Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  • Hôtel de soubise 22 03 14 L'Hôtel de Soubise dans lequel ont lieu les concerts "Jeunes Talents"

     

    Comme chaque année l’Hôtel des Soubise, 60 rue des Archives (IIIe) accueille de jeunes artistes dans le cadre de concerts très appréciés qui révèlent leur talent appartenant à l’association organisatrice qui a justement pour nom « Jeunes Talents ». Association qui favorise l'insertion professionnelle de jeunes musiciens virtuoses et permet l'accès de tous à la musique. Ils sont lauréats des conservatoires supérieurs de Paris ou d'autres grandes villes d'Europe, beaucoup d'entre eux, musiciens et chanteurs, sont lauréats des grands concours internationaux.

    Le programme est vaste et diversifié, il convient de se renseigner sur le site de « Jeunes Talents » pour trouver l’ensemble des concerts prévus. Nous citons ci-dessous plusieurs d’entre eux à titre d’exemples.

    Le samedi 23 janvier à 19h00, Maria Sohn, (Violon) et Clément Caillier (Piano) joueront l’Intégrale des Sonates pour violon et piano de Brahms.

    Le Mercredi 27 janvier à 12h30, Louise Pierrard (Viole de gambe) et Justin Taylor (Clavecin) interpréteront un florilège des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Le samedi 6 février à 19h00 sera donné par le Trio Hélios le très connu Trio n°1 en ré mineur de Schumann.

    Le mercredi 17 février à 20h00, Guillaume Sigier (Piano) fera découvrir des pièces sur le thème Autriche – Hongrie : éclatement d'un empire et émancipations musicales.

    Le dimanche 21 février à 12h30, le concert est destiné aux amateurs de clavecin, Benjamin Alard se produira sur des Fantaisies chromatiques.

     

  •   P1080641Immeuble du 6 rue de Saintonge (Photo VlM)

     

    Cette rue évoque une province qui est riche en chapelles romanes. Chaque bourgade en possède une et tous ces monuments rivalisent de beauté sobre et rustique. La rue de Saintonge, dans le IIIe, fait partie de l'éventail de voies que les architectes-urbanistes du temps de Sully avaient prévu de faire rayonner à partir de la place de France (article du 1er mai 2010) qui n'a jamais vu le jour du fait de l'assassinat du bon roi Henri IV. Toutes avaient un nom de province française dans le projet. Plusieurs sont restés : Bretagne, Picardie, Normandie, Perche, Poitou, Beauce ….

    Cette rue est probablement la plus calme du Haut-Marais. Les bars y sont peu nombreux et les voitures la prennent rarement. En 2011, en prévision des élections présidentielles, Ségolène Royal avait prévu d'y installer les bureaux de "Désirs d'Avenir" au n° 8.

    Saintonge 8Immeuble 8 rue de Saintonge (IIIe), en 2011. Depuis, les tags ont été effacés … (Photo VlM)

     

    Nous avions préparé un article pour célébrer l'évènement en regrettant plaisamment qu'elle ait choisi un bâtiment qui ouvre sur la rue par une sorte de porte de prison. Mais elle n'a pas donné suite et nous avons ravalé notre article.

    L'immeuble du n° 6, inoccupé depuis 33 ans, est un bâtiment austère qui recèle des surprises. Reconstruit au XIXème siècle, après 1831, on a cru pendant un temps qu'il avait été un théâtre car il comporte, outre un fronton, une salle étonnante en bois sur trois niveaux qui fait penser en effet à un lieu recevant du public (notre article du 31 janvier 2013, le Théâtre des Muses), pour convenir ensuite qu'il avait abrité en réalité une manufacture.

    Sa prochaine affectation sera un hôtel de tourisme si on croit la demande de permis de construire qui a été déposée en décembre 2015 devant la direction de l'urbanisme de la Ville de Paris par la SCI  "Six Éléphants".

    Gérard Simonet

     

     

  • 400x800_65055b64be3f9c7fca7dc74a5237aa1bade00e63La galerie d'art du 10 rue du Trésor (IVe), objet du principal tracas des riverains

     

    Finalement les inquiétudes des riverains de  la rue du Trésor (IVe), comme nous nous en étions fait l’écho  (notre article du 24 septembre 2015) viennent de connaitre un épilogue qui satisfait leurs attentes.

    En effet le projet d’installation d’un bar-restaurant au N° 10, à l’emplacement d’une  galerie d’art ne verra pas le jour. Les dernières informations dont nous avons eu connaissance font état de l’arrivée prochaine d’un magasin de mobilier-décoration qui maintiendra ainsi un peu de la diversification des  commerces de l’artère, des bars-restaurants pour l’essentiel.

    L’action des riverains conseillés notamment par "Vivre le Marais !" a permis ce beau résultat, la partie n’était pourtant pas gagnée. Il reste toutefois à maintenir une vigilance sur cette voie, tant au plan de l’activité que de la végétalisation, en relation, ils l’espèrent,  avec les élus de l’arrondissement. Une réunion prochaine est d’ailleurs annoncée. Les plantations qui ont beaucoup souffert  l’année passée (voir nos articles des 16  septembre et 15 octobre 2015) doivent retrouver leur « luxuriance » initiale. Les incivilités, le stationnement intempestif, les abus divers  et la sur fréquentation ont eu raison de ces plates-bandes admirables.

    Ce cas illustre une nouvelle fois tout l’intérêt d’une forte mobilisation des riverains dès lors qu’ils ont connaissance d’un projet qui porte atteinte à la qualité de vie d’un quartier. Leur action en collectif pallie souvent des décisions administratives contestables combinées à la passivité des  élus.   

    Dominique Feutry

     

  •   3046160039_1_3_pN0d55If

     

    Plusieurs grands quotidiens ont fait état dans leurs colonnes de l’étude menée par la très respectée Chambre de Commerce américaine en France en 2015 au sujet de l’attractivité de notre pays.

    Menée auprès de dirigeants de filiales de sociétés américaines établies en France, l’enquête montre que 18% seulement de ceux-ci pensent que leur maison-mère a  une perception positive de l’Hexagone. Un pourcentage très en deçà de celui de 2011 qui atteignait 56% ! Les décisions du gouvernement (Crédit d’impôt compétitivité emploi, loi Macron…) les laissent sur leur faim face à ce qu’ils considèrent comme les « rigidités du marché du travail » et les « instabilités réglementaires » que d’autres pays ont pourtant su faire évoluer.

    Point positif néanmoins, le numérique favorisé par les pouvoirs publics fait naître nombre de start-up, un mouvement qui impressionne Outre Atlantique.

    Bien sûr il faut toujours rester prudent en matière de classements internationaux, fruit souvent de sondages, et peut-être faire davantage de lobbying.

    Or ce qui n’est pas bon pour la France ne l’est pas non plus pour Paris et nous pâtissons de ces résultats non seulement en termes d’image, mais à coup sûr aussi en termes d’emplois, ce qui est plus inquiétant.

    Puisse ces données éclairer nos décideurs.

    Dominique Feutry

     

  • Turenne 103 bio c' bon 01 01 16Le 103 rue de Turenne, à la pointe Turenne-Vieille du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

    Cet  immeuble n'a l'air de rien. Il héberge sagement un magasin "Bio c' Bon" qui a ouvert en 2014 et qui semble prospérer depuis. (notre article du 15/08/2014)

    Il n'en a pas été toujours ainsi.

    En 1997, les 800 m² de locaux de l'immeuble se trouvent vacants. Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, s'y intéresse avec l'intention de créer des logements. Prêt à en faire l'acquisition dès l’installation de Bertrand Delanoë à l'Hôtel de Ville, il essuie en 2002 un refus de la part de la propriétaire, Monique Piffaut, présidente de la holding "Financière Turenne Lafayette", qui possède les marques William Saurin, Garbit, Panzani, Gringoire-Bossard et autres. Les gens du quartier affirment qu'elle est personnellement attachée à cet immeuble qui a appartenu à ses parents et où elle a passé elle-même une partie de sa jeunesse. En réplique, elle indique qu’elle a un projet de réhabilitation.

    C'était son droit. En réponse, Pierre Aidenbaum brandit la menace d'expropriation pour cause de vétusté et "d'abandon manifeste", un statut qui donne aux municipalités la possibilité de récupérer un bien.

    Décidée à ne pas abandonner, Mme Piffaut lance un programme de travaux qui lui en coûte 3 Millions d'€. Juste de quoi éviter l'expropriation. Elle met l'immeuble sur le marché mais exige de le louer d'un seul tenant pour un montant annuel de 500.000 €. Du côté de la mairie, on pense qu'il s'agit en réalité d'une offre dissuasive destinée à décourager tout loueur potentiel. C'est là que les déboires sérieux commencent.

    En 2010, des familles de mal-logés prennent possession de l'immeuble et occupent l'ensemble des locaux. Leur collectif qui a pris le nom de "chez Madame", définit leur geste comme une "réquisition citoyenne". Leurs noms sont collés sur les boutons de sonnette de la porte d'entrée. Des Roms s'installent sur le trottoir dans des campements de fortune. Au rez-de-chaussée, une équipe d'artistes prend possession des lieux  et organise des expositions.

    Turenne 103  ZAZ 15 12 10ZAZ,  l'organisateur de l'exposition de décembre 2010 retire une affiche sauvage (photo VlM)

     

    Cette situation a duré plus d'un an. Le 20 mai 2011, sur décision de justice, les occupants étaient expulsés. La propriétaire fit valoir devant le tribunal qu'un bail avait été conclu avec un locataire et qu'elle se devait de l'honorer.

    C'est en 2013 que Bio c' Bon a pris la décision d'ouvrir son magasin à cette adresse. Nous ne saurions affirmer qu'il n'y a eu aucun locataire dans l'intervalle mais c'est plausible. On se réjouit qu'une activité se soit installée dans ce qui a ressemblé trop longtemps au château de la Belle au bois dormant. Quant à la quinzaine d'occupants qui espéraient une solution plus ou moins durable basée sur un accord d'occupation précaire, on  ignore si une solution pérenne a été trouvée pour eux, mais on l'espère.

    Rien ne laisse deviner aujourd'hui que ces évènements se sont succédé il n'y a pas si longtemps. On ne voit plus aucune affiche vantant les mérites de la choucroute William Saurin ou du couscous Garbit mais au-dessus de la porte d'entrée du 103 rue de Turenne on peut lire encore en relief l'inscription "CCA" qui voulait dire "Comptoir Commercial Alimentaire", l'ancien nom de la "Financière Turenne Lafayette" que dirige toujours Mme Monique Piffaut.

    Gérard Simonet

     

     

  • Fontaine archivesTravaux en cours sur la terrasse de cette brasserie, carrefour Archives/Haudriettes (IIIe) (Photo VlM)

     

    Tout ce qui caractérise ce site est sur la prise de vue : la "Fontaine des Haudriettes", de Pierre-Louis Moreau-Desproux, décorée par Pierre-Philippe Mignot auteur du bas-relief représentant une naïade, les Archives Nationales dans le fond et les quatre Ginkgo Biloba, arbres d'exception qui apportent leur ombre à la placette. Tout, sauf la peinture murale de Combas qui décore le mur pignon de l'immeuble de droite, inspirée par Don Quichotte avec, disent ses détracteurs, une touche assez marquée de misogynie.

    La terrasse fermée existante a été abattue. A sa place commence à s'élever une nouvelle structure destinée à la remplacer. Une réplique des "Deux Magots" nous dit le propriétaire du fond Pascal Ranger, propriétaire et gérant d'une multitude de cafés/restaurants à Paris, dont le "Café des Phares" 7 place de la Bastille et "L'amuse-Gueule" récemment ouvert au 7 rue Rambuteau (IVe).

    Nous en acceptons l'augure mais nous constatons pour le moment que l'emprise de la nouvelle terrasse a été modifiée : plus profonde sur la partie Haudriettes, plus étroite sur son retour vers Archives. Pas sûr que le piéton s'y retrouve en faisant le bilan mais reconnaissons que le passage qui lui est laissé entre la contre-terrasse et la terrasse renouvelée est plus grand.

    La direction de l'urbanisme, sous-direction du paysage de la rue nous informe qu'un dossier a été déposé en février 2015 et que le projet a été approuvé. Il consacre deux types de terrasses : ouverte sur la rue des Haudriettes, fermée sur la rue des Archives. La distinction est importante vis à vis de la possibilité ou non de fumer dans ces espaces.

    Haudriettes terrasse fontaineSouvenir : un aperçu de la terrasse à l'été 2010, annexion de l'espace public, ardoises-menus posées à même le monument… (Photo DA)

     

    Cet établissement jouit d'une bonne considération des riverains depuis qu'il a corrigé les quelques dérives qui lui ont été reprochées au début de son lancement dans la configuration actuelle. On espère qu'il saura conserver leur estime. En étant notamment attentif à l'état du monument classé qui est, de fait sinon de droit, sous sa surveillance citoyenne : la fontaine, monument qui date de 1764 où elle fut construite sur ordre du Prévôt des Marchands et du prince François de Rohan, de sa restauration en 1836 par David et de son déplacement sur le site actuel en 1933 en vue d'élargir la rue.

    Gérard Simonet

     

  • MontorgueilRassemblement, tracts et banderoles. Les riverains disent NON à McDonald's

     

    Comme les habitants du Marais l'ont fait il y a cinq ans à la "pointe Rivoli" (IVe), les riverains de la rue Montorgueil, et pour les mêmes raisons, ont dit NON à l'implantation  chez eux d'un grand MacDo. La Mairie de Paris et particulièrement le Maire "Vert" du IIe, Jacques Boutault, les ont suivi dans leur refus de voir une nuisance supplémentaire s'ajouter à celles qui foisonnent dans leur quartier.

    Une démarche judiciaire devant le Tribunal Administratif a été entreprise par McDonald's contre le deuxième refus signifié par la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris.

    Les riverains nous demandent de relayer leur protestation. Nous le faisons bien volontiers. Voici leur message :

     

    MC DONALD'S ATTAQUE UNE NOUVELLE FOIS LA VILLE DE PARIS EN JUSTICE
    Depuis samedi matin 5 décembre, la rue Montorgueil affiche en grand son opposition 
    au projet de fastfood géant que McDonald´s veut implanter au début de la rue piétonne
    Montorgueil. Grâce à l'amitié que nous fait le propriétaire d'un appartement bien situé,
    quatre affiches géantes ont pu être mises en place sur une façade donnant sur la rue pour
    appeler les riverains et les passants à dire non au projet de la multinationale de la
    malbouffe.
    Pourquoi ces affiches géantes? Parce que la menace McDo revient.
    En juin dernier, nous pensions avoir gagné. La Ville de Paris venait de refuser pour la
    2ème fois de suite le permis de construire demandé par McDo. Mais nous venons d'avoir
    la confirmation que McDonald´s a une nouvelle fois attaqué la Ville de Paris en justice. Dans un recours du 25 août dernier devant le tribunal administratif de Paris, la société
    McDonald´s France demande au juge de forcer la Ville à lui accorder le permis de
    construire sous peine d'une astreinte de 10 000 euros par jour de retard.
    La Ville de Paris doit rendre dans quelques semaines ses arguments aux juges. Ceux-ci
    rendront leur avis au premier semestre 2016. Bloqué depuis six ans par la mobilisation
    de tout un quartier et par une attitude courageuse de la mairie de Paris, soutenue par la
    quasi-totalité des tendances politiques parisiennes, McDonald´s veut forcer la main à
    la Ville.
    Notre mobilisation est donc plus que jamais nécessaire. Elle est essentielle pour
    encourager la Maire de Paris Anne Hidalgo et les élus parisiens à persévérer dans leur
    refus de ce projet néfaste. Quelles sont nos armes ? À la Ville de livrer la bataille
    juridique contre le roi de la malbouffe qui méprise l'avis des populations et n'a aucune
    éthique. C'est elle qui doit convaincre les juges qu'elle est dans son bon droit. Mais les
    habitants du 2ème arrondissement, les Parisiens et les amoureux de Paris ont eux aussi
    une arme, celle de la communication et de l'opinion publique.

    En disant, en écrivant, en twittant notre refus de nous voir imposer un projet scandaleux,
    nous faisons mal à l'image de McDo. Et McDo déteste ça. McDo déteste que son image
    soit écornée par la polémique. Surtout quand elle est relayée dans le monde entier.
    Surtout quand le géant de la malbouffe est fragilisé par des échecs commerciaux et des
    polémiques incessantes.
    McDo a déjà reculé plusieurs fois à Paris et dans plusieurs villes de France. Dans le
    4ème arrondissement, à Montparnasse, sur l'île d'Oléron, les mobilisations locales ont
    gagné parce que le coût d'image pour McDonald´s devenait trop lourd.
    Pour nous aider et forcer McDonalds à reculer, faites tourner ce mail, photographiez
    les banderoles, copiez nos photos, twittez les, envoyez-les à vos amis sur les réseaux
    sociaux, likez notre page Facebook, parlez de la bataille en cours à vos amis,
    à vos connaissances, à vos élus, écrivez à votre maire (anne.hidalgo@paris.fr et
    jacques.boutault@paris.fr).
    Notre combat n'est pas égoïste mais exemplaire. Nous pouvons le gagner en étant
    tous ensemble. Merci de votre aide. Sur Facebook : https://www.facebook.com/nomcdo/ Sur twitter : @No_Mcdo


  • A7Sapins devant le "Au rendez-vous des Amis" rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) (Photo VlM)

     

     

    Marais Quatre nous demande de communiquer le message suivant émanant des commerçants du Marais qui ont souhaité donner un certain lustre au quartier durant les fêtes de fin d'année avec des arbres blancs, thème d'une décoration de bon goût, homogène et élégante.

    "Pour le mois de décembre à l’approche des fêtes de fin d’année, le cœur du Marais se pare d'un blanc manteau à l’initiative des commerçants du quartier.

    Par cette réalisation, nous voulons que notre beau quartier vive pleinement ces fêtes, dans la magie de Noël, et que nous retrouvions tous nos cœurs d'enfants.

    Sapins blancs floqués et lumière chaude illuminent nos belles rues.

     

    A1Sapin givré rue Rambuteau (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Vos commerçants seront présents pour vous satisfaire. Deux nocturnes: le 19 décembre et le 23 décembre jusqu’à 22h, avec -10 % le 23 décembre.

    Venez nombreux flâner dans cette mini-forêt blanche et célébrons ensemble ce mois annonciateur de bien-être et de joie.

    Bonnes fêtes à tous
    Les commerçants de votre Quartier"

     

     

  • Nature-et-decouvertes1Intérieur d'un magasin "Nature et Découvertes"

     

     

    Nous l’annoncions dans un article du 12 avril dernier, l’enseigne « Nature et Découvertes » venait de décider de s’installer dans le Marais. Nous indiquions que « le site retenu pour ce "navire amiral" a été choisi dans le Marais aux 20-20B rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) où est envisagé un magasin sur plusieurs étages ».

    Après plusieurs mois de travaux le magasin a été inauguré hier, 23 novembre.

    Comme prévu, son aspect répond aux mêmes caractéristiques que les 85 autres magasins existants. Il est aménagé sur plusieurs niveaux dans un immeuble qu’occupait auparavant en partie l’ANPE et bien avant encore la mairie de l’arrondissement, mais l’hôtel d’alors a été démoli…

    Notre quartier s’enrichit donc d’une marque qui devient progressivement internationale et qui se situe dans un secteur autre que celui de la mode.

    Dominique Feutry

  • MONCLERBoutique Montcler 11 rue des Archives (IVe) (Photo BHV) 

     

    Nous nous sommes déjà intéressés à l’évolution de notre quartier, à la montée en gamme des commerces liée non seulement à l’attractivité du Marais mais aussi au mode de vie de ses habitants le plus souvent aisés, issus de catégories socio professionnelles supérieures qui s’y installent compte tenu du renchérissement des prix de l’immobilier sans oublier les étrangers étrangers qui l’investissent pour y établir leur résidence secondaire. Mentionnons aussi les investisseurs qui ont compris que leur bien destiné à la location saisonnière rapportait bien plus qu’une location traditionnelle.

    Nous constatons que ce mouvement de « montée en gamme » se poursuit à un rythme soutenu et nous en voulons pour preuve le maillage que réalisent les marques de luxe et les grandes marques moins prestigieuses attirées qu’elles ont par le quartier.

    Après l’installation de Gucci, Montcler, Fendi et Givenchy rue des Archives (IVe), il est de plus en plus question de l’arrivée de Dior et de Louis Vuitton. Rue des Francs Bourgeois (IIIe), après Guerlain ce sont les parfums Chanel qui arrivent s’ajoutant aussi à Aqua di Parma (Groupe LVMH) non loin de là.  

    Le Figaro rappelait lors des premières installations de ces marques de luxe que celles-ci « cherchent sans cesse des nouveaux terrains de chasse pour asseoir leur présence dans les endroits stratégiques du luxe de la capitale. Le Marais est-il le nouvel Eldorado?…Il y a une volonté de décomplexer et rajeunir une certaine image du luxe…»

    Nous pensons que le mouvement ne devrait pas s’arrêter là en raison de « l’effet d’imitation » bien connu en théorie économique. Les concurrents s’imitent les uns les autres afin de ne pas se laisser distancer. Il existe aussi un turn-over élevé des fonds de commerce dû non seulement à la crise mais aux prix proposés par ceux qui cherchent les meilleurs emplacements. La décision de vendre est souvent liée au nombre de zéros sur le montant du chèque.

     

    Sans-titrePatisserie Pierre Hermé 16 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe) (Photo VlM)

     

    Parallèlement aux marques de luxe, cherchent à s’implanter toujours par « effet d’imitation» et de potentiel d’activité, des marques connues. Le magazine « Elle » ne titrait-il pas en avril un de ses articles « Le Marais Eldorado du shopping » ajoutant que « le quartier est devenu la proie de la mode ».

    Il est vrai que la mode l’emporte largement sur les autres activités qui s’installent, y compris dans le Haut Marais où l’on trouve nombre de créateurs. Citons parmi les marques récentes tout aussi bien Uniqlo, Maje, Kooples, J. Crew… Mais en dehors de la mode, nous trouvons Nature et Découvertes (l’ouverture est toute proche), Ikea serait à la recherche d’un emplacement alors que des commerces de bouche Michalak, Pierre Hermé… sont arrivés en attendant l’ouverture prochaine d’Eataly qui vient d’être annoncée (notre article du 26 septembre 2015) via le Groupe Galeries Lafayette. Groupe dans lequel se trouve le BHV, navire amiral historique de cette partie de la Rive droite. Sa direction dynamique le fait évoluer constamment et donne même le la, assurant une certaine pérennité dans ce quartier en changement permanent.

    Tout cela bien entendu ne se fait pas sans conséquences pour les habitants qui ont connu le quartier avant ces évolutions… 

    Dominique Feutry