Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  •  IMG_2751 L'affiche publicitaire du "Jardin Municipal" installé dans la cour du Crédit municipal, 55-47 rue des Francs Bourgeois (IVe) (photo VlM) 

     

    Jusqu'au  25 septembre, le Crédit municipal, 55-57 rue des Francs Bourgeois (IVe), a installé  dans sa magnifique cour, trés végétalisée pour la circonstance, un bar éphémère où il est aussi possible de se restaurer, "le Jardin Municipal" .

    A l'abri du bruit, de grandes plantes, de la tour de l'enceinte de Philippe Auguste et des vestiges de l'Hôtel de Nouvion, les ingrédients sont réunis pour effectuer une halte plaisante et insolite. Une façon, de "se réapproprier un bâtiment exceptionnel."

    Aménagé dans le cadre "d'un concept inédit et tendance : une terrasse de plus de 300m² et une galerie intérieure de 250m².. l'’été au Jardin Municipal sera ponctué d’animations gratuites et ouvertes à tous. Comme au marché, le client muni d’un panier pourra choisir les produits locaux qu’il souhaite consommer. Produits frais, biologiques et faits maison seront à sa disposition dans la « cabane » du Jardin Municipal."

    Il convient de noter que "le Jardin Municipal sera solidaire, grâce à sa participation au programme « Tous à Table ». 20 % des couverts seront ainsi réservés a des convives, bénéficiaires d’associations partenaires, qui ne paieront que 10 % du prix de l’addition;"

    A découvrir

     

  • 2048x1536-fit_illustration-soldes-rues-rennes-juin-2015  Malgré des rabais de 50 % et au-delà, le client s'est fait attendre durant les soldes d'été 2016

     

    Les soldes se terminent et le bilan est plutôt  mitigé. En effet, nombre de commerçants font état d'une baisse de chiffre d'affaires par rapport à l'an passé, le pourcentage de – 10%  est fréquemment repris par les spécialistes. Le secteur de l'habillement est semble-t-il le plus touché car 2016 marque, d'après la fédération professionnelle, la 8ème année consécutive de baisse ! Une année 2016 qualifiée de "molle". 

    Seuls les sites de vente en ligne connaissent une embellie. En moyenne le chiffre d'affaires dans le secteur de la mode a crû de 10 %. C'est justement là que le bât blesse pour le commerce traditionnel  qui voit cette concurrence rogner progressivement sa part de marché. Selon les sources deux vêtements sur cinq seraient désormais achetés sur internet !

     Toutefois nul ne peut ignorer la situation  présente. Entre les attentats et les risques d'attentat influençant les comportements de consommation, la baisse de fréquentation des touristes,  la morosité ambiante qui perdure, il est logique, malgré une bribe d'espoir de reprise économique  qui vient d'être démentie par un second trimestre atone, que les soldes soient décevantes.

    Le "turnover" des commerces de prêt à porter dans notre quartier où ils foisonnent n'est pas sans lien avec  ces constats.

    Dominique  Feutry

     

  • Archives 79 renault 10 04 16 Le garage Renault, 79 rue des Archives (IIIe), bientôt occupé par les fondations F. Sommer et H. Cartier Bresson (Photo VlM)

     

    Plusieurs adhérents et des riverains nous ont interrogés pour savoir quelle serait la destination du garage Renault aujourd’hui fermé au 79 de la rue des Archives (IIIe).

    Dans un article du 10 avril 2016 nous indiquions « La rumeur qui circule nous souffle que le nouveau propriétaire serait Bernard Arnault à travers le groupe Arnault S.A., qui aurait l'intention de transformer le bâtiment pour en faire des bureaux, dont le musée de la Chasse et de la Nature deviendrait locataire pour y loger son administration. Une galerie d'art pourrait s'y installer également en étage. »

    Le Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris (BMO) en date du 26 juillet apporte des précisions dans la rubrique  « liste des permis de construire délivrés entre le 16 et le 30  juin » derniers.  Nous apprenons qu’à la demande  des fondations F. Sommer et H. Cartier Bresson, c'est-à-dire du Musée de la Chasse et de la Nature, bien connu dans notre quartier et de la fondation du célèbre photographe située dans le XIVe arrondissement,  le garage va être transformé en musée  au rez-de-chaussée et une cour pavée sera créée après démolition des rampes d’accès aux étages de l’immeuble et modification des circulations verticales. Deux galeries de liaison seront installées  entre les bâtiments ainsi qu’un patio et une nouvelle verrière, la réfection des façades est annoncée, pour un total de  97 m2  de surface nouvelle et  695 m2 démolis.

    Nos informations étaient donc les bonnes mais néanmoins incomplètes dans la mesure où la Fondation H. Cartier Bresson est entrée dans le jeu de cette évolution elle aussi.

    Nous donnerons de nouvelles informations lorsque le projet prévu fera l’objet d’une annonce officielle.

     

  •   800-immobilier-paris-ile-de-france-1Vue d'une partie du Marais

     

    Les professionnels sont formels, depuis le début de l’année le prix de l’immobilier neuf et ancien repart à la hausse, notamment en Ile-de-France et le Marais n’échappe pas à ce mouvement. Ce retournement s’explique selon les spécialistes par les frémissements de reprise économique, le chômage qui, s’il ne baisse pas vraiment, semble avoir atteint un plafond, la revalorisation du prêt à taux zéro, le dispositif Pinel  et surtout par la poursuite de la baisse historique des taux d’intérêts combinée à une légère remontée du pouvoir d’achat immobilier des ménages et donc la progression de  l’accession à la propriété.

    Nous mentionnerons aussi la multiplication des logements sociaux qui d’une certaine façon contribue à la raréfaction des biens. Nos arrondissements en effet se caractérisent par une offre limitée. Aussi lorsqu’un bien haut de gamme est mis à la vente, il ne tarde pas à trouver rapidement acquéreur.

     

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    Si le nombre de logements vendus durant le 1er trimestre progresse de 11% par rapport à la même période en 2015 (selon des statistiques publiées jeudi par la chambre des notaires de Paris-Ile-de-France), à Paris en revanche c’est une baisse de 7% qui est constatée.

    Cette dichotomie peut paraître curieuse. En fait, elle est la conséquence, selon les notaires de l’application depuis le 1er janvier dernier de l’augmentation des droits de mutation (les fameux frais de notaire) sur les transactions effectuées dans la capitale. Ainsi pour une transaction de 300.000 €, le supplément à payer à ce titre est de 2.100 €. Anticipant ce surcoût, nombre d’acheteurs ont concentré les ventes sur le dernier trimestre 2015, ce qui a eu pour effet de diminuer artificiellement le nombre de transactions sur le début de l’année 2016.

    Il n’est pas sûr que cette embellie soit pérenne. En effet les conséquences du Brexit, l’atonie probable de l’économie et l’entrée en période électorale sont de nature à générer un retournement, même si les taux devraient rester durablement bas.

    Dominique Feutry

     

     

  • Gravilliers 77 le médina 08 07 16Restaurant oriental/Pizzéria La Médina, 77 rue des Gravilliers (IIIe), avant transformation (Photo VlM/DL)

     

    Des travaux sans autorisation affichée ont fait l'objet d'une signalisation d'un riverain, transmise à la Sous/Direction du permis de construire et du paysage de la rue de la mairie de Paris.

    Le service compétent confirme en ces termes qu'il n'y pas eu de demande déposée : "l'agent en charge du secteur va procéder à une mise en demeure en invitant le contrevenant à régulariser cette situation sous un délai de quinze jours".

    Voici à quoi ressemble la devanture en travaux :

     

    Medina travaux(Photo VlM/DL)

    Le résultat ne serait pas nécessairement inapproprié. Mais pourquoi alors ne pas respecter les procédures d'urbanisme qui assurent la sauvegarde et la mise en valeur de nos quartiers dans l'intérêt de tous ?

    Au-delà de ce rappel citoyen, il est utile de préciser que ces comportements sont passibles de poursuites au pénal. Les contrevenants s'exposent à être traduits en correctionnelle et condamnés à des amendes, dommages-intérêts aux parties civiles et inscription au casier judiciaire.

     

  • Collecte argent

    "Vivre le Marais !" est une association loi de 1901 à but non lucratif et ses animateurs et gestionnaires sont exclusivement des bénévoles. Notre fierté et notre goût pour la liberté et l'indépendance nous interdisent de faire appel aux subventions que la mairie de Paris et les élus de l'assemblée nationale distribuent à ceux qui viennent manger dans leur main avec à la clé une sujétion à des intérêts électoraux auxquels on ne veut surtout pas être contraints.

    Ce message ne s'adresse pas forcément à vous car vous êtes nombreux à ce jour à avoir réglé la cotisation de 20,00 € (ou plus). Mais si vous êtes sûr de ne pas l'avoir fait, nous vous invitons à nous adresser un chèque à l'ordre de "Vivre le Marais !" à l'adresse : 6 rue des Haudriettes (de préférence à notre autre adresse dans le IVe, 39 rue Ste Croix de la Bretonnerie car c'est le circuit le plus court pour notre trésorerie). Vous pouvez aussi effectuer un virement sur notre compte bancaire dont voici le RIB/IBAN.

    Si comme beaucoup vous ne savez plus très bien si vous êtes en règle, demandez nous par simple message à vivrelemarais@orange.fr où en est votre compte.

    Enfin, si vous avez choisi délibérément de ne plus nous soutenir, faites nous le savoir pareillement en nous éclairant sur les motifs de votre décision. Peut-être trouverons-nous les moyens de corriger ce qui vous a déplu.

    La contribution de 20,00 € est très modeste mais compte tenu du nombre de nos adhérents (nous sommes en route vers les 2.000 !) et du haut niveau de productivité de nos plateformes informatique et Internet, elle suffit à couvrir nos charges et à nous procurer la "force de frappe" financière dont nous avons eu besoin à diverses reprises pour aller devant la justice défendre les causes qui sont les vôtres. Nous vous en avons rendu compte régulièrement, en constatant que nos combats doivent être justes puisque nous avons été presque toujours reconnus dans nos droits par les tribunaux.

     

  •   AscanRue de Bretagne (IIIe) la droguerie "Bazar 14"

     

     

    Tenue par Léandre Youyoutte, la droguerie-quincaillerie à l’enseigne « BAZAR 14 » au 14 rue de Bretagne (IIIe) ferme ses portes à la fin du mois. Après 37 ans de bons et loyaux services, formule qu’il est de coutume d’employer dans les entreprises et les administrations, "Alex" pour les habitués et les intimes prend sa retraite.

    Véritable caverne d’Ali baba, on trouvait tout dans ce magasin: électricité, plomberie, carrelage, peinture, produits d’entretien, outils, objets de décoration … petit électroménager… des centaines de références.

    IMG_2641 La droguerie "Bazar 14" vue de côté (photo VlM)

     

    Comme dans la plupart des villes, ce type d'activité qui demande expertise et connaissances variées, disparait au profit de magasins de prêt-à-porter, de bars-restaurants ou de parfumeries, à l’identique de ce qui est constaté pour les commerces de bouche. Toutefois il faut souligner aussi que l'arrivée progressive dans le quartier d'habitants au mode de vie différent et la multiplication des locations saisonnières se sont traduites par une baiss d'activité préjudiciable à ce type d'affaire.

    Regret pour certains, étonnement pour d’autres, cette évolution est inéluctable dans la mesure où, et nous l’avons déjà écrit, pour réussir un commerce doit répondre aux attentes de sa zone de chalandise tout en tenant compte des transformations et des modes de consommation. Après le développement des grandes surfaces, l’arrivée de la vente à distance, du drive-in, du changement des habitudes de vie et du comportement des habitants eux-mêmes, rien ne peut plus être comme avant.

    Dans son recueil de pensées publié en 1832 la journaliste Cécile Fée a écrit : « On regrette le passé, on craint l'avenir, on n'ose jouir du présent : regret, crainte et incertitude, voilà la vie humaine ! »

     
     

  •   Viielle du temple 95 ami 6
    Cette "Ami 8" des années 70, qui a longtemps squatté un emplacement de la rue Vieille du Temple, n'aura plus droit de cité (Photo VlM)

     

    Deux mesures entent en vigueur aujourd’hui : la fin en France de la distribution inconsidérée des sacs plastiques et l'interdiction de circuler pour les voitures immatriculées avant 1997 et les deux-roues motorisés d'avant 1999.

    Pour les sacs plastiques, il s'agit d'une décision nationale que personne ne peut contester. La planète est sinistrée par leur présence. Des paysages entiers en sont couverts et leur accumulation dans les océans, où leurs déchets s'agglomèrent pour former des continents plastiques, est la cause de la disparition d'espèces qui contribuent à l'équilibre écologique marin. On explique de la sorte la prolifération des méduses urticantes dans la Méditerranée : leur prédateur qui est la tortue marine est en voie de disparition car elle ingurgite des plastiques qu'elle prend pour des méduses, et en meurt.

    Il faut balayer d'un revers de la main ceux qui tergiversent en soulevant des motifs de commodité ou de pouvoir d'achat pour les consommateurs. Face à un péril mondial, il faut prendre les mesures qui s'imposent sans le moindre état d'âme car toute hésitation est criminelle.

    TortueTortue de mer victime des sacs plastiques

     

    Il en va de même, dans une autre mesure, de l'interdiction de circuler dans Paris. Quand on sait qu'il y a 40.000 décès par an en France à cause de la mauvaise qualité de l'air, et que Paris vit chaque saison au rythme de pics de pollution toujours plus graves, il faut prendre les décisions courageuses qui s'imposent. Reconnaissons à la Maire Anne Hidalgo, que nous n'avons pas l'habitude de ménager quand elle densifie Paris au lieu donner de la respiration au milieu urbain et qu'elle fait le jeu de l'alcoolisation des jeunes par sa politique festive et nocturne, reconnaissons lui le mérite de faire preuve dans cette affaire, avec son Adjoint aux déplacements Christian Najdovski, de la sagesse qui s'impose pour affronter et surmonter une crise majeure de cette nature.

    Les multiples aménagements qui accompagnent les dispositions prises pour interdire la circulation (horaires, dérogation services publics et santé, véhicules de collection ….) émoussent quelque peu la mesure mais n'affectent pas sa valeur symbolique. Les estimations de véhicules concernés vont de 1 à 5 % mais s'agissant de ceux qui polluent le plus, l'effet attendu sur la qualité de l'air est bien supérieur. Quoiqu'il en soit, il semble que la voie soit désormais ouverte à d'autres mesures plus radicales pour faire que Paris soit une ville où les habitants s'épanouissent dans un air respirable.

    N'hésitez pas à vous exprimer dans la rubrique "commentaires"

    Gérard Simonet

     

  • IMG_0825Lauréats du Réseau Entreprendre Paris (photo Digit'M)

     

    Le mardi 28 juin est une date importante pour les entrepreneurs et futurs entrepreneurs du Marais. En effet c’est à la mairie du IVe, conjointement avec la mairie du IIIe arrondissement, qu’a été lancé « Marais Entreprendre » Les élus ont donné une certaine solennité à l’événement qui sans conteste est une excellente initiative qui permet de faire bénéficier de jeunes entreprises d’expériences reconnues  et d'aide qui à terme permettront de créer de emplois. L'idée est de favoriser les échanges, de faciliter les rencontres et d'organiser des liens avec des réunions régulières en lien avec les mairies et les adjoints en charge du commerce. 

    Les professionnels qui s’intéressent aux entreprises connaissent tous une institution plus ancienne qui fonctionne un peu sur le même modèle, le Réseau Entreprendre. Créé d’abord dans le Nord par la famille Mulliez (Groupe Auchan…) sous forme d’association en  1986, le principe est simple, « pour créer des emplois,  créons des employeurs ». D’année en  année le Réseau s’est agrandi dans toute la France et compte aujourd’hui  83 implantations (ainsi que d’autres en Europe et au Maghreb). Il a été reconnu d’utilité publique en 2003.

    Les entreprises qui adhérent soit lors d’une création, soit pour une reprise d’affaire doivent « avoir 3 emplois lors du démarrage et 14  emplois à 5 ans. » Pour ce faire les adhérents sont accompagnés par des chefs d’entreprises, 5.600 aujourd’hui,  qui « donnent bénévolement de leur temps pour étudier les projets, participer aux comités d'engagement, accompagner des lauréats et animer leur association ».

    On compte actuellement 2.300 créateurs ou repreneurs en cours d’accompagnement. Ceux-ci peuvent bénéficier d’un financement sous forme de prêts d'honneur particulièrement intéressants pour leur effet de levier sur les autres financements, notamment bancaires.

    Le bilan est très positif car 92% des entreprises accompagnées sont toujours en activité après 3 ans (moyenne nationale : 76%) sachant que  12,7 emplois sont créés en moyenne à 5 ans par chaque entreprise accompagnée.

    Nous souhaitons que "Marais Entreprendre" puisse a terme afficher d’aussi belles performances. 

    Dominique Feutry

     

  •    A1Vue intérieure du magasin en 1905 (Coll BHV)

     

    La très belle exposition retraçant 160 ans d’histoire du grand magasin  intitulée "1856-2016 du grand Bazar de l' Hôtel de Ville au BVH Marais"  vient de débuter à l'Observatoire au 5ème étage  jusqu’au 1er octobre

    De nombreux documents, des photographies, des catalogues, des films, des affiches, des objets publicitaires des plans et des maquettes qui ont fait la renommée de l’établissement retracent son évolution sur les 3 derniers siècles. 

     

    A0Une frise des dates importantes du magasin signale la création  en 1953  de "Client-Service" et en 1959 une dédicace de disques par Joséphine Baker (Coll BHV)

     

    Dans un article du 12 février 2013 titré " la longue Histoire du BHV" nous avons raconté cette saga qui perdure toujours et s'attache à la réputation de notre quartier.

    Une intéressante immersion dans un  passé à la fois ancien et récent à découvrir.

    Entrée libre du lundi au dimanche de 11h00 à 19h00