Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  •  

    Erdilin temple 84Local commercial à cheval sur deux immeubles de factures différentes

     

     

    Nous l'annoncions dans un article du 16 avril 2021 : le commerce de maroquinerie de gros ERDILIN, 84 rue du Temple (IIIe)/angle Haudriettes cédait la place à une boulangerie. La nouvelle était accueillie avec enthousiasme par la foule des habitants du secteur. Las, semaine après semaine, après un début de travaux il y a juste un an, on constatait que plus rien ne se passait sur un chantier laissé à l'abandon.

    On en connait aujourd'hui la raison : le plancher du 1er étage s'est effondré au début des travaux qui ont été de ce fait interrompus. Les dégâts sont sérieux puisque les réparations, préalables à toute reprise du projet, s'élèveraient, selon une personne proche du dossier, à 150.000 € environ.

    Erdilin haud

    La bonne nouvelle c'est que le projet n'est pas remis en cause et que les travaux vont reprendre. On espère qu'ils seront menés dans les règles de l'art car on a affaire ici à un immeuble intéressant qui date du XVIème siècle pour partie, avec des détails décoratifs qui enrichissent la modénature de la façade, tels que moulures et têtes sculptées.

     

  • Archives 33 la fronde 13 04 22 clotureCafé-restaurant La Fronde, 33 rue des Archives (IVe)

     

     

    Noua attendions le 1er avril avec appréhension car cet établissement s'était distingué en 2020-21 avec une terrasse éphémère qui avait soulevé un concert de protestations indignées.

    Force est de reconnaitre que la leçon a été tirée et que la version 2022-23 répond mieux au cahier des charges du nouveau RET (règlement des étalages et terrasses) pour le terrasses estivales. La clôture à claire-voie est du meilleur effet et la plateforme s'inscrit harmonieusement dans l'espace libéré par les voitures.

     

    Archives 33 la fronde terrasse et trottoir 13 04 22

    Le passage parcimonieusement réservé aux piétons est a priori convenable, pour autant que la rangée de tables et chaises rouges en bordure ne migre pas vers le centre sous la pression de la clientèle attablée. Il est souhaitable que les services de la mairie demandent le retrait de ce mobilier car il est porteur de conflits.

     

     

  • MontorgueuilRue Montorgueuil (IIe) : sympa pour ceux qui n'y vivent pas, un enfer pour les résidents… Jacques Boutault a été le seul Maire EELV d'arrondissement à Paris de 2014 à 2020. On attendait qu'il tape sur la table et défende la tranquillité des riverains mise à mal par l'anarchie des terrasses et la colonisation des trottoirs. Les attentes ont été déçues. Ariel Weil, Maire du nouvel arrondissement Paris-centre qui englobe le IIe était attendu à son tour sur ce dossier. Il s'y est attelé et l'annonce d'un règlement sur mesure pour le secteur de la rue Montorgueuil et des rues afférentes, qui fait partie intégrante du RET (règlement des étalages et terrasses) de Paris, rompt avec la tolérance coupable qui prévalait. Et s'il ne règle pas tout, il semble porteur d'un espoir d'amélioration sensible.

    La mairie de Paris-centre a publié le 25 mars un communiqué de presse qui introduit le nouveau règlement applicable au secteur Montorgueuil/Saint-Denis. Elle prend le risque de contestations devant le tribunal administratif mais elle l'assume. Gérard Simonet.

     


    Le communiqué de presse :


    "Fruit de de la volonté de la mairie de Paris-Centre de trouver un chemin entre des intérêts souvent divergents
    et de la concertation menée avec les commerçants et les habitants, ce règlement, plus restrictif que le règlement parisien des étalages et terrasses de 2021 et inédit de par l’importance de son périmètre, sa continuité géographique et le nombre de bars, cafés et restaurants concernés permettra de préserver l’équilibre entre festivité et tranquillité au sein de ce quartier emblématique du cœur de la capitale".

    "Le secteur Montorgueil/Saint-Denis, piétonnisé depuis le début des années 90, se caractérise aujourd’hui par une très forte densité de bars et restaurants, la plupart disposant de terrasses. Celles-ci sont parfois situées dans des rues étroites, générant des problèmes d’accessibilité pour les piétons et des nuisances sonores pour les habitants. La situation s’est encore compliquée depuis la pandémie et l’apparition des terrasses estivales. Il était donc nécessaire de penser un règlement adapté aux spécificités de cette zone".

    "A l'initiative du Maire de Paris-centre, Ariel Weil et en présence de Dorine Bregman (Adjointe de Paris Centre en charge des commerces et de l'artisanat, de la vitalité économique et du tourisme) et Véronique Levieux (Adjointe à la Maire de Paris et élue déléguée de Paris-centre en charge de la tranquillité publique et de la vie nocturne) des ateliers à l'attention des commerçants et des riverains ont permis d'établir des objectifs et de trouver des solutions".

    "Les grands principes posés par ce nouveau règlement sont les suivants :

    • les règles posées par les règlements particuliers antérieurs sont réaffirmées, réactualisées et étendues à toute la zone;
    • en particulier, le maintien d’un passage piéton systématique sur les trottoirs est conforté ou instauré ;
    • les terrasses installées sur la chaussée sont interdites ;
    • les contre terrasses situées sur le trottoir d’en face sont interdites ;
    • les terrasses situées devant le commerce voisin sont interdites ;
    • les terrasses doivent être alignées au droit strict de la devanture du commerce ;
    • les terrasses pérennes existantes sont dans l’ensemble maintenues ;
    • aucune terrasse n’est autorisée dans les tronçons de voies inférieurs à 6 mètres de largeur.

    "A la suite de la publication au bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, ce règlement particulier entrera en vigueur le 26 mars 2022.
    Contacts presse :

    Audrey Keysers:
    audrey.keysers@paris.fr / 01.87.02.62.04
    Benjamin Blanchard :
    benjamin.blanchard@paris.fr / 06.52.19.41.39

    Mairie de Paris-centre"

     

     

  •  

    OpenL'open Café, 17 rue des Archives (IVe)

     

     

    Nous avons fait la connaissance de Bernard Bousset, le propriétaire de l'Open Café, en 2006. En 2007, il adhère à notre association en dépit de positions respectives qui n'étaient pas forcément en ligne : nous étions engagés dans la préservation de la tranquillité des habitants, il était soucieux de faire des affaires, quitte à encombrer l'espace piétons et à déranger un peu les riverains par sa musique d'ambiance. Nos intérêts étaient aux antipodes mais une vraie sympathie s'établit entre nous.

    Bernard Bousset fut pendant plusieurs années le président du SNEG (syndicat national des entreprises gay) avant de passer le flambeau à Gérard Siad, un interlocuteur attentif à entretenir avec les habitants et leurs associations une relation cordiale.

    Il y a cinq ans, Bernard Bousset nous annonçait qu'il souhaitait vendre son commerce. Il vient de nous apprendre que l'affaire est conclue avec un fonds d'investissement français qui a fait l'acquisition du fonds et des murs. Du rez-de-chaussée seulement. Bernard Bousset reste propriétaire du premier étage. Il passe donc de ce fait du statut de commerçant à celui de résident… attaché à sa propre tranquillité !

    L'acheteur final, de haute lutte car la concurrence fut rude, est le fonds Black Swan Investment. Son projet est de louer très cher l'espace sur la base de baux précaires de courte durée. On ne peut pas savoir quel genre d'activité s'exercera dans ses murs mais on peut penser qu'il s'agira d'une réplique du concept des magasins loués par le BHV autour du n° 11 de la rue des Archives. Certains d'entre nous feront la grimace. D'autres plus réalistes se diront que ce genre d'établissement, s'il contribue peu à l'ambiance, a au moins le mérite de ne pas créer de nuisances au voisinage.

    Gérard Simonet

     

  •  

    Enfants rougesMarche-des-enfants-rouges-fresque
    Ce Marché des Enfants Rouges est en soi une histoire politique. Jacques et Laurent Dominati étaient aux affaires dans le IIIe quand sont intervenues les élections municipales de 1995. Ils n'ont pas senti que le vent du "tout bagnole" tournait et se sont obstinés à vouloir détruire le marché pour y construire un grand parking souterrain. Les socialistes conduits par Pierre Aidenbaum ont plaidé pour la survie et le développement du marché. Ils ont gagné et n'ont pas lâché les commandes depuis lors. D'une certaine manière, ce marché est leur talisman. (Photos BB et Pascal Fonquernie)

     

     

    Le Maire de Paris-centre Ariel Weil s'est rendu sur place aujourd'hui 15 mars en compagnie d'Audrey Pulvar pour rencontrer les commerçants et les inciter à défendre la candidature du Marché des Enfants Rouges à une distinction crée par le regretté Jean-Pierre Pernaut : "Le plus beau marché de la Région".

     

    Enfants rouges weilLe Maire Ariel Weil, Dorine Bregman Adjointe en charge du commerce et de l'artisanat, et la conseillère régionale Audrey Pulvar, en visite au Marché (Photo VlM/HH)

     

    "Ce marché couvert, fondé en 1615 par Louis XIII, est le plus vieux marché alimentaire de la capitale, situé en plein cœur du Marais, rue de Bretagne. Au XVIIIème siècle, il prend le nom de Marché aux Enfants Rouges en hommage à un hôpital-orphelinat voisin, dont les petits pensionnaires, vêtus d'un uniforme rouge, venaient dans le marché comme dans une cour de récréation" (mairie de Paris-centre).

    L'agence de communication PARISMARAIS, n° 1 pour la promotion du Marais et de ses merveilles vient de publier un dossier sur ce marché qu'il convient de visiter comme un monument historique…

    La Mairie de Paris Centre se félicite de voir le marché aux Enfants Rouges participer à l'édition régionale de "Votre Plus Beau Marché". Seul marché parisien à concourir à l'édition 2022, il a besoin de nos votes pour aller plus loin et représenter l'Île-de-France. Les votes sont ouverts depuis aujourd'hui, et seront hébergés sur TFI&vous jusqu'au 8 avril.

    Pour soutenir le marché des Enfants Rouges, votez en ligne en cliquant dans ce lien !

    GS

     

  •  

    Le louis philippeTerrasse du Café Le Louis-Philippe (Photos VlM)

     

     

    Niché dans le IVe entre la rue de l'Hôtel de Ville et le quai du même nom, au pied des degrés de la rue des Barres et du chevet de l'église St Gervais-St Protais, c'est un endroit qui cumule les charmes du site, de sa terrasse avec pergola, de la vue unique à l'étage sur la Seine et les Îles St Louis et de la Cité.

    On peut ajouter : la chaleur du patron et sa gouaille sympathique et conviviale et un escalier ancien en colimaçon de belle facture (photo) qui est la signature de cet établissement.

    Gilles et Alain (photo) Girousse en sont les propriétaires depuis 1991 mais l'esprit des années 1900 est toujours là pour en faire un lieu authentique qu'Alain qualifie de "sans tambour ni trompette". Lui pourtant affiche sur son poitrail une bardée d'insignes qui ont trait à l'aviation. Souvenir ému semble-t-il d'une rencontre avec une hôtesse de l'air….

     

    Girousse alain Louis philippe escalier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un repas à l'étage est un grand moment, pas forcément pour la carte mais pour cette intimité avec la Seine, les Îles et les ponts, patrimoine de l'humanité qu'on peut savourer avec la sensation d'être "comme chez soi"…

    Gérard Simonet

     

  • BarresJulien (chez) sans terrasse novembre 09

     

     

     

     

     

     

     

    Jusqu'en 2008, la rue des Barres (IVe) et ses degrés, avec au fond le chevet gothique flamboyant de l'église St Gervais, mérita son titre de "site le plus charmant du Marais". Puis le "bistro chic" Chez Julien demanda d'installer une terrasse sur la rue. Il y eut de le résistance chez les habitants. Nous-mêmes avons milité contre l'occupation de l'espace public mais la Maire de l'époque Dominique Bertinotti finit par accorder une autorisation provisoire pour les six mois de l'été. On voit ce qu'il en est aujourd'hui. La terrasse est devenue permanente 12 mois sur 12 et la photo de droite, qu'on peut agrandir par un clic gauche, témoigne de la manière dont l'établissement s'est étalé sur la chaussée… (Photos VlM)

     

     

    Nous avons assisté en 2020 avec le développement de l'épidémie de Covid, à l'ouverture par la Maire de Paris de la boite de Pandore. Cédant à une forme de panique, ses services ont laissé des terrasses sans foi ni loi s'installer n'importe où dans Paris et nous en avons eu notre part dans Paris-centre. Instruits par l'expérience, nous avons franchement craint que le grand désordre de l'été 2021 serait là pour toujours.
     
    Le constat que nous avons dressé fin octobre a calmé en partie nos craintes. En effet, dans Paris-centre en tout cas, les terrasses éphémères ont été prestement démontées car le Maire Ariel Weil a clairement indiqué aux établissement qu'il n'y aurait pas de pitié pour ceux qui seraient à la traine !
     
    Un nouveau règlement des étalages et terrasses (RET) a cependant été signé entre-temps. Il est en vigueur depuis le 1er juillet 2021 et contrairement au précédent (dont nous avions négocié les termes avec Elisabeth Borne, alors Directrice de l'urbanisme à la mairie de Paris), il autorise l'installation de terrasses dites "estivales" du 1er avril au 31 octobre (on découvre qu'à Paris les été durent 7 mois !).
     
    Cette échéance du 1er avril nous rend soucieux. Nous craignons que ces terrasses ne respectent ni l'esthétique architecturale ni la tranquillité des riverains, dans un espace urbain soumis pourtant aux règles strictes d'urbanisme du "site patrimonial remarquable" (SPR, ex PSMV) que constitue le cœur de Paris-centre et les monuments exceptionnels qui s'y rattachent comme Notre-Dame et le Louvre.
     
    Bourg tibourgIl n'y a rien de plus charmant qu'une terrasse quand elle respecte les règles d'urbanisme et la tranquillité des riverains (placette du Bourg Tibourg – IVe)
     
     
    Le Maire Ariel Weil que nous avons interrogé se veut rassurant. Les demandes sont nombreuses mais ses services ne sont pas débordés puisque, selon lui, le taux de réponse au 10 janvier était de 92 %. Sur 648 avis rendus, 319 ont été défavorables, 171 favorables sous conditions (p. ex. largeurs réduites) et 158 favorables.
     
    Il affirme qu'à Paris-centre, les refus sont motivés. Toutes les demandes déposées par des établissements réputés non respectueux du voisinage et des usagers (nuisances sonores, cheminement piéton entravé…) et verbalisés récidivistes, n’ont pas  obtenu d’autorisation. Il en est de même des demandes d'occupation de l’espace public devant des monuments historiques et religieux, à proximité d’établissements scolaires et de crèches, ou au droit d’établissements voisins. Enfin aucune installation n'est autorisée dans les voies pompiers.
     
    Il tente, ce qui n'a jamais réussi jusque là, de réserver un passage piéton sur les trottoirs de la rue Montorgueuil (IIe) totalement colonisés par les terrasses au prétexte que, la rue étant piétonne, les gens n'ont pas besoin de trottoirs ! Cet argument n'est pas recevable car il y a de nombreux véhicules sur la chaussée, notamment des deux-roues motorisés très dangereux comme nous le savons. Ariel Weil assure qu'il affrontera les récalcitrants en justice s'il le faut.
     
    La mairie se veut donc rassurante et rappelle qu'entre juin et décembre 2021, pas moins de 1.067 procès-verbaux ont été dressés par la police municipale de Paris-centre pour divers motifs : terrasses non autorisées, terrasses exploitées après 22h00, nuisances sonores….
     
    Il reste que sept mois sur douze il y aura à Paris un supplément de terrasses et que l'expérience nous enseigne, comme pour "Chez Julien", que le provisoire devient souvent définitif. On peut admettre que la baisse du nombre de voitures qui encombrent encore nos rues justifie la création de nouvelles terrasses mais il ne faut pas que les résidents tombent de Charybde en Scylla avec des nuisances plus graves que celles auxquelles ils ont échappé. Tout est donc affaire de curseur. Un curseur qui est entre les mains de quelques élus à l'Hôtel de Ville. Tous ne méritent pas forcément que nous leur fassions confiance…. A suivre !
     
    GS
     
  • TapisAffiches sauvages à hauteur d'yeux aux quatre coins du carrefour Temple/Rambuteau (IIIe-IVe)

     

     

    Ces affiches non autorisés il y en avait partout aujourd'hui dans nos quartiers.

    Roger faisait ses courses ce samedi matin 29 janvier autour de 11h30. Avisant les nombreuses affiches qui défiguraient le carrefour Temple/Rambuteau, il jugea que l'esthétique du secteur protégé du Marais était franchement mise à mal par ces affiches disgracieuses et racoleuses. Il observa surtout qu'elle rendaient la chaussée dangereuse en gênant significativement la vue de ceux qui traversent.

    Il en prit deux et les dégrafa. A cet instant surgit un énergumène qui l'apostropha vivement en lui reprochant de "l'empêcher de travailler". Roger eut beau lui rétorquer qu'il ne pouvait pas se prévaloir d'une activité non autorisée, l'homme le menaça en hurlant "Si tu  n'étais pas aussi vieux, je te casserais la gueule".

    Ce n'était pas le meilleur moyen de défendre une cause aussi mal engagée. L'homme le sentit  bien et tenta une autre tactique : "je vais me plaindre à la police !". Qu'à cela ne tienne riposta Roger qui l'entraina vers le commissariat de police de Paris-centre, rue aux Ours.

    Trois agents veillaient à l'entrée. Ils comprirent tout de suite ce dont il s'agissait et rappelèrent sans hésitation à celui qui s'était jeté imprudemment dans la gueule du loup qu'il ne pouvait en quelque sorte "se prévaloir de sa propre turpitude", le principe de droit bien connu (Nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans).

    Nous avons envoyé un signalement à la mairie de Paris. C'est de toute évidence une affaire du ressort de la nouvelle police municipale, la DPMP. Elle est déjà intervenue dans des cas similaires mais on a l'impression que le phénix renait régulièrement de ses cendres. Nous escomptons que ce nouvel incident incite nos forces de l'ordre municipales à prendre des dispositions efficaces et durables.

     

    Post scriptum du 30 janvier

    Sous la signature "Cemekepirketou", un lecteur du blog publie le récit de sa propre intervention ce dimanche en fin de matinée. A lire dans "commentaires" à la fin de l'article. Il devient urgent que la mairie et ses forces de l'ordre mettent fin à ces désordres qui sont une atteinte regrettable à l'harmonie de nos quartiers.

    Par ailleurs, la police municipale nous communique :

    "Sachez que nous avons enlevé plus de 20 affiches

    Les afficheurs feront l’objet d’un recouvrement d'office [pour les affiches retirées – NDLR]

    Actuellement un véhicule de la Police Municipale tourne pour s’assurer que nous n’avons pas d’autre affiche.

    Bien à vous

    DPMP Paris-centre"

     

  •  
    Image
    Opération réalisée tôt le matin du 7 janvier 2022 dans le 1er arrondissement : démontage d’une terrasse éphémère/estivale maintenue illégalement en dehors de la période autorisée.
     
     
     
     
    C'est la question que chacun se posait : que se passera-t-il à la fin de la période estivale, précisément le 1er novembre 2021, quand les bars-restaurants devront démonter leurs terrasses éphémères ?
    Dans un message Twitter, réponse aujourd'hui d'Ariel Weil, en forme de bilan :
     
    "La grande majorité des nombreux restaurants parisiens ont démonté leurs terrasses à l’issue de la période estivale. Une poignée a cru pouvoir ne pas le faire. Nous l’avons fait pour eux. La facture leur sera envoyée. Et nous ne leur accorderons évidemment plus d’autorisation.
    Ariel Weil
    Maire de Paris-centre"
     
    C'est on ne  peut plus clair !
     
    GS
     
  •  

     

    Gelées intLa boutique d'Alice

     

     

    Toute une famille s'est rassemblée en réponse au handicap d'Alice. François et Sylvie Lapeyre ses parents, Léa sa sœur, et quelques autres jeunes en situation de handicap, autour d'une activité professionnelle artisanale : la fabrication et la vente de "gelées de thé".

    Depuis 15 ans, parents et enfants ont fabriqué de la gelée de thé pour leur consommation personnelle. Le handicap d'Alice leur a suggéré d'en faire une marque, UNI-THÉ, de la fabriquer et de la vendre en boutique, dans les nouveaux locaux de la caserne des Minimes, tout près de la place des Vosges, pour offrir la possibilité à leur fille de s'épanouir dans une vie d'artisan.

    Le projet s'est concrétisé. Alice et sa famille ont une marque et une adresse commerciale. Un savoir-faire aussi qui tourne autour du thé et de ses précieuses variétés. Des idées de cadeau de Noël qui s'appellent "La Surprise d'Alice", "Poupées Russes" ou "Nuit Étoilée"… La maison sait aussi accommoder en gelée votre thé préféré.

    Venez rencontrer Alice. Elle fera tout ce qu'elle peut pour vous séduire. Ses gelées peuvent être dégustées comme des confitures, sur des tartines ou des crêpes, avec un cake ou dans une salade de fruits. La mairie de Paris-centre n'est pas en reste : chaque fois que le Maire ou un de ses adjoints marie un couple, deux pots de gelée de thé d'Alice leur sont offerts !

     

    Les Petits Pots d'Alice

    3 rue Saint-Gilles (IIIe)

    Tél. 06 23 36 24 99

    mail : unithe75@gmail.com