries d'art dont l'activité est menacée de mort.

    Contre vents et marées, le projet démarre. Il en coûte 75.000 € au contribuable parisien, pour la joie d'enfants de l'école voisine des Quatre-Fils dont les parents ont eu la délicatesse d'envoyer leur progéniture se divertir dans une rue qui n'est pas la leur. Une rue dont les habitants et les commerçants (une dizaine de galeries d'art) n'ont pas été consultés et s'y sont opposés avec force quand ils l'ont appris.

    Le contexte a été longuement décrit pas Jean-François Leguil-Bayart dans son article du 26 juin  2017. La mairie du IIIe a manqué de discernement en laissant l'affaire se développer. Son Maire et ses Adjoints ont pourtant veillé jusque là à juguler les initiatives fantaisistes et nuisibles aux habitants, qui germent ici ou là, notamment, comme c'est le cas ici, au sein des conseils de quartiers. Il faut dire que lorsqu'on annonce à un groupe non représentatif : vous avez tant de dizaines de milliers d'€ à dépenser et vous devez vous dépêcher sinon ils seront perdus, il se trouve en général un "rigolo" qui vous sort un projet farfelu qui a dès lors toutes les chances de passer !

    L'association en charge du projet nous a contactés et voudrait discuter avec nous. Nous sommes là pour nous exprimer et agir pour le compte des habitants du Marais. Encore faut-il qu'on soit saisis en amont. Dans cette affaire, nous constatons qu'elle s'est déroulée en catimini et dans une intention qui manque d'élégance. On ne dispose pas  d'une rue entière pour y installer des nuisances sans en parler aux riverains !

    Nous craignons que cette affaire ne puisse se régler que par un profond remaniement du projet. Nous faisons confiance au Maire Pierre Aidenbaum qui en a vu bien d'autres, pour sortir la rue de l'impasse !

    Gérard Simonet

     

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    L'entrée de "La Mouette Rieuse", 17 bis rue Pavée (IVe) (photo VlM)  

     

    Fermée depuis 4 ans (voir notre article du 6 novembre 2013), la librairie "Mona Lisait", dont la disparition s'est inscrite dans une tendance générale de fermeture des commerces de livres, renait finalement de ses cendres. En effet que n'a t'on dit sur le devenir de cet immense local  magnifiquement situé en plein centre du Marais, face à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (l'Hôtel de  Lamoignon)  et à deux pas du Musée Carnavalet. On pouvait s'attendre à l'installation d'un magasin de luxe ou de prêt à porter. 

    Finalement grâce à des entrepreneurs audacieux qui croient à la pérennité de la vente de livres en boutique, le 13 bis rue Pavée (IVe)  est redevenu un lieu de culture et fait un pied de nez à tous ceux qui voulaient jouer les Cassandre.  Lumineux, aéré, sobre, cet espace où ont été employées des couleurs douces appelle les passants à entrer.   

    D’après nos informations, neuf mois de travaux et 1 million d’euros d’investissements ont été nécessaires pour donner cette belle allure aux locaux de 470 m2  sur  3 niveaux avec une  idée intéressante consistant à transformer le pan de mur, côté jardin des Rosiers-Joseph Migneret, en mur vitré permettant de plonger sur le jardin. L’effet est assez bluffant. D’ailleurs au fond du rez de chaussée, profitant de cette vue sur la verdure,  est installé un café-salon de thé où il est possible de se restaurer.

     

    A0Le bar-salon de thé dont le vitrage permet d'admirer le jardin des Rosiers-Joseph Migneret (photo VlM)  

     

    Le choix des livres et de cadeaux proposés est important avec au niveau rue les soldes d'éditeurs, au 1er étage les romans et un dernier étage destiné à recevoir des expositions.

    Voilà qui nous réjouit, nous rassure sur la vente de livres en magasin et surtout permet de diversifier l'offre des commerces dans ce secteur très visité du Marais.   

     

    Ouvert du lundi au dimanche de 10 heures à 20 heures et jusqu’à 21 heures les vendredis et samedis

     

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  • IMG_0803Le nouveau magasin "Côtésushi" 31 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM)

     

     

    Nous avions indiqué (article du 27 mars 2017) que la rue Rambuteau souffrait au plan commercial car plusieurs commerces fermés étaient à céder.  L’un d’eux aancien magasin de primeurs vient d'être transformé  en magasin de sushis.

    L’enseigne est dénommée « Côtésushi ». Aaprès d’importants travaux d’aménagement, le magasin  est sobre, zen même et s’insère  avec  goût dans le paysage. Il comble aussi un manque dans le rue, à savoir l’offre de sushis, des produits  qui sont  devenus  un véritable phénomène, car si au départ  l’effet mode jouait, aujourd’hui les consommateurs de sushis montrent un véritable engouement  à leur endroit.

    Seule ombre pour ce nouveau commerce, ses bicyclettes, à la fois supports publicitaires et servant aux livraisons. Elles trônent soit sur le trottoir, gênant alors le passage des piétons, très nombreux, soit elles stationnent  sur l’emplacement de livraison-parking devant la boutique, empêchant des livreurs de s’y  garer. Ces derniers restent alors sur la chaussée pour effectuer leur livraison  et bloquent la circulation…

    Il y a fort à penser que les agents de la Direction de l’Urbanisme y mettront bon ordre lors d’un de leur passage qui ne manquera  pas de se produire.

    Dominique Feutry