Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  • Pierre au lard galerie spaghetti google coulLe projet de boite de nuit (partie coloriée) incorporait le bar-restaurant du 14 rue St Merri (IVe) et l'ancienne galerie d'art du 1-3 rue Pierre au Lard, dont la couleur jaune indique sa vocation a être détruit en application de plan de sauvegarde du Marais

     

    La SAS Moovment, dont le président est le gérant du COX-BAR, sitôt connue la décision du Tribunal Administratif d'annuler le permis de construire délivré par la Mairie de Paris le 2 septembre 2011, avait saisi ce même tribunal pour obtenir un dédommagement financier en raison des opérations engagées autour de sa demande de permis de construire.

    A ce titre, la société Moovment demandait 2.516.769,90 € de réparation de préjudice, dont 1.242.882,20 € de "perte de chance de réaliser des profits" et 500.000 € "en réparation de la "campagne de dénigrement engagée par Mme Bertinotti" (alors Maire du IVe – NDLR).

    Le jugement du Tribunal Administratif dont il a été fait lecture le 27 mars 2015 condamne la Ville de Paris à verser à la société Moovment la somme de 25.252,70 € (soit 1% environ de sa demande).

    Pierre au lard panneau ouverture 2012Enseigne de la boite de nuit… qui n'a pas vu le jour

     

    Le même jour, le tribunal rendait un second jugement concernant la demande d'annulation par la SAS Moovment de la décision de sursis à statuer de la Mairie de Paris quant au dernier projet de permis de construire datant du printemps 2013. Il s'agissait, ce faisant, d'attendre la fin toute proche de la procédure de révision du PSMV qui confortait la vocation de cette parcelle à être détruite et transformée en espace vert.

    Le tribunal a confirmé  le bien-fondé de la décision  de sursis à statuer en raison de la destination de la parcelle, et écarté comme non établi l'argument du détournement de pouvoir qu'aurait commis le Maire.

    Le collectif Saint-Merri Pierre au Lard

     

    Note à l'attention des dépositaires de commentaires :

    Il vous est demandé à la fin de votre message la saisie d'un code de sécurité. Plusieurs d'entre vous se plaignent de ne plus le trouver. En effet, l'hébergeur du site a introduit un raffinement dont nous ne voyons pas très bien l'utilité, mais enfin il est là.

    Voici la marche à suivre : quand apparait le cartouche "saisissez le texte", cliquez gauche dans le petit carré bleu situé en haut et à gauche de "CAPTCHA". Le code apparait. Il suffit alors de le saisir comme précédemment

     

  •   Archives 66 façade 08 12 12L'immeuble du 66 rue des Archives (IIIe)(photo VlM)
     
     
    Propriété de General Electric Real Estate (article du 1er février 2013) dont la présidente est Clara Gaymard, épouse de l'ancien ministre de Pierre Raffarin, ces bâtiments qui couvrent l'espace qui va de la rue des Archives à la rue Charlot étaient connus dans les années 80 comme le siège des Nouvelles Galeries, devenues par la suite les Galeries Lafayette. Ils ont connu des fortunes diverses. Leur dernier occupant a été la société LaSer Cofinoga jusqu'en 2012. Depuis, et malgré des travaux de réaménagement internes, l'espace est resté inoccupé, victime vraisemblablement du marasme de l'immobilier de bureaux à Paris.
     
    Il semble cependant qu'on approche de la fin de cette période de jachère. Ce 15 avril 2015, Gauthier Caron-Thibault, premier adjoint au Maire du IIIe, a invité les habitants du secteur à un "point de situation". Voici ce que nous en avons retenu :
     
    Projet de restructuration du 66, rue des Archives : information travaux !
     
    Calendrier des travaux : 22 Mois
     
    Phase 1 : INSTALLATIONS DE CHANTIER : avril 2015 à août 2015
    Phase 2 : TRAVAUX DE GROS ŒUVRE : juin 2015 à mars 2016
    Phase 3 : TRAVAUX DE CLOS & COUVERTS : décembre à août 2016
    Phase 4 : TRAVAUX CORPS D’ÉTAT SECONDAIRES : février à décembre 2016
    Phase 5 : LIVRAISON : entre le 4ème trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017
     
    La réalisation de l’emprise au droit du 66, rue des Archives, se déroulera du 20 avril 2015 au 2 mai 2015, et nécessitera le blocage total de la circulation sur la partie de la rue des Archives comprise entre les rues des Haudriettes et Pastourelle. Une déviation sera mise en place pour le bus 75.
     
    On en conclut que la rue des Haudriettes va devoir absorber un trafic supplémentaire qui pourrait conduire à des thromboses, compte tenu du phénomène aggravant des livraisons en pleine voie du Monop' et des bouchons dus aux travaux de rénovation du 25 rue Michel le Comte. On peut se demander, et nous posons la question au Maire, s'il ne conviendrait pas dans ces conditions de fermer la circulation totalement sur l'axe Quatre-Fils-Haudriettes-Michel le Comte, exception faite des riverains.
     
    M. Caron-Thibault a confirmé qu'il y aurait bien comme prévu une crèche de 40 berceaux, de statut privé mais sans but lucratif.
     
     
    Réponse le 26 avril de la Direction de la Voirie, service des relation aux usagers de la STV1  qui gère les demandes et réponses aux  usagers :
     

    "La solution préconisée est difficilement réalisable pour simplement 2 semaines de travaux car la mise en place est très contraignante et la solution ne sera pas respectée sans effectif de police. Il est plus difficile de faire respecter les contraintes de circulation lorsqu’il y a autant de dérogation (riverains, véhicules de secours, RATP, services municipaux…) sur une aussi courte période.

    La mise en place est difficile car justement étant la voie entrante dans le 3è adt, il faudrait une information bien en amont de l’angle de la rue des Archives et de la rue des Haudriettes (certainement au niveau du bd Beaumarchais et sur toutes les intersections entre Beaumarchais et Archives). La mise en place des panneaux auraient alors dû se faire au moins 1 semaine avant. Les délais administratifs (2 semaines pour la Déclaration de Travaux) et de fournitures (1 semaine) ne nous permettent pas de répondre dans la semaine . De plus, il aurait fallu les comptages de la circulation actuelle des voies alentours et du report possible de la circulation pour faire valider cette restriction de circulation par la Préfecture de Police.

    Cordialement.

    Pascal ANCEAUX"

    DVD – STV1 – Service des Territoires

    Chef de la Subdivision des 3è et 4è ardt

     
     
  • Magasin "Nature et Découvertes" de la Tour Montparnasse

     

    Dans une récente interview, Antoine Lemarchand annonçait quelles étaient les nouvelles ambitions pour  "Nature et Découvertes", l'entreprise qu'il dirige contrôlée à 85% par sa famille.

    Si un nouveau magasin ouvrira prochainement à Cologne, d'autres ouvertures de commerces de taille assez modeste sont prévues. Le fils du fondateur de cette marque devenue emblématique a aussi annoncé l’ouverture à l'automne du plus grand magasin à Paris. Le site retenu pour ce "navire amiral" a été choisi dans le Marais aux 20-20B rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) où est envisagé un magasin sur plusieurs étages. L'enseigne, fondée en 1990, compte 85 magasins et 1 000 collaborateurs

    Notre quartier continue donc à attirer des noms connus. Avec "Nature et Découvertes", nous quittons le sempiternel secteur du prêt à porter et la section de la rue qu'il va investir ne peut que bénéficier de cette arrivée car l'emplacement choisi est actuellement inoccupé et bien triste…

    Dominique Feutry

     

  •  Photo 1Une papeterie-cadeaux qui a conservé sa vitrine des années 50 remplace l'agence de voyages du 11 rue Rambuteau (IVe) (photo VlM) 

     

    Après la rénovation de la rue Rambuteau ce sont les commerces qui s’y trouvent qui évoluent. Des travaux sont entrepris pour moderniser certains d’entre eux comme le bar « Le Fontenoy » au N° 7 (voir notre article du 20février 2015)  et d’autres voient leur activité changer. 

    C’est la cas de l’agence de voyages Gallia installée depuis des années au n° 9 qui a été cédée il y a quelques mois. Elle est devenue depuis peu une boutique de papeterie-cadeaux où l’on peut trouver de très belles cartes de souhaits en souvenir de Paris avec de jolies enveloppes, des crayons et stylos originaux ou des gommes et taille-crayons rappelant à certains leur enfance. Des gadgets sont aussi de la partie comme cette statuette en résine de la reine d’Angleterre  qui ne cesse de hocher la main droite, l’autre bras retenant l’inséparable sac à mains. 

    La rénovation est de bon goût et bien réussie car la vitrine datant des années 50 a été simplement appropriée conservant son entourage en bois verni, son bandeau supérieur de petits carreaux vitrés et surtout ses deux vitres bombées aux angles de chaque côté. Peut-être ont-elles été exécutées dans l’atelier du dernier bombeur de verre qui existe à Paris , 17 rue Pont aux Choux (IIIe)  et tenu aujourd’hui pas Hugues Desserme ? 

    Dominique Feutry

     

  • Quatre-fils 2 immeuble 04 04 15Immeuble 2 rue des Quatre-Fils, carrefour Vieille du Temple (IIIe) (photo VlM)

     

    C'est un immeuble de bureaux, qui appartient à la société Périal-Conseil. Elle possède également l'immeuble du 93 rue Vieille du Temple, celui-là même qui défraye régulièrement la chronique du Marais avec son "mur pétaudière", un mur pignon très visible qui subit à lui seul tous les outrages de la création en matière d'affiches sauvages et de tags.

    Nous savons depuis quelques mois que Jean-Philippe Nikoghossian, gérant de la brasserie "La Perle" située juste en face, ambitionne d'ouvrir un bar-restaurant sur le toit de cet immeuble, en diagonale de l'autre côté du carrefour. Personne n'ignore le conflit latent qui oppose la brasserie "La Perle" et son gérant à un groupe d'habitants de la rue Vieille du Temple, dérangés par le bruit généré chaque soir par les consommateurs qui occupent les trottoirs.

    On s'apprête à vivre un nouvel épisode à leur conflit. L'un des riverains, Jean-François Leguil-Bayart, directeur de recherches au CNRS et journaliste, vient de publier un pamphlet sur le site "Médiapart", qui met en cause le Maire de l'arrondissement Pierre Aidenbaum, à qui il reproche d'avoir accordé un permis de construire au gérant de "La Perle" pour l'exploitation d'un établissement "sur les toits", au mépris de la tranquillité des habitants du secteur.

    Le permis de construire a été donné "sous réserve d'une étude d'impact" dit le Maire. Voici ce qu'en dit M. Leguil-Bayart dans "Mediapart" sous le titre ci-dessous :

     

    Dans le Marais, les parties de bonneteau de Pierre Aidenbaum

     

    (suite…)

  • IMG_0316Installation du 1er kiosque "Lulu dans ma rue" prés du métro Saint-Paul  (IVe) (Photo EP)

     

    « Lulu dans ma rue ». Cette dénomination peut faire sourire et pourtant si le test qui démarre est concluant les kiosques qui lui seront dédiés comme celui qui vient d'être installé place Saint Paul pourraient se  multiplier dans la capitale (5 prévus par arrondissement en 2017), puis dans d'autres villes françaises.

    Le postulat de départ est qu'il est souvent difficile pour les particuliers de trouver quelqu'un pour lui assurer de petits services. Poser des cadres ou des tringles à rideaux, remplacer un carreau cassé, refaire une prie électrique ou remettre un joint à un robinet est souvent difficile et s'apparente à un parcours du combattant. En prime lorsque l'artisan idoine a été trouvé, le coût parait disproportionné par rapport à l'importance de la réparation et l'énergie dépensée, conséquence du cout horaire facturé, plus les déplacements, plus les taxes…

    Voulant concilier rapidité à trouver à proximité de votre domicile, un artisan, un réparateur ou une personne pouvant assurer certains types de services (ménages, commissions, garde d'enfants….) et coût réduit, l'idée est venue de mettre en place toute une organisation ad hoc avec des points d'accueil comme ce kiosque nouvellement installé. Une  sorte de conciergerie ouverte au public. L’enjeu est d’améliorer la qualité de vie des citadins par des services de proximité (bricolage, nettoyage, petites livraisons…). Tel est l’enjeu de Lulu dans ma rue

    L’initiative Lulu dans ma rue, soutenue par la mairie du IVe, est intéressante. Son concepteur,  Charles Edouard Vincent est le fondateur d’Emmaüs Défi qui se définit comme "un chantier d'insertion,un laboratoire d’innovations sociales recherchant les meilleures solutions pour lutter contre la grande exclusion et permettre à chacun de retrouver sa dignité et sa place dans la société."

    L'idée consiste non seulement  à combler un vide pour les citadins, mais aussi de pouvoir permettre à des particuliers de créer leur micro entreprise. Ils seront en effet formés conseillés, accompagnés et suivis de telle sorte que les services de conciergerie qu’ils rendront soient irréprochables. Si les travaux n’étaient pas de qualité, la pérennité du dispositif serait vouée à l’échec.

    Les artisans ayant déjà pignon sur rue ne seront pas lésés ou concurrencés bien au contraire puisqu’ils rechignent pour des raisons compréhensibles à effectuer ce type de petits travaux et quand ils les acceptent, le prix facturé est alors prohibitif pour les consommateurs pour les raisons évoqués ci-dessus. En revanche pour des  travaux plus importants, ils seront toujours sollicités.

    Notons enfin que les services proposés par Lulu dans ma rue ont vocation à être enrichis en fonction des besoins qui seront exprimés par les utilisateurs.

    Nous souhaitons pleine réussite aux promoteurs de ce projet intéressant et ô combien utile dans nos quartiers. 

    Dominique Feutry

     

  • JOLes Jeux Olympiques, un gouffre financier, hors de portée d'un pays et d'une ville endettés jusqu'au cou. Pour ceux de Londres en 2012, la dépense a atteint 10.5 Milliards d'€ pour un budget prévisionnel de 2.8 Milliards d'€ (illustration France TV sport)

     

    La Maire de Paris déclarait en début de semaine dernière, contrairement à sa prise de position antérieure en réponse à François Hollande qui demandait que Paris postule pour les jeux olympiques en 2014 (notre article du 23 février : les JO, Eldorado ou miroir aux alouettes ?) : "Je forme le vœu que les maires d'arrondissements de la capitale engagent pleinement et avec responsabilité Paris en faveur d'une candidature aux Jeux Olympiques et paralympiques de 2024".

    L'entourage de François hollande, ou le Président de la République lui-même, a dû passer par là car la position d'Anne Hidalgo a viré de 180 degrés. Il faut rappeler que Paris brigue déjà l'exposition universelle de 2025 et que nous aurons en 2018, à Paris, les "jeux olympiques gay" que nous a légués Bertrand Delanoë (les journaux, notamment "Le Nouvel Obs" en ont parlé en leur temps).

    Nous disons nous aux Maires d'arrondissements qui sont nos interlocuteurs privilégiés : "Faites comme le Maire de New-York, évacuez cette chimère qui fera vivre l'enfer aux parisiens et consacrez vos efforts à l'amélioration de la qualité de vie de vos administrés. Refusez cette dépense inutile qui pèsera un jour sur les impôts, pour consacrer vos moyens financiers à améliorer la propreté de Paris, de ses rues, de ses murs, de ses jardins, sa sécurité et ses moyens de transport".

    La ville de Boston, un temps candidate, est en train de se désister et envisage au préalable une consultation populaire (article Le Figaro du 25 mars)

    Si Mme Hidalgo persiste, nous demandons instamment qu'elle organise un référendum auprès des électeurs parisiens et qu'elle en tire les conséquences. Si la réponse était favorable, ce que nous ne voyons pas se dessiner, nous en accepterions la sentence.

    Les français à 67% veulent ces J.O ? Bien sûr, ils ne sont pas concernés. Nous sommes d'accord nous aussi pour que la France en ait l'organisation. A la condition que Lyon, Marseille, Toulouse ou  Nice veuillent bien les accueillir. Auprès des parisiens, les sondages donnent 80% d'opposants à la candidature de Paris. Ce ne sont certes que des sondages. Alors, faisons un référendum. On verra bien …

    Gérard Simonet

     

  • 520x520_10b1c4c79558b8f9ef212cad9735b70824d3bdc6Les Bains Douches 7 rue du Bourg-l'Abbé (IIe). La tête de Bacchus devient l’emblème du nouvel établissement  (Photo JPD)

     

    Les Bains Douches rouvrent après des mois de travaux et deviennent à la fois hôtel de luxe, restaurant, salle de concert et boîte de nuit. Rappelons nous qu'un incendie en novembre dernier avait retardé le chantier (nos articles des 23 mars 2013 et 24 novembre 2014).   

    L’établissement du 7 rue du Bourg-l’Abbé (IIIe) ne sera donc  plus seulement un night-club. En effet, les "Bains" qui retrouvent leur lustre se définissent désormais comme un "club urbain à géométrie variable".
     
    A  l’intérieur, une décoration de type piscine, avec un sol carrelé, a guidé le choix des architectes Vincent Bastie, Denis Montel et Tristan Auer qui ont installé des décorations à la fois XIXème et modernes. Quant à Bacchus qui domine le portail d'entrée, il est devenu l’emblème des lieux.
     
    L'hôtel compte 39 chambres dont plusieurs suites cinq étoiles et un appartement-terrasse de 80 mètres carrés.
     
    Le chef Philippe Labbé, ex chef du Shanri La Paris, a signé la carte du restaurant.
     
    Une nouvelle vie commence donc pour les Bains Douches, l'arrivée de ce 5 étoiles fait partie des signes qui montrent que le quartier évolue vers le haut de gamme, sujet de critiques de temps à autre de la part de certains habitants qui n'apprécient pas toujours cette transformation. Pour leur part, les riverains n'ont qu'une  seule préoccupation, l'insonorisation de la salle de concert et de la boîte de nuit. Ils ne veulent plus revivre les souffrances de la période passée du club à la mode qui oubliait leur existence même.
     
    Dominique Feutry
     
  • AAAAALa façade du restaurant "Iperiber" 46, rue de Montmorency (IIIe)

     

    Les critiques sont de plus en plus dithyrambiques sur le restaurant "Iperiber" installé voilà plus d'un an au 46 rue de Montmorency dans les locaux de l’ancienne épicerie devenue ensuite traiteur "Au duc de Montmorency".

    Assez discret de l'extérieur, mais branché à l’intérieur avec sa décoration vintage (le lustre mérite le détour), sa cuisine toute tournée sur l’Espagne surprend. Elle met en valeur des saveurs et de mets qui ne sont pas les nôtres, les plats sont raffinés agréables sans aucune outrecuidance.

      BbbbLa salle de restaurant avec son lustre si particulier 

     

    Le maître des lieux est un chef qui a fait ses classes et  exercé ses talents à San Sebastian. il nous incite à revenir goûter les jambons et chorizos, les plats de lotte et de bœuf mitonnés avec un coup de main inattendu et des desserts très hispaniques

    L’accueil est agréable et de qualité, nous recommandons vraiment cette adresse.

    Fermé les samedi midi, dimanche et lundi

     

  • Pastourelle la poste 17 03 15Rue Pastourelle (IIIe) le long de la poste. Un espace "pacifié" (Photo VlM)

     

    Il y a cinq ans seulement, c'est avec répugnance qu'on empruntait cette portion de la rue. Les murs tagués de l'immeuble de la poste, leur saleté, les épanchements d'urine d'animaux à quatre (et à deux) pattes faisaient frémir. Le décrochement au fond débouchait sur une impasse car les arcades qui suivaient sous l'immeuble d'angle avec la rue du Temple servaient de logement de fortune à une foule de gens qui en étaient dépourvus (de logement tout autant que de fortune) et y vivaient dans des conditions d'hygiène et de salubrité déplorables.

    Les bâtiments qui abritent la poste ont été ravalés. Ils restent staliniens dans le style mais le fait qu'ils soient propres aujourd'hui crée dorénavant une ambiance générale qui incite à l'effort de chacun pour l'amélioration du cadre de vie et de travail.

    L'immeuble 18ème siècle aux arcades a été réhabilité. Propriété de France Telecom-Orange, il a été cédé à un promoteur qui en a fait des logements de bon standing. Le Maire Pierre Aidenbaum obtint à cette occasion qu'une part de la surface soit réservée à des logements sociaux haut de gamme. Les arcades ont été fermées. Elles ont laissé la place à des locaux commerciaux élégants. L'esthétique du quartier y a beaucoup gagné.

    Par contrecoup, la rive paire de la rue s'est métamorphosée. Il faut s'y arrêter et lever les yeux pour découvrir le charme de ses immeubles dépareillés et la variété des activités commerciales qui s'y exercent en rez-de-chaussée.On voit ici à quel point l'incohérence peut s'avérer harmonieuse et le désordre créatif.

    Pastourelle 22 élévation 17 03 15Ici au n° 22, un immeuble séduisant en dépit de son étroitesse, enchâssé dans deux autres immeubles de taille et de style différents. En bas, le "Comptoir Horloger du Marais" (Photo VlM)

     

    On trouve successivement un parfumeur, l’État Libre d'Orange à l'angle de la rue des Archives, puis un bar-restaurant, "Le 16", un artisan en métaux pour la bijouterie, Clémentine SNBP, au 32 et au 34 un artiste en objets de terre cuite (Terra Cotta) et un encadreur, un atelier de dorure et un marchand de vins.

    Pastourelle 38 soif d'ailleurs 17 03 15 Pastourelle atelier dorure 17 03 15

     A gauche l'atelier de dorure-argenture-placage "l'électrolyse du Marais" au 40,  et à droite le marchand de vins "Soif d'Ailleurs" au 36. (Photos VlM)

     

    Le prix de l'originalité va au voisin de "L'union Européenne de l'Or :"Que du Bluff !" qui propose des "tableaux de vos animaux de compagnie par un peintre de talent"

    Que du bluff

    On ne peut pas ici les citer tous mais tous sont intéressants. On va finir la courte promenade avec le bar qui fait l'angle avec la rue du Temple, "Le Roi de Pique". Rénové récemment lui aussi, il jouxte un autre local inoccupé pour le moment qui affiche une décoration du genre "street-art" qui pour une fois est suffisamment inspirée pour s'intégrer dans son environnement.

    Pastourelle café bar 17 03 15

     

    On le voit, rue Pastourelle aujourd'hui, la mono activité ne sévit pas !

     Gérard Simonet