Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  • IMG_2614La "Boucherie Hacker Père et Fils" 37 rue des Archives (IVe) (photo VlM) 

     

    A force de dire que les affaires ne tournaient pas bien c’est sa fermeture qui était annoncée au grand désarroi des habitués qui s’y fournissent. Il est vrai que plusieurs propriétaires se sont succédé depuis quelques années et le chaland se raréfiait.

    Bonne nouvelle aujourd’hui, la boucherie du 37 de la rue des Archives (IVe), puisque c’est d’elle dont il s’agit,  a repris des couleurs. Refaite et peinte de couleur gris clair sobre, elle s’appelle désormais boucherie Hacker père et fils, deux professionnels  qui veulent redonner de l’élan à ce commerce de bouche qui fait partie des rares qui subsistent encore dans cette artère.  

    Alors encourageons-les en allant découvrir la qualité de leurs produits et leurs spécialités.  

     

  •  Sans-titreDes touristes louant pour une grande part sur les plateformes de locations saisonnières (photo VlM)

     

    A la suite d’une plainte contre X pour non-respect de la réglementation déposée en novembre dernier par les professionnels du secteur de l’Hôtellerie (une soixantaine d’associations et d’organismes) contre les plates-formes de locations saisonnières de logements dont la plus connue est Airbnb, une enquête a été ouverte par le Parquet, a révélé récemment la presse. D’après les informations avérées ou non qui circulent,  alors que l’offre de locations proposée par les particuliers est devenue supérieure à celle  des professionnels,  il semblerait que les sites en question ne soient pas accrédités pour encaisser de l’argent et de surcroît ces sites exerceraient illégalement la profession d’agent immobilier ou d’agent touristique qui suppose l'inscription préalable sur un registre professionnel, or ils n’y figureraient pas.

    En réponse sans doute aux difficultés rencontrées par le secteur hôtelier qui subit de plein fouet cette concurrence, quatre amendements votés par la Sénat seront discutés en Commission mixte paritaire le 29 juin à l’occasion du projet de loi « Pour une République numérique ». Si ces propositions étaient acceptées, elles limiteraient fortement l’activité des plateformes visées. Ainsi pour figurer sur un site,  il faudra justifier de sa qualité de propriétaire  ou de l’autorisation du bailleur. Tout loueur devra s’enregistrer auprès des mairies quelle que soit la taille de la  commune considérée (et pas  seulement celles de plus de 200 000 habitants), avant de faire paraitre une offre de location.

    Les plateformes devront aussi transmettre au fisc les revenus perçus pas leurs utilisateurs afin de limiter la fraude fiscale. Enfin le 4ème amendement  est lié à la loi ALUR qui commande de louer  pour une durée maximale de 120 jours. Cette durée est déjà critiquée car des villes ont d’ores  et déjà imposé une durée plus courte  (New York, San Francisco..) voire même supprimé simplement toute location saisonnière comme à Berlin qui craint une raréfaction de l'offre locative pour ses habitants.  

    Pour ce qui concerne Paris, des contrôles ont été annoncés à grand renfort  de publicité.  Une liste des déclarations des loueurs par arrondissement a été rendue publique sur le site de la mairie, mais elle est bien pauvre au regard des locations existantes, notamment dans le Marais. Des règles ont été instituées, mais elles  restent bien molles. Fin mars en effet, un accord a été signé avec Airbnb afin que les loueurs  susceptibles de dépasser les quatre mois de location par an, reçoivent via Airbnb (!) un e-mail leur rappelant la réglementation. Il faut savoir que ce site perçoit  pour le compte de la Ville depuis octobre 2015 la taxe de séjour (4,6 millions € en 2015).  

    Rappelons incidemment que le dirigeant d’Airbnb avait été reçu en grandes pompes à l’Hôtel de Ville par le 1er Adjoint de la Maire en personne  (voir notre article du 28 février 2015). Enfin le tableau ne serait pas complet si nous ne parlions pas du nombre de nuitées réservées sur Airbnb qui a doublé en 2015,  passant à 23,8 millions dont 50% en Europe. Paris concentrant le un tiers des logements offerts à la location sur l’Hexagone.

    Nous espérons que les 4 amendements cités plus haut seront adoptés par les parlementaires car si souvent les retombées économiques de cet afflux de touristes sont mises en avant,  rien ne permet d’affirmer que sans Airbnb et autres plateformes, les touristes ne seraient pas venus néanmoins dans notre pays.

    Dominqiue Feutry

     

  • A2Le nouveau magasin de la marque "Lancel", 43 rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo VlM)

     

    Bien que disposant d'un « corner » au BHV Marais, la marque Lancel, suivant en cela le mouvement de maillage du Marais pas les grandes enseignes de la mode et de la parfumerie, vient de s’installer rue des Francs Bourgeois (IVe).

    Une boutique sobre aux devantures peintes de couleur noire, la tendance actuelle, sur laquelle ressortent les lettres blanches de la marque teinte retenue aussi pour l'intérieur de la boutique .

    Ces arrivées successives sont telles que le jeu va bientôt consister à chercher quels sont les noms de la mode et du luxe qui ne sont pas encore installés dans le Marais ?

     

  • Duc ogerBertrand Duc-Oger, horloger-bijoutier de son état, citoyen du Marais

     

    On n'entre pas chez lui sans montrer patte-blanche : il faut passer par un des ces sas de contrôle comme on en trouvait à une époque dans les agences de banque. Ils sont tombés en désuétude depuis car, il faut le dire, leur présence décourage un peu le chaland et on sait par ailleurs qu'il n'y a plus d'argent à voler dans les banques.

    Bertrand qualifie le style de ses montres de "rétro" ou "vintage" et les classe en deux catégories : les "DIESE", une gamme dans laquelle "tout est permis", entendez "même un mécanisme à quartz", avec des prix très sages de 75 à 300 €, et les DUC-OGER où tout est mécanique avec balancier, automatique ou non, depuis la simple montre avec aiguilles et trotteuse jusqu'au modèle chronomètre en or qui indique les phases de la lune…

     

    Présent 2 (1)Présentoir de modèles "DIESE", version "dames", extra-plates

     

    Pour ces modèles de luxe, il faut casser la tirelire ou faire cotiser la famille et les amis car il en coûte plusieurs  milliers d'€ pour disposer d'une montre de prestige dont les séries ne dépassent pas quelques dizaines.

    Un regard marketing sur le marché montre qu'entre 10.000 et 50.000 €, il n'y a pas d'acheteurs. Trop cher pour les uns, pas assez pour les autres. Au-delà du seuil, le prix ne compte plus. Les acheteurs sont des gens pour qui l'argent a perdu son sens et il en existe un  nombre surprenant sur la planète. Riches industriels et gens du showbiz et du sport en France et à l'étranger, oligarques, princes ou émirs…. Les montres qui les intéressent valent 500.000 voire un million d'€ !

    ScanMécanisme d'une montre en or rose 18 carats, 3 compteurs, gravé main. Roue à colonnes, aciers anglés. Glace saphir, cadran nacre. Jour, mois à guichets, phases de la lune. Bracelet cuir crocodile de Louisiane.

     

    Pourquoi pas ! Pour un milliardaire, un tel accessoire ne représente qu'une fraction du millième de sa fortune. Il existe même des gens dont la richesse est insondable. Pour ceux-là la valeur de l'objet ne compte plus, c'est sa rareté, sa qualité exceptionnelle et son caractère unique qui sont recherchés.

    M. Duc-Oger n'a pas de réseau de distribution et n'en veut pas. Il fait peu de publicité mais avec lui "le luxe horloger atteint des sommets" et de cette altitude il voit les acheteurs venir à lui grâce à sa renommée et le bouche à oreilles qui fonctionne même au sein du gotha international.

    Gérard Simonet

     

     

  •   SIAG_2855352_1_apx_470_Champ de lin en fleurs (photo Harsancourt)

     

    Une forte effervescence régnait ce mardi matin Place des Vosges (camions, chariots élévateurs, manutentionnaires …). En effet dans l’esprit de l’installation d’une ferme éphémère (notre article du 9 décembre 2014), le Square Louis XIII sera à partir du 26 mai et jusqu'au 5 juin de 10h00 à 19h00 transformé en partie en  « champ de lin » dans la ville comme l’indique la présentation de cet évènement intitulé « Paris, ULTRA LIN EXPO ».

    Mise en scène par un designer la manifestation montrera outre ce champ installé par « un groupe d’agriculteurs normands de la Coopérative de Teillage du Plateau du Neubourg et de la Linière du Ressault, avec les conseils techniques d’Arvalis, Institut du Végétal», toutes les étapes de la fabrication du textile. Elles débuteront par des balles de paille en passant par le peignage avant la filature et la mise en bobines de fils.

    De nombreux objets du quotidien liés au lin, mode, le design, les sports & loisirs et ses applications mettront en valeur ce textile naturel et écologique.

    Dans le cadre de cette exposition originale, 100 000 sachets de graines de lin à semer seront distribués aux visiteurs.

    Lin 1Lin 2

    Deux photos de Nicole Logerot

     

  • MAC 21 (2)Restes de l'affiche sauvage géante de MAC 21 après l’intervention de riverains excédés

     

    Il y a exactement une semaine, nous dénoncions l'attitude de ce commerce qui a décidé, pour faire savoir qu'il changeait d'adresse, de recouvrir les murs les plus prestigieux du Marais d'affiches aussi racoleuses que sauvages. Ce samedi 30 avril, nous découvrons une nouvelle campagne qui est un défi à nos protestations et aux  signalements qui ont été envoyés aux services compétents de la propreté de Paris.

    Au vu de l'état de cette immense affiche qui git piteusement au pied d'un mur pignon d'immeuble du IIIe, manifestement décollée par des riverains en colère, cette nouvelle campagne ne fait pas l'unanimité si ce n'est contre elle !

    Une de nos adhérentes nous en dit long sur le contexte de cet affichage. Nous mettons en lumière le témoignage (résumé) qu'elle a laissé en commentaire sur notre article du 23 avril :

    "Lundi 25 avril 2016 , je vois 3 jeunes hommes en train de recoller une des immenses affiches de MAC. En parlant avec moi, ils me disent être une petite entreprise de banlieue à qui l'agence de communication de MAC a fourni des photos pour les endroits où coller ces immenses affiches (rien par écrit) et ils ont été payés (pas cher selon eux) pour repasser 3 fois sur ces lieux et recoller des affiches neuves. Ils ont bien conscience que ce qu'on leur a demandé est illégal, (la police a déjà pris leurs noms) mais comme ils veulent être payés , ils ont l'intention de continuer à coller en faisant 3 passages pendant la semaine. Ils collent et envoient une photo à l'agence pour prouver le travail. Ils ont sévi sur l'hôtel de Coulanges, l'hôtel d'Almeras, la Maison de l'Europe et l'hôtel Lamoignon ; et d'autres …
    C'est écœurant d'utiliser 3 jeunes de banlieue (pas très riches) pour faire ce travail illégal et leur faire prendre des risques personnels. Mary"

    Nous nous préparons à nouveau à déclencher l'intervention des services spécialisés de la Ville. En attendant, que chacun se sente autorisé à porter assistance à personne morale en danger en faisant ce qui est en notre pouvoir pour éviter que le centre historique de Paris, secteur sauvegardé, ne soit livré aux appétits mercantiles de commerçants sans scrupules. Dans les circonstances actuelles, nous comprenons que nombreux soient ceux qui en appellent au boycott du commerce concerné.

     

  • BerlinBerlin, capitale de la République Fédérale d'Allemagne

     

    La presse se fait l'écho aujourd'hui des mesures prises par la ville de Berlin pour juguler le développement de la location saisonnière qui crée une véritable bulle immobilière et un problème aigu de logement dans la capitale allemande.

    Lire en particulier :

    L'excès de tourisme tue le tourisme. Présentée comme un paradis par les idolâtres de la fête, Berlin commençait à être décriée par ses propres habitants en 2012, au moment où le Maire de Paris Bertrand Delanoë la citait comme un modèle. Sa prise de position lui avait valu un article de notre part daté du 19 septembre 2012.

    Aujourd'hui c'est une autre facette des pratiques berlinoises qui est sur la sellette : celle des locations saisonnières, très liée du reste à la première, auxquelles les autorités allemandes ont décidé de s'attaquer sous la pression des berlinois qui en dénoncent les nuisances et leur impact sur la qualité de leur vie quotidienne.

     

     

  • Tapis d'orient 21 04 16Ces affiches ont envahi nos rues dès jeudi 21 avril (Photo VlM)

     

    Des messages nous ont été envoyés ce samedi 23 avril en provenance d'habitants du IIIe se plaignant de l'invasion de ces affiches, collées ou ficelées sur tout ce que la rue compte de poteaux ou potelets.

    Plus grave, vers 10h30, un appel téléphonique nous est parvenu d'un membre de l'association aux prises avec les gérants de la salle de vente des tapis, 103 rue du Temple. Il réclamait le retrait de ces pancartes, affiches et panneaux. Elles défigurent le quartier, réduisent la visibilité des piétons aux carrefours et enlaidissent le paysage de la rue. Que nous soyons, détail aggravant, en secteur sauvegardé ne gêne pas outre-mesure ceux qui les mettent là !

    Les échanges se sont rapidement envenimés. Notre adhérent a été insulté et menacé de représailles physiques. Quand nous avons rejoint le groupe, trois fonctionnaires de police étaient là. Ils se sont rendus au local de vente pour un contrôle d'identité et une vérification de l'habilitation des gérants à exercer l'activité à laquelle ils se livrent. Nous nous sommes quant à nous rendus au commissariat de police du IIIe, rue aux Ours, pour déposer une plainte au nom de notre adhérent, pour insulte publique et menaces.

    L'association appuie et défend ceux qui ne peuvent accepter comme une fatalité que chacun agisse à sa guise au détriment du cadre de vie de la population. Si chaque commerçant du Marais (et d'ailleurs) considérait qu'il a le droit de déployer sa publicité à grande échelle sur la voie publique comme le font ces marchands de tapis on imagine ce que serait l'environnement. Nous profitons de cet incident pour demander à la Mairie de Paris, aux Mairies d'arrondissements et à la Police, à ne pas entretenir l'opinion que ces pratiques seraient tolérables au prétexte qu'elles sont éphémères ou que les affiches sont retirées le soir. L'éphémère qui se répète ne l'est plus et les affiches ne sont évidemment pas retirées pour la nuit.

    Nous appelons nos amis et lecteurs, dans une attitude citoyenne, à rester attentifs à ce que ces évènements ne se reproduisent plus. Nous réserverons une place à ce dossier dans nos prochains entretiens avec les Commissaires de police de nos arrondissements.

     

  • A5Les vitrines toutes bariolées et le trottoir maculé du magasin MAC 21 rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo  MC)

     

    Jamais une ouverture de magasin,  21 rue des Francs Bourgeois à l'angle de la rue de Sévigné (IVe),  n'avait donné lieu à une telle provocation publicitaire !

    Des affiches sauvages énormes, bariolées, criardes, collées sur les vitrines de la boutique et tous les supports qui se présentaient dans le voisinage au mépris de la  règlementation en vigueur. Non seulement  les murs déjà mal en point (Hôtel Lamoignon, École de commerce ISEG…) défigurés par ces collages pitoyables mais les initiateurs de cette promotion de mauvais goût qui brave les interdits se sont permis d’essaimer aussi sur le trottoir et le comble, sur une grande partie du mur de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, juste en face de l'entrée du musée Carnavalet.

     

    A3État du mur de l'Hôtel de Lamoignon placardé par MAC face au musée Carnavalet rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo MC)

     

    Petite précision, l'annonceur, le magasin MAC a fait écrire au bas de ces collages invasifs la mention spéciale "Cette installation est éphémère merci de ne pas la dégrader le temps de l'exposition"… Nous disons nous "ceux qui la neutralisent sont les bienvenus ainsi que tous ceux qui boycottent la marque et le magasin pour ses atteintes au cadre de vie du Marais ".

    Nous intervenons en tout cas auprès de la direction de la propreté de Paris pour signaler ce comportement inadmissible et demander des sanctions.

    Mais qui se cache sous ce nom ? MAC est un point de vente de MAC Cosmetics, une division de ELCO – Estée Lauder Companies France, 48 rue Cambon (Ier).  Il s'agit donc d'une filiale du  groupe américain éponyme coté en bourse, un des leaders mondiaux  de la production et de la mise en marché des produits d'entretien de la peau, des cosmétiques, des parfums et des produits pour les cheveux.

    A4Les collages bariolées sur un mur de la rue des Francs-Bourgeois  (IVe) au débouché de la rue Elzévir annonçant l'ouverture du magasin MAC (IVe) (Photo MC)

     

    Généralement scrupuleux dans le respect de la réglementation nous avons peine à croire que ce genre d'entreprises bien armées  en conseils,  avocats,  juristes et "lawyers" spécialisés agissent sans garde fous, scrupuleuses qu'elles sont de ne pas voir ternir leur image. Alors MAC aurait-elle bénéficié d’une autorisation spéciale exceptionnelle pour "parer" ainsi nos murs et trottoirs de publicités décalées ? Nous ne le pensons pas et nous ne voyons pas à quel titre mais  si ces affiches restent un certain temps c'est qu'il y un dysfonctionnement de notre dispositif de protection des sites.

    Tout ceci est navrant ! On imagine mal le groupe français L'Oréal faire de même pour une de ses marques aux États-Unis,  sans être inquiété.

    Dominique Feutry

     

  •   A8Installation dans l'attente de client sur le trottoir devant l'espace des Blancs Manteaux rue Vieille du Temple (IVe) le 20 avril à 20h00 (Photo VlM)

     

    Comme les hirondelles qui annoncent l'arrivée du printemps, les amuseurs, portraitistes et autres jongleurs attirent les badauds sur les lieux touristiques de Paris dont le Marais. Il n'en est pas de même des "masseuses' qui proposent leurs services un peu partout  sans y avoir  été le moins du monde autorisé tout en sachant qu'elles ne craignent pas grand-chose.

    Dans un article du 28 octobre 2015 nous relations les échanges du conseil de quartier Saint-Gervais qui avait évoqué le sujet. Nous écrivions alors "La question des masseuses devant la Halle des Blancs Manteaux est abordée ensuite. Pour la mairie cette présence est un problème qui relève de l’occupation illégale de l’espace public et il est proposé de mettre ce sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion entre les quatre Conseils de quartier du IVe et le Commissaire de Police. Voilà pourtant des mois que cette affaire connue perdure … les autorités tergiversent… et le dossier comme beaucoup d'autres s'enlise"

    Autant dire que nous retrouvons au même point des mois après. L'autorité fait défaut et les personnes qui exercent illégalement leur soi-disant talent le savent, elles peuvent donc prospérer et continuer leur activité sous les yeux médusés des riverains sans être inquiétées le moins du monde..

    Nous comprenons pourquoi elles sont revenues puisqu'elles ont quasiment pignon sur rue.

    Dominique Feutry